Bonjour à vous,

Désolé pour le retard, j'avais une semaine chargée et des symptômes grippaux un peu trop présents, malheureusement. Comme promis, voici mon passage, quelques précisions cependant avant toute chose :

- On ne garde aucun corps à la milice, seul le clergé est autorisé à observer un corps (dans son édifice) et encore, n'oubliez pas que ce dernier est sacrée on y touche pas (On est beaucoup plus reculé sur marbrume en savoir technique sur le corps, on ne va pas l'ouvrir et l'intérieur, la méthode de fonctionne de l'organisme est plutôt, même très méconnu) ;
- De nos jours, tous les corps sont brûlés, même ceux issus de meurtre, peu importe la catégorie sociale ;
- Attention à ne pas prendre vos pnjs pour des idiots, même si en effet, les pnjs sont là pour vous permettre d'avoir du jeu, d'élever potentiellement vos personnages. Sur le papier 1 pnj = 1 pj. Ils ne sont pas plus stupides, plus forts ou moins forts que vos personnages ;
- Desmond tu es très souvent blessé INRP, c'est bien, mais une blessure à forcément des conséquences, avec une flèche dans l'épaule ton personnage repart au combat, il y aura forcément des malus. Sans parler nécessairement statistique il y a aussi la gestion de la douleur, les mouvements ... ;
- Un mjitage = des actions via des rands ou un réajustement, il est difficile pour moi d'anticiper vos actions, hormis Edwige qui soigne là par exemple, je ne sais que trop quoi vous offrir de plus.

Merci à vous en tout cas pour votre activité, votre dynamisme et vos idées



Commentaire : Edwige parvient à stabiliser l'état du milicien, pour l'instant en tout cas. Il restera conscient si elle lui parle, ne s'agitera pas particulièrement et écoutera la prêtresse, néanmoins, conscient de son état plus que complexe et de l'endroit où se trouve la flèche, il souhaitera se confesser, lui parler de la femme qu'il aime et de son amour physique pour les hommes.


Commentaire : Mélanie écoutera attentivement Edwige et Desmond, elle n'effectuera pas de geste brusque, ne tentera pas de fuir. NEANMOINS, elle restera attentive aux agissements de tous, elle risque de paniquer, ou de vouloir aider quitte à se mettre en danger. Elle apprécie sincèrement Desmond et Edwige et semble avoir un attachement plus poussée vis à vis d'eux.



Commentaire : C'est très nuancé, Desmond ne parvient pas à avoir l'attention des miliciens qui devraient le suivre, l'ensemble est très éparpillé et chacun va essayer de se protéger à sa façon, rien n'est coordonné. Contrairement aux sectaires qui sont déjà sur le bateau en train de détacher le navire des quais. Un homme avec une arbalète se trouve sur le bateau, un autre sur le sol pour détacher les cordages. Une autre personne dont le sexe est indéterminé pour l'heure se trouve entre le navire et le groupe.


Commentaire : Une pluie de flèche provenant de l'arbalète va s'abattre autour des abris de fortunes, créant davantage un vent de panique dans les membres du peuple présent et de l'équipe milicienne. Personne n'est cependant blessé, néanmoins, cela empêche fortement la progression de quiconque vers le bateau qui doit obligatoirement s'abriter pour se protéger.

Note : Vous pouvez prendre en considération que du renfort arrivera d'ici deux tours ; il y a de forte chance que le bateau soit embarqué par les sectaires ;

Finalement je perds ma course et l’homme que je visais, recharge et passe par une porte, se dérobant à ma vue. Je lâche ma caisse, mon épaule me fais très mal et je n’arrive plus la portée, me retrouvant ainsi sans abris. Je vois bien que je ne peux rien faire de plus sur le bateau, où je suis une cible facile, surtout que je suis le seul à me mettre bouger, le reste des miliciens avançant bien, mais en courant un peu dans tous les sens et en se cachant derrière chaque élément de terrain, ce qui n’est pas très efficace en terme tactique.

