[Event] Les Joutes Royales - Défense

IL’atmosphère semblait toujours plus pesante. Éloignés de la place, avancé dans cette ruelle qu’il faut obstruer à plusieurs endroits, tous semblent enfin travailler dans la même direction. L’ensemble des miliciens, membre du peuple présent s’affairaient à la réalisation de cette nouvelle barricade. Aucun murmure, hormis des indications simples, les meubles se faisaient extirper des demeures, puis jetées pour s’accumuler en une large pile, une quantité impressionnante. L’ensemble restait néanmoins sur ses gardes, la tension des membres, des esprits, restait parfaitement perceptible. Non loin de là, dans la bâtisse exploitée sur l’instant par le groupe, l’ensemble des événements s’enchaînaient dans le bon sens et semblait enfin efficace. Du moins, en apparence. À l’étage inférieur, sur la même hauteur que les pavés parcourant les ruelles, un homme, un noble, Alexandre de Terresang était encore étalé. La substance pourpre avait recouvert son visage, une partie de ses vêtements. L’homme est immobile, assis, comme dans un état second, ce n’est que la présence de la résidente du Labret qui semble le faire sortir de sa torpeur. Un vent de panique s’empare finalement du duo, alors qu’ensemble ils détaillent le plafond et son étrange représentation. Déjà avant, la fermière avait découvert une marque visiblement récente dans le bois de la poutre qu’elle perçait pour préparer l’effondrement. Et maintenant ça ?

Sujet à une angoisse commune, ce n’est qu’ensemble et très rapidement que les deux jeunes gens finissent par se précipiter à l’extérieur, cherchant à récupérer, à prendre de l’air, à inspirer, essayer au moins, juste un peu. Un tout petit peu. L’ambiance est lourde, pesante, étouffante, l’hémoglobine mélangée à la mort, aux excréments que les corps éteints relâchent inconsciemment. Les fangeux définitivement errant dans le non-royaume des dieux, semblent eux-mêmes dans l’attente, dans l’attente du pire, d’une troisième vie, d’une troisième possibilité. Pourtant l’ensemble est immobile, en général décapité, mais malgré ça tous sont sujets à cette sensation étrange, à cette observation, cette lourde certitude que le pire n’est pas derrière, mais bien devant. Comme pour souligner cet état de fait, ce n’est qu’un premier convoi qui vient briser le silence, alors qu’Hector de Sombrebois lui-même se faisait rapatrier, entouré de blessés plus ou moins graves. Le groupe d’attaque faiblissait et si ceux censés retenir les monstres finissaient par tomber, alors que resterait-il de Marbrume ?

À l’extérieur, non loin, le chevalier avait fini par descendre de la bâtisse, une corde entre les mains, récupérées sous les directives de la pisteuse. S’arrêtant au niveau de l’improbable duo toujours sur le sol, le chevalier avait fini par parvenir à ramener les deux jeunes gens à la réalité, secouant l’ensemble à coup de cape, offrant la possibilité à la fermière d’aider à nettoyer le Vicomte de Terresang. S’éloignant en ayant réussi son objectif principal, le chevalier d’une contrée disparue avait fini par aider les miliciens à terminer de compléter la barricade, qui prenait forme sans même que la demeure ne soit encore en effondrement complet.

À l’étage de la bâtisse, la milicienne semblait enfin réaliser à quel point il était important d’être minutieux, les meubles se faisaient vider, le sang se faisait analyser, les tableaux retournés. Aussi étrange que cela avait pu paraître, l’ancienne noble désormais milicienne, avait enfin mis une main sur des cordes, pas forcément très résistantes, mais présente, une dague et cette impression que le sang s’échappait à travers le bas d’une partie du mur. Néanmoins, au même moment, elle avait dû passer la tête par la fenêtre pour s’assurer de l’ensemble des événements et pour offrir des directives : revenir avec de l’aide supplémentaire ou des armes, voir des chevaux ou de la corde. Ce fut un petit observateur en bas, un milicien sans aucun doute qui avait fini par opiner pour se précipiter à contre sens, remontant la ruelle pour faire l’état des lieux. Néanmoins tous avaient conscience que les pertes étaient grandes, que la ville était en ébullition et que tout à chacun avait quelque chose à faire, impossible donc d’avoir beaucoup plu que ce qu’ils avaient déjà. Descendant finalement pour revenir sur ses pas, la femme d’armes semblait avoir dans l’idée de refaire le tour entier dans la maison, provoquant de ce fait l’attente de ses partenaires qui attendaient sa sortie pour faire effondrer le reste de la maison. N’avait-elle rien trouvé, rien constater, la demeure avait été globalement vidée comme les autres et le peu qui restait ne pouvaient offrir que davantage de frissons à celle qui semblait parvenir à conserver son calme malgré la situation. Des gravures, des représentations honorifiques de la fange, des divinités représentées par trois, puis quatre, comme si les sectes elles-mêmes avaient fini par s’accorder entre elles.

À l’extérieur, pendant que la milicienne terminait sa fouille. La pisteuse, le dirigeant de l’astre azur, ainsi que très certainement la fermière terminèrent ensemble de nouer les cordages, de préparer l’animal qui commençait à s’agiter, démontrer des signes d’inquiétudes, d’angoisse particulière, sans que rien autour de l’ensemble des personnes présentes ne puisse remarquer aucun élément particulièrement significatif, ou dangereux ou désagréable.

À peine sortie, la monture fit son travail, convenablement, accompagné par l’ensemble des personnes présentes, le mur de la bâtisse avait fini par s’effondrer, avec elle, presque naturellement une partie de la maison voisine dont un mur était en commun avec celle dont les débris venaient de se déverser dans une partie de la ruelle, ne restait-il plus qu’à consolider l’ensemble. Les cordes avaient fini par être défait et très rapidement ceux étant encore en capacité avaient fini par se regrouper très rapidement, pour terminer cette barricade et la consolider du mieux possible. Ce fut à ce moment, lors de cet instant victorieux, que l’ensemble des événements changea brusquement.

Ce fut des bruits, puis un mouvement d’une dizaine de personnes se joignant soudainement au groupe, au milieu d’eux le sergent, avec des cordes. Aucune monture, ni de personne particulièrement imposantes, pas de gradé supplémentaire ou connus, de simples hommes et femmes dont le regard était lui aussi perdu, interloqué, et inquiet par la situation. Le carrefour fut finalement bouclé, définitivement protégé, le groupe allait pouvoir poursuivre et passer à l’avant-dernier lieu à faire tomber, comme le sergent était en train de l’évoquer avant d’être coupé dans sa lancé :

- « Nous allons avancer, le troisième carrefour vient d’être dégagé, allons »

Là ce fut la panique de l’unique monture présente, qui pourtant jusqu’eux-là était resté particulièrement docile, la bête sembla à s’agiter, frappant ses sabots au sol, alors qu’il reculait lui-même, comme pour instaurer un besoin de fuite, une nécessité de prendre la fuite, de s’éloigner. Pour autant, seul le silence restait perceptible, cet unique silence, celui qui dans un moment pareil devrait pourtant être ponctué par autre chose, même les gémissements semblait avoir cessé. Ce fut finalement ce mur commun, celui restant, bancal qui avait menacé de s’effondrer avec la demeure écroulée qui cède, tombant brutalement et dans un refus brisant l’atmosphère régnant. Immobile derrière l’ensemble, une silhouette ensanglantée, féminine avait fini par se dissocier, celle-ci offrit un large sourire au groupe, alors qu’elle ouvrait les deux portes menant à la cave du bâtiment.

- « Soyez purifiés par la fange » murmura-t-elle avant de prendre la fuite, de s’éloigner.

Ce qui devait arriver, ne tarda pas à arriver, des grognements, des gémissements non plus plaintifs, mais beaucoup plus agressifs, sonnant comme une menace non silencieuse et parfaitement précise.

Ce fut une nouvelle fois ce silence étrange, lourd de sens, alors que les créatures désormais parfaitement visibles et à l’apparence désagréablement humaine observaient l’ensemble des personnes présentes. Il n’était plus l’heure de réfléchir, il n’était plus le temps de construire ou de déconstruire, il était le moment de survivre. Un fangeux était une chose, cinq fangeux était tout autre chose à gérer. Ce fut alors soudain, violent, des cris de paniques, de supplice, alors que le mouvement inquiet des anciens survivants fuyants provoquait l’attaque des monstres. Le sang gicla presque immédiatement et sans que personne n’est le temps de réagir, ce fut cinq hommes qui s’écroulèrent sur le sol, inerte, et comme-ci cela ne semblait avoir absolument aucune importance, sans même s’alimenter ne serait-ce que d’une minuscule bouchée, les créatures se jetèrent une nouvelle fois dans ceux tentant de les repousser. C’est à l’arrière, que les ordres du sergent se firent entendre, le gradé prenait enfin l’entièreté de ses responsabilités.

- « Que la moitié traverse pour monter une dernière barricade, un semblant, dépêchez-vous ! Les autres, nous devons ralentir ou terminer ici. Ceux qui souhaitent fuir, c’est le moment. »

Impossible pour lui de forcer les hommes et femmes présentes à risquer leur vie, mieux valait que chacun fasse son choix en son âme et conscience. Ce fut donc une nouvelle fois, en tout, une bonne moitié de personnes qui avaient pris la fuite, alors que les autres tentaient tant bien que mal de repousser la fange, du moins de retenir l’ensemble pour permettre à un petit groupe de s’échapper afin de rejoindre le troisième carrefour pour essayer d’en faire tomber un dernier, tout en ayant conscience qu’avec cette attaque et la division de l’ensemble des individus affiliés aux barricades n’étaient plus en un seul groupe.


Autour d’eux, ce fut d’abord deux individus que le groupe ne connaissait pas qui s’écroulèrent sous un bond précis de deux monstres, pour autant, ils semblaient parvenir à éviter une attaque mortelle, résistant autant que possible, hurlant, essayant de se débattre, sans parvenir à obtenir le dessus sur les créatures. Très rapidement, presque au même instant, ce fut Mathilde, Serena et Alexandre qui durent encaisser le même type de bond, soudain, violent et surtout rempli de cette rage et ce besoin de tuer, d’abattre. L’odeur pestilentielle de la mort avait pris davantage possession des lieux, de l’endroit, alors qu’une forme de terreur mélangée à ce besoin de survivre, d’abattre l’ennemi commun commençait à se mettre en place.

Citation :

Bonsoir à toutes et tous,

Nous y sommes, la dernière ligne droite, le dernier tour, avant dernier tour même si le suivant sera une conclusion.

Vous êtes confrontés à une attaque importante de la fange, à vous de définir ce que fait votre personnage, j'ai mjité dans l'idée ou vous choisissez de rester, cela peut ne pas être pris en compte. Fuir, rester, le choix vous appartient.

Je vous demande de ne pas communiquer HRP cette fois entre vous, c'est important de suivre uniquement votre personnage. Suivez les postes, réagissez en fonction, réfléchissez !

Comme c'est un tour particulier avec un combat important, je vous demande de notifier l'ensemble des actions de vos personnages avec un résumé concis en spoiler en cas de réussite attaque : est-ce qu'il reste uniquement sur le fangeux, est-ce qu'il tente de s'échapper pour fuir ce genre d'élément.

Exceptionnellement si vous souhaitez connaître la réussite ou non de vos actions, je vous autorise à me MP avec vos actions :

- X attaque le fangeux X, utilise la compétence ou non X, cible ou non une partie précise dans le but de blesser, tuer, de se dégager pour fuir, va mettre de la force, pas trop...

Cela me permettra de vous mjiter : votre attaque, la parade du fangeux, la contre attaque du fangeux et votre parade.

Pour la première attaque en cas de parade réussie, il n'y aura pas de dégât, par la suite, même avec une parade réussie, sauf réussite critique, il y aura des dégâts, moindre, mais dégâts quand même.

Concrètement vous avez trois choix :

- Fuir et quitter l'évent
- Avancer pour essayer de monter la dernière barricade
- Combattre les fangeux présents


Prenez le temps de réfléchir et de suivre votre personnage. En cas de combat vous avez le droit d'impliquer des pnjs pour vous aider, l'ensemble des pnjs restant aidant en ce sens.

Encore une fois nous vous demandons de faire passer l'évent en priorité, le plus tôt vous répondrez le plus de temps ça nous laisse pour vous préparer de beaux posts. On compte sur vous!

Félicitations pour votre progression !

N'oubliez pas de notifier en spoiler vos actions, c'est plus simple pour moi.

Merci pour votre régularité et bon jeu, que la Trinité vous protège !

Date limite de post : le 29/06/19. Prochain tour le : 30/06/2019

Serena de Rivefière
Attaque sur le fangeux (ATT)
ATT : 13 (+1 reflexe éclair ; +1 sang froid) 15
Pour réussir, il faut faire 15 et moins,
Pour échouer, il faut faire 16 et plus,
Résultat : 19, échec

Fangeux :
Parade + contre attaque
Comme échec de l'attaque, la parade est réussite
Attaque : 14
Pour réussir, il faut faire 14 et moins
Pour échouer, il faut faire 15 et plus
Résultat : 3, réussite

Serena de Rivefière
Parade sur le fangeux (PAR)
PAR : 14 (+1 réflexe éclair ; +1 sang froid) 16
Pour réussir, il faut faire 16 et moins,
Pour échouer, il faut faire 17 et plus,
Résultat : 16, réussite

Mathilde :
Fuite jet habilité HAB 13 (+2 compétence fuite ; +1 circonstance) 16
Pour réussir, il faut faire 16 et moins
Pour échouer, il faut faire 16 et plus
Résultat : 7, réussite

Charisme : 10 (+1 chance ; +1 circonstance) 12
Pour réussir, il faut faire 12 et moins
Pour échouer, il faut faire 13 et plus
Résultat : 4, réussite

Mjitage D20
Déterminer combien de personnes suivent
D20 : 6
Résultat : 6 personnes suivent Mathilde

Note : Tu parviens à fuir et semer le fangeux, tu entraînes avec toi avec des encouragements 6 pnjs

Mjitage Fangeux (sur Alexandre initialement):
Possibilité d'attaque
1D2 :
1 : Le fangeux n'attaque pas Alexandre durant son discours
2 : Le fangeux attaque Alexandre durant son discours
Résultat : 2, attaque

Alexandre de Terresang :
Jet Charisme : persuasion milicien autour d'eux.
Charisme : 15 (+1 Autorité; +1 discours ; -1 attaque du fangeux) 16
Pour réussir, il faut faire 16 et moins
Pour échouer, il faut faire 17 et plus
Résultat : 19, échec tu n'auras aucune aide pour cette charge.

Fangeux (Sur Alexandre):
Attaque 14
Pour réussir, il faut faire 14 et moins
Pour échouer, il faut 15 et plus
Résultat : 20, échec critique (bonus de +3 attaque Alexandre)
Note : Parade obligatoirement réussi pour Alexandre.

Alexandre de Terresang :
Contre attaque :
Attaque : 13 (+3 bonus ; +1 arme de prédi ) 17
Pour réussir, il faut faire 17 et moins
Pour échouer, il faut faire 18 et plus
Résultat : 16, réussite

Zone touchée :

Localisation des coups au corps-à-corps :
Non définie
Si jamais l’attaquant n’a pas précisé quelle partie du corps de l’adversaire il visait  le Mj jette un dé.
1 à 2 : tête
3 à 7 : bras
8 à 11 : jambes
12 à 20 : torse / dos.

Résultat : 19, torse.

Fangeux (Sur Alexandre):
Parade 3
Pour réussir, il faut faire 3 et moins
Pour échouer, il faut 4 et plus
Résultat : 16, échec critique
Note : Alexandre touche le fangeux.
 

Le pire est toujours derrière nous, voilà bien une vérité qui semblait plus erronée que jamais. La fange était partie, souvent là où ne l’attendait pas, encore une fois, les bêtes prouvèrent qu’elle n’était pas fatiguée, pas épuisée et qu’elle était bien plus redoutable que ce que pouvait laisser entendre certaine rumeur. Ce fut un drame, un véritable drame, des hurlements d’abord, puis l’odeur du sang frai, les gémissements, les derniers soupirs. La deuxième barricade venait à peine de se mettre en place, qu’avec son installation, la mort s’installation de manière plus définitive que jamais. Le sergent combattait réellement pour la première fois de sa vie. C’est qu’en attendant affilié à l’interne, il était rare de devoir affronté des créatures peuplant essentiellement l’extérieur. Le bruit des lames, les grognements de colères, les pleure parfois. La situation semblait se détériorer à vue d’œil, alors qu’un fangeux venait de faire tomber cinq hommes qui tentaient de le faire succomber. Le responsable tentait de donner des ordres, d’offrir une ouverture, qu’un groupe puisse passer, qu’un groupe tente le tout pour le tout afin de réaliser une troisième barricade, trois sur quatre, cela aurait été parfait, parfait oui.

Ce rêve utopique avait néanmoins très rapidement volé en éclat, se brisant dans son esprit comme un verre rencontre le sol trop rapidement, éclatant en une multitude de morceaux impossible à récoler. Un groupe s’était précipité en arrière, afin de se protéger. Comment le reprocher, comment oui… Pour autant, ce fut ce silence étrange qui finalement régnait, celui de la mort qui approche, qui ouvre les bras en votre direction. Malgré la lutte acharnée de l’ensemble des personnes présentes, les créatures semblaient prendre le dessus. Les blessures émergées des deux côtés, mais les fangeux avaient un avantage, une hystérie de violence trop importante, un besoin de tuer pour tuer et non même plus pour s’alimenter ou juste pour se défendre.

Ce fut un hurlement, un vrai cette fois-ci, alors qu’une autre créature venait à son tour d’emporter avec elle une dizaine de personnes… Comment. Luttant contre la propre bête qui venait de lui foncer dessus, le gradé ne put que grogner, soupirer. Non loin de lui, la milicienne semblait parvenir à esquiver les attaques, sans pour autant toucher, sans pour autant provoquer de blessures, au moins vivait-elle, au moins. L’homme en armure était parvenu à prendre un bras à ce monstre, mais à quel prix, un saignement important de sa propre personne se laissait entrevoir. Le vicomte lui aussi avait finalement touché. Miracle de la trinité, l’espoir n’était peut-être pas perdu, non peut-être pas… Alors ? À son tour, l’homme tenta d’encourager les survivants, les agonisants, il fallait se regrouper, lutter ensemble, ne pas se séparer et ce fut dans un énième cri.

Sous les ordres de l’homme, le groupe avait fini par se rassembler en cercle, afin d’affronter ensemble les créatures, sans leur offrir d’angle mort. Malheureusement, tout ne fonctionnait pas toujours, non, puisque malgré cette stratégie c’est bien la jolie blonde milicienne, ancienne noble qui se retrouva sur le sol, dos à terre, avec la créature sur elle. Après une lacération au niveau du visage, les griffes du fangeux s’étaient retrouvées à trifouiller son ventre, provoquant une ouverture importante, qui fut stoppée fort heureusement par le sergent, provoquant sa chute et sa mort. Serena avait à peine eu le temps de se relever, plaçant une main au niveau de son ventre, que déjà une nouvelle créature, se trouvait non loin d’elle. Sur le sergent, terminant de le faire succomber, terminant de le tuer dans le plus désagréable bruit. Des miliciens tentaient de l’abattre, sans réellement y parvenir et ce fut sans trop savoir comment, que la milicienne avait fini par venger son sauveur, tuant d’une réussite critique à la tête la bête, avant de s’effondrer inconsciente.

Le noble lui aussi avait fini par se retrouver en difficulté, mais ses encouragements avaient fini par lui apporter un secours important, aucune blessure à déplorer, pour lui qui a l’aide de trois autres miliciens avaient fini par tenir éloigné le fangeux. Ce fut à ce moment, alors que celui en armure importante perdait à son tour le dessus, que le groupe avec le capitaine fit son apparition. Les hommes étaient immédiatement venus en aide à ceux en difficultés et c’est avec une grande difficulté que les derniers fangeux avaient fini par tomber. Tous ? Non. Celui avec le bras en moins qui attaquait le propriétaire de la monture qui avait fait des prouesses jusque-là avait fini par fuir, ou plutôt à suivre une autre piste.

Ce fut ce silence étrange, celui du calme après la tempête, alors qu’au loin les grognements continuaient à se faire entendre. Une hésitation, une fraction, presque rien et le capitaine détaillait l’ensemble des survivants, déplorant la perte d’un sergent. Finalement, tout le monde avait récupéré une ou plusieurs surprises durant ce combat final. L’homme en armure avait perdu une partie de celle-ci, son bras était en sang et le haut de son épaule comportait une blessure plus importante. Terresang lui semblait avoir une ouverture, une belle entaille au niveau de la cuisse gauche, importante ensanglanté, il aurait de nombreuses difficultés à se déplacer durant un temps. Prenant une inspiration, le haut gradé de la milice ne put que prendre une unique décision, presque douloureuse : partir.

L’ordre en déstabilisa plus d’un, beaucoup souhaitait retourner à la troisième barricade pour la mettre en place. Trop de perte était à déploré, trop de mort déjà, fallait-il penser à la sécurité à présent. C’est donc à cheval pour l’ensemble, dont une à inconsciente qui fut transporté par le capitaine en personne que le groupe prît la direction de la caserne. L’heure n’était plus à la défense, mais à la survie. Pour le reste, il fallait prier les trois que le groupe d’attaque revienne en vie et surtout victorieux. Sur le chemin de retour, les survivants avaient continué à alerter ceux étant encore présent, ordonnant parfois durement de fuir, d’aller soit au temple, soit à la caserne et ce fut ainsi que la fermière et la petite blonde se greffa à cet étrange convoi.

Le groupe arriva sans trop de difficultés à la caserne, déjà pleine. Un feu se trouvait au milieu de la cour, on était jeté les morts, comme de pauvres bûches, comme des moins que rien, pas le temps pour les cérémonies, pas le temps encore pour pleurer les morts et les pertes. Les blessés furent conduits au temple, tous furent interrogés sur le déroulement des événements, félicités aussi. Ce n’était pas donné à tout le monde de survivre et de réaliser en si petit groupe des barricades. Un nouveau groupe fut envoyé dans la consolidation des barricades, des charpentiers, des travailleurs habiles, mais aucune nouvelle ne serait construite, trop dangereux, trop instable pour l’instant.

C’était la fin, le début de la fin, le début d’une nouvelle situation, mais pouvaient-ils se féliciter d’être vivant, entièrement, complètement. Et maintenant ? Maintenant tout ne reposait que sur le dernier groupe. Les rumeurs ici allaient déjà trop vites, ils se murmuraient que les sectes étaient responsables, ils se murmuraient que les blessés étaient responsables, que ceux étant blessé ou touché par la fange se transformaient, que les fangeux ne faisaient plus que tuer pour se nourrir, mais simplement pour le plaisir. Oui, tellement d’éléments commençaient à circuler qu’il était difficile de définir le vrai du faux. Seule la peur semblait bien réelle, cette peur de l’autre, de l’inconnu, de la mort, de devenir un monstre, sans cœur, sans âme, renié des Dieux.

Citation :

Bonsoir à toutes et tous,

Nous y sommes, la fin, définitive de cette partie de l'évent. Félicitations déjà, pour votre rythme, votre implication et vos tentatives. Vous vous en êtes très bien sortis, malgré les dés et les choix parfois compliqué des personnages, alors pour ça bravo.

Vous n'avez pas échoué votre partie de justesse, vous avez réussi à faire 2 barricades sur 4. Vous n'êtes donc ni en échec, ni en réussite. Vous sauvez les meubles si je puis dire.

Exceptionnellement, je n'ai pas dévoilé les dés, j'ai fais un résumé de l'ensemble, je trouve ça plus fluide, plus sympathique pour cette clôture.

Malheureusement, avec les ralentissements, les morts, vous avez perdu du temps. Les dés n'ont pas toujours été de votre côté, mais la presque réussite est là.

Vous ne déplorez aucun nouveau mort, mais une blessée grave parmi vous : Serena

Concrètement, qu'est-ce qui se passe pour vos personnages ?

Cécilia et Mathilde :

Vos réputations respectives augmentent auprès de la milice et des gens du peuple. Vous pourrez être reconnus, vous allez être respecté par certain pour votre aide. Les deux capitaines offriront après tout ça, une récompense particulière à chacune d'entre vous : pour Cécilia un arc de très bonne qualité aux décors de la trinité -les statistiques te seront notifiés plus spécifiquement plus tard-, pour Mathilde une fourche avec les gravures de la trinité ainsi qu'une dague, le tout de très bonne qualité. -comme Cécilia pour les statistiques de l'armes-

Alexandre de Terresang :
Ta réputation auprès de la milice et des gens du peuple va augmenter. Tu seras également reconnus globalement de l'ensemble et respecté. Tu obtiens également un mois et demi de soin vis à vis de ta blessure à la jambe, des difficultés à la marche durant ce temps là également. Pas de transport important, pas de balade à cheval etc...

Des deux capitaines, tu obtiendras une épée, gravée aux symboles de la trinité, de très bonne qualité.

Serena de Rivefière :

Ta réputation dans la milice et auprès du peuple augmente. Tu es désormais respecté de tes collègues, moins de répercutions, moins d'harcèlement, mais parfois une certaine forme de jalousie. Tu obtiens un mois de repos obligatoire avec interdiction de te mouvoir de manière trop importante et un mois de suivis intensif par un prêtre pour la suite de soins, cependant tu pourras te déplacer durant ce temps là, sans trop forcer évidemment.

Les deux capitaines te font passer coutilière, félicitations pour cette promotion et t'offre une épée gravée aux symboles de la trinité de très bonne qualité.

Scarocci Corbera :
Ta réputation auprès de la milice et des gens du peuple va augmenter. Tu seras également reconnus globalement de l'ensemble et respecté. Comme tes compères, ta blessure à l'épaule t'oblige à faire attention durant deux mois entier. Celle a ton bras se refermera durant le premier mois. Le clergé te demandera de passer tous les jours pour effectuer différents mouvements et vérifier que l'ensemble guéris de la bonne manière.

Des deux capitaines, tu obtiendras une nouvelle armure, aux symboles de la trinité, de très bonne qualité.

Comme vous me l'avez demandé, voici les différentes fins possibles, pour votre partie -les fins que j'avais envisagé - :

- La réussite des quatre barricades vous permettez de rejoindre le groupe d'attaque et de lui porter assistante.
- La réussite des trois barricades vous permettez de découvrir la véritable source de l'apparition de la fange dans Marbrume, ainsi que l'implication d'une personne importante.
- La réussite de deux barricades, vous permettez de sauver Marbrume de l'invasion et de ne pas condamner le groupe attaque.
- La réussite d'une barricade provoquait la condamnation du groupe attaque ainsi que la perte de Marbrume, du moins une progression plus intensive de la fange.

Tout au long, vous aviez des dés cachés : La poisse. Qui provoquait l'apparition ou non de fangeux. Vos réussites critiques, ou vos échecs critiques avaient également une répercutions sur les événements.

La difficulté principale pour vous, était de choisir de tuer ou non les événements (vos choix impactant le dé poisse et donc forcement vos jets d'angoisse). Plus vous alliez tuer, plus la pression autour de vous allez progresser.

L'autre difficulté était de ne pas se laisser déconcentrer par le reste et les indices ou autres portes que je pouvais démontrer parfois, par les autres éléments. Vous étiez là pour monter les barricades, pas pour sauver la veuve et l'orphelin.

En tout cas, je tiens à vous remercier sincèrement pour vos participations, n'hésitez pas à me faire parvenir par MP vos retours vis à vis de l'évent, votre préférence vis à vis d'un mjitage privé ou plutôt global en un tour. Les difficultés que vous avez rencontrés également.

Les répercutions de vos découvertes seront annoncés lors du résumé de l'évent.

Vous pouvez si vous le souhaitez ouvrir un rp le jour de l'évent, après vos péripéties soit à la caserne, soit ailleurs.