[Event] Guerre putride pour les petites gens - Sud. [Clôturé]

L’espoir était revenu gonfler le cœur des premiers protagonistes. Les trois derniers miliciens survivants de leur escouade, la charpentière, Gauvenin et Ariane, voyaient arriver toujours plus de bras pour les épauler. Des bras du peuple, et maintenant, des membres de la noblesse qui avaient abandonné femmes, obligations et réunions pour porter main forte.

Citation :

Hector, Alexandre et Morion, vous avez courageusement réussi à atteindre la zone sud, mais je considère peu probable que vous soyez arrivés ainsi seuls sans aucun homme pour vous épauler. Aussi, une escouade de six hommes, miliciens de l’escouade 22, vous ayant vu traverser la ville à cheval vers une direction bien précise, vous ont suivi sous les invectives que vous avez pu lancer sur votre route aux soldats croisés. Hector, étant donné que tu étais à pied, ils auront pu te suivre sans grande difficulté.

Les six miliciens ainsi nouvellement arrivés du côté de la barricade est se précipitèrent pour fortifier cette dernière aux côtés de Gauvenin et de leurs collègues. Entre deux « bonk ! » de planches de bois ajoutée les unes aux autres, ils purent entendre l’échange entre le prêtre et Morion.
- Par les Trois, ils viennent de l’intérieur, vous dîtes ? Une maison ? En ce cas il faut impérativement combler la brèche, si pour l’instant nos barricades sont suffisantes, je ne donne pas cher de notre cité s’ils sont des dizaines à en sortir !
Et, selon la volonté du Duc et de la Trinité, comme dit l’homme, il quémanda à certains de ses collègues de lui former une échelle humaine pour qu’il puisse pénétrer dans la ruelle concernée par-dessus la barricade. Si l’on pouvait peut-être lui reprocher sa hâte, nul ne pouvait lui retirer son courage.

Pendant ce temps, l’affrontement d’Üther contre son fangeux avait attiré bien des aides. Raphael et Grim tentèrent de libérer le bûcheron acculé au sol.

Citation :

Tir de Grim : 8
Bonus +1 pour ta compétence Jonglerie.
Résultat des dés : 9
Réussi.

La tuile de Grim fit un magnifique vol plané pour venir s’écraser contre le dos de la bête. Cette dernière se retourna subitement pour chercher l’origine du coup, claquant des mâchoires et cherchant des yeux un assaillant qui n’était pas là.

Citation :

Attaque de Raphael : 8
Bonus de +2 pour la diversion qu’a offert Grim.
Résultat des dés : 11
Raté, dommage.

Raphael s’était avancé pour surprendre le mordeur, mais ce dernier se retourna à nouveau subitement avec cette habileté qui était propre à ces créatures surnaturelles.

Citation :

Attaque du Fangeux : 12
Résultat des dés : 20
Echec critique.

Mais le mordeur avait bien trop souffert du coup de hache d’Üther au tour précédent. Ses côtes cassées l’empêchèrent de porter un coup digne de ce nom, et Raphael, en plus de l’éviter aisément, put l’achever d’un coup de dague bien placé alors que la chose avait glissé au sol. Üther n’aura pas même besoin de tenter un nouveau coup de hache, ses amis l’auront sauvé habilement.

Hector lui, s’en était pris au Fangeux qui avait été stoppé dans sa course par un carreau d’Ariane.

Citation :

Attaque de Hector : 11
Bonus +1 pour Arme de prédilection
Résultat des dés : 9
Réussi.

Je ne fais pas le décompte des points de dégât, étant donné qu’il ne restait que 10 pvs à la chose, tu la tues.

Profitant du répit qu’accordaient tous ces nouveaux alliés, Ariane visa les bêtes qui se trouvaient plus loin. Quant à la charpentière, elle lui répondit que oui, elle possédait des clous, mais pas de marteau, seulement sa scie. Mais qu’elle participerait à la condamnation de la maison suspecte lorsqu’ils pourraient l’atteindre.

Citation :

Tir d’Ariane : 10
Malus de -1 pour la distance, les trois bêtes se trouvant à l’autre bout de la ruelle.
Résultat des dés : 4
Réussi.