L’homme qui s’était échappé, revient avec son arbalète chargée et me vise, ce qui me fait immédiatement sauter derrière un empilement de ballot de foin. J’entends le carreau s’enfoncer et la pointe s’arrêtent à dix centimètres de ma tête. Je peux voir un cultiste en train de détacher les cordages, tandis que le navire est prêt à prendre la mer. Il avance vite et j’aimerais bien le stopper, mais il est couvert par celui qui est sur l’embarcation et que je risque de me prendre un projectile et là, il n’y aura rien pour l’arrêter.

Cette arbalète expérimentale fonctionne redoutablement bien, trop même car je me sens complètement piégé sur mon petit bout de quai. La zone est véritablement balayée par un autre terroriste, comme moi sur la terre ferme et qui tire sur quiconque bouge une oreille, il tire même en direction en direction du petit refuge où se trouve la prêtresse, Mélanie et le blessé, qui j’espère est encore en vie, ne serait-ce que pour que je puisse lui dire que j’avais raison.

Je ne vois pas le visage de l’homme ou de la femme qui menace ainsi mes compagnons mais j’imagine très bien son petit sourire sadique pendant qu’il utilise son engin, crachant la mort. Je décide alors de prendre tous les risques pour le bloquer, au moins lui, car le bateau est trop difficile à prendre, gardé par le cultiste. Tout ce que j’ai à faire, c’est attendre la bonne occasion pour me lancer, surement lorsque le bateau sera complètement débarrassé de ses attaches, ceux qui seront sur le navire, seront alors occupé par la manœuvre et celui laissé en arrière va se mettre à courir pour les rejoindre.

Je foncerai pile à ce moment-là, et je le percute à fond, quitte à me déboiter l’épaule, si je peux arriver à le stopper dans son mouvement. Je suis sûr que ces fous dangereux ne feront pas demi-tour pour le récupérer et la Milice pourra l’interroger à loisir, évitant ainsi que cette histoire ne soit un fiasco complet. Je m’apprête donc à foncer, je sais que je vais souffrir le martyre à cause du carreau toujours enfoncé dans mon épaule et qui a transpercé mon armure, mais je ne peux pas laisser vaincre comme cela, ma dignité, mon honneur en dépends, en plus je suis un très mauvais perdant.

Alors que j’étais toujours caché derrière ma caisse, plus ou moins à l’abri, essayant de trouver le bon moment pour m’élancer, j’entends des cris de femme qui me font relever la tête. Je suis tout d’abord inquiet, craignant qu’Edwige et sa protégée soient en danger, mais il ne s’agit que de cris pour attirer l’attention, c’est normal de la part de membre du sexe faible. Au moins leurs manœuvres ont pour effet de faire s’activer un peu plus les renforts.

Je vois un milicien, arrivé avant les autres qui se prend un carré d’arbalète dans le ventre, le couchant immédiatement, même si, de mon poste d’observation, je ne sais pas s’il est touché mortellement ou juste blessé. En tout cas, tous les autres soldats se mettent immédiatement à encercler la place et à riposter avec leurs propres arbalètes. Le cultiste, se voient vite surclassé et lâchant son arme par terre, se précipite vers le bateau qui est maintenant à un mètre du quai.

Comme prévu, je vois que les deux derniers membres de ce culte maudit sont trop occupés par leurs propres manœuvres pour se préoccuper de celui laisser en arrière, ce type de bâtiment étant manœuvrer par un équipage bien plus nombreux normalement. C’est alors que je décide de tenter ma chance et je m’élance pour attraper au vol celui qui est encore sur le quai. Je ne prends pas le temps de lui faire une prise comme des lutteurs, ni même de lui donner un coup comme un boxeur, avec mon épaule blessée, je ne peux me permettre de faire des manœuvres compliqués.

Là, je veux tout simplement le percuté, à l’ancienne, un peu comme à la soule, pas de règles, pas de bienséance, juste un contact frontal pour le mettre à terre le plus rapidement possible. Je sais que je ne dois pas me louper car je n’aurai droit qu’à un seul essai mais je suis confiant, j’ai déjà combattu blesser et je sais qu’en serrant les dents, je peux courir une seule et unique fois.

De mon action va dépendre si nous avons traverser toutes ces difficultés, que ce soit pour prendre en compte les paroles de la fillette ou pour convaincre les miliciens, pour rien ou si notre action aura au moins servi à attraper un de ces fous dangereux. Nous ignorons où il compte se rendre ensuite pour charger ses fangeux et notre seul espoir est maintenant devant moi.

Je sors donc de ma cachette, courant aussi vite que je peux, serrant les dents à cause de ma blessure à l’épaule qui me fait terriblement mal. Je ne suis maintenant qu’à dix mètres, puis cinq, puis un, je peux presque le toucher tellement il est proche et j’implore mentalement les Trois de m’aider dans mon action. C’est promis, s’ils me laissent le capturer, je ferais une belle offrande au Temple, alors que Rikni me vienne en aide.

À un poil de cul près ! Il aurait suffi d’un rien pour que je réussisse dans ma tentative, j’avais pourtant tout pris en compte, mais cet idiot est trop rapide pour moi, où bien c’est à cause de la perte de sang que j’ai subi suite à ma blessure qui me fais mal juger la distance, mais j’échoue lamentablement dans ma tentative et non seulement je le vois monter dans le bateau, mais je tombe emporté dans mon élan dans la flotte !

C’est bien ma veine, avec mon armure de plate, je coule tout de suite, en plus, je ne sais pas nager ! Ce sera quand même dommage de mourir noyé sans être marié ! Le fond doit être bien à trois mètres de profondeur, mais avec la force du désespoir, je prends appuie dessus et je pousse avec mes jambes de toutes mes forces.

J’attrape une chaine complètement rouillée qui pendait dans la mer et j’arrive ainsi à sortir la tête de l’eau, mais ma situation est très précaire, surtout que le navire pris par les cultistes est à moins d’un mètre de moi et menace de m’écraser à chaque seconde. Je suis surpris d’entendre la voix de la sœur qui m‘indique de longer le quai, ce qui est bien plus facile à dire, qu’à faire. Pourtant je n’ai guère le choix et alors que je vois le bateau s’en aller définitivement vers le large, je prends l’aussière que m’a envoyé Edwige et je réussis à monter sur le quai.

Mon épaule blessée me fait souffrir horriblement et j’ai du mal à respirer, pourtant, je suis en vie et c’est ça le plus important. Je reste ainsi allongé pendant de longues minutes, puis une fois que j’ai repris mon souffle, je demande à la prêtresse de m’aider à me lever. Tout autour de moi, je vois des miliciens s’activant dans tous les sens, il y en a même quelques uns qui ont pris une barque pour partir à la poursuite de ces fous de cultistes et je leur souhaite bien du courage.

Je vais tout d’abord voir le milicien venu en renfort qui s’est pris un carreau dans le ventre, mais il c’est déjà relevé, son armure ayant complètement absorbé le choc, il est vraiment chanceux, en tout cas plus que moi. L’autre blessé est le fameux coutilier qui nous a accompagné ici et s’est pris un trait à notre arrivé. La religieuse a bien travaillé car il vit encore et je m’assois à côté de lui, profitant de faire une pause, il se réveille d’ailleurs et me demande d'une voix très fatiguée :

On a gagné ?

Je sors une flasque d’alcool de bonne qualité de sous mon armure, j’en bois une lampé avant de la porter doucement à ses lèvres pour qu’il en profite, puis, je lui réponds :

Même pas, ils ont été plus malins que nous, mais grâce aux Dieux et à leur envoyé, il n’y pas de mort dans les rangs de la milice ou dans la population, et ça, c’est un vrai miracle.

Je peux voir en effet tous les projectiles sur le sol ou enfoncé un peu partout dans les caisses et je lui dis :

Je pense que vous devriez avoir une petite conversation avec l’homme qu’à désigner Mélanie, ils étaient quand même équipés de trois nouvelles arbalètes, ce n’est pas rien.

Pour ma part, je demande à Edwige :

Pourriez-vous demandé aux miliciens de nous amener au Temple ? Je crois que nous avons besoins de quelques soins.

Edwige accepte ma proposition et c’est donc bien entouré que nous retournons vers le Temple, soutenu par la jeune femme. Elle me soigne très bien, comme à son habitude et me demande, également comme d’habitude de rester calme pendant un certain temps. Je souris à sa demande, car je compte en effet rester calme quelques jours, j’ai bien senti le choc du carreaux d’arbalète dans mon épaule et cela va me calmer pendant un certain temps.

Mais tout ne le monde n’a pas pris de bonne résolution comme moi, car la prêtresse qui a l’aidé semble vouloir carrément l’engueuler, surtout quand elle dit des fadaises, ce n’est pas elle mais moi qui ai réalisé cet abordage. Mais ce n’est pas tout, car je suis également pris à partit par la religieuse rousse qui maintenant, s’en prend à ma personne.

Je vois bien le signe de mon acolyte qui m’incite à la modération et je lui réponds donc, d’une voix douce :

Vous avez raison, il ne serait pas noble de ma part de l’emmener dans une de mes passes d’arme, elle risquerait d’être blessé. Heureusement, tant qu’elle avec moi, elle ne risque rien, la seule fois où elle s’est trouvée blessé, c’est lorsqu’elle est partie seule au marché.

Je lui souris avant de déclamer :

Mais ne vous inquiétez pas, je vais prendre mon rôle beaucoup plus au sérieux, c’est pourquoi, lorsque sœur Edwige voudra sortir du Temple, envoyez-moi une missive et je l’accompagnerai. Après tout, notre but à tous les deux est de protéger les membres ayant dévoués leur existences à servir les Trois.

Je vois que Mélanie est présente bien entendu, toujours aussi curieuse, elle ne perd pas une miette de notre échange et elle me demande de sa petite voix :

Est-ce que cela fait mal ?

Je lui réponds d’un ton confiant :

Oui, un peu, mais les gens d’ici bénéficient de la faveur des Dieux et je me sens déjà beaucoup mieux. Et toi, comment vas-tu ?

Elle me répond, ouvrant grand les yeux :

Je n’ai pas été blessé, et j’ai découvert ce que je veux faire quand je serais grande !

Je lui ébouriffe gentiment les cheveux et je lui demande :

Tu veux devenir religieuse ?

Elle fait non de la tête et m’indique :

Je veux devenir un homme guerrier médecin !

Je souris à cette ambition et je lui réponds :

Je suis sûr que tu deviendras une guérisseuse aussi talentueuse que les sœurs ici présente. Je vais revenir dans cinq jours pour ôter mon bandage et je ramènerai des gâteaux au miel. Je te laisserai en manger si tu as été bien sage, promesse de Chevalier.

Je la vois taper dans ses mains d’excitation et je me lève avec difficulté de la chaise d’où je m’étais assis. J’adresse ensuite un au revoir aux personnes présentes :

A dans quelques jours, sauf si vous envoyez sœur Edwige faire des commissions, auquel cas, prévenez-moi.

Je sors ensuite du bâtiment, les deux miliciens qui nous avait accompagné sont partit et je reste donc seul, espérant juste que les forces de la cité ont réussis à arrêter les cultistes et que ces derniers ne vont pas ramener des fangeux sur nos rives. Normalement, c’est devenu impossible, le bateau est aisément identifiable et ils ne le laisseront pas s’approcher, l’effet de surprise étant passé, mais on ne sait jamais.