Marbrume


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 [Event] Les Joutes Royales - Attaque

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ArtoriasMilicien
Artorias



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MessageSujet: Re: [Event] Les Joutes Royales - Attaque   [Event] Les Joutes Royales - Attaque - Page 5 EmptySam 29 Juin 2019 - 16:20
Deux volées de flèches s’abattirent sur les fangeux toujours debout puis dans une charge mené par le désespoir, la vie et la mort se rencontrèrent une nouvelle fois. Le combat ne dura que quelques instants, pas de grande parade ou d'esquive de justesse, non, juste de la pure violence. Artorias se tenait toujours debout alors que les fangeux eux étaient tous au sol, mort, véritablement cette fois. Comment était-ce possible ? La chance ? Non, Rikni refusait que la citée tombe aujourd'hui et elle avait béni chacun de ses champions. Mais si la divinité guerrière leur donnait la force de combattre, pour le reste chacun devait trouver en lui l’énergie de continuer, de faire abstraction de tout les corps autour d'eux. La rue c'était transformé en une scène issue d'un véritable cauchemar, il y avait tellement de corps et de sang qu'il en était difficile de se déplacer. Ils devaient enjambé les corps des chevaux et faire attention qu'aucune tête ne soit encore accroché. Si la troupe avait la chance de survivre à cette journée, chacun d'eux en ressortiraient changé d'une façon ou d'une autre. Que ce soit la marque d'une blessure ou une blessure plus profonde, plus intime... mais il n'était pas encore l'heure de penser à ça, ils devaient juste avancer, il restait du travail.

Après un discours du prêtre, ils se mirent en route en formation jusqu'au prochain carrefour. Ici pas de mort pour les accueillir, mais bel et bien des vivants. Une zone de filtrage avait été mise en place tant bien que mal et des miliciens s’évertuaient à examiner chaque civil pour s'assurer qu'aucun blessé ne puisse passer.


- Qu'est-ce que... ?


Trouvant un chariot abandonné à son sort à cause d'une roue cassée, Artorias monta dessus pour prendre un peu de hauteur et comprendre se qu'il se passait ici. Des miliciens avaient l'air de se battre plus loin pour retenir des morts et juste devant lui, des personnes s'agglutinaient pour passer le contrôle mis en place. Le problème c'était que le triage prenait trop de temps, hors si les fangeux arrivaient à passer et à arriver jusqu'ici, ce serait un véritable massacre à sens unique. Que faire ? Aller prêter main forte aux miliciens déjà entrain de se battre ou tenter de faire quelque chose pour le barrage... ? Combattre ! car s'occuper de régler les problèmes ici signifiait ne pas croire à la victoire, du coup ils devaient tous avancer ! mais ne pas imaginer le pire scenario serait une erreur. Si la troupe n'arrivait pas à vaincre les morts, alors la place serait perdu et fournirait aux fangeux encore plus de troupe.

- Fait chier.


Descendant du chariot, il remarqua que le petit groupe s'était rapproché d'une femme et de son enfant. La petite était blessé au bras, un fangeux l'avait mordu et c'était un miracle qu'elle soit encore en vie après une rencontre avec un tel monstre. Le prêtre prit une nouvelle fois les choses en main en rassurant l'enfant et la mère, il comptait emmener la petite au temple pour la soigner. C'était la meilleure chose à faire, Artorais avait vu des hommes se remettre de blessure bien plus grave que celle-ci. Si on lui laissait la chance, la petite allait vivre, c'était une certitude. Mais l'idée ne faisait pas l'unanimité, un milicien paraissait perplexe.

- Si ils peuvent marcher jusqu'ici, c'est que leurs blessures ne sont pas si grave ! Laissons leur une chance de vivre...


Le chef des archer, un noble qui avait prit le sergent à part pour discuter venait de s'adresser aux miliciens équipé d'arc. Ils allaient de nouveau s'installer en hauteur pour arroser les fangeux plus efficacement. Une bonne idée, mais cela voulait dire attendre les morts ici ?


- Vous devriez réunir les gens à la caserne et les examiner la bas, le faire ici alors que la fange est juste à coté... tout pourrait basculer d'un seul coup et je pense qu'aucun d'entre nous a envie de voir toutes ces personnes rejoindre le camp ennemi.


La priorité numéros une était d'arrêter les fangeux, le reste pouvait attendre !

- Et nous devrions rejoindre le groupe qui est déjà au combat plus loin, ils ont besoin de nous et nous d'eux !


Dégainant de nouveau son épée, il était prêt à partir à la rencontre des combattants pour leur venir en aide, comme il l'avait fait avant.




[Désolé pour le post qui arrive bien tard]
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ZizanieMaître du jeu
Zizanie



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MessageSujet: Re: [Event] Les Joutes Royales - Attaque   [Event] Les Joutes Royales - Attaque - Page 5 EmptyDim 30 Juin 2019 - 0:01

Citation :
Discours inspirant

- Int de Cesare : 12 (Bonus de +2 pour, Éloquence et Doctrine du culte)
  8 réussi

    Faisant porter sa voix aussi loin que possible malgré le tumulte des combats et les gémissements des blessés, le père Cesare fit son petit effet. À tel point que les miliciens qui étaient assez près pour l’entendre redoublèrent d’ardeur au combat, quant à ceux qui triaient les blessés l’arme à la main, ils prononcèrent une prière silencieuse et ouvrirent l’oeil d’autant plus. Mais nul ne put ignorer l’effet de ce discours qui fit l’effet d’un baume aux combattants épuisés et regonfla les âmes tandis que cette journée s’étirait en une longueur infinie.

Citation :
Funeste persuasion

- Char de Roland : 16 (Bonus de +1 pour Intimidation)
  3 réussi

    La petite blessée elle, pleurait à chaudes larmes, tenant son bras meurtri contre son ventre. Si les conseils prodigués avec amour par le prêtre parvenaient à rassurer sa mère, elle restait méfiante. Elle avait vu les miliciens abattre un homme valide quelques minutes plus tôt, il était blessé mais bien moins gravement qu’elle. Que lui feraient-ils? De colère et de peur la gamine tenta de s’extirper des mains du prêtre tandis que sa mère la maintenait contr elle.

    Le comte de Rivefière se voulait rassurant, et ses paroles appaisèrent mère et fille à la fois, mais un mot du milicien vint semer la discorde dans cette situation qui semblait sur le point de se résorber.

Citation :
Stupide embobinage

- Char de Merrick : 12
  5 réussi

    Les regards de la mère et son enfant passaient du prêtre au milicien, en passant par le noble. Après tout ils étaient tous deux du même avis, le milicien n’était peut-être finalement qu’un troufion inepte qui ne voyait pas plus loin que le bout de son nez.

Citation :
Sauvetage des meubles

- Char d’Aymeric : 15
  6 réussi

    De bien sages paroles. La mère semblait plus encline à croire les paroles de nobles en armure plutôt que celles de quelques miliciens de bas étages. Elle s’apprêtait à laisser filer sa progéniture quand le milicien fraîchement débarqué ouvrit la bouche. Le sergent Maillard s’avança et prenant garde à ce que personne ne l’aperçoive, décocha au milicien une tape derrière le casque.

     "Pour l’amour des Trois mais fermez-la soldat! Vous causez plus de torts que vous n’en réparez!”

    Offrant à la mère un sourire affable, Maillard tenta d’appuyer les dires de ses camarades, afin que la situation se résolve le plus paisiblement possible, même s’ils commetaient là un acte atroce qui leur vaudrait à tous des cauchemars pour le restant de leurs jours.

Citation :
Dernière chance

- Char de Sergent Maillard : 12
  7 réussi

    Finalement rassurée, la mère laissa partir sa fille qui pleurait toujours abondamment mais semblait faire confiance à ces hommes qui combattaient pour elles. Après tout, ces gens ne pouvaient pas lui faire de mal hein? Maillard confia la petite aux bons soins d’un milicien et prononça des mots qu’il était certain de ne jamais oublier, tant ils étaient lourds de sens.

    Ulric, mène cette petite jusqu’aux Trois et veille à ce qu’elle ne souffre pas je te prie.”

    Quittant les bras de sa mère la petite s’en alla aux bras d’Ulric en direction d’un Temple qu’elle n’atteindrait jamais tandis que sa mère était escortée avec les autres rescapés. À quelques mètres de là un milicien vomit d’écoeurement, mais personne ne sembla s’en rendre compte.


    Un peu plus loin Maillard écoutait avec effarement les paroles du Comte de Beauharnais et l’entraîna à l’écart en vociférant tout bas.

    Ecoutez moi bien Comte. Ces hommes sont des héros qui ont pratiquement donné leur vie pour sauver cette ville, des héros vous m’entendez? Et vous pensez que je pourrais donner l’ordre de les abattre? Je tuerai de mes mains le premier qui prononcera de telles paroles, alors gardez les vôtres pour vous je vous prie.”

    En amont du barrage un violent tumulte mit fin à leur discussion et attira l’attention de tous. Il ne restait plus que quelques fangeux en vie, tous grièvement blessés mais toujours en état de combattre. Parmi eux un monstre s’avançait, couvert de sang et bardé de metal. Ignorant les flèches qui pleuvaient dans sa direction celui-ci massacrait à mains nues civils et miliciens. L’unique Chevalier survivant tomba à genoux et prononça des mots qui glacèrent les sangs de tous.

    Par la Sainte Trinité! Messire de Hautevoie…”

     Ignorant la prudence et les avertissements, Le Chevalier Rostang força le barrage et se rua à la rencontre de son ancien mentor.

    Pardonnez-moi Sire de ne pas avoir pu vous sauver.”

    Et frappa, n’ignorant pas que c’était probablement son dernier acte en tant qu’homme vivant, mais un héros de la Trinité tel qu’Enguerrand de Hautevoie ne méritait pas de hanter les vivants sous les traits de la fange, aussi était-il prêt à se sacrifier pour corriger cet affront.

  



Citation :
Salut à tous!

C'était plutôt bien négocié! Grace à vous la petite n'a pas souffert (je sais je suis un monstre!)

Vous arrivez à la toute fin! Et votre dernier opposant n'est autre que ce Preux Chevalier de Hautevoie! Je vous laisse gérer ça comme vous l'entendez!

Bon jeu et bonne chance!

Date limite de post : le 06/07/19. Prochain tour le : 07/07/2019
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CesarePrêtre responsable
Cesare



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MessageSujet: Re: [Event] Les Joutes Royales - Attaque   [Event] Les Joutes Royales - Attaque - Page 5 EmptyDim 30 Juin 2019 - 12:43
« Réunis ensembles. Furtifs et vulnérables. Rats dans un labyrinthe. »

♪♫♫♪

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Si les miliciens étaient de précieux alliés quand la situation exigeait de solides bras et de fines lames pour tailler du monstre ou tout du moins réduire leurs frénétiques assauts, une fois sortis de leur fonction première qu’était la guerre ils se révélaient souvent être de bien agaçants personnages, susceptibles de réduire à néant le fruit de longues négociations de part des paroles insouciantes. Ce cas présent était une preuve que les hommes d’armes ne devaient jamais fourrer leurs nez dans les affaires sociales. Merrick l’indécis fut le premier à compromettre les efforts combinés de Cesare et Roland, non pas en remettant en cause les mielleuses paroles des deux figures d’autorité du groupe mais en exprimant une incompréhension très communicative pour une femme du peuple. Si même le milicien doutait de la bonne foi des deux beaux parleurs, pourquoi leur donnerait elle crédit ? Fort heureusement, si l’on puit dire, la dame sembla plus encline à écouter les hauts sirs que le fantassin indocile, surtout grâce à l’intervention du seigneur archer dont les dernières paroles finirent par rassurer suffisamment la mère, ou plutôt inhiber assez efficacement ses doutes et suspicions comme une bouteille d’alcool qui, gorgée après gorgée avait été servie à la citoyenne afin de faire taire ses sens en alerte.

Un second milicien vint s’aventurer dans le délicat processus dont le but était d’éviter que la mère ne panique, compliquant grandement un tri déjà fort difficile tant la pression exercée par les hurlements bestiaux aux alentours mettait les nerfs à vif. Dans le jargon commun, ces jeunes combattants enhardis par le désir de prouver leur valeur sur le champ de bataille à tout prix se faisaient surnommer des « têtes brûlées », or cet impétueux mais peu futé bonhomme proposait déjà des solutions fictives et improbables en présence de seigneurs et représentants du Clergé. La situation était, vous l’aurez imaginé, ridicule. Le sergent Maillard vint vite remettre son limier dans l’ordre et le tirer à l’écart, soulageant ainsi les têtes pensantes de l’équipe damnée. Enfin, la mère confia sa progéniture blessée à ces hommes qui avaient si chèrement défendu chaque carré de terrain de cet enfer barbare, ce Tartare immonde, ce Styx hurlant qu’était devenu le Goulot. Dans la sauvage symphonie du génocide orchestré par les revenants anthropophages, ces individus aux regards sévères mais déterminés semblaient être la lueur d’espoir que cherchait la pauvre âme pour sauver sa gamine mordue tant par la Fange que par l’injustice d’un monde cruel et mesquin.

Puis vint le moment détestable, écœurant, insoutenable. Celui d’une victoire que personne ne souhaitait, du succès que tout le monde redoutait. Secrètement, certains devaient souhaiter que la mère refuse et s’obstine à garder son enfant, qu’elle reste fermement campée dans son instinct maternel protecteur. Maintenant chacun détournait le regard, essayait de se focaliser sur une tâche souvent banale comme frotter ses bottes contre le dallage de pierre ou examiner le tranchant de sa lame, pour peu qu’ils n’aient pas à immortaliser dans leurs mémoires la vision d’une innocente jeune fille qu’on conduisait vers son dernier refuge, telle un agneau mené vers l’abattoir en toute innocence et insouciance. Cesare ne détourna pas ses yeux ambrés de la scène, bras pendants mollement sur ses flancs, sa robe souillée du sang d’Hector, son visage tout aussi crasseux et inexpressif adoptant une pâleur qui ferait envier un seigneur vampire. Le berger voyait ainsi une de ses protégées être guidée vers une boucherie et ne pouvait rien y faire, tout simplement parce qu’il en était l’instigateur, le froid manipulateur, l’odieux maestro de cet orchestre funèbre dédié à la fin des temps et à l’abandon de toutes les normes de décence et de compassion. Sans broncher, il avait sacrifié une âme pour en préserver d’autres, sachant pertinemment qu’une fillette blessée pouvait à tout instant incarner le rôle de diablotin enragé et commencer son macabre festin par sa propre mère. Oui, il avait sauvé la mère ainsi que les autres innocents qui seraient à ses côtés. Il avait neutralisé une potentielle propagation du fléau rampant en le coupant par la racine. Sa décision était juste, logique et sensée, en prenant la responsabilité de cet acte il avait endossé un bien hideux manteau, celui d’un monstre, préservant ainsi ses camarades d’infortune de porter le fardeau qui désormais allait hanter le prêtre comme une cicatrice qui ne guérirait jamais et le rongerait encore et encore.

Moralement, ce qu’il venait de faire était abominable. Le goût amer qui lui restait dans la gorge lui donnait la nausée, son cœur battait furieusement à croire qu’il cherchait à quitter le corps de cet homme qui avait abandonné une âme innocente à la mort. Son esprit, lui, n’était plus qu’une épave malmenée par de furieux courants, vestige d’un navire qui désormais se faisait broyer contre des récifs de culpabilité et de regret. Le baume fictif du sens du devoir et de la justesse de son acte avait l’effet d’une pommade qu’on appliquait juste avant de passer à la cravache. Des souvenirs violents ressurgissaient de l’antichambre de sa mémoire, des pensées épouvantables, d’anciens fantômes reprenant leurs hantises. Ce n’était pas son premier acte jugé juste par la trinité mais absolument atroce d’un point de vue humain, il se remémorait à présent les murs humides et froids des cachots, l’éclat des tenailles sous le feu d’une faible chandelle, le rougeoiement menaçant d’un tison chauffé à blanc, le grincement menaçant d’une cage, le claquement du cuir cinglant l’air …

Lentement, il leva sa main droite pour la contempler avec un air étrange, comme si elle lui était étrangère. Le sang séché recouvrait sa paume et ses ongles en étaient noircis. Elle tremblait comme une feuille d’automne sur le point de s’envoler. Avait-il peur ou était-ce la sensation d’avoir commis quelque chose d’irréparable qui lui donnait cette impression de lentement se briser en miettes, de succomber à un gouffre qui s’ouvrait petit à petit sous ses pieds. Silence, vous entendez ceci ? On aurait dit le murmure de quelques démons venus caresser le corps de Cesare, lui promettre une éternité de souffrances et d’horreur, lui assurant qu’il allait à jamais festoyer du sang de ceux même qu’il avait si honteusement abandonné. Leurs griffes lacéraient déjà avec envie son âme, leurs langues empoisonnées lapaient sa chair avec une sensualité impie.

Voilà donc ce que peux ressentir un damné, se murmurait silencieusement l’ascète, victime de sa propre culpabilité. Petit à petit, l’idée de saisir son poignard pour mettre fin à ses jours, là, au cœur de ce chaos interminable, lui semblait être une douce promesse de salvation, une délivrance plus douce que l’ambroisie des Dieux. Tirant la lame hors de son fourreau, il laissa ses prunelles larmoyantes contempler le reflet de son visage sur l’acier clair. Il voyait un visage défiguré, un fangeux au devenir, un diable parmi tant d’autres. Son cœur le faisait souffrir, ce cœur de pierre devenu si lourd à porter. Peut-être pouvait-il se soulager immédiatement à la sensation de la miséricorde plongée dans sa poitrine, un dernier souffle, un dernier râle, un dernier spasme, puis l’oubli, le néant.

Mais le cauchemar rattrapait déjà ces malheureux, ne leur accordant aucun temps de répit, aucune pause. Leur lente descente en enfer se poursuivait. Des Asphodèles, les voilà qui allaient faire face à Cerbère même.

Imaginez que votre champion, votre héros même, devienne en un instant votre pire ennemi. Celui qui accompagne à travers les sept cercles du Purgatoire, qui occis à vos côtés les engeances impies du mal, votre frère d’armes, transformé en la chose même que vous aviez juré de détruire. De son vivant, de Hautevoie était un paladin de la lumière. Dans sa mort, il s’était relevé pour incarner les forces de la ruine et de la désolation. La sorcellerie à l’œuvre se moquait d’eux, les narguait de la plus sardonique démonstration. Le chevalier devenu fangeux était une force de la nature, une bête épouvantable, un adversaire terrible. Les flèches rebondissaient contre son armure de plate comme de pitoyables fétus de paille, ses mains gantées perlaient du sang de ceux qu’il avait jadis juré de défendre. Un monstre caparaçonné, voilà ce qu’était devenu le noble guerrier. Un émissaire du chaos. Un faux prophète. Un démon parmi les hommes.

Cette vue effroyable eut l’effet d’une gifle pour le prêtre qui reprit soudain le sens de la réalité, brisant le kaléidoscope de sa crise existentielle et le libérant, pour le moment du moins, des entraves de sa culpabilité morale.

« Doux Dieux, il faut arrêter cette chose avant qu’elle ne force le barrage ! Libérez ce malheureux seigneur des affres de la non-vie, je vous en conjure ! »

Il devait agir, lui aussi, et vite. Ce stentor sans âme ne pouvait être terrassé comme les autres fangeux, un effort combiné était nécessaire. Cesare ne voulait plus rester en retrait, à attendre que des hommes brisés viennent jusqu’à lui pour qu’il les guérisse sommairement. Pas maintenant qu’il avait lui aussi plongé les pieds dans la détestable réalité et ses lourdes conséquences. Avisant les coffres disposés près du barrage et contenant les outils des miliciens et du prêtre chargé du tri, il alla immédiatement chercher la seule arme qu’il pensait capable d’exorciser le mal qui animait le corps sans vie de messire de Hautevoie : l’eau divine. Seule une eau consacrée et bénite pouvait bannir la sorcellerie occulte à l’œuvre en ces lieux comme on purgeait un temple souillé par quelques païens ou apostats. Au début de cette croisade, il avait échoué, son lancer ridicule coûtant la vie à un innocent milicien. Pouvait-il se permettre un nouvel échec ? Avec son poignard, il ferait un ridicule opposant, tout juste bon à être brisé au premier revers de bras du chevalier déchu. Mais avec un seau de l’eau des Dieux, il avait une chance. Il en avait l’intime conviction. Et s’il échouait, et bien c’est que les Trois avaient décidé qu’il pourrait enfin les rejoindre dans leur domaine céleste et lui accorder la rédemption qu’il escomptait si chèrement.

Grimpant au-dessus du barrage, son arme insolite entre les mains, il ressemblait à ces hérauts de l’apocalypse, ces prophètes de cataclysmes, figure tragique d’une pièce de théâtre dont tout le monde semblait en connaitre la fin terrible.

« Ce qui est profané peut être consacré ! Ce qui est souillé peut être purgé ! Ce qui est mort peut reposer en paix ! »

Sa voix tonnait, forte mais désespérée, emprunte de cette aura d’ultime défi, David hélant Goliath avec sa ridicule fronde en main. Il n’allait pas balancer son projectile au risque de toucher un allié, non, cette fois-ci il tiendrait fermement son arme jusqu’à ce que l’épouvantail d’acier soit à portée suffisante pour que son eau touche. Le liquide devait être à même de facilement s’immiscer entre les interstices de l’armure et mordre la peau du seigneur déchu. Peut-être que ses alliés viendraient en renfort au preux chevalier qui s’était élancé à l’assaut de Hautevoie ou peut-être qu’ils adopteraient une autre stratégie. Mais pour sa part, il allait une dernière fois faire face à son tourmenteur et accepter son destin.

« Si les Dieux nous appellent, nous répondons … » murmura doucement pour lui-même le clerc en serrant à s’en blesser les doigts son seau d’eau divine à la forte odeur salée. Sa respiration était calme, son regard brûlait d’une flamme vengeresse. « Épargnez les autres … je suis prêt. »


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« Même des os réanimés peuvent tomber ; même les morts peuvent périr à nouveau ! »
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Aymeric de BeauharnaisComte
Aymeric de Beauharnais



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MessageSujet: Re: [Event] Les Joutes Royales - Attaque   [Event] Les Joutes Royales - Attaque - Page 5 EmptyLun 1 Juil 2019 - 16:58
- Laisse-moi deviner, "Sergent", tu ne quittes pour ainsi dire jamais ton bureau, avant ce jour tu n'avais jamais vu de fangeux et forcément, tu ne t'es jamais intéressé à ce que les gars de l'externe pouvaient raconter, pas vrai ? Parce que sinon tu saurais que parmi les soldats, j'veux dire les vrais, ceux de l'externe, une bonne moitié a subi des blessures fangeuses et sont toujours en vie. Et que ma proposition était bonne. Ou alors tu es convaincu que n'importe quel blessé est un danger et héros ou pas, tu les ferais abattre. Mais tu ne choisirais pas la voie de la facilité, qui consiste à n'abattre que la seule personne qui ne sache se défendre. Alors, tu m'excuseras, mais la parole d'un lâche assassin d'enfant, tu peux te la carrer bien profondément.