Le carreau fila, rapide, et se planta dans le dos d’un des trois mordeurs.

Citation :

Dégâts de l’arbalète : 34+1d8.
Résultat des dés : 3. Les dégâts montent à 37.
Dégâts finaux : 37 – 9 = 28.

La chose tombe à 48 Pvs.

Encore une fois, le carreau d’Ariane avait fait mouche, et bien comme il faut. Malheureusement pour elle, l’attaque avait interpelé non pas uniquement la victime mais aussi les deux autres fangeux qui mangeaient avec elle. Se sentant menacés, ils foncèrent vers l’origine de l’attaque, soit à l’autre bout de la ruelle, droit sur la barricade est.

Malheureusement pour Alaric, les bêtes s’éloignèrent donc de lui, et s’il avait toujours la volonté de les tuer, il faudrait leur courir après, une fois s’être faufilé un passage par-dessus la barricade des miliciens. Ou alors préférerait-il se glisser discrètement dans la maison qui avait été désignée comme la brèche de l’invasion par les cris d’Ariane ? Car, en effet, le subit déplacement des trois fangeux avaient permis de libérer la voie vers la maison concernée, alors que jusqu’à présent les trois choses se repaissaient devant son entrée.
Les trois miliciens s’étaient tournés vers leur collègue Alaric :
- Ouais, moi j’veux bien t’accompagner, mais les deux autres vont devoir rester là, au moins pour nous permettre de leur grimper dessus pour qu’on passe par-dessus notre empilement…
L’un d’eux se gratta la barbe.
- J’me demande si on a bien fait de bloquer la ruelle, j’ai l’impression que cela va plus retarder l’action des renforts au fond…
Il haussa les épaules.
- M’enfin, tant que ces enfoirés quittent pas cette zone, au moins c’est d’jà ça.
Ainsi, quoi que décide Alaric, un des hommes le suivrait.

Citation :

Pour avoir utilisé ce tour pour barricader, les points de protection de la barricade des miliciens montent à 60. Elle ne pourra pas être consolidée mieux que cela.

Revenons à nos trois bêtes. Rageuses, elles déboulèrent à l’autre bout de la ruelle, et notèrent avec un intérêt certain la présence de bon nombre d’humains de l’autre côté de la barricade. Avec l’arrivée de six miliciens et de Morion, le nombre de victimes possibles semblèrent attirer les bêtes comme un aimant. Deux d’entre elles coururent sans se soucier d’Ariane et de Hector, qui pourtant se trouvaient à l’intérieur, à portée de griffes. Elles foncèrent sur l’obstacle récemment monté qui les empêchait d’atteindre ces mets grouillants.

Citation :

Attaque du Fangeux 1 : 12
Résultat des dés : 10
Réussi.

Attaque du Fangeux 2 : 12
Résultat des dés : 1
Réussite critique.

Outch. Une réussite et une réussite critique qui s’enchaînent contre votre barricade de fortune, cela va faire très mal.

Citation :

Gauvenin ayant usé de son tour pour continuer à garnir la barricade, et les miliciens arrivés vers Morion ayant également ajouté leur aide, les points de protection au moment où les bêtes foncent dessus s’élèvent à 60.

Dégâts du premier fangeux : 12+1d6. Résultat des dés : 4. Les dégâts montent à 16.
Dégâts du second fangeux : 12+1d6. Les dégâts seront doublés grâce à la réussite critique. Résultat des dés : 2. Les dégâts montent à 14. Les dégâts doublés sont donc de 28.
Dégâts totaux contre la barricade : 44.

Il reste 16 points de protection à votre barricade avant qu’elle ne cède.

Le premièr fangeux fonça contre la barricade, s’écrasant presque dessus. L’empilement de tonneaux et de planches s’ébranla et trembla de façon inquiétante pour ceux qui en assuraient la protection derrière. Gauvenin et Morion purent voir un tonneau brusquement reculer sous le coup, non loin d’eux. Puis arriva un second coup. La seconde bête, dans son élan, s’était attaquée à un point de faiblesse de la barricade. Coup de chance ou réel flair qui lui avait fait taper au bon endroit ? Une planche de bois céda sous le coup, et la pyramide d’objets qui étaient entassés au-dessus de ladite planche s’écroulèrent soudain dans une ribambelle de débris. Le fracas résonna et les protagonistes qui se trouvaient autour durent s’écarter pour ne pas se prendre des morceaux sur la tête.
Et, au grand dam des hommes qui se trouvaient là, si la partie droite de la barricade, constituée de la charrette, tenait très bien la route, sur la gauche, le fangeux, tel un bélier, l’avait sévèrement atteinte. Après le voltige de bon nombre de ses composants, la hauteur de la barricade était à peine plus haute que la hauteur d’un homme. Aussi, fort certainement, il serait aisé pour les fangeux de tenter un saut ou une grimpe, et déjà, ils purent voir le fangeux-bélier y mettre une main, cherchant une prise.

Seulement deux bêtes avaient pris d’assaut la barrière. En effet, la troisième, blessée par Ariane avec son arbalète, avait été ralentie. Et plutôt que s’intéresser à la barricade, elle avait plutôt tourné sa rage incohérente contre la première victime qui lui passa sous le nez. Et l’homme le plus proche était le noble Hector de Sombresang.

Citation :

Attaque du Fangeux : 12
Résultat des dés : 11
Réussi.

Parade de Hector : 10
Résultat des dés : 3
Réussi.

Dégâts finaux : 20 + 14 – 9 – 5 = 21.
Hector tombe à 54 Pvs. Parant habilement avec sa hache, la chose ne put pas planter ses crocs mortels dans son cou, le visage bloqué contre l’arme, mais ses griffes entaillèrent les épaules du pauvre baron.

Le milicien qui s’était évertué à grimper la barricade pour aller inspecter la maison-brèche (au début du post), voyant le noble se faire attaquer sous ses yeux au moment où il courait vers la maison, hurla en fondant sur la bête.
- POUR MARBRUME !

Citation :

Attaque du milicien : inconnue
Résultat des dés : 3
Réussi.

Habileté du Fangeux : inconnue
Résultat des dés : 14
Raté. Il ne réussit pas son esquive.

L’épée du milicien se planta dans le flan de la chose.
Dégâts finaux : 20 + 18 – 9 = 29.
Le fangeux tombe à 48 – 29 = 19 Pvs.

Au loin, l’on entendit soudain le long bruit de cors qui résonnaient dans la cité. A n’en pas douter, il s’agissait des cors de l’armée ducale. La milice semblait s’être enfin organisée et avoir tous les éléments nécessaires sur le lieu initial de l’invasion. Les cors étaient promesse d’aide alors qu’ils résonnaient au loin, mais l’aide n’était pourtant pas encore là, il faudrait quelques minutes. Et, comme pour faire écho au long signal des renforts, une main décharnée s’agrippa au rebord de la porte de la maison-brèche. Un fangeux, encore un, faisait son apparition dans la ruelle.

Citation :

Synthèse :
- Les deux fangeux qui vous attaquaient près de la barricade est ont été tués.
- Il reste 4 fangeux visibles : deux qui s'attaquent à la barricade est, un qui s'attaque à Hector, et un qui vient de faire son apparition à l'orée de la maison suspecte.

Du côté de Bôdan, esseulé sur un toit avec à ses pieds une créature qui cherchait une prise pour grimper à son tour. Reniflant le plat succulent que semblait constituer le voleur pour le fangeux, ce dernier fit preuve d’une détermination sans borgne. Raclant les murs de ses ongles, hurlant au pied du bâtiment, il tenta un saut pour s’agripper sur une fenêtre en hauteur, mais rata son coup et s’arracha les ongles dans une gerbe de sang le long de la pierre. Mais cela ne le découragea pas pour continuer à chercher une issue.
Le voleur, quant à lui, eut une idée originale. Se blessant volontairement pour imbiber le bout d’une corde de son propre sang, il laissa pendre un grappin confectionné rapidement en espérant que la bête serait intéressée par le sang à disposition.

Citation :

Test de diversion grâce à sang : résultat 6.
Réussi.

Un instant détournée de son objectif, la bête renifla le grappin à portée et se mit à lécher le sang frais. Si cela était une réussite, cela n’occuperait néanmoins pas la bête longtemps avec le peu de sang à disposition.
Pour autant le voleur tenta une nouvelle fois un tir de bolas.

Citation :

Tir de Bôdan : 8
Bonus +2 pour l’immobilisation relative de la bête occupée à lécher ton grappin.
Résultat des dés : 6
Réussi.

Les bolas partirent, et à l’image de la tuile de Grim, firent un très beau vol. Courbe parfaite, les bolas atteignirent les chevilles du fangeux. Celles-ci se retrouvèrent subitement enchaînées. Sous la surprise, sous l’attaque, le mordeur tourna la tête pour regarder Bôdan droit dans les yeux. Il hurla, se jeta en direction de la nouvelle demeure d’où Bôdan avait tiré… et tomba, perturbé par ses pieds enchainés.

Citation :

Le fangeux restera immobilisé durant deux tours entiers avant de réussir à se libérer de ses chaines.

C’était sans compter l’arrivée d’Alexandre de Terresang. Noble de son état, il n’avait pourtant pas assailli la zone sud en compagnie de ses collègues de la réunion du Duc. Faisant cavalier seul, il croisa par hasard Bôdan et son fangeux esseulé.
Fier de son action, Bôdan était descendu de son toit pour achever sa proie, tandis qu’Alexandre avait attrapé sa hallebarde pour foncer contre le fangeux.

Citation :

Le fangeux est immobilisé aux chevilles, mais il peut donc encore ramper, rouler, attaquer avec ses bras ou mordre. Aussi je considère que pour tenter de l’achever de près avec un couteau ou une dague, Bôdan, il te faut un test.

Attaque de Bôdan : 8
Bonus +2 pour l’immobilité relative de la bête.
Résultat des dés : 20
Echec critique. Aïe aïe aïe.

Alors que ton bras file pour planter ta lame dans le corps, le fangeux attrape brusquement l’une de tes chevilles de ses deux mains et tire brutalement dessus. Tu tombes en arrière, tandis que la chose plante ses griffes dans tes vêtements, remontant lentement et sûrement contre toi. Elle rampe, ses pieds étant liés par tes bolas, mais elle semble vouloir rapprocher ses crocs de ta gorge.

Alexandre, étant donné que tu te trouves désormais face à un voleur aux prises au sol avec un fangeux, j’ignore si tu prendrais tout de même le risque de planter ton hallebarde dans le tas, car tu risques beaucoup de blesser Bôdan. Aussi je laisse ton action en suspens, n’ayant pas internet au moment où j’écris ces lignes, je suis dans l’incapacité de te demander ce que tu ferais. Mais n’hésite pas à me mp lorsque tu liras ce post, de façon à ce que j’édite en conséquence. (Il faudra me mp sur mon compte joueur : Ambre de Mirail)

Edit : Alexandre tente donc quand même un coup avec sa hallebarde.

Attaque d'Alexandre : 11
Bonus +2 pour la bête relativement immobile qui rampe sur Bôdan.
Résultat des dés : 14
Raté de peu.

Tu y étais presque, mais les deux assaillants roulèrent au sol dans leur lutte, et ta lance se planta dans le sol, les ratant de quelques centimètres à peine.

La malchance commençait doucement en se muer en autre chose.

Alors que le pêcheur avait tenté de poignarder la bête, il avait raté son coup et attiré l'attention du monstre sur lui. Mais le fangeux avait été blessé par le bûcheron et à demi assommé par une tuile que Grim avait eut la bonne idée de jeter sur sa tête. Le monstre tenta de lui sauter dessus mais ses blessures le précipitèrent au sol dans un gémissement strident. Profitant de cette aubaine, Raphaël enfonça sa dague dans son corps difforme. Le fangeux poussa un râle d'agonie lorsque le pêcheur le poignarda et s'écroula enfin, sans vie.

Raphael tomