Marbrume


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 [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Convoyage] [Clôturé]

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Marwen l'EsbigneurContrebandier
Marwen l'Esbigneur



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MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Convoyage] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Convoyage] [Clôturé] - Page 4 EmptyVen 9 Déc 2016 - 14:03
A posté.

Bha ouais, je veux mon Xp, eh.

---

Edit de la part de l'admin Ambre de Ventfroid : voici la partie jouée par Marwen, initialement cachée par mp aux autres joueurs, désormais disponible à la lecture car l'intrigue est terminée.


Lorsque Marwen décrivit la suite des opérations à effectuer, Tancrède afficha une mine sombre et légèrement sceptique ; il était assurément de ceux qui préfèrent aller au plus rapide en s’épargnant nombre de détails. Un militaire pur et dur, loin des nobles entretenant un cataglottisme alambiqué qui, pour véhiculer quelque idée que ce fût, empruntaient des méandres et des circonvolutions. L’Esbigneur n’appartenait point non plus à cette catégorie de personnes, ô combien spécifique, mais préférait être clair dans la diction d’une directive. D’autre part, il pouvait s’agir d’un moyen de parvenir à ses fins lors d’occasions précises ; noyer son interlocuteur sous une masse d’informations qu’il ne parvenait pas à digérer et le forcer à vous ouvrir une porte, ne préférant pas avouer son manque de connaissances, ou à vous livrer des secrets. Mais là, en l’occurrence, ni l’un ni l’autre n’était nécessaire. Le contrebandier haussa les épaules face à la réponse désabusée du soldat.

C’était tout bonnement parfait ; le gus passerait en premier. Marwen opina de nouveau du chef, sans montrer aucun signe excessif, comme ce méchant petit sourire aussi victorieux que tout à fait stupide. Non, il demeura stoïque, affectant un air concentré sur la tâche à venir ; l’élimination d’une personne. Mais il ne s’agissait aucunement de la sentinelle ainsi placée là par le Séraphin, non pas. Imitant Tancrède, l’Esbigneur s’arma de sa dague, la tenant fermement par le manche, et progressa lentement mais sûrement en direction de la cible à éliminer. Le vent, les embruns et les vagues couvraient les possibles clapotis que produisaient leurs bottes dans les flots tout autant qu’ils dissimulaient le bruit de succion des algues glissantes et piétinées. Plus qu’il n’était focalisé sur la sentinelle, Marwen épiait les faits et gestes de son allié provisoire, guettant le moment opportun pour surgir dans son dos et se débarrasser de lui. Lui harper la tête, la tirer vers l’arrière, dénudant sa gorge, et tracer un long et profond sillon ensanglanté sur sa peau, voilà qui serait un très bon départ dans sa nouvelle quête.

Le moment tant attendu survint, en la présence d’une immobilisation plus longue que prévu de la part du soldat, et Marwen lui agrippa la face de sa senestre. Sa dextre, quant à elle, se hissa à hauteur de son cou, et fut sur le point de déchiqueter la chair. Mais c’était sans compter la réaction de Tancrède qui, surpris, eut un réflexe défensif. Il obvia le coup, détourna la main mortelle, et fit chuter Marwen sur les rochers inégaux. Ce fut à son tour que de jurer, aussi bien par ce retournement de situation que par la pointe effilée qui plongea vers son visage. Le bougre en avait gros sur la conscience, et il avait placé dans cette offensive toute sa hargne et sa rancune. Le contrebandier n’eut que le temps de lever à son tour son arme pour parer du mieux possible cette feinte létale, et les deux fers se croisèrent, glissant l’un sur l’autre dans un crissement à vous faire éclater les dents. Bientôt, Marwen ressentit deux morsures qui lui enflammèrent le visage ; celle de l’acier, puis celle sur sel et de l’eau de mer qui vinrent lui lécher sa nouvelle balafre. La lame se mêla à la chair, l’ouvrant sur toute sa longueur, et le sang se mélangea à cette eau trouble parsemée de détritus, de sable, et de poissons crevés.

L’Esbigneur n’en était toutefois pas à sa première blessure, loin de là, et, parfois, le fer d’une lame bien entretenue pouvait causer des estafilades bien plus propres que le premier objet contondant qui vous tombait sous la main en l’occasion d’une bagarre de taverne. Cela, Marwen ne les connaissait que trop bien. Usant de sa volonté, il ignora tant bien que mal cette blessure qui lui mortifia son faciès, et focalisation toute son attention sur son adversaire.
Par la suite, ce fut un déluge de coups, de parades et d’offensives dont le taux de réussite se trouva au plus bas, mais aucun des deux combattants ne démérita véritablement dans leurs tentatives. Ça se cognait, ça se lardait, ça fendait les flots et ça faisait naître des étincelles humides sur les rochers, mais la hargne de l’un n’était égalée que par celle de l’autre. Les jurons, les attaques et toute cette cacophonie qu’ils firent ne purent qu’alerter la sentinelle, mais, pour le moment, ils avaient bien d’autres chats à fouetter. C’était, dans un premier temps, triompher de son adversaire pour ensuite s’occuper des problèmes à venir.

Enfin, l’Esbigneur trouva la faille dans la défense de son ennemi, et sa dague traversa une cuisse aucunement couverte. La douleur comme la surprise eurent raison de la volonté de Tancrède, et ses muscles le lâchèrent subitement. Il s’écroula à son tour au sol, et Marwen put bientôt le cueillir comme une fleur. Il opposa certes une résistance, encore, ce qui fut tout à son honneur, mais, après quelques maigres tentatives, il dut rendre gorge, et Marwen trancha tout simplement cette dernière. Le traître put lire dans le regard soudainement vitreux du milicien tout le doute et la surprise qui l’assaillirent encore, plus profonds qu’auparavant. Il ne connaissait que trop bien cette vision des derniers instants pour l’avoir lue plus d’une fois. Et le visage de Tancrède s’abattit dans une flaque, mangeant le sable.

Marwen souffla, cracha un coup, nettoya rapidement, par réflexe, son arme dans la mer, et dégagea tout ce sang qui lui suintait du visage. Il n’était pourtant pas tiré d’affaire ; voilà que les gus du Séraphin venaient tout juste de rappliquer, et ils n’avaient clairement pas l’air accueillants. Bien plus nombreux que la sentinelle autrefois esseulée, ils pointaient nombre d’armes de traits en direction de l’Esbigneur, et celui-ci pouvait voir scintiller leurs pointes acérées. Il voyait tout à fait le bourbier dans lequel il venait de s’enfoncer, surtout lorsque retentit, à ses oreilles, l’ordre de l’achever. Il fallait faire au plus simple, au plus vite ; une injonction qui provoquerait un écho dans leur esprit, quelque chose de bien plus concis que les directives balancées à Tancrède.

« Je suis avec vous. »

Sa voix n’avait pas tremblé, et s’en trouvait même emprunte d’une certaine sérénité. Il était peut-être à des lieues de la vérité, mais, pour le moment, il se persuadait lui-même qu’ils n’allaient pas tirer. Qu’ils étaient ses alliés. Il n’avait pas le choix que de penser ainsi ; il ne devait montrer nulle peur, et être le plus convaincant possible. Alors, seulement, il put leur distiller davantage d’informations, car cette simple phrase n’aurait pas manqué de les interpeller, au moins quelque peu.

« Vous êtes en train de vous faire attaquer. Ce gus-là et moi-même devions passer dans le souterrain pour « faire diversion ». Car il y a d’autres groupes. Un sur la plage, composé d’une donzelle et de quatre miliciens ; un gamin, une brute, et deux autres plus normaux. Et l’autre groupe, composé d’un certain Phalange et de deux de ses hommes, si ça vous dit quelque chose, sont en train de se faufiler au Nord-Est, l’accès secondaire, pour escalader les récifs et vous prendre à revers. Si vous ne me croyez pas, peut-être avez-vous déjà reçu la visite d’un certain Marcel Petitgros, qui est mon acolyte, et qui vous aura dit la même chose. C’est très simple. Ils en veulent au Séraphin, lequel s’est attaqué au convoi parti de Marbrume et à destination du Labret. Et moi, tout comme vous, je veux justement faire main basse sur cette caravane. Je connais de très bons contacts et moyen de me glisser dans la Capitale. Me manque plus que la marchandise, voyez. »
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AlaricGarde de Sombrebois
Alaric



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MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Convoyage] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Convoyage] [Clôturé] - Page 4 EmptySam 10 Déc 2016 - 6:20
Il ne fallut pas longtemps à l’ennemi pour les repérer. Au-dessus d’eau, caché parmi les rochers, un tireur muni d’une arbalète les visait avec précision. Ce fut le pauvre Alexandre qui fut touché et, sonné, Alaric le vit chanceler aux côtés d’Alric. Les conditions météorologiques n’aidaient en rien les miliciens, mais il était évident pour tous que l’assaillant les surplombait et bénéficiait d’un vent favorable. Ce ne fut pas leur cas, et les quelques flèches qu’ils tirèrent s’écrasèrent sur la falaise misérablement.

La bonne nouvelle, c’était que le bandit semblait être seul. Du moins, pour l’instant, sans doute ne tarderait-il pas à sonner l’alerte. De plus, l’homme utilisait une arbalète et ne pourrait tirer un second carreau dans l’immédiat. Il fallait profiter de cet avantage, aussi maigre soit-il. Alaric releva des bruits de pas dans la forêt qui les entourait et se mordit la lèvre. Leur « chef » était déjà dans un piteux état et son coup reçu à la tête ne l’aiderait pas à prendre de décisions sensées.

- On est venu ici pour arrêter Séraphin en connaissant les risques, grogna le jeune milicien en rengaina son arc dans son dos. Si on retourne au navire, alors on rentre bredouille. Je suis pas venu pour ça.

Il s’approcha de la paroi inégale et agrippa une pierre qui se détachait de celle-ci, une bonne prise pour débuter une ascension.

- Je vais essayer de m’occuper de notre gars là haut… En espérant qu’il soit seul.

Il les dévisagea, ses cheveux noirs trempés dansant devant ses yeux.

- Je ne peux soigner Leramey, si quelqu’un d’entre vous en a les capacités, jetez un coup d’œil. Marcel, rentrez au navire si vous le désirez, mais m’est avis est qu’ils finiront par le trouver.

Arrêtant ses yeux bleus sur Cyrielle, il lui déclara, un sourire en coin sur ses lèvres :

- Je te paierai un verre après cette connerie.

Finalement, rien n'avait vraiment changé. Il réagissait toujours au quart de tour. La dernière fois, il avait failli le payer très cher, et la situation actuelle était encore pire. Mais lorsque des Fangeux avaient infesté le quartier de la Hanse, c'était bien son caractère qui l'avait sauvé. Se jeter corps et âme dans la bataille, sans réfléchir aux circonstances. Vraiment, il n'était pas un bon milicien. Mais peut-être était-ce parce qu’il désirait juste être une bonne personne.

Alaric leur tourna le dos et se hissa sur les prises rocheuses de la paroi. Il releva les yeux, estimant la hauteur de la falaise. Mouais, il était même pas certain d’arriver en haut. Une motivation sans borgne se lisait cependant sur son visage et c’est avec force qu’il agrippa la prise suivante. Il était persuadé que c’était ce qu’il avait à accomplir. Il avait besoin de leur prouver de quoi il était capable. À eux ? Ou à lui-même ? C’este en tout cas avec cet état d’esprit qu’il débuta sa périlleuse ascension.




Hrp : J'active Chance
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Cyrielle DolwenMilicien
Cyrielle Dolwen



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MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Convoyage] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Convoyage] [Clôturé] - Page 4 EmptySam 10 Déc 2016 - 11:43
Un court sifflement se fit entendre. Il était proche, en hauteur, mais impossible de voir quoi que ce soit avec ce temps et la densité de la forêt. Leurs yeux étaient trop occupés à se fermer sous la pluie pour dévisager l’ennemi qui devait les observer clairement. Ceci ne fit aucun doute lorsqu’un carreau d’arbalète vola dans leur direction. Le carreau finit par toucher l’un d’eux, et le chef évidemment, à la tête en plus. Sacré archer, ou coup de chance, ça n’avait aucune importance. Leramey n’avait pas l’air bien, et à y regarder de plus près, du sang coulait sous son casque de fer, mais il était toujours vivant. Il était inconscient, devait avoir un mal de crâne digne de la bringue du siècle, mais il était encore vivant. C’était une bonne nouvelle, et chacune d’entre elles était bonne à prendre au vu des prochaines mauvaises annonces qui n’allaient pas tarder à suivre.

Marcel était déjà en train de s’agiter, de paniquer, de baffer Leramey dans son hystérie, heureusement Mordred, même si la peur se lisait dans son attitude, était un peu plus pragmatique, en attente d’ordres. Peu importe à quelle vitesse ils pouvaient courir, ils ne sèmeraient pas les chiens, s’ils tentaient de fuir, la seule chose qu’ils gagneraient était de se faire mordre les fesses par ces putains de chiens. Elle prit Leramey pour le faire se reposer au dos d’un arbre, à l’abri du tireur d’élite qui semblait les viser avec son arbalète, et là, c’était au tour d’Alaric de jouer au héros, encore. Ce gamin n’apprendrait jamais, elle en avait désormais la preuve, et il avait l’audace de lui faire un putain de sourire en coin en plus. À l’occasion il faudrait qu’elle l’étripe ce garçon, il allait lui faire s’arracher les cheveux avant même qu’ils ne blanchissent. Tout souvenir de culpabilité envolé, elle savait qu’elle ne pouvait pas l’arrêter et ils avaient plus urgents à faire à terre.

✧ Alaric, j’espère que tu sais ce que tu fais ! T’as intérêt à nous rejoindre en haut !

Puisque Leramey était sonné, qu’Alaric prenait la tangente et qu’un autre était déjà sur le point de vouloir fuir, il était temps de resserrer les rangs. Le temps leur était compté et les chiens s’approchaient déjà d’eux, leurs maîtres non loin, guidés par les aboiements des bestiaux. Elle se dirigea vers Leramey et tint sa tête fortement en place pour retirer la flèche qu’il avait dans le casque. Il n’allait quand même pas la garder.

✧ On s’en fou du bateau, si aucun d’eux ne le rejoint il restera où il est et çà ça dépend que de nous. On repartira pas d’ici sans le putain de Séraphin ! On peut pas fuir les chiens, alors c’est le moment de leur défoncer la tronche ! Mettez-vous chacun à l’abri d’un arbre pour pas vous faire flécher le derche et sortez vos épées. Chaque patrouilleur tué sera une chance de réussir cette mission en plus !

Pour joindre le geste à la parole, elle sortit son épée, s’éloignant de Leramey, ne sachant pas ce qu’il allait vouloir entreprendre. Elle se mit tout de même à couvert des arbres, ne pouvant prédire quand Alaric serait capable de lever cette menace de leurs épaules.

✧ Ne vous éloignez pas trop, et restez en vie ! Mettez-vous en cercle autour de Leramey, il doit pas se faire bouffer pendant ce temps !

Elle jeta un dernier coup d’œil à Leramey, attendant de savoir s’il allait la contredire, donner des ordres ou l’encourager dans sa démarche, ou juste rester inconscient comme un bienheureux. Elle n’était pas capable de le soigner et ne voulais pas risquer de l’achever par simple mégarde. Il ne leur restait qu’à combattre et s’en sortir, ça avait l’air simple comme plan non ?
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Alric de ClaireauxChâtelain
Alric de Claireaux



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MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Convoyage] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Convoyage] [Clôturé] - Page 4 EmptyDim 11 Déc 2016 - 16:45
J'avais beau plissé les yeux pour tenter d'apercevoir quelque chose mais je ne voyais rien avec ce temps de chien. Si seulement j'avais été en mesure de décliner la proposition je l'aurais fait. Mais une dette étant une dette je me devais de l'effacer, même si cela ne m'enchantait guère, c'était une question d'honneur. Si ''feu'' le châtelain de Claireaux, j'ignorais s'il était encore en vie, avait une dette je me devais en tant que ''fils'' de faire en sorte de les régler. Peu importe les moyens, ou ce qu'il m'en coûtait.
Je marchais donc en tête de notre groupe en compagnie de milicien Leramey, le chef, lorsqu'il fut touché à la tête par un carreau d'arbalète sorti d'on ne sait où. C'était officiel nous n'étions pas seul ! Et pour couronner le tout nous avions à présent un blessé. Il s'en était fallu d'un cheveu pour que ça soit moi qui reçoive le projectile tombé du ciel...D'en haut de la falaise pour être plus précis.

« A couvert ! »

Inutile de rester figer sur place à offrir des cibles parfaites, même si la cadence de tir d'une arbalète était moindre que celle d'un arc. Le bougre avait réussi un joli tir...simple coup de chance ou réel don ? Ce n'était tout de façon plus l'heure de faire des suppositions sur sa dextérité. Il fallait garder son sang-froid, ne pas céder à la panique et trouver une solution pour continuer la mission. Je devais prendre mes responsabilités. Je n'étais peut-être à leurs yeux qu'un de ces nobles ''précieux'' mais je n'avais pas l'intention de crever ici. Eux non plus d'ailleurs. Alaric, le milicien qui s'était fait recalé par Phalange, proposa de se lancer à l’assaut de la falaise pour déloger le tireur. C'était risqué mais c'était la seule option pour éliminer cette menace.

« Je ne peux que vous souhaiter bonne chance dans votre entreprise. Prouvez à Phalange qu'il a eu tord de ne pas vous prendre avec lui ! »

J'avais dis ça uniquement dans un seul but : le piquer dans son amour-propre pour qu'il donne le meilleur de lui-même.

- Le bateau ! S'ils découvrent le bateau on est foutu ; Non seulement ils sauront qu'ils sont attaqués, mais en plus, ils vont nous piéger !  Je demande la permission de me replier et de défendre la plage, chef ! 

La milicienne me devança. Il était clair qu'il était stupide de vouloir défendre le bateau qui se trouvait bien loin de nous à présent et surtout cela voulait dire se déplacer à découvert...

« Je peux comprendre que vous tenez à votre bateau, mais nous nous ferons tirer comme des lapins si nous retournons sur la plage. Des cibles parfaites pour celui qui a blessé Alexandre. Sans compter le temps que cela nous prendra pour regagner la mer. Je suis désolé mais il n'est pas question qu'on retourne là-bas. On a une mission à accomplir. On ne doit pas se diviser. Les autres groupes comptent sur nous, comme nous comptons sur eux. On ne peut pas les abandonner à leur sort... »

Je ne savais pas trop ce qui m'avais pris de parler ainsi. Mais parfois dire ce que l'on pense sans prendre de détour cela faisait du bien.

« Mordred, vous êtes notre seul archer à présent. Trouvez-vous une cachette avec un bon angle de tir et visez juste. »

Je regardais Cyrielle s'occuper rapidement de Leramay. Je m'approchais d'elle et lui tendit un mouchoir et mon foulard. Il ne fallait pas que l'homme continue à se vider de son sang. Je me souviens qu'une fois, enfant, je m'étais écorché méchamment le crane et que cela avait saigné abondamment.

« Peu importe ce qui nous arrive dessus. On doit faire face. Tout ennemi que nous mettons hors-jeu nous fera progresser. Ça sera ça de moins que les autres devront affronter. »

Mon regard se posa sur Alexandre qui paraissait vraiment mal en point.

« Tenez bon. »

Je tapotais son épaule, ma main serra brièvement mon médaillon, avant de dégainer ma lame me plaçant à ses côtés. Scène familière, je me promis de ne pas laisser les méchants approcher. Camper sur mes appuis je les attendais de pied ferme espérant que les arbres nous offre une protection suffisante contre les flèches. Qu'importe si je devais me trahir.
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Alexandre LerameyMilicien
Alexandre Leramey



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MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Convoyage] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Convoyage] [Clôturé] - Page 4 EmptyDim 11 Déc 2016 - 17:26
L’entraînement se déroulait sans problème sous le soleil de midi. Il faisait une chaleur agréable et la poussière maintenue en suspension dans les airs par les mouvements des miliciens donnait une atmosphère familière et agréable. J’esquivais les coups de Barral qui s’entraînait avec moi. Il était plutôt en forme, le bougre et enchaînais les coups d’épée en bois avec vigueur.

A côté de nous Cyrielle et Alaric faisait de même et la milicienne avait clairement le dessus.

Soudain, un coup trop rapide, trop inattendu que je pris sur le haut du crâne. Confiant dans ma capacité à esquiver ses coups, Barral ne les retenait pas et la force du choc me fit tomber par terre. Je restais là, un instant, contemplant le ciel bleu. Je sentais quelque chose d’humide dans mes cheveux. Barral avait il tapé si fort que ça ? Je passais ma main dans mes cheveux … Rien.

Le ciel était couvert et il allait bientôt pleuvoir. J’étais maintenant seul au milieu de la cour d’entrainement. Je me relevais et observais autour de mois. Personne, pas un bruit, pas un chat.

Je sentis les premières gouttes de pluie tomber mais ce n’était pas de l’eau. Une odeur métallique emplie bientôt mes narines pendant que la piste se maculait de sang.

A mes pieds ils étaient tous là. Alric, Cyrielle, Alaric, Marwen. Morts. J’étais moi aussi allongé dans un coin de la cours. Une flèche dans la tête.

La pluie de sang s’intensifiait et j’en avais jusqu’aux genoux. Les corps flottaient autour de moi. Il fallait que je m’échappe sinon j’allais me noyer. J’avais maintenant du sang jusqu’à la taille et je me mouvais difficilement, tentant d’atteindre une porte.

Puis ce fut le noir. Sous mes pieds, autour de moi. Plus rien. Je disparaissais bientôt aussi. Petit à petit. Seule la sensation de froid restait. Et cette moiteur dans mes cheveux.
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La Poisse
La Poisse



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MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Convoyage] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Convoyage] [Clôturé] - Page 4 EmptyLun 12 Déc 2016 - 0:23
Alexandre avait décidé qu'il s'agissait du meilleur moment pour délirer et de s'assoupir. Voilà qu'il tombait comme une pierre, face dans la bouillasse, le sol étant particulièrement trempé sous les torrents de flotte que se bouffait l'île. La situation était catastrophique. Pas parce que leur chef venait de se manger une flèche et prenait la sieste. Mais parce que maintenant, un nombre certain d'hostiles commençait à ceinturer la forêt. On entendait des aboiements de chiens qui faisaient écho, très audibles malgré le souffle fort du vent et les mouvements des feuilles et des arbres.

Dieux merci, les comparses assaillants décidèrent de réagir. Peut-être pas forcément de la bonne manière, mais qui pouvait leur en vouloir dans une telle situation ?
La zone n'était pas vraiment défendable. Surtout à cause du fait qu'ils étaient dos à une colline que pouvait emprunter l'ennemi. Mais finalement, tout le monde se décida de réagir, malgré le stress de la situation. Cyrielle demanda à tout le monde de tenir la position, Alric fit de même, en demandant à Mordred de changer de position pour pouvoir utiliser son arc. Et la meilleure position, c'était le relief à côté de lui. Il agita donc la tête et décida de monter dans la même direction que le Miraculé avait décidé d'emprunter, sans pour autant aller faire grimpette jusqu'en haut comme son frère d'arme.

Alaric avait en effet quitté le groupe de sa propre volonté, pour monter en haut. Ce n'était pas à proprement parler une montagne, c'était pas un léger massif complètement à pic ; Plutôt un enchevêtrement de collines et de petites buttes un peu plus surélevées. Il avait foncé tout seul, pour tenter de tuer l'homme qui avait tiré sur Leramey.
Seul problème : Impossible pour lui de savoir où le sale bâtard était. Est-ce qu'il était caché, prêt à faire l'usage de son arme sur le premier qui arriverait ? Est-ce qu'il avait déjà fuit comme un sprinteur jusqu'au monastère ? Est-ce qu'il était seul ou avait des amis ? Peut-être qu'il aurait fallu réfléchir à tout ça avant de foncer à la guerre. Rikni sourit aux courageux, mais pas forcément aux inconscients. Maintenant, il fallait voir si Alaric allait devenir un guerrier digne d'une chanson de geste... Ou juste un fou suicidaire.

Citation :
Habilité Alaric : 12
Bonus : Chance (+1)
Bonus : Escalade (+1)
Jet : 14. De justesse, mais réussi.

Alaric parvient à grimper sur la montage très rapidement. Lorsqu'il atteint le sommet, il voit derrière l'une des buttes l'assaillant qui tente de se cacher. Alaric saisit l'opportunité pour tenter de le tuer d'une flèche.

La cible est en mouvement, à 40-45 mètres. Un malus de -2 est appliqué.
Alaric tire plusieurs flèches en direction de l'ennemi.
Compétence : 12 (-2)
Jet : 18.
Jet : 7. Réussite.
Jet : 13. Échec.

Zone visée : Jambe gauche (8)

Calcul des dégâts : [26 + (3)] - [10 + (4)]
65 - 15 = 50.

Le criminel est lardé dans la jambe. Il ne peut plus fuir. Instinctivement, et dans un réflexe de survie, il lève son arbalète et tire dans le corps d'Alaric.

Compétence : 14 (-2)
Jet : 3.
Localisation : Tronc (18)

Calcul des dégâts : [34 + 1] - [9 + 5 + 4]
70 - 17 = 53.
Alaric se retrouve avec une flèche logée dans son jaque. Il retente à nouveau de tirer sur le boiteux qui fuit se terrer derrière une motte de terre.

Jet : 15
Jet : 18.

Double échec. Les flèches d'Alaric ne font que s'écraser dans le sol, ou rebondir plus loin.

L'ennemi s'est caché. La longue traînée de sang laissée derrière lui l'empêche de se cacher. Si le Miraculé le souhaite, il lui sera facile de poursuivre l'assaillant pour lui voler son âme...
À moins que ce soit réellement ce qu'Alaric veuille. Puisque de là où il se trouvait, il avait une vue tout de même assez générale vers le monastère. Et il put en effet voir des torches se diriger vers sa position, à travers la forêt.
Il dénombra 5 torches qui s'avançaient dans la forêt. 5 petits incendies tenus à bout de bras par les nouveaux habitants du monastère.

Pendant que Alaric faisait son duel de traits de l'autre côté de la butte, le reste du groupe resta dans une sorte de cercle assez imprécis. Tous avaient trouvé un arbre derrière lequel se cacher, tandis que Alexandre avait été aussi mis à l'abri derrière un quelconque buisson. Mordred, tremblant de froid et de panique, s'était éloigné un peu plus haut, et n'avait pas du tout une bonne vision de la zone ; Mais il avait fait du mieux qu'il pouvait, en suivant les ordres de Cyrielle.
Il n'y avait qu'un homme qui n'était pas satisfait de tout ça.

Marcel.

Marcel Petitgros avait lui aussi son coutelas. Et, un peu en arrière, caché derrière le tronc d'un arbre, il observa d'un mauvais œil la soldatesque qui se terrait, prête à l'embuscade, et à tuer les pirates. Cela le fit doucement sourire, on ne comprit pas trop pourquoi. Et à lui-même, il se mit à murmurer...

- Priez bien, mes petits coucous... Seule Anür peut vous sauver maintenant.

Citation :
Habilité Marcel : 10
Jet : 1. Réussite critique.

Le navigateur parti. Il se volatilisa. Comme une ombre. Le reste du groupe était bien trop occupé à comater (Dans le cas d'Alexandre) ou à rester silencieux (Pour les autres) pour surveiller un des leurs.
Pourtant, Marcel venait effectivement de trahir le groupe. De partir, comme cela, de son propre chef. De regagner la plage, vers laquelle il accourut comme un fou, dans l'espoir de gagner le navire et de l'utiliser pour s'échapper.




Marwen n'était pas un milicien. Il en avait pas la tenue. Pas la livrée aux couleurs du bourg de Marbrume, ou de la chevalerie personnelle de son altesse Sigfroi, que la paix soit avec lui. Et il y avait là, sûrement, une leçon pour les hommes, une qu'un purificateur se serait fait la joie de prêcher devant une foule en colère. Êtes vous prêts pour le sermon ?
C'est un sermon sur l'ingratitude.

Il n'y a pas quatre jour, Marwen fut sauvé par une lance de cavaliers, qui avaient jurés leur vie à défendre la veuve et l'orphelin. Et plutôt que d'être impressionné par cet exemple, voilà que le couard avait décidé de profiter de sa mission pour retourner sa veste, et conspirer avec les criminels qui avaient pourtant chercher à le trucider sur la route.
Tancrède était mort. Le coursier était tombé entre les mains d'Anür, sont corps jeté à l'eau froide, avalé par les vagues. Seules les prières de sa sœur orpheline pouvant maintenant lui apporter le moindre réconfort.
Marwen, lui, était bien vivant, malgré un flot de sang qui coulait de son visage. Derrière lui, un homme le tenait fermement par une clé-de-bras, et le força à s'avancer plus loin dans la grotte. Au sec. Au chaud. Il traversa une sorte d'enfoncement de calcaire, balayé par les vents, qui se trouvait juste sur le flanc de l'île. Et au bout d'un petit tunnel, une grande porte de fer ouverte. On le força à s'asseoir sur un tabouret, alors qu'il se retrouvait dans les confins du couvent, au milieu de ce qui, à une époque, était le cellier dans lequel les moines venaient garder leurs victuailles.

Marwen fut laissé là, devant quatre paire d'yeux ; Et surtout quatre lames bien aiguisées. Les mecs semblaient à cran, tirés de leurs lits. Le contrebandier entendit des bruits de voix qui venaient d'une pièce à côté, puis la porte s'ouvrit.
Un vieux monsieur se tenait là. Dans la cinquantaine. Il faisait pas peur du tout. Petit, tassé, le dos voûté, le ventre assez flasque même s'il avait les joues creuses, signe qu'il devait être sous-alimenté après avoir passé une vie à bien manger. Le gars le regarda méchamment.

- Toi. Est-ce que t'as peur ? Demanda-t-il d'une voix éthérée et dure. Tu devrais.

Il poussa les jeunes hommes armés, pour s'asseoir sur un coin de table. Avec un large sourire. Il prit un couteau, très tranchant, et l'amena devant Marwen. Les deux hommes étaient très proches, le traître pouvait sentir des effluves de poisson qui émanaient de lui.

- Tu veux du sauciflard ?

Ayant dit ça, il tendit un bâton bien gras de chair et de gras de porc, et commença à en couper une fine tranche avec son couteau.

- Tu dégoulines tellement de sang putain, va falloir te soigner tout ça...
Mais c'est pas bien grave. T'es à l'abri ici.
Je suis le Séraphin. Et toi, c'est quoi ton nom ?


Il laissa Marwen répondre, avant de continuer.

- Tu connais « Phalange ». Et ça, tu vois, ça me rassure vraiment pas...

- Chef... S'il dit vrai. On devrait pas envoyer des gars surveiller le chemin secondaire ?
- Oh... Tu connais vraiment pas ce vieux Phalange pour dire des trucs comme ça. C'est un pro cet enculé. Si notre invité ici là ne m'avait pas prévenu de son arrivée, je serai déjà mort.
Une fois, il a réussit à tuer un comte qui s'était cloîtré dans son donjon en haut d'un massif montagneux. C'est pas une île qui va le résister.
Mais Phalange s'attend pas à être trahi. On va le laisser entrer dans le manoir... Et le cueillir alors qu'il s'approche.

- Et les mecs sur la plage ? On a entendu des sifflets et envoyé des chiens, il dit peut-être la vérité.
- Oui... Qu'on les approches doucement. On les prend prisonniers si possibles, les otages ça peut être utile. Mais on prend pas de risque. Les cadavres ça je peux aussi m'en occuper.

Le mec obéit, en répondant par un mouvement de tête avant de remonter en haut de l'escalier qui le menait au reste du monastère.
Le Séraphin nourrit Marwen, qui était attaché, en lui donnant une délicieuse tranche de saucisson.

- T'aimes avoir de la viande dans la bouche, hein ?
Mes gars disent que t'as trucidé un milicien. Je suppose que t'étais avec eux, et que t'as trahi au dernier moment.
Je sais pas encore ce qui se passe, et je vais te garder ici jusqu'à ce que je comprenne.
Mais bref, discutons ensemble, toi et moi. Qu'est-ce que tu me veux ?





La trahison de Marwen n'eut pas d'effet direct pour notre petit groupe. On entendit des chiens aboyer, et courir, leurs maîtres derrière. Et Marcel qui s'était cassé, avec une sacrée longueur d'avance, pour atteindre le navire.

Alric. Cyrielle. Mordred. Tout reposait sur eux à présent. Ils ne le savaient peut-être pas encore, pensant naïvement qu'ils se battaient pour « attraper le Séraphin ». En réalité, ils luttaient tout simplement pour leur survie.

Deux gigantesques molosses se mirent à courir entre les feuilles, et l'un renifla l'odeur des miliciens. Les clebs avaient une longueur d'avance sur leurs maîtres, et malgré leurs aboiements stridents, peu dociles, il se mirent à traquer et à s'attaquer au petit groupe.

Citation :
Mordred détecte les deux chiens. Il a l'occasion et le réflexe de tirer sur l'un d'entre eux.
Compétence tir : 8
Jet : 6
Réussite.
Sa flèche traverse l'un des chiens qui s'écrase à terre, couinant et pleurant.

L'autre chien trouve...
(Jet : 1. Alric).. Le jeune noble, vers lequel il saute pour lui mordre la jambe.
Compétence ATT chien : 8
Bonus : Rage canine (+2)
Jet : 1. Réussite critique.
Compétence HAB Alric : 9
Jet : 13. Ce n'est pas suffisant.

Alric hurle de douleur alors que les crocs du chien se saisissent de ses jambes, uniquement protégées par des couches de cuir. Il est tiré hors de la couverture et traîné par le clebs.
Le chien ne lui fait pas de dégât, mais Alric est à découvert et souffrira d'un malus pour toutes ses tentatives d'attaque suivantes.

Des cris. Des torches. Un petit groupes d'hommes arrivèrent. Cyrielle, qui jeta un coup d’œil, put distinguer au moins 4 hommes, dont au moins deux armés d'arbalètes. Mais sûrement que d'autres devaient arriver.
En tout cas, voilà que les 4 se tenaient debout, à 4 mètres d'Alric, et qu'ils le visèrent avec leurs armes.

- Bouge pas !
Aboya une voix bien humaine cette fois. Les mains derrière ton crâne et bouge pas !

Les abattre allait être compliqué. Mais certainement pas impossible. Aucun d'entre eux ne portait de casques, ils semblaient peu protégés, peu armés, fatigués...
Mais ils étaient 4. Le groupe 3, dont un gars qui était à terre et en train de hurler tandis qu'un chien s'amusait à lui mordre la jambe. Mordred, toujours caché, prépara une flèche et se prépara à tirer sitôt que Cyrielle lui ferait un signe.




Prochain post : le 18/12 entre 20h et 23h




[/quote]
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Alexandre LerameyMilicien
Alexandre Leramey



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MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Convoyage] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Convoyage] [Clôturé] - Page 4 EmptyLun 12 Déc 2016 - 20:23
Le noir qui m’entourait commençait lui aussi à s’estomper. Une lumière aveuglante le remplaçait. La première sensation qui me revint était le goût du sang dans ma bouche, puis mes poumons, vides qui ne demandaient qu’à se remplir à nouveau. J’inspirais comme après une longue apnée, comme un nouveau-né pour sa première respiration.

Je tournais la tête à gauche puis à droite pour reprendre mes repères. Où étais-je ? En mission ? La mission ! Capturer Séraphin !

Je me relevais d’un coup la boule au ventre. Je vis Alric, aux prises avec un chien, et 4 hommes qui s’approchaient. Il allait mourir. Je ne pouvais laisser faire ça. S’il devait y avoir un mort ici, ce serait moi.

Ni une, ni deux, j’empoignais mes armes et couru vers mes ennemis. Je chargeais avec toute la rage qui m’habitait. Avec la rage d’un homme qui n’a plus rien à perdre. Je prendrais autant de vies que je pourrais avant de succomber.

Avant d’arriver au contact, je criais. Pas un mot, je n’en étais pas capable. Mais un cri roque venu du fond de mon âme. Venu de cet endroit que l’éducation tente de cacher et de brider. Je n’étais plus un homme, mais une bête. Si on me désarmait, j’attaquerais avec mes dents. J’en avais presque envie. Mais pour l’heure, seul le son de leurs crânes et de leurs os se brisant sous mes coups m’obsédait. Ils faillaient qu’ils meurent. Tous. Maintenant.



"WAAAAAAAAAAAAAAAAAAGGGGGGGGGGGGGHHHHHHHHHHHHHHHHHH"
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Marwen l'EsbigneurContrebandier
Marwen l'Esbigneur



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MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Convoyage] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Convoyage] [Clôturé] - Page 4 EmptyVen 16 Déc 2016 - 19:07
Plus que tout, Marwen avait une mission à remplir ; c’était pour cela, uniquement, qu’il s’était engagé dans une entreprise qu’il eût qualifiée de stupide s’il n’y avait pas eu l’appât du gain. Il y avait certes de braves et nobles âmes dans ce monde, mais lui n’en faisait aucunement partie. Il laissait la mansuétude et la bonté aux autres, à ceux qui s’estimaient assez courageux -ou stupides-, pour sacrifier leur vie afin de sauver celle d’autrui, d’un frère, peut-être, ou d’un inconnu qui n’aurait pas hésité à le trahir. Il laissait les beaux discours et la probité à ceux qui aimaient s’en gargariser. L’on pouvait le qualifier de lâche, d’ingrat, ou de con, peu lui en chalait ; il n’y avait que ceux qui détenaient une trop haute opinion d’eux-mêmes qui s’en trouvaient blessés. L’Esbigneur avait tout simplement sauté sur l’opportunité qui lui paraissait intéressante, en la compagnie de gens qui lui ressemblaient tout autant.

Si fait, le petit discours qu’il avait tenu à tous ces gaillards qui le menaçaient de leur sagette avait eu son petit effet, ayant fait raisonner un écho d’identité au fond de leur cervelle. Ça devait sûrement les connaître. Les armes furent baissées, et l’on harpa le tourne-casaque pour l’entraîner dans les tréfonds de l’île. La position dans laquelle il se trouvait actuellement demeurait possiblement inconfortable, mais, rapidement, les parois glacées de pierre suintante laissèrent la place à une pièce bien plus chaude et réconfortante. Et cela lui plut, lui qui était trempé de la tête aux pieds.

Marwen dévisagea l’homme qui faisait de même à son encontre, jugeant assurément de sa valeur. Le contrebandier avait devant les yeux un homme vers la fin de son âge, et le poids des années pesait sur ses épaules, le rapetissant plus que de raison. Toutefois, sa voix détonnait dans ce corps devenu faible et, à la façon dont les autres portaient le regard sur lui et se calquaient sur son attitude, il incarnait céans même toute l’autorité. Avait-il peur ?

« Bien moins que lorsque vous ne saviez rien de moi et que vous me menaciez de vos traits. Là, au moins, vous avez désormais une plus petite idée de mes motivations. »

Voulait-il du saucisson ?

« Pourquoi pas. La viande est si rare de nos jours. Moi, c’est Marwen l’Esbigneur, contrebandier de Marbrume, qui connaît tous les coins et recoins permettant de s’y glisser. Et les souterrains, les égouts. »

S’en suivit une petite discussion sur les derniers exploits de Phalange et ce que désirait Marwen. Alors lui fut laissée l’opportunité de s’expliquer sur ses actes.

« Je ne connais pas Phalange, mais ça a l’air d’être une grande gueule, surtout. Enfin. Non, je n’ai définitivement pas eu l’idée de vous rejoindre au dernier moment. L’idée me trotte depuis un petit moment déjà, à vrai dire. Je me fous de la grandeur d’âme et de l’héroïsme, toussa-toussa. Je laisse cette merde aux cons qui sont prêts à mourir pour leur postérité dans l’Histoire. Moi, je préfère vivre au jour le jour, et je m’en fous du reste. Alors, ce que je veux ? Vous rejoindre, ou, à défaut, mieux vous connaître. La façon dont vous avez attaqué le convoi s’en allant de Marbrume vers le Labret dénotait une certaine organisation qui tranchait radicalement des petits bandits habituels. Vous n’avez peut-être pas mis la main sur les provisions, mais il est possible de réitérer, j’imagine. Déjà, en supprimant les gus qui sont venus sur cette île -sauf moi et Marcel, ça serait chouette. L’on a subi une attaque de fangeux juste après. C’est peut-être pour ça que vous avez déserté, par ailleurs. Les pertes côté milicien furent très lourdes, et la défense s’en trouve donc affaiblie. Voilà pour les nouvelles.

Quant à la suite… Moi, je fus engagé par un type de Marbrume qui semble partager les mêmes valeurs que nous autres. L’intérêt du gain, ce genre de choses. Et je devais donc trouver un moyen de perdre une ou deux cargaisons pour la rentrer ni vu ni connu dans Marbrume et se faire de l’oseille. Je pense qu’avec votre aide, cela devrait être bien plus simple. Vint naturellement la question de savoir pourquoi vous m’aideriez. Eh bien, parce que je viens de vous sauver la vie, semble-t-il ; vous venez tout juste de le dire, en annonçant les plans de Phalange. Pourquoi ne pas simplement me tuer, alors ? Parce que je pense qu’un type de mon acabit pourrait vous être très profitable. Peut-être pas maintenant, mais par la suite. L’écoulement de provision, stipendier un garde à une poterne, ça me connaît. Et vivant esseulés sur une île… Vous avez peut-être de la poiscaille, mais pour le reste, je suis sûr que ça pêche de votre côté… Huehuehue. »
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AlaricGarde de Sombrebois
Alaric



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MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Convoyage] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Convoyage] [Clôturé] - Page 4 EmptySam 17 Déc 2016 - 14:38
Alaric n’avait pu achever sa cible, mais il l’avait au moins blessé à la jambe. L’assaillant s’était replié après avoir tiré un nouveau carreau sur le milicien. L’impact avait été puissant et il avait basculé en arrière avec violence, néanmoins, son armure de cuire ne l’avait pas trop mal protégé. Il se redressa en grognant et releva la trace de sang que son adversaire avait laissé, lui indiquant sa cachette. Il était prêt à le poursuivre et l’achever lorsqu’il remarqua la vue qu’il avait sur le monastère ainsi que sur les cinq torches qui flambaient dans la forêt, signalant une arrivée imminente d’ennemis pour ses compagnons. Il hésita un bref instant. L’homme était toujours en mesure de tirer, mais il était sans doute trop loin pour viser correctement et atteindre ses camarades. Alaric, au contraire, pouvait tout à fait les aider de son arc. Ce furent les hurlements d’Alric qui lui firent prendre sa décision.

- Merde, grommela-t-il en s’accroupissant derrière un rocher de taille moyenne, afin de se protéger d’une éventuelle nouvelle attaque de l’homme à l’arbalète.

Il faudrait à ce dernier un moment pour recharger et l’homme pensait certainement d’abord à se cacher. Il ne serait pas capable de fuir ou d’appeler des renforts. Alaric devait saisir cette chance. Maintenant, le sniper, c’était lui. Il bandant son arc, visa le molosse et lâcha la flèche. Son doux sifflement le rassura et il s’empressa d’encocher une seconde, en visant cette fois l’un des ennemis qui se dressait devant le jeune noble. Avant de réitérer une troisième fois, il surveilla les alentours sur la colline, au cas où son agresseur déciderait de lui jouer un autre mauvais tour.

Hrp : Je n'utilise pas Chance. Et je vise le gars qui parle à Alric
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Cyrielle DolwenMilicien
Cyrielle Dolwen



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MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Convoyage] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Convoyage] [Clôturé] - Page 4 EmptySam 17 Déc 2016 - 16:54
Alaric était parti vers d’autres sommets, elle n’avait pas remarqué le départ de Marcel, mais elle ne le comptait pas, loin de lui faire assez confiance pour lui confier sa vie, aussi misérable puisse-elle paraitre pour certains. Les chiens approchaient, et si elle en avait entendu un s’enfoncer dans la boue et couiner, l’autre semblait avoir atteint sa cible au vu du cri qui s’éleva non loin d’elle. Tout ceci n’annonçait rien de très joyeux. Le noble allait devoir se charger de son cabot, de son côté, elle allait tenter de s’occuper des torches menaçantes et vacillantes qui suivaient les chiens. Ils s’étaient arrêtés et elle les voyait à la dérobée, à l’abri d’éventuelles flèches pour l’instant. Elle prit tout de même le temps de les examiner minutieusement, des fois que le Séraphin était parmi eux, prêt à se faire la malle.

Elle ne sembla pas le reconnaitre parmi eux. Un grand sourire s’afficha sur son visage et elle fit dépasser la moitié de sa silhouette de l’arbre derrière lequel elle se cachait. Son autre main faisait signe derrière l’arbre afin que l’archer se tienne prêt, mais ne tire pas encore, elle-même attendait un signe hostile de leurs ennemis pour lancer les hostilités. Pour l’instant, à part leurs chiens, ils avaient demandé à Alric de ne pas bouger, toujours dans la menace, mais pas encore dans l’action. Certainement qu’il n’en faudrait pas beaucoup, mais il était déjà trop tard. Elle avait voulu négocier, leur fuite contre leur vie, mais voilà qu’Alexandre avait complètement perdu la boule et s’était mis à les charger comme une brute épaisse écervelée.

Elle n’avait plus le choix, elle ne pouvait plus se mettre à négocier pour éviter le combat si l’un d’eux se jetait sur eux, si elle avait pu elle l’aurait attaché à cet arbre ! Elle se remit à couvert de l’arbre aussi vite qu’elle le pouvait et fit immédiatement signe à l’archer de tirer, tant que la cible était un de leurs ennemis, elle se foutait de qui il abattrait. De son côté, elle se dirigea vers le noble et donna un coup d’épée dans le corps du chien afin de lui faire lâcher prise sans risquer de blesser Alric. Il allait leur falloir tous les combattants possibles. Après cet acte, un soupire de désespoir lui échappa et elle se remit à couvert des flèches qu’ils avaient certainement commencé à lancer après eux. Son épée dans une main, il était temps pour elle aussi de se joindre à la bataille, ils étaient moins nombreux, mais plus ils attendraient pour les abattre, moins ils auraient de chances de s’en sortir.

Cyrielle serra fort son épée dans ses mains et s’élança également vers les ennemis, s’attaquant au premier qui n’avait pas encore d’adversaire. Elle était en colère, presque enragée qu’Alexandre ait agi aussi inconsciemment, et c’était le cas de le dire. S’ils s’en sortaient, il lui devrait quelque chose, elle ne savait pas encore quoi, mais il lui serait redevable. En attendant, elle allait combattre férocement l’adversaire qu’elle s’était trouvé en espérant ne pas se prendre un coup dans le dos et ne pas devoir encaisser pour deux personnes.
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Alric de ClaireauxChâtelain
Alric de Claireaux



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MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Convoyage] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Convoyage] [Clôturé] - Page 4 EmptyDim 18 Déc 2016 - 17:33
Saleté de chien ! Il avait fallu que le canidé me trouve. Moi. Sans doute que son odorat particulièrement sensible avait capté une odeur qui sortait de l'ordinaire. En l’occurrence, et c'était probablement le cas, celle de mon parfum. A moins que l'odeur du sang frais ne l'ait attiré. Je ne savais rien. Je ne saurais jamais. Toujours est-il que le mâchoire puissante de l'animal se referma brutalement sur ma jambe me sortant hors de ma cachette de fortune.

"Lache-moi sale bete"

Je hurlais, je m'agitais dans tous les sens pour tenter de me soustraire à ses crocs. Je tentais bien de trancher dans le vif avec mon épée mais sans grand succès. Mordred lui eut plus de réussite et parvint à blesser un second molosse. Une bonne chose. Un souci en moins. J'espérais que cette bête là ne vienne pas nous ennuyer. Dans mon malheur, ma douleur, malgré le fait que je sois à présent à découvert aucun de mes autres camarades n'avaient été repéré.

Les lueurs des torches se rapprochèrent de moi et bien vite une voix humaine se fit entendre, m'intimant l'ordre de ne pas bouger. Comme si j'étais en position de faire quelque chose avec ce stupide cabot accroché à ma jambe. Je levais légèrement le visage vers les sources de lumière tentant de discerner les bandits. Je n'étais clairement pas à mon avantage dans cette position, à la merci du chien et d'eux. Mais je ne m'avouais pas vaincu, pas encore, malgré la peur qui tiraillait mes entrailles, mon visage restait impassible. Enfin pas tout à fait, ce n'était pas la peur qu'on pouvait y voir mais plutôt la douleur.

" Dites à votre chien de me lâcher "

Seul contre quatre il était évident que je ne faisais pas le poids. Je devais m'appliquer à jouer à la pauvre petite créature frêle et inoffensive pour gagner du temps. Je m'obligeais à les regarder eux. Je ne voulais pas donner d'indication sur les positions de mes camarades. Je n'étais même pas certain que Leramey se réveille mais j'étais convaincu que plus je leur tiendrais tête plus ils auraient le temps d'agir, voir de prendre la fuite.

" Je suis le chatelain de Claireaux. Gardez-moi en tant qu'otage. Vous pourriez tirer une belle rançon ..."

Fou. Je devais être fou pour dire ça. Mais pas vraiment en faite je continuais à leur jouer la comédie forçant mes larmes, ce qui n'était pas bien compliqué à cause de la douleur à la jambe. Chaque mot prononcé était entrecoupé d'une inspiration bruyante comme si j'allais me mettre à chialer pour de bon. Pour donner le change je posais lentement mon épée le long de mon côté sans oter la main du pommeau. Mais je n'avais nullement envie de renoncer. Quand tout à coup un cri inhumain se fit entendre. Alexandre....

" Maintenant "

J'hurlais, non de douleur, mais animé d'une rage guerrière...fougue d'une jeunesse sans doute. Le danger était pourtant bien là sous la forme de croc ou de carreaux d'arbalètes mais nous pouvions y arriver à condition d'unir nos forces. Je ne voulais pas les laisser tomber. J'avais encore mal à la jambe. Je roulais sur le coté et avec l'élan je tentais de frapper la jambe d'un des hommes à porter.
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La Poisse
La Poisse



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MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Convoyage] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Convoyage] [Clôturé] - Page 4 EmptyDim 18 Déc 2016 - 20:02
Le Séraphin eut un joli sourire en coin. Si on avait pu le décrire comme un monstre, comme un pirate sanguinaire, eh bien il était clair qu'il n'avait pas du tout l'apparence de ça. Il ressemblait à un sympathique grand-père, et il n'émanait de lui aucune haine, aucun zèle, aucune peur.

- Mais j'ai déjà mis la main sur les provisions, très cher Marwen. Simplement, vois-tu... Je ne suis pas un chef de toute une grande organisation sans scrupule. Je suis pas un mafieux. Juste un pécheur qui a trouvé un moyen de se faire un peu de pécule pendant la crise... C'est juste que, les gars qui m'accompagnaient, c'était vraiment des mecs pas fréquentables.
Tu vois le genre dont je veux parler ? Les gars qui sont trop forts pour être de simples paysans, mais trop psychotiques pour servir de miliciens. Des mercenaires quoi.
Mais ils ont disparus. Je sais pas si les miliciens les ont butés ou qu'ils ont déserté, mais qu'importe, il ne reste plus que moi et mes gars ici.


Petit sourire en coin. Il continua de nourrir Marwen de fines tranches de porc.

- Le problème, tu vois... C'est que c'est difficile de faire confiance aux gens comme toi. Les traîtres je veux dire. Il y en a qui trahissent par idéologie, par religion, pour leur famille ou les gens qu'ils aiment... Toi tu trahis quand c'est plus dans ton intérêt, tu me l'avoues, direct, comme si c'était quelque chose que je pourrais utiliser.
Mais tu vois, mon bel Esbigneur, c'est à double tranchant. Pour l'instant tu me dis vouloir travailler avec moi ; Mais tu seras le premier à retourner ta veste, à me filer à la milice en échange d'une récompense, sitôt que tu chieras ton ben.
Tu vois. La loyauté c'est un truc très compliqué. Même s'il y a toujours des moyens de s'en sortir de ce côté là...


Il se releva, très gracieusement, avec toujours, toujours ce beau sourire dessiné sur son visage.

- Eh. Relax. Quoi qu'il arrive, je vais pas te tuer. J'ai horreur de la mort. D'ailleurs si tu crois que foutre un cadavre de milicien juste sur mon palier c'était censé me faire plaisir, tu te fous le doigt dans l’œil.
Reste tranquille ici, une petite heure. Va y avoir beaucoup de changement par là.





Le criminel avait donné un ordre d'une simplicité redoutable. Ne pas bouger, et mettre les mains derrière son crâne. Quel ne fut pas son étonnement lorsqu'il vit un homme plonger vers lui en hurlant. C'était fou ça, comment les gens osaient constamment refuser d'obéir à des ordres simples.

La masse humaine fonçait avec deux armes, une à chaque main, une vision ridicule mais létale, qui fit écarquiller les yeux au pauvre assaillant. Celui-ci avait toujours son petit fauchon à la main, alors qu'il se mettait à présent en position de combattre.

Citation :
HRP : Conformément à la demande d'Alexandre, son personnage décide d'attaquer comme un fou, lui permettant de doubler son nombre d'attaques, en échange du fait d'être trop fatigué et déséquilibré pour ensuite tenter d'esquiver.

Compétence ATT Alexandre : 10
Jet : 14. Échec.
Jet : 16. Échec.
Jet : 11. Échec.
Jet : 8. Réussite.
Compétence HAB du pirate : 9
Jet : 5. Réussite.

Alexandre fait de puissantes attaques, de gauche à droite, mais, étonnamment habile, le pirate se contente de reculer à chaque fois, progressivement, évitant de justesse chacun des coups de boules du milicien.
Puis, il se décide à contre-attaquer.

Compétence ATT du pirate : 9
Jet : 3. Réussite.
Localisation : 1 (Plein visage)
Dégâts : [18+14+8]-[8+7]
42-25=Il reste 17 PV à Alexandre.

Le criminel donne un énorme coup de taille dans la face du milicien. Son nez est lardé de côté, tandis que son adversaire l'éloigne d'un coup de pied dans les bourses.

Paniqués par la sortie d'Alexandre, qui fonce comme un malade, les deux arbalétriers tirent directement sur Alric dans un pur réflexe.

Citation :
Aucun jet n'est demandé ; À cette portée, avec Alric à terre, il n'y a aucun moyen pour le jeune noble d'échapper à deux carreaux.
Les jets serviront simplement à déterminer la localisation.

Jet : 15
Jet : 7

Soit : Un carreau dans le torse, et un dans le bras droit.

Dégâts :
- [34+8]-[9+5]
- [34+6]-[9+5]
Total : 60-(28+26)=6 PV restants.
Alric reçoit un carreau qui lui perfore le ventre, et un autre qui lui empale le bras.
Les deux arbalétriers jettent leurs armes à terre et tentent de se défendre contre l'arrivée de miliciens.

Cyrielle se décida à sortir également de sa couverture, pour porter assistance à Alexandre qui venait de se faire bien lardé. Elle fit également un signe à Mordred, pour qu'il décoche et tente d'abattre l'un des résistants.

Citation :
Compétence TIR Mordred : 8
Jet : 11. Échec. Sa flèche vole dans le décor.
Les pirates connaissent maintenant la position de Mordred.

Cyrielle tente d'abattre le chien, qui lâche la jambe d'Alric en la voyant arriver.

Compétence ATT Cyrielle : 13 (-2 malus d'armure)
Jet : 5.
Compétence HAB chien : 6.
Jet : 1. Réussite critique.

Le chien parvient à éviter le coup de Cyrielle en détalant comme un fou. Il décide de sauter sur le bras de Cyrielle.

Compétence ATT chien : 8
Jet : 2. Réussite.
Compétence HAB Cyrielle : 11 (-2 malus d'armure)
Jet : 12. Échec.

Le chien saute sur la main de Cyrielle et commence à lui dévorer les doigts à l'aide de ses crocs.
Cyrielle ne souffre que d'un très léger dégât (-2) mais plus important encore, elle reçoit un grand malus d'initiative (-8) qui rend impossible toute attaque.

Mordred jette son arc et fonce pour tenter de sauver ses collègues.
Il est cueilli par un des pirates qui saute sur lui et lui fait une prise de rugby pour tenter de le mettre à terre.

Compétence ATT pirate : 9
Jet : 3.
Compétence HAB Mordred : 8
Jet : 18.

Mordred est projeté à terre et se retrouve avec un assaillant au-dessus de lui. Celui-ci se met à coller des coups de poings dans la face du jeune garçon, lui cassant les dents de devant, celles-ci se mettant à se fragmenter et à remplir jusqu'au fond de la gorge.

Cyrielle est en train de lutter contre le chien, qui lui ouvre la main, faisant couler une énorme quantité de sang sur le sol. C'est alors que l'un des criminels fonce sur elle et lui donne un coup dans l'arrière du genou, pour ensuite tenter de l'abattre.

Compétence ATT pirate : 9
Jet : 3. Réussite.
Compétence HAB Cyrielle : 11 (-2 malus d'armure)
Jet : 5. Réussite.

Le pirate tire sur les cheveux de la femme pour lui exposer la gorge. Alors qu'il s'apprête à lui ouvrir la jugulaire, celle-ci parvient à lui donner un coup de coude dans les bourses, faisant hurler de douleur son adversaire.
Elle tente à présent de se défaire de l'emprise du chien.

Compétence ATT chien : 8
Jet : 6. Réussite.
Compétence HAB Cyrielle : 11 (-2 malus d'armure)
Jet : 18. Échec.

Toujours pas. Cyrielle tente de bouger le bras dans tous les sens, et de donner des coups de poings au molosse ; Cela ne sert qu'à l'énerver encore plus. À chaque coup sur son museau, il se met à serrer les crocs encore plus profondément, déchirant sa peau et ses os.

Pendant ce temps, Alexandre tente à nouveau de répéter la même tactique, c'est à dire, d'agiter ses fléaux en l'air de gauche à droite.

Quadruple jet à nouveau.
Jet : 12
Jet : 4
Jet : 12
Jet : 18
Une réussite.
Compétence HAB de son adversaire : 9
Jet : 6.
Réussi.

Maintenant c'est à son tour d'attaquer.

Compétence ATT : 9
Jet : 8.
Localisation : 13 (Tronc)
Dégâts : [18+14+3]-[12+6]
17-17=0.
Le couteau du pirate passe à travers le gambison d'Alexandre, et vient se loger entre les côtes du milicien. Leramey se met à crier et à gémir, alors qu'il sent son corps être torturé.
Il est finalement jeté à terre et laissé sur le sol, le couteau encore planté dans son corps.
Alexandre est hors de combat, et incapable de continuer à se battre.

Enfin, Mordred tente de se défaire de l'emprise de son assaillant.
Compétence ATT Mordred : 8
Jet : 18.
Mordred tente de mettre ses doigts dans les yeux de son adversaire ; Mais celui-ci se recule et se met à donner des coups dans la mâchoire du garçon.

Alaric avait quitté sa colline, laissant l'arbalétrier seul. Maintenant qu'il arrivait enfin vers ses collègues, il vit à quel poing la situation était dramatique.
Bandant son arc, il tenta de tuer le chien qui gênait Cyrielle.

Citation :
Compétence TIR Alaric : 12
Jet : 5. En plein dans le mille.
Le chien est tué. Cyrielle est maintenant libérée et peut contre-attaquer.
Mais elle a sa main endolorie et ensanglantée. Elle souffre d'un malus à toutes ses attaques.

Compétence ATT Cyrielle : 13 (-4 de Malus)
Jet : 1. Réussite critique.
Enragée, Cyrielle attaque l'homme qui a tenté de l'égorger. Elle parvient à le prendre de surprise et à lui envoyer son épée directement vers sa...
Jet : 10 (jambe gauche).
Dégâts : [20+14+4]-8
Total : 60-30=30.
La jambe droite du pirate est perforée. Celui-ci hurle de douleur et s'écrase à terre. Il n'est plus une cible prioritaire.
Reste 3 pirates à éliminer. Allez, Cyrielle et Alaric peuvent le faire :

L'un d'entre eux fonce sur Cyrielle. Alaric en profite pour tenter de l'abattre.
Compétence TIR Alaric : 12
Jet : 8. Réussite.
Localisation : 17 (Dans le dos)
Dégâts : [28+4]-[8+6]
Total : 60-18=42 PV restants.

Cyrielle se retrouve face à celui qui est embroché par une flèche. Elle a l'initiative sur lui grâce à Alaric.
Compétence ATT : 10 (-4)
Jet : 6. Réussite.
Compétence HAB de l'ennemi : 9 (-1 malus)
Jet : 11. Échec.
Cyrielle parvient à lui attaquer la tempe (2).
Dégâts : [20+14+1]-8
Total : 42-27=15.

Cyrielle fend le crâne de son agresseur. Celui-ci devient blanc et blême, mais tente tout de même d'attaquer.
Compétence ATT : 9 (-4 malus)
Jet : 5. De justesse, mais c'est réussi.
Compétence HAB Cyrielle : 11 (-4)
Jet : 14. Échec.
Localisation : 6 (Bras gauche)
Dégâts : [18+14+8]-[10+9]
75-21=54 PV restants.

Alaric, derrière eux, est attaqué par un des pirates qui fonce sur lui...
Compétence TIR : 12 (Bonus : +5. L'homme fait une charge en fonçant directement vers lui).
Jet : 20.
Les Dieux doivent être avec son ennemi, parce que c'est incroyable ; La flèche rate l'homme et vient se perdre au fond de la forêt.
L'homme fonce sur Alaric avec pleine initiative à présent.

Compétence ATT : 9
Jet : 5.
Compétence HAB Alaric : 12
Jet : 14.
Localisation : 9 (Jambe droite)
Dégâts : [18+14+4]-[9+4]
70-23=47.

Alaric tente de répliquer.

Compétence ATT : 10
Jet : 13.
Échec. Alaric tente d'égorger l'ennemi avec son couteau, mais l'homme en face, qui était en train de lui perforer la jambe, ne fait que se reculer et le sécher d'un coup de poing.

Cyrielle jette l'homme à qui elle a fendu le crâne. L'homme qui était en train de tabasser Mordred laisse le jeune homme sur le carreau, et fonce vers Cyrielle. Il est le dernier des assaillants encore en état de mettre la misère à Cyrielle.

Cyrielle n'a pas l'initiative (9=9, mais on considère qu'elle était occupée par le collègue du bandit et n'a pas vu venir l'autre gredin dans son dos)

Comp ATT : 9
Jet : 19. Échec.

À Cyrielle maintenant.

Comp : 9
Jet : 15. Échec.

Au criminel à nouveau.
Comp : 9
Jet : 11.

À Cyrielle.

Comp : 9
Jet : 10.

Au criminel.

Comp: 9
Jet : 15

À Cyrielle.

Comp : 9.
Jet : 8.
Comp hab : 9
Jet : 2.

Toujours aucun dégât.

Au criminel.

Comp : 9
Jet : 11.

A Cyrielle.

Comp : 9
Jet : 14.

Au criminel :

Comp : 9
Jet : 13.

A Cyrielle :

Comp : 9
Jet : 6.
Comp hab : 9
Jet : 2.

Toujours, toujours aucun dégât.

Au criminel :

Comp : 9
Jet : 8.
Comp hab : 9
Jet : 3.

Cyrielle et l'assaillant ne font que se battre, s'échanger des coups de poings, des coups de taille qui fendent le vent, des crachats, des frappes dans les parties génitales. Une valse amoureuse entre les deux corps qui veulent s’étriper avec toute la haine du monde. Mais ni l'un, ni l'autre ne semblent capable d'avoir l'ascendant.

Pendant ce temps, Alaric est également aux prises avec quelqu'un.

Alaric a l'initiative (11>9)
Compétence ATT : 10
Jet : 13.

Compétence ATT ennemi : 9
Jet : 5.
Compétence HAB Alaric : 12
Jet : 13
Localisation : 17 (Tronc)
Dégâts : [18+14+6]-[9+5]
47-24=23 points restants.

Mordred, sonné, la bouche dégoulinant de sang et le nez cassé, s'est enfin relevé. S'approchant dans le dos de l'assaillant de Cyrielle, il se saisit de ses bras et tente de l'immobiliser pour permettre à la milicienne de le tuer.

Comp ATT de Mordred : 8 (-2 Malus : Sonné)
Jet : 7. Échec. Son emprise est vite brisée par l'homme qui le sèche d'un coup de poing. Pauvre Mordred a bouffé.

Tout le monde est épuisé, en plein combat, tandis que les deux factions ennemies luttent et s'écrasent comme des mouches. Mais c'est de toute façon trop tard. Marcel, qui n'a été poursuivi par personne, a réussi à s'enfuir avec le navire. L'arbalétrier est en train de regagner le monastère, qui de toute façon est déjà au courant des détails de l'attaque grâce à la trahison de Marwen. Le groupe, qui compte deux blessés graves, n'a aucune chance de s'en sortir,alors que de maigres renforts de pirates éveillés et mal équipés arrivent pour les maîtriser.
Qu'importe qu'ils se rendent volontairement ou continuent de lutter, le résultat est le même ; Les voilà mis à terre et ficelés comme des saucissons, avant d'être bastonnés et assomés.

L'attaque de l'île est un échec.




L'atmosphère est devenue soudain beaucoup plus lourde. Ou alors c'est la peur. La trouille. Celle qui tiraille les tripes et fait craquer les plus braves des hommes.
Dans le ciel sans lune, l'orage gronde. La pluie, qui n'arrêtait déjà pas de tomber, est devenue battante. Il fait sombre. Seules quelques torches dont le feu est vif, agité par la tempête, permettent encore de ne pas se perdre et voir à plus d'un mètre devant soi. Les prisonniers sont amenés, de force, malgré leurs nombreuses et terrifiantes lacérations, jusqu'au monastère.

Un monastère antique. Vétuste. Sale. En bien mauvais état depuis qu'il a été abandonné par les moines. Seule une jolie statue d'Anür de 2 mètres 30 de haut est encore une belle construction religieuse. Et aux pieds de la déesse debout, recouverte d'un long manteau de marbre, se trouve un homme, assis sur le socle. Il a un grand sourire, ses cheveux en pleine calvitie sont trempés et tombent le long de son épais crâne, et ses mains refroidis sont recouvertes de gros gants de cuir.

Devant lui, on pose les miliciens. Le soldat Leramey, est jeté sur le dos, le couteau encore planté dans ses côtes, alors qu'il se vide lentement de son sang. Alric est balancé à genoux, alors qu'il est encore fébrile de deux carreaux qui l'empalent. Cyrielle est presque étranglée alors qu'on la jette sur le sol, sa jambe dégoulinante du liquide rouge, sa main charcutée et dont la douleur est très vive. Quant à Alaric et Mordred, ils ont des œils au beurre noir, leurs visages salis par la boue et par leurs blessures.
Les pirates qu'ils ont réussi à mettre dans un mauvais été sont raccompagnés à l'intérieur, portés par leurs collègues en toute urgence, qui vont les mettre à l'abri. L'homme aux pieds d'Anür observe, avant de finalement se lever avec grâce, pour s'approcher de la troupe des 5 soldats de la cité.

- Bonjour messieurs. Madame.
Je suis le Séraphin.
Il paraît que vous êtes venus pour me tuer ?
C'est triste qu'on en soit arrivés là. Suis-je vraiment un homme si monstrueux que vous avez jugé nécessaire de faire tellement d'efforts, juste pour débarquer ici ? En pleine tempête ? Face à un ennemi plus nombreux que vous ?
Vous auriez pu déserter à n'importe quel moment. Vous auriez pu refuser la mission, rentrer chez vous, prétexter n'importe quoi. Et pourtant vous voilà là. Vous devez être bien fier de vous, soldats. Vous devez vous penser héros, p'têt sortis d'un roman de geste.
Eh bien, je suis sincèrement désolé pour vous... Mais comme vous voyez, les héros, ça n'existe pas vraiment.

Petite pause. Les mains dans le dos, cachées sous son manteau inondé d'une pluie qui n'arrête pas de tomber, il regarde un à un chacun des miliciens.

- Enfin, regardez dans quel état vous êtes ! Je me demande comment vous êtes encore debout ! On dirait une bande de fangeux, je déconne pas !
Vous avez de la chance, y a un médecin à l'intérieur du monastère. Comme par magie. Il peut vous stabiliser, faire que vous ne creviez pas, et ensuite on peut vous amener en bateau jusqu'à Marbrume pour que vous trouviez un médecin, un moyen de vous sauver la vie, mais...
Mais oui. En réalité, je n'ai aucune raison de faire ça. Désolé.


Petit ricanement.

Trois hommes sortirent du monastère, eux aussi attachés. Phalange et ses deux comparses. Eux aussi semblaient en mauvais état. Phalange avait un œil en moins, l'épaule déboîtée, et il titubait, traînant sa patte gauche. Ils étaient mis à genoux aux côtés des miliciens.

- Bien, parfait. Nous voilà tous réunis. À moins bien sûr que vous ayez encore des renforts qui attendent ? Vous n'auriez pas prévu une galère avec une centaine de chevaliers à bord pour venir me tuer ? Ironisa-t-il. Je m'attendais à ce que les miliciens tentent quelque chose... Mais seulement 5 d'entre eux ? C'est... Étrange.
Quant à toi, Phalange, eh bien ! On chie à la gueule des amis maintenant ?! Que me vaux donc une telle trahison ?!

- Y a un prix sur ta tête, connard ! Répondit la voix étranglée du mercenaire. Fallait réfléchir avant de chier sur le paillasson du duc de Marbrume !
- Oh, Phalange, s'il te plaît... Tu vas quand même pas me dire que tu es ici par patriotisme ?

Attendez.
Deux secondes, les gars. Qu'on se mette bien tous au calme, là...
Vous... Vous pensez tout de même pas que la raison pour laquelle vous êtes ici, sur cette île pourrie, à traquer un vieux contrebandier de 50 balais... C'est pour sauver le Labret ?
Les gars, si c'était une question d'héroïsme, fallait pas venir ici. Fallait aller se battre sur les routes ou sur les murailles du plateau. Là ici c'est différent.

- Qu'est-ce que tu racontes espèce de gros demeuré ?! T'as fumé de l'opium ?!
- Arrête de me mentir, Phalange. Il y a deux trucs que je supporte pas ; Le mensonge et qu'on essaye de me tuer. Toi t'as chié sur mes deux limites, alors, si tu continues de l'ouvrir, je te jure que je t'arrache la langue. Littéralement.

Nouveau silence. Séraphin haussait rarement le ton, mais sa soudaine colère avait réussi à prendre à mal le mercenaire, qui s'était soudain arrêté de parler.

- Bon. Les gens. On a un gros problème ce soir. Un gros, gros, gros problème qu'il va falloir qu'on résolve tous ensemble... Un paquet de merde dans lequel VOUS vous êtes tous foutus et duquel JE vais devoir vous sortir.
Je peux le voir dans vos yeux, vos yeux de gros demeurés qui réfléchissent jamais plus loin que le bout de leurs nez... Vous voulez jouer les héros. Vous pensez, d'une naïveté incroyable, que vous allez réussir à vous en tirer, à me foutre aux fers, que le duc va vous adouber chevaliers et que vous allez entrer dans l'Histoire de Marbrume comme les héros de la Cité. Ôtez-vous tout de suite cette idée de la tête.
Vous avez échoué. Perdu. Kaput. C'est fini, vous aurez pas une seconde chance. Il y a plus de débat de savoir comment vous allez me foutre en taule ou ce genre de conneries.
Là le débat, il est simple. Tellement simple que même vous vous êtes capables de comprendre, et je vous jure, vous allez comprendre, parce que si vous refusez de comprendre ça va faire mal, très mal, pour vous tous, le club des 8.
Je... Je crois que je vais essayer de m'exprimer plus clairement. Vous le voulez bien ? Ok. Je vais vous donner un cours.
Le cours, c'est, une question très simple que vous allez vous poser, dans vos têtes. Une question hautement philosophique.
Cette question, c'est : D'où vient le pouvoir ?


Debout, le Séraphin se tourna vers l'un de ses hommes, qui s'approchant en lui portant l'un des fléaux de Leramey. Bien qu'il avait plus de 50 ans, il se mit à manipuler l'arme, avec toujours le même sourire, qui était passé d'une malicieuse risette de grand-père... En une grimace de psychotique qui foutait bien les jetons.

- Le pouvoir vient pas d'un titre. Ou de l'or. Ou d'une livrée... Ou d'une arme.
Le pouvoir vient du mensonge.
Faire un gros, gros mensonge, et que le monde entier il joue avec vous !
Une fois que vous arrivez à convaincre quelqu'un que ce qu'il sait dans son cœur est faux, vous le tenez par les couilles.
Regarde, toi... On m'a dit que t'étais un bon seigneur. Alric de Clairvaux, hein ?


Le Séraphin colla le manche de son fléau sous la bouche du jeune homme.

- Je pourrais réduire ta cervelle en bouillie, jusqu'à ce que plus personne ne pourra jamais reconnaître ton visage, et je serai jamais arrêté...
Tout le monde mentirait pour moi ! Du moins tout le monde qui ait de l'importance.
Autrement leurs propres mensonges ; Tout ce qui fait tourner la cité de Marbrume, ça vient s'écraser tel un château de cartes.


Il se mit à rire.

- Mais il y a une seule chose qui m'empêche de tous vous buter, vous foutre en terre, et aller me coucher.
Et la seule chose, c'est Elle !

Il pointa la statue d'Anür qui les observait, douce et souriante.

- La religion ! C'est fou l'effet que ça a, hein ?
Bah vous voyez, tuer des miliciens ça me fait ni chaud ni froid. J'aurai aucune hésitation à tous vous réduire en bouillie s'il le faut.
Mais Elle... Elle a le pouvoir de me juger. De me punir. De hanter mes nuits et de jeter la misère sur moi et sur les gens que j'aime.
C'est pour Elle que je n'ai pas encore commencé à tous vous mettre à mort, et que je souhaite vous offrir une chance de vous sauver.
Je vais pas passer par quatre chemins. Je veux que vous vous mettiez ça dans votre crâne, quelque part, avant de sortir vos bites et commencer à faire n'importe quoi. Vous. Avez. Perdu. Vous n'avez aucun moyen de vous en tirer. Aucun. Zéro. Vous pouvez pas me convaincre, vous pouvez pas bluffer, vous pouvez pas me la faire à l'envers. Cela ne marchera pas.
La seule chose que je fais, là, c'est vous offrir une chance de survivre. Une chance de fermer les yeux, de retrouver une vie normale, et de passer à autre chose. De retourner à Marbrume. De continuer à vivre vos vies misérables et difficiles.
Et si vous décidez de faire un autre choix ?
Je vous bute.


Le pirate, ayant explicité ça, alla vers Phalange. Le mercenaire avait la trouille ; Il détournait le regard.

- Travaille pour moi.
Eh. Pourquoi tu me dévisages ? Mec... Mec, mec, mec. Travaille pour moi. Tu peux m'aider à me débarrasser de ce bordel.

- Tu comprends pas la situation. Les gars qui m'ont envoyé c'est-
- C'est les gars du fort de Saint-Quentin qui t'ont envoyé. Je sais. Il y a vraiment que des putains de rats à Marbrume, c'est vraiment fou...
Mais réfléchis, Phalange. J'ai un moyen pour que vous vous en sortiez tous. Un moyen pour que vous vous en tiriez. Tout ce que j'ai besoin, c'est que tu me rendes un menu service. Que tu fasses ton boulot.
Je te propose aucune paie en échange. Aucune récompense. Mais je garde tes gars en otage jusqu'à ce que tu ai accompli ta mission. Et si c'est pas fait dare-dare... Tu les reverras jamais.


Le pirate n'écouta pas la réponse du mercenaire. Il se tourna à nouveau vers les miliciens, et se mit à prendre une voix grave pour imiter deux voix différentes.

- « Je suis sire Machin de Trucmont, chevalier du duc ! » ; « Oh, sire Machin, pouvez-vous extraire les pauvres miliciens de l'île ? » ; « Oh, oui, en plusieurs morceaux ».
Vous avez vu comment il y a la tempête dehors, les gars ? Dites-moi... À votre avis, quelles sont les chances pour que Marbrume croit réellement qu'il y a un pirate sanguinaire qui se cache sur cette île ? Et combien il y a de chances pour qu'ils s'imaginent simplement que vous avez été échoués par une tempête et que vous êtes morts d'un bête accident ?
N'oubliez pas ce que je vous ai dis. Le pouvoir vient du mensonge. Mais aucun mensonge n'est parfait, s'il n'a pas une petite part de vérité.
La petite part de vérité, c'est que les miliciens du fort de Saint-Quentin sont mes complices. Ce sont eux qui m'aidaient jusqu'à présent à pirater des vaisseaux.
Vous n'étiez pas au courant ! Cela vous fait une belle jambe ! Mais au fond, fallait bien vous poser la question. Vous trouviez pas ça bizarre ? Que les mecs aient une carte précise d'où j'étais, et que pourtant, ils envoient pas une vraie force pour me buter ? Vous penseriez que le duc en aurait quelque chose à faire qu'un gars s'amuse à piller ses convois de nourriture et à attaquer ses convois... Mais non.
Dans un sens, je vous ai sauvé la vie. Les mecs de Saint-Quentin voulaient me tuer. Jamais me capturer ; Vous étiez la force de diversion. Phalange, ici présent ? Il était censé me tuer. Il me l'a avoué. Et ensuite, alors que vous seriez rentrés sur le fort, vous auriez été tués par vos propres collègues et jetés à la mer !
Donc ouais. C'est grâce à moi que vous respiriez encore. C'est pas génial ça ? Ne suis-je pas magnanime ?!

Nouveau rire nerveux.

- Alors les gens. Voilà ce qu'on va faire. C'est très simple.
Dans les deux jours qui vont suivre, Marbrume va être soudainement mis au courant de la vérité absolue. Qu'en fait, tout ce temps le grand méchant Séraphin était l'allié de traîtres de l'île de Saint-Quentin. Ils auront, comme par magie, des preuves d'une telle trahison. Le capitaine de la milice intérieure va sans doute vouloir faire des interrogatoires... Mais ça ne servira à rien. Parce que tous les miliciens de Saint-Quentin seront déjà morts. Suicidés. Comment ? Oh... Ils ont sauté à la mer. Les cons.
Vous ? Vous avez fait l'objet de faux renseignements. Et pour cause. L'homme qui vous a envoyé ici, est un ancien allié des Sarosses. Nul doute qu'il voulait sa vengeance sur le duc, qu'il voulait déstabiliser son administration, prouver qu'il était un incapable. Vous avez été attaqués par les miliciens de Saint-Quentin, blessés à mort, et c'est uniquement par le sauvetage de pêcheurs innocents que vous avez pu atteindre Marbrume pour avoir des soins médicaux ! Nul doute que le capitaine de la milice sera atrocement gêné par ce qui vient de se passer, qu'il vous félicitera malgré tout..
Si un seul d'entre vous ment, se met à raconter des conneries sur ce qui s'est passé ici... Eh bien, malheureusement, ce sera trop tard. Parce que je vais vous garder prisonniers ici, un ou deux jours. Et lorsque vous rentrerez à Marbrume, tout le monde sera au courant de la trahison des hommes de Saint-Quentin. Si vous vous mettez à raconter des conneries, à colporter sans preuve, on vous prendra pour leurs complices. On ira vous torturer, vous pendre, vous bannir. Cela sera pas beau du tout...
C'est ça la vérité maintenant. Vous êtes mes putes. Et si j'ai besoin que vous vous mettiez en porte-jarretelles pour que je vous prenne en tournante, vous le ferez.


Il regarda à nouveau la statue d'Anür.

- Enfin, j'veux dire...
Pardonne-moi Anür, pleine de grâce... C'est pas ce que j'ai voulu dire.


Il regarda les miliciens.

- Les héros et les méchants sont pas toujours ceux qu'on croit vraiment. Le pouvoir vient du mensonge, et c'est moi qui ait le pouvoir.
Soyez intelligents. Mettez-vous du côté de ce qu'on prendra pour les héros.
Maintenant ; Qu'on les mettes à l'intérieur ! Et qu'on les soignes ! Ce serait con qu'ils se mettent à crever sous la pluie !


Les miliciens et les hommes de Phalange furent amenés à l'intérieur du monastère, pour qu'on commence à traiter leurs blessures, qu'on les requinque.
Le plus ironique, c'est qu'en réalité, le monastère n'avait jamais été abandonné. Les moines étaient toujours présents, simplement forcés de travailler sous la menace des pirates. Ils sauvèrent la vie des comparses ce jour-là.
Mais de toute façon, cela ne changerait rien.

Marcel et Marwen ne s'étaient pas montrés. Ce serait trop bête, d'apprendre leur trahison. Encore cachés dans le passage secret, le Séraphin vint les voir alors qu'ils s'étaient réunis à l'abri.

- Bon. Les gars. Vous partez pour Marbrume directement. On a quelques nœuds en bout qu'il faut nouer, pour que toute cette histoire nous explose pas à la gueule...
À partir de maintenant, vous allez travailler pour moi. Le plateau du Labret ne tiendra peut-être plus longtemps à présent. Mais nous... Nous pouvons encore nous nourrir dessus.





Plateau du Labret, lendemain.

Marcel, bon navigateur, franchit sans problème la tempête pour arriver avec Marwen et Phalange jusque sur les rives du Labret. Ils allèrent vite dans une tente où se trouvait celui qui avait commandité toute cette opération. Le mercenaire remis à celui-ci une lettre.
Théodore de Magnian l'ouvrit, déplia le fin papier un peu humide, et commença à lire. Si au départ il avait les sourcils froncés, il se mit à écarquiller les pupilles en plein milieu.
C'était une lettre, signée du Séraphin. Une dans laquelle le pirate demandait à Théodore de nouvelles informations pour attaquer un nouveau bateau. Il y avait énormément de détails, des noms, des insinuations sur la famille du noble... Beaucoup trop de détails pour que ce soit faux. Son cœur se serra, alors qu'il leva les yeux vers Phalange.

- À quoi rime ce bordel ?! Je peux savoir d'où ça vient ?!
- Faites pas le con, sire. Vous avez très bien compris.

Petit silence.
Théodore comprit, oui. L'information lui remonta à travers les neurones jusqu'au cerveau, pour qu'il l'analyse et l'étudie. En une fraction de seconde, tout lui était apparu clair. Ce qui se tramait. Ce qu'il risquait. Ce qui allait se passer.

Il posa une main sur son épée.
Mais Phalange sorti de son mantel un couteau, et en le faisant voler à travers l'air, il découpa la gorge de sire Théodore, qui s'écrasa à terre comme un sac.

En connaissant sa loyauté à son ancienne maison, il n'eut pas une enquête très complexe.

Les dernières pensées de Théodore furent pour Cyras de Sarosse.




Citation :
HRP : J'avais au départ prévu un scénario légèrement plus long, avec une intrigue plus compliquée une fois que vous tombiez sur le Séraphin. Mais la trahison de Marwen n'était franchement pas prévue et a un peu chamboulé tout ça. C'est pas grave, car au final, je trouve que l'intrigue se déroule très bien comme cela.

Vous avez échoué, à la fois dans vos jets de dès et dans vos choix de progression. L'histoire avec votre chef ancien allié de Sarosse est l'excuse pour que vous soyez toujours en vie, alors que selon une bonne logique un chef pirate aurait préféré vous tuer. Vos miliciens seront gardés en otage quelques jours, avant d'être renvoyés à Marbrume, soignés et frais. Vous êtes censés dire à vos chefs, dans vos rapports, que les miliciens de Saint-Quentin vous ont attaqué et que vous avez dût fuir, et que ce vous ne devez votre salut qu'aux pêcheurs (En réalité les complices du Séraphin) qui vous ont ramené à Marbrume.
Si vous révélez la vérité, ou que votre récit est trop suspicieux, ou que vous n'êtes pas d'accord sur ce que vous racontez, vous risquez d'être jugés comme des complices des traîtres.

Quant à Marwen, il est maintenant l'allié du Séraphin, qui continuera ses opérations de piraterie, même si d'une échelle moindre et plus discrète, maintenant qu'il sait que la milice surveille. Grâce à cela, Marwen peut maintenant espérer tirer une bonne richesse des ventes de produits volés, de contrebande, sur le marché noir de Marbrume. Plein d'intrigues qu'il pourra développer.

La piraterie du Séraphin continue. D'autres navires seront attaqués, détournés ou volés dans les jours et les semaines qui suivront, même après la reprise du fort de Saint-Quentin aux traîtres de la milice.

Tous les efforts n'auront servi à rien. Beaucoup de complices qui avaient trahi le Séraphin se retrouvent à a nouveau travailler pour lui. En temps et en heure, si la piraterie aura ralenti, elle reprendra de plus belle, et de façon inexplicable pour le capitaine de la milice intérieure.

La zone convoyage souffre d'un malus de 40%, à la fois à cause de la piraterie du Séraphin, mais aussi à cause des suspicions de la milice qui commencent à faire naître paranoïa et inefficacité dans toute la logistique du Labret.
La zone ressource humaine souffre d'un malus de 5%, les gens commençant à être fatigués et terrifiés de la peur constante de pirates.
La situation à Marbrume se détériore grandement. Les cargaisons de céréales en provenance du plateau sont toujours inférieures à celles prévues, alors que, à l'inverse, le marché noir grandit en influence. Le capitaine de la milice intérieure tente de mettre les bouchées doubles pour traquer les contrebandiers, mais il semblerait que de nombreux miliciens soient facilement corrompus par des miches de pains qui nourrissent leurs propres familles. La situation est explosive dans la cité.

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Cyrielle DolwenMilicien
Cyrielle Dolwen



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MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Convoyage] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Convoyage] [Clôturé] - Page 4 EmptyJeu 29 Déc 2016 - 22:41
Elle combattait comme elle pouvait, se défendant comme un chien féroce enragé et maudissant de tout son petit cœur ce toqué de Leramey. Toqué était bien peu dire après la manière dont il s’était jeté dans la mêlée, un vrai miracle qu’il ne se soit pas fait flécher la tronche avant d’arriver à destination ! En tout cas, il avait lancé les hostilités et il était désormais temps d’essayer de leur rendre la monnaie de leur pièce, et elle était presque convaincue qu’ils faisaient chacun de leur mieux, malgré leur allure pitoyable et le résultat plus que pathétique. Ils étaient persuadés d’y arriver, ils étaient certains d’avoir au moins une chance d’accomplir ce qu’on leur avait demandé ; être une diversion efficace.

Leur déception fut grande. Sa déception à elle était grande. Tout ça pour ça, c’était minable. On les avait envoyés au casse-pipe, la situation était déjà à leur grand désavantage, et leur propre « armée » trouvait encore le moyen de leur enfoncer la gueule dans la boue, comme s’ils n’en bouffaient pas déjà assez à Marbrume et au Labret ! Elle en avait vraiment marre, elle était fatiguée, blessée, elle avait mal et pas qu’un peu. On les avait faits soigné et elle se sentait putain de salie de se laisser faire comme un chien enragé qu’on aurait fait obéir avec la force du bâton. Elle était là, à genoux, sanguinolente comme elle ne l’avait que rarement été. Elle écoutait son speech qui lui faisait remonter une bile qu’elle n’avait pas au fond de la gorge. Elle avait beau avoir mangé, et c'était beaucoup dire, le peu de sommeil et le trajet jusqu’à cette île de malheur lui avait déjà laissé le temps de digérer ça.

Ce qui était vraiment en train de lui trouver l’arrière-train c’était à quel point il insistait, à quel point il roulait leur nez dans la merde dans laquelle d’autres enfoirés de nobles les avaient foutus. Elle avait bien compris qu’elle n’aurait pas le dessus, qu’il y aurait aucune bonne action, aucune bonne manière de gérer cette situation, et ça lui donnait déjà mal au crâne. Pourtant, elle restait là, sans trop broncher, sans trop grimacer à l’écouter parler encore et encore comme une fontaine qui ne s’arrêterait jamais. De toute façon, personne ne voulait la vérité, ils voulaient juste entendre ce qui les arrangeait, c’est tout ce qui comptait vraiment. La seule chose qu’elle pouvait encore demander c’était qu’on arrête de les envoyer dans des missions bidon comme celle-là, impossible d’en sortir quoi que ce soit de positif.

On les avait renvoyés à Marbrume, lancés grossièrement dans des filets de pêche et les revoilà sur la terre boueuse de la cité. Une histoire à la con de plus à raconter autour d’un verre. C’est bien la seule chose qu’elle avait gagnée, en dehors de quelques blessures de plus, pas comme si elle en avait encore besoin à ce stade-là.

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MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Convoyage] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Convoyage] [Clôturé] - Page 4 EmptyLun 27 Fév 2017 - 18:48
Voici la clôture et la distribution des récompenses après ces 4 mois d'event.

Allez donc récupérer vos lots !

Merci à tous pour votre participations !

C'EST PAR ICI
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