La vue du chevalier fangeux géant en armure fit lâcher au Comte un soupir de dépit...

- Laisse-moi deviner, Sergent. On ne tranche pas les têtes des héros non plus, même s'ils sont morts ? C'est pour cela que nous avons un ennemi surpuissant maintenant... Bravo, encore une brillante décision. Vous ne méritez pas l'uniforme que vous portez, et ne parlons pas de votre grade.

Tiens, il semble que le Prêtre ait pris conscience de la gravité de son acte et veuille se suicider, comme le dernier chevalier. Pour le chevalier, plus rien à faire, mais pour le Prêtre. Oh, c'est trop facile de faire passer un suicide en acte sacrificiel. Mais...

Par les Trois, il y a un point sur lequel le Prêtre, dans sa folie, a raison. Ces monstres peuvent être purifiés et résistent mal au feu... et au sel. L'homme de foi tient dans ses mains l'arme qui pourrait faire la différence, tout comme précédemment le Sergent avait les informations nécessaires pour prendre la bonne décision. Mais tout comme le Sergent, le Prêtre risque de tout gâcher à cause d'une mauvaise décision. Non, c'est décidé, pas cette fois ! Aymeric grimpe pour rejoindre le Prêtre et pose les mains sur le seau.

- Lorsque Rikni vous parle, écoutez tout son discours. L'eau divine peut sauver l'humanité et nous aider à vaincre cette abomination, mais s'en servir ici serait bien trop tardif car le monstre aura le temps de détruire ce qui l'entoure avant de tomber. Il a été constaté que le sel attaquait ses chairs, et en visant bien, on peut l'aveugler. Il perdrait en précision, pas en puissance, mais cela offrirait plus de chance et aux combattants, et au peuple qui attend de rejoindre une zone plus sûre. Alors, lâchez ce seau que je puisse m'en servir ! ... Merci...

Si un jour on lui avait dit qu'il volerait le seau d'eau divine des mains d'un prêtre, Aymeric aurait ri mais au point où il en est, il aurait égorgé le prêtre pour l'avoir, et ce sans trop de remords. Après tout, comme le sergent, il prend des décisions sans tenir compte de ceux qui ont les informations. Ulysse et Bérard ont aussi combattu des fangeux et eu des blessés. Merrick semble de l'interne mais est à l'écoute et réfléchit aux meilleures options, ce qui en fait un bon milicien à ses yeux. Pour Artorias, peut-être est-il de l'externe aussi. Mais non, eux pensent avoir la science infuse. On ne laisse pas des prêtres prendre des décisions sur les lieux de combat, c'est aussi un peu sa faute à lui. C'est pour cela qu'il en veut moins à l'homme à la robe qu'au sergent. Pour Roland, il a perdu toute illusion depuis qu'il a sacrifié la jeune femme aux jambes brisées. Aymeric se tourne vers Merrick et lui tend son arc et son carquois.

- Je dois revenir le plus léger possible. Si je devais échouer et mourir, fais couper ma tête, j'estime l'avoir mérité. Ensuite, remets mon arc à ma fille, si elle a survécu. Si pas... fais-en bon usage...

Une grosse inspiration et Aymeric expose son plan à la troupe (PJ comme PNJ)

- Je fonce sur la monstruosité et lui jette l'eau au visage pour l'aveugler. Evitez de faire du bruit en attendant, que j'aie une chance d'être assez proche pour causer le plus de dégâts. Ensuite, les arbalétriers, vous le canardez. Les arcs font trop peu de dégâts, l'ancien propriétaire avait une sacrée bonne armure. Archers, votre rôle sera surtout de surveiller que derrière n'arrivent pas d'autres fangeux. Tant qu'ils peuvent bouger, ils sont dangereux. Epéistes, vous tournez autour de l'abomination armurée pour la frapper dans le dos. En restant le plus possible hors de portée de ses griffes et en misant sur le fait qu'il ne vous verra pas, vous pourrez le blesser à plusieurs reprises. On tourne, on esquive. Inutile de jouer aux héros. Un homme mort ne fait plus de dégâts. Ne frappez que lorsque vous êtes hors de portée de ses griffes. Compris ?

Il n'attend pas de réponse. Ce monstre armuré lui rappelle son frère, grand et puissant aussi, contre lequel il devait s'entraîner. Il aura appris le silence, il aura appris l'esquive, il aura appris à ne frapper que pour énerver, que pour que l'autre perde le contrôle. C'était à chaque fois sa seule chance de victoire. Alors il a appris la souplesse et l'équilibre. Il a chassé des chats dans des ruelles pour gagner en vitesse. Tout cet entraînement, c'est maintenant qu'il va lui servir, plus que jamais. Il est conscient qu'il n'a qu'un seau d'eau et deux dagues bien inutiles face à cette chose. Si le sel ne la brûle pas, ou pas assez, il est mort. Mais quelque chose lui dit que ce n'est pas encore son heure. Il ne court pas, il marche vite et silencieusement, en tentant de ne rien renverser du breuvage divin qu'il transporte. Puis il tient le seau à la perfection pour un jet précis et s'approche de la "chose" occupée à massacrer un milicien. Elle va bientôt le repérer malgré le heaume qui doit diminuer sa vision et la "chose monstrueuse" se tournera vers lui. Aymeric a son regard d'archer et de chasseur, sauf qu'ici, il n'enverra pas une flèche mais un jet d'eau salée. Puis il jettera le seau contre un mur, pour détourner son attention une fraction de seconde et fuira plié en deux. Les flèches pleuvront. Il les verra car c'est vers là qu'il fuira. Les archers devraient viser le torse, non ? Courir plié, il a l'habitude aussi. Après arriveront les épéistes qui tourneront autour de la bête aveuglée pour l'achever et lui, il pourra récupérer son arc, là, sur la barricade. Si tout va bien. Dans le cas contraire, ça sera un moment très désagréable, mais très court. Et dans les minutes qui suivront, tout le monde aura déjà oublié cet archer qui n'aura été comte qu'à peine six semaines. A l'exception sans doute d'Alix. Il aura eu le temps de lui assurer un avenir. Cela le console un peu...

Il paraît que c'est le moment où on doit sortir une phrase qui restera dans la légende...

- ... !

Mouais. Pour ça non plus, il n'aura pas été doué. Advienne que pourra...
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Merrick LorrenCoutilier
Merrick Lorren



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MessageSujet: Re: [Event] Les Joutes Royales - Attaque   [Event] Les Joutes Royales - Attaque - Page 5 EmptyMar 2 Juil 2019 - 4:33
L’espoir. L’espoir est quelque chose d’affreusement puissant et effarant.

Alors qu’il avait été conscrit de force par sa hiérarchie pour participer à la reconquête du Goulot, Merrick Lorren ne s’était fait aucune espérance; la mission suicide allait être un aller simple pour l’impuissant homme d’armes qu’il était. Après tout, au commencement de cette prise de risque et de la rixe face aux prédateurs de l’humanité, Lorren faisait partie d’un groupe de noble chevalier, guidé par un prêtre, gardien du culte et ouaille de la Trinité. Lui n’était qu’un lâche mal équipé, qu’un ivrogne mal léché. En comparaison à ces parangons de justice, le fils de paysan qu’il était n’en menait pas large. Dès lors, comment ne serait-ce que penser qu’il survivrait à ses instants fatidiques que vivait la cité fortifiée de Marbrume ? En un sens il n’avait pas eu tort. Ses collègues tombaient les uns après les autres autour de lui, devant le poids des griffes que possédait toute la fange. Les tuniques vertes succombaient à un rythme macabre, alors que la couleur carmine venait tâché et teinté leurs pourpoints et armures de mauvaise facture à tout jamais.

Pour autant, aussi étonnant que cela puisse être, Merrick Lorren était encore vivant et sur ses deux jambes. Certes, la finalité de son existence n’avait guère manqué de survenir à quelques reprises. Lors d’une charge d’un fangeux contre lui, isolé et esseulé. Lors de ses implications obligées dans un combat au corps à corps qui avait vu mourir bon nombre de bretteurs bien meilleurs, et plus apte, que lui. Or, comme il fut dit, il sortit de ces instants tourmentés vivants. Signe de sa chance, représentation de sa bonne étoile, aide-salvatrice des Trois ou bien talents cachés ? Nul ne le savait et nul ne le saurait jamais. Là n’était pas l’important.

Ainsi, avançant toujours plus profondément dans l’enfer de sang et de monstre qu’était devenu le quartier miteux et infâme du dernier bastion de l’humanité, l’espoir rejaillit des tréfonds de l’esprit du milicien. Pouvait-il finalement s’en sortir ? Oui, il y avait une infime chance, un peut-être qui lui permettait d’espérer un dénouement propice pour sa personne. Une pléthore de milicien était morte. Le sergent était tombé. Les chevaliers avaient été décimés. Mais l’ivrogne pouvait survivre.

Or, à la fois source de puissance, l’espérance est une arme à double tranchant. Lorsqu’elle nous quitte, cette dernière oblitère et fracasse les dernières forces d’un homme. À cet instant et en cette heure, c’est ce que vécut Merrick Lorren lorsqu’il découvrit qui allait être leur adversaire. Nul autre qu’un modèle de courage et de vertus; messire de Hautevoie.

Tombé sous les griffes et les dents des monstres, le chevalier était désormais un adversaire plus que dangereux, plus que mortel. Encore harnaché de pieds en cape, engoncé dans son armure de plate qui protégeait précédemment son corps humain, Hautevoie semblait être un adversaire inarrêtable. Grognant comme s’il était mis au supplice, Merrick tenta de décocher un trait rapide pour ‘’arrêter’’ leur opposant. Comme si cette simple attaque pouvait réellement freiner celui qui avait été un noble adversaire dans la lice. Probablement même que son trait, tiré avec précipitation et sans aucun calme, se fendit et se brisa contre la plaque qui le recouvrait de pieds en cape. Du moins, si ledit trait rencontra sa cible et non pas le vide à l’arrière ou le corps d’un camarade…

Puis Cesare rappela sa présence et son importance en invoquant sa foi et la vertu des Trois pour redonner courage et renforcer le bras de ses compagnons. Cette courte tirade offerte par le prêtre vrilla Merrick d’une ambivalence, alors que son esprit était en proie à l’affliction et à l’indécision concernant les Trois. Incapable de prendre le temps de réfléchir et de se ressaisir, le milicien doutait plus que jamais de l’apport et de l’appui des divinités. Où étaient-elles devant pareil massacre ? Où étaient-elles pour protéger les derniers humains qui les vénéraient ? Nulle part. À moins qu’elles soient dans le camp adverse…? Toujours est-il que le discours eut le mérite de le sortir de sa torpeur stupide, crasse et insipide. Qu’importe les trois, le membre du clergé avait raison sur une chose; il fallait libérer ce seigneur de la non-vie, il fallait le tuer et l’empêcher de nuire. Même le couard qu’il était en avait la conviction. Mais était-ce seulement possible ?

Soufflant pour retrouver moindrement ses esprits et son calme plus que relatif, Lorren se força à analyser la bête. “ Si Hautevoie est mort, c’est que la fange a réussi à perforer son armure !” En proférant cela, Merrick avait en tête la blessure d’Hector, le fait que les créatures avaient réussi à déchirer maille et plaque pour se rendre à la chaire. Le chevalier avait dû connaître pareil traitement. “Il nous faut trouver ce point faible !” Merrick se concentra pour trouver ladite faille. Si le milicien visualisait la plaie qui avait été mortelle, il ne manquerait pas de le signaler à ses camarades d’infortune. Retenant ses traits suivants, attendant plutôt que tout le monde soit en ordre de marche et de bataille pour se liguer contre la mort elle-même, le jeune homme resta silencieux, guettant les faits et gestes aussi bien de ses compagnons que des fangeux.

Lorsque le sceau changea de main, plus ou moins volontairement, Merrick ne dit rien et ne fit rien, comme à son habitude. Si Aymeric voulait jouer au héros et au porteur d’eau, grand bien lui fasse. Ce n’était pas lui, le couard, qui tenterait pareille manoeuvre. L’unique pensée qui traversa son esprit disloqué par la déliquescence des derniers événements fut de savoir s’il pourrait prendre une infime gorgée de l’eau bénite avant qu'elle ne soit jetée. La Trinité pourrait bien le pardonner, non ? La chaleur était suffocante et l’âpreté de la lutte avait plus qu’asséché son gosier. Ouvrant la bouche pour demander cette ineptie, le milicien se retint de justesse, fermant son clapet avant de proférer ce sacrilège. Mieux ne valait pas être en tort avec la Trinité au court des prochains instants fatidique. Après tout, ils étaient potentiellement et probablement tous à l’heure des comptes. Et puis, niveau pêché, Merrick Lorren avait une liste suffisamment longue pour ne pas l’aggraver…

Or la suite eut le mérite de l’étonner lorsqu’Aymeric se tourna vers lui. Réceptionnant l’équipement du noble, la bouche entrouverte, Lorren finit par la fermer et hocher de la tête la mine grave. Très honnêtement, l’ivrogne n’aurait jamais cru et imaginé que le noble archer, qui les avait guidés sur le terrain et face à la fange, l’aurait visé pour qu’il puisse être garant de son harnachement. “Ce sera fait ainsi.” Que dire de plus ? Tous deux savaient très bien les risques encourus par le sang bleu. L’encourager serait fade et crasse. Et puis, ce n’était probablement pas ce que voulait entendre le tireur. L’acceptation de la ‘’mission’’ qui lui était confiée était largement suffisante, estimait-il.

Lorsque le ‘’plan’’ fut ordonné par Aymeric, Merrick Lorren se tourna vers le sergent. À ses yeux et avant toute chose, le simple homme d’armes se devait de respecter la hiérarchie militaire. À l’heure actuelle, tout n’était pas clair dans son esprit sur le pouvoir qui incombait aux sangs bleus de l’escorte. Loin d’être égaux de rang, ceux-ci l’étaient-ils réellement aux miliciens, coutiliers et même sergents lorsqu’il était l’heure de commander ? Si le sergent ne s’offusquait pas de la manoeuvre présentée par l’archer, le milicien n’y trouverait rien à redire.

Tirant trait sur trait lorsqu’il en serait venu le temps, Merrick Lorren se focaliserait tout de même sur Hautevoie s’il avait pu percevoir la faiblesse de son armure. Il était un mauvais tireur, mais mieux valait tenter le coup, non ? Sinon, si les flèches s’en trouvaient désuète face à l’abomination, son travail serait de ralentir la masse de créature et de monstre à l’arrière. À partir de là, advienne que pourra !
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Roland de RivefièreComte
Roland de Rivefière



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MessageSujet: Re: [Event] Les Joutes Royales - Attaque   [Event] Les Joutes Royales - Attaque - Page 5 EmptyMar 2 Juil 2019 - 14:52
Roland avait donc poursuit sur les paroles du prêtre, afin de convaincre la femme de leur confier son enfant, éviter toute esclandre et mettre la fille à l’écart. Simplement, les autres divers acteurs de ce chaos, n’étaient pas tous de même avis, ou encore ne percevaient pas le but de la manœuvre. Merrick en premier, semblait tout à fait dubitatif et remettait les agissements des deux hommes en question. Mieux valait pourtant ne pas montrer leur désaccord devant la femme, qui déjà devait fortement douter et c’était bien compréhensible, il s’agissait du fruit de ses entrailles dont il était question. Seulement ici, il n’y avait pas beaucoup de temps pour tergiverser, la foule en folie, les morts, les blessés, tous s’entremêlaient entre cris et sang versé.

Le comte de Rivefière semblait avoir réussi à calmer la petite et aussi sa mère, elles étaient prêtes à écouter et à céder, mais les mots du milicien vinrent semer le doute dans leur esprit. Puis le comte de Beauharnais surenchérit, tout le monde avait son mot à dire dans cette affaire. Aussi le dernier milicien arrivé, qui fut aussitôt remis à sa place par le sergent Maillard. Ce dernier rétablit alors la situation, sans créer plus de tumulte. Puis, il donna l’ordre à un milicien d’emmener la petite vers les Trois. Roland comprit aussitôt ce que cela signifiait. Il y avait d’ailleurs participé, il ne faisait pas l’innocent. Ce fléau l’avait amené à commettre des actes atroces, en temps normal, jamais, non jamais il n’aurait été capable de faire tout cela. Mais, là, plus rien n’était normal, plus rien n’était pareil. Même sans blessures physiques, il ne sortirait pas indemne de cette folie. Les blessures étaient bien profondes et sans doute irréparables, elles ne pourraient cicatriser. Encore fallait-il qu’il puisse un jour se regarder de nouveau en face. Et ça, ce n’était pas gagné.

Il avait fait ce qu’il pensait juste dans l’immédiat, réfléchissant dans l’instant, dans l’urgence, mettant sa conscience de côté. Et là, il fallait encore poursuivre dans cette voie. Le cauchemar n’était pas terminé, loin de là. Le comte de Beauharnais discutait avec le sergent, Roland ne se mêlait pas de la conversation, bien trop occupé à observer derrière les barricades, ce qui les attendaient encore.
Il s’agissait là du chevalier de Hautevoie, qui s’était relevé en fangeux, comment cela était possible…

- « Pourquoi les Trois nous imposent ça... »

Avait murmuré le blond aux yeux clairs, pour lui-même. Il était déjà bien affaibli et là cette ultime lutte serait peut être celle de trop. Affronter ce colossal fangeux, ex chevalier en armure, c’était fou, insensé.
Mais il ne pouvait guère se résoudre à laisser son précédent allié ainsi, il fallait agir, le faire tomber et laisser le chevalier qu’il était rejoindre le royaume des Dieux, fier guerrier qu’il était. Le voir en monstre ainsi, dressé devant eux n’était qu’ignominie.
Le dernier chevalier se rua vers le colosse, Roland n’eut pas le temps de le retenir. Il aurait aimé pourtant qu’il se batte à leurs côtés, plutôt que de foncer tête baissée seul, face au terrible fangeux surpuissant. Comment allaient-ils venir en venir à bout, alors que les flèches semblaient toutes s’écraser sur lui, sans le blesser.
Il se retourna brièvement vers ses frères d’armes. Il vit le prêtre qui ne remontait pas se mettre à l’abri, il avait emporté avec lui un seau d’eau bénite et était prêt à le lancer sur le monstre. Mais Aymeric s’en empara, de manière à sauver le prêtre ou empêcher que ce dernier ne commette de nouveau un impair, il l’ignorait.

Merrick avait, quant à lui, soulever un détail intéressant. Les fangeux avaient réussi à avoir le chevalier, ils avaient sans doute écarté un bout de l’armure, voire même arraché. Le colosse avait donc une faille, à utiliser.
Le noble guerrier laissa alors Aymeric, guidé par sa volonté, tenter d’aveugler l’énorme fangeux. Puis, les archers et arbalétriers s’il y en avait, feraient pleuvoir leurs flèches et carreaux. Roland regrettait bien entendu de ne pas avoir son arbalète avec lui. Mais vraisemblablement, il était venu ce jour à une joute, pas à une apocalypse… Tout cela semblait si loin désormais.

Lorsque la bête, serait, il l’espérait, aveuglée et diminuée par les tirs, Roland s’élancerait à son tour, cherchant du regard ceux encore présents sur le terrain, pour aller se battre à ses côtés. Il tenterait lui aussi de viser de son épée, la potentielle faille de l’armure. La technique d’Aymeric ne lui semblait pas irréalisable, bien que très périlleuse. Mais il ne pouvait pas fuir et ne rien faire, il fallait avancer, il fallait combattre ce fléau jusqu’au bout.
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ArtoriasMilicien
Artorias



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MessageSujet: Re: [Event] Les Joutes Royales - Attaque   [Event] Les Joutes Royales - Attaque - Page 5 EmptyVen 5 Juil 2019 - 18:56
Pourquoi se battait-il ? Oui pourquoi ? Sauver la citée et empêcher un massacre ? Protéger les innocents ? Artorias a vécu une longue partie de sa vie à suivre son héros, le chevalier de l'eau. Auprès de son mentor, il est passé de l'enfance à l'age adulte. Il a découvert la mort, une conception du bien et du mal, de la richesse et de la pauvreté, la « justice » selon votre classe sociale. Son voyage de cinq ans l'a profondément changé et sans lui, il aurait sûrement fini comme sa famille lors de l'exode... et c'est à cause de ça qu'il ne pouvait accepter la situation actuelle !

Le sergent venait de le remettre à sa place en le frappant derrière le crane comme un enfant. Pour qu'elle raison ? Au début, stupide et naïf, il n'avait vraiment pas compris, mais quand l'ordre d'emmener la petite pour la faire rejoindre les Trois, pour l'assassiner, pour stopper de manière brutale sa vie, pour la tuer ! A ce moment là, lui qui essayait de changer les choses, de se tenir droit et de rester juste, même si ça voulait dire allez à l'encontre des autres, à ce moment là il comprit que les hommes devant lui ne partageait absolument pas les mêmes principes que lui... ça façon d’être lui avait déjà apporté des problèmes dans la milice, surtout auprès des autres gars d'ailleurs, car quand vous vous permettez avec le temps quelques libertés, que vous abusez un petit peu de votre pouvoir, mais que malgré tout vous prétendez être quelqu'un de bien ! Et bien ça fait bizarre de voir un milicien qui se tient droit, qui vous remet à votre place quand vous faites quelque chose de mal et qu'il vous fait comprendre que « faire comme les autres » n'était pas une excuse, du coup vous tentez de vous en prendre à lui, mais même ça ne fonctionne pas... Artorias était loin d’être parfait, justement il était souvent traité d'idiot, il était stupide car il refusait de détourner les yeux ! Sauf que d'habitude le problème venait d'un simple milicien, ici ça venait d'un sergent, quelqu'un de bien plus gradé que lui... Regardant le groupe avec dégoût, il se demanda pourquoi ils étaient là ? Passer pour des héros ? Obtenir une promotion ? Pour avoir l'autorisation de tuer... ? Car ils venaient tous d'accepter que cette enfant soit tué sans qu'on lui accorde la moindre chance ! Ils venaient de tuer le futur pour lequel ils étaient censés se battre ! Alors pourquoi ? Pourquoi ? Ho ils auraient tous une bonne excuse, elle pouvait se transformer plus tard et tuer des gens... ou alors de toute façon, elle était déjà morte ! Sauf que non, Artorias faisait partie de l'extérieur, oui la grande majorité des missions consistaient à surveiller des chemins ou à convoyer des choses jusqu'au Labret, mais il avait aussi combattu des fangeux à l'extérieur ! Combien de ses compagnons étaient morts ? Tristefer était le nom de sa coutillerie car à l'époque elle était l'une des pires en terme de décès ! Et si il avait bien retenu quelque chose, c'était qu'un blessé de fangeux n'était pas voué à la mort ! Il avait vu un homme se faire manger l'avant bras par un monstre et survivre malgré tout... alors pourquoi une petite fille en état de marcher devait mourir à cause de la forme de sa blessure ? Il n'y aucune vrai raison ! Surtout que toutes les personnes en se bas monde savent comment réagir à quelqu'un qui vient de mourir ! Mais non... cette petite fille était bien trop dangereuse pour se faire soigner.

Artorias tenta de retenir le fameux Ulric, mais deux autres miliciens s'étaient interposés pour le retenir ! Bordel, les monstres étaient derrière eux, alors pourquoi faire ça ? Heureusement, il ne fut pas le seul à s'insurger, le chef des archer venait de remettre le sergent à sa place... des belles paroles, mais ça ne lui suffisait pas ! Il voulait hurler, trancher chacun des hommes présents et stopper cette infamie. Mais le pouvait-il ? Artorias n'était pas suffisamment fort pour réussir à sauver la petite, au mieux il réussirait à tuer plusieurs miliciens avant de se faire abattre comme un chien.


- Vous êtes comme les monstres que nous combattons... à quoi bon sacrifier vos vies pour protéger la citée si vous refusez de sauver les âmes qui y habitent ? Sa blessure ? Vous avez tous vue les miliciens qui reviennent de Salers non ? Leurs blessures viennent tous des fangeux ! Et pourtant ils vivent... alors.... une enfant !!! On pouvait clairement entendre sa rage, j'ai honte de faire partie de la même milice que vous !

Et avec force, il se dégagea de l'emprise des deux miliciens ! Mais il était trop tard maintenant, où était passé Ulric ? Il y avait trop de monde ici pour réussir à le retrouver dans les temps ! Artorias serra les poings et les dents, il s’entraînait encore et encore pour avoir la force de « protéger »... mais aujourd'hui, encore une fois, il se retrouvait face à sa propre faiblesse. Alors qu'il commençait à maîtriser le feu qui s'était élevé en lui, la réponse du Sergent au Comte le fit exploser. Une petite fille pouvait être facilement sacrifiée, mais un combattant blessé par contre devenait un héros ! Et il était hors de question d'y toucher... ? Pourtant la blessure d'Hector n'était-elle pas bien plus grave ? Quel était ce raisonnement ? Pour les Trois, une vie était une vie, que vous soyez un noble ou un paysan, il n'y avait aucune différence ! Mais le sergent lui semblait connaître la différence... ce fut la goutte de trop pour lui, il refusait de ne rien faire !
S'approchant avec l'envie de tuer, Artorias attrapa le sergent par le colle de son uniforme.


- Fermez la ! Vous n’êtes qu'un bon à rien qui n'a aucune idée de se qu'il fait ! Vous êtes censé montrer l'exemple mais à la place de ça vous...


Sauf qu'une autre horreur venait d’apparaître, Artorias s'arrêta de parler et observa sans lâcher son supérieur. Le chevalier de Hautevoie venait de refaire son apparition, sauf que cette fois il était le héraut de la mort ! Transformé en fangeux, l'ancien héros venait de devenir une formidable machine à tuer. La puissance d'un monstre dans une armure lourde, y avait-il pire comme ennemi ? Mais déjà quelques hommes avaient commencé à bouger ! Même le prêtre en était.
Le sergent profita de l'apparition du monstre pour repousser le milicien, il comptait sûrement prendre le commandement des miliciens, mais il en était hors de question. Artorias lui décocha une droite qui envoya son chef au sol, il se retourna ensuite vers les miliciens autour de lui.


- Pas de temps à perdre, il faut arrêter le chevalier de Hautevoie avant qu'il n'atteigne le barrage ! On va suivre le plan du Comte, archer préparez vous ! Les autres... c'est le moment de prouver pourquoi vous êtes ici ! Et n'oubliez pas, les articulations ne sont pas protégés, il y a des trous pour les yeux... et Rikni nous regarde !


Puis se retournant vers le sergent qui commençait à se relever, il lui lança un dernier regard de dégoût avant de sortir son épée et de rejoindre les autres. Se frayant un chemin dans la foule, il se retrouva auprès de Roland de Rivefière. Aymeric avait échangé son arc contre un saut et s'approchait dangereusement du monstre... Il comprenait le plan, mais avaient-ils seulement une chance de l'emporter ? Bah peu importe de toute façon, il venait de sacrifier sa carrière dans la milice pour rien et il risquait peut être même pire pour avoir osé lever la main sur un sergent. Alors pourquoi hésiter ? Si, il aurait aimé la revoir une dernière fois et enfin lui avouer se qu'il ressentait pour elle... mais peu importe, son esprit était concentré sur l'instant présent ! Il avait l'intention de suivre Roland, si il partait vers la gauche, lui partirait vers la droite. Et une fois à portée, il avait l'intention de frapper de toute sa puissance derrière le genou là ou l'armure laissait une ouverture pour les mouvements ! Avec un peu de chance, il réussirait à lui trancher la jambe et à stopper son effroyable vitesse.







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ZizanieMaître du jeu
Zizanie



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MessageSujet: Re: [Event] Les Joutes Royales - Attaque   [Event] Les Joutes Royales - Attaque - Page 5 EmptySam 6 Juil 2019 - 23:16
  Maillard roula au sol en hurlant de rage et émit la promesse de voir ce renégat de balancer au bout d’une corde, l’idée de le voir réduit en bouillie par ce Chevalier fangeux ne le réjouissait pas, cette bête serait trop prompte et trop vive pour que le message pénètre avec suffisamment d’intensité. Au lieu de cela et tandis que le milicien se frayait un chemin jusqu’au combat le Sergent se releva et le suivit à travers la foule paniquée, l’épée au poing. Tromper un traître n’était pas un crime en soi et Maillard s’approchant, trancha la chair juste au dessus de l’arrière du genou du milicien, et tandis que celui-ci chutait en hurlant, lui brisa le nez d’un coup de genou.

    Oh je sais parfaitement ce que je fais misérable fils de chien, mais toi, tu vas avoir tout le temps d’y songer avant de te faire pendre. MILICIENS! Mettez-moi ce connard aux arrêts.”

    Un dernier coup de poing et Artorias sombra dans l’inconscience avant d’être traîné hors des combats et jusque dans les geôles. Maillard avait-il commis une erreur en ne laissant pas un homme valide se rendre au combat? Probablement, mais en temps de guerre il ne pouvait tolérer une quelconque insubordination, et quelles qu’en soient les conséquences.

Citation :
Jet d’observation

- Int de Merrick Lorren : 14
  5 réussi

    Le sixième sens du milicien pleutre fut des plus juste, et tandis qu’ils observaient ce qu’il restait de Ser Enguerrand déchiqueter civils et miliciens, son oeil fut attiré par une tache sombre dans son dos. Ici l’armure n’était pas simplement brisée, elle n’était plus, et à travers la blessure l’on pouvait voir que les bêtes avait déchiré la chair du Chevalier jusqu’à atteindre son coeur. S’ils parvenaient à percer celui-ci… C’était un espoir illusoire mais...

Citation :
Le dernier rempart

-  Hab d’Aymeric de Beauharnais : 13 (Bonus de +2 pour t’être approché le plus possible)
  1 réussite critique

    Peut-être que le Comte trouva son salut dans l’usurpation, car l’idée ne lui appartenait pas. Mais le résultat fut absolument stupéfiant, l’intégralité de l’eau divine vint inonder le visage du Chevalier, lui brûlant la peau et les yeux et le forçant à se tordre dans tous les sens pour tenter d’arracher ce heaume qui était attaché à son corps. C’était une aubaine, et les flèches volèrent. L’une d’entre elles ricocha sur la lourde armure et vint se planter dans le cou de l’un des miliciens qui s’écroula subitement tandis que l’ancien Chevalier se débattait et tentait de se défaire d’une armure qui était pourtant un grand avantage.

Citation :
Volée de flèches

- Tir de Compagnie d'archers : 16
   7 réussi
  18 échec
  20 échec critique
  12 réussi

- Tir de Merrick Lorren : 11
  5 réussi

    Trois d’entre elles atteignirent leur cible, se fichant dans les plis et faiblesses de l’armure. C’était peu, mais profitant de la faiblesse du monstre Maillard leva le poing et cria par dessus la foule.

    TIREZ!!!”

Citation :
Volée de flèches

- Tir de Compagnie d'archers : 16
  11 réussi
  11 réussi
  13 réussi
  8 réussi


- Tir de Merrick Lorren : 11
  11 réussi

- Tir d’Aymeric de Beauharnais : 15 (Bonus de +3 pour Adresse au tir)
  13 réussi

    Voici donc neuf flèches qui ornaient la bête tels de funestes porte-manteaux, neuf flèches qui l’affaiblissaient et faisaient que sa vie s’écoulait hors de son corps, inexorablement. Tout n’était pas gagné pour autant, mais à l’instant où de Hautevoie parvint à arracher son heaume d’un geste rageur, une bonne partie du travail était faite.

Citation :
L’ultime Combat

Le fangeux perd 50 pvs suite aux flèches reçues : Pvs restants : 60.

Tour 1

- Ini de Roland de Rivefière : 14
  20 échec

- Ini du Fangeux : 14
  7 réussi

  Initiative au fangeux
  Le fangeux tente d’attaquer (1Na, Na restants : 2)

- Att du Fangeux : 15
  10 réussi

  Roland de Rivefière tente d’esquiver (½ Na, Na restants : 2 ½ )
- Hab de Roland de Rivefière : 10
  15 échec

  Jet de localisation : 14
  Le fangeux vise la poitrine

  14X2 + 10+4 - 13 - 9 = 42 - 22 = 20
  Roland de Rivefière perd 20pvs. Pvs restants 75.

  Roland de Rivefière tente d’attaquer  (1Na, Na restants : 1 ½ )
- Att de Roland de Rivefière : 14
  20 échec critique

  Roland de Rivefière tombe et se brise la cheville gauche

  Chevalier Rostang tente d’attaquer (1Na, Na restants : 1)
- Att du Chevalier : 12
  20 échec critique

  Chevalier Rostang tombe et roule à son tour

  Le fangeux tente d’attaquer (1Na, Na restants : 1)

- Att du Fangeux : 15
  10 réussi

  Chevalier Rostang ne peut ni parer ni esquiver
  Le fangeux vise la tête

  14X2 + 10+5 - 10 = 43 - 10 = 33
  Chevalier Rostang perd 33pvs. Pvs restants 42.

  Roland de Rivefière tente d’attaquer  (1Na, Na restants : ½ )
- Att de Roland : 14
  9 réussi

  Le fangeux se déchaine sur le Chevalier et ne voit pas le coup venir
  Jet de localisation : 20
  Roland de Rivefière vise le dos

  13X2 + 16+8 - 14 = 36
  Le fangeux perd 36pvs. Pvs restants : 24.

  Chevalier Rostang tente d’attaquer (1Na, Na restants : 0)
- Att du Chevalier Rostang : 12
  17 échec

  Chevalier Rostang meurt.

Tour 2

- Ini de Roland de Rivefière : 14
  17 échec

- Ini du Fangeux : 14
  2 réussi

  Initiative au fangeux
  Le fangeux tente d’attaquer (1Na, Na restants : 2)

- Att du Fangeux : 15
  2 réussi

  Roland de Rivefière tente d’esquiver (½ Na, Na restants : 2 ½ )
- Hab de Roland : 10
  12 échec

  Jet de localisation : 2
  Le fangeux vise la tête

  14X2 + 10+1 - 13 - 6 = 39 - 19 = 20
  Roland perd 20pvs. Pvs restants 55.

 Roland de Rivefière tente d’attaquer  (1Na, Na restants : 1 ½ )
- Att de Roland : 12 (Malus de -4 atténué à -2 pour Coups précis (2))
  12 réussi

  Le fangeux tente d’esquiver (½ Na, Na restants 1 ½ )
- Hab du Fangeux : 12
  13 échec

  Roland de Rivefière vise la tête

  13X2 + 16+6 - 14 = 34
  Le fangeux perd 34pvs

  Le fangeux meurt.

    Pouvait-on imaginer plus rude combat? Le premier coup vint du monstre qui fendit l’armure du Comte de Rivefière et l’envoya rouler au sol dans une gerbe de sang, mais loin de se laisser abattre celui-ci se releva et trébucha sur son propre sang, se brisant nette la cheville dans un craquement atroce. Et que dire du Chevalier qui, déstabilisé par la vision de son ancien maître chuta à son tour et roula pour offrir son corps à son ennemi.

    Non loin de là le prêtre qui assistait à la scène vomit en voyant le Chevalier se faire arracher le visage, son cri résonna tandis que la bête se nourissait à même son être. Ce qui laissa une ouverture au Comte blessé qui vint planter son épée dans le dos du monstre, dans le creux où l’armure était manquante. Ce brave Rostang eut beau tenter de frapper à son tour il n’y parvint pas et succomba quelques instants plus tard, le visage et la gorge arrachés par des dents aussi blanches qu’un ciel d’hiver.

    Le combat reprit et Roland de son nom, dut la vie à son camail bien que son arcade se fendit sous l’effet de l’impact d’une lourde main griffue sur son visage. Celui-ci recula, sonné. Et sentant la mort arriver tenta le tout pour le tout et tenant son épée à deux mains, frappa Enguerrand à la tête.

    Avec succès.

    Touché en plein cou, le Chevalier réanimé s’effondra tandis que sa tête quittait ses épaules pour venir rouler au sol alors qu’un silence presque impossible retombait sur le champ de bataille. De Rivefière contempla son triomphe et sentit ses forces le quitter, le noble s’effondra tandis que des cris de joie emplissaient la ruelle et ses alentours.

    Ils n’étaient plus, le dernier des miliciens venait d’abattre le dernier des monstres et la menace semblait pour l’instant écartée. Le flux de réfugiés finissait enfin par se tarir et le sang de couler. Ce fut Maillard qui se rua le premier pour venir secourir le noble Héros inconscient et aida à ce qu’on le porte en sécurité au Temple.

    Miliciens! Décapitez les morts et faites conduire le Comte au Temple, laissons les artisans barricader la ruelle et foutons le camp d’ici. Vous êtes des héros putain de merde, DES PUTAINS DE HÉROS!”

    Quelques minutes plus tard des barricades de fortune étaient dressées à l’entrée de la lisière et l’on pouvait enfin commencer à soigner les blessés et compter les morts. Le Goulot n’était plus, mais la ville était sauve.

    Et ça. Par les Trois, c’était un miracle.



Citation :
Eh bien voilà, vous êtes arrivés au bout! Un immense bravo à tous!

Tout d'abord je tenais à vous remercier et à vous féliciter pour votre régularité et votre sérieux dans le suivi de ce scénario, ça aura été long et fastidieux mais ça sera resté un plaisir jusqu'au bout! Croyez-moi si je vous dit que j'ai tremblé pour vous!

Maintenant la ville est sauvée, vous allez tous pouvoir reprendre votre chemin et les trois groupes se retrouveront dans un sujet de conclusion dans quelques temps, vous êtes évidemment libres de poster à la suite pour terminer ce que vous avez commencé, mais c'était mon dernier mjitage!

Pour finir sur une note un peu moins joyeuse, j'ai respecté la volonté de Cesare de ne pas intervenir pour ce qui est de l'appropriation de son idée de jeter un seau d'eau, mais je ne cautionne pas du tout le principe. L'action a été efficace certes mais à mon sens, pas fair play, même si ça suivait une logique rp. Néanmoins c'est fait et on ne va pas revenir dessus, mais j'ai trouvé ça dommage et je tenais à le souligner.

En dehors de ça vous êtes des héros, vos louanges seront chantées pendant des siècles et vous pouvez vous attendre à de sérieux gains de réputations! Artorias tu trouveras peut-être mon intervention dommage mais c'était une logique purement rp, ton personnage est au trou pour l'instant et devra assumer les conséquences de ses actes une fois la timeline du forum étendue.

Encore bravo à tous, ça aura été un réel plaisir et on se retrouve d'ici quelques temps pour le prochain! Wink
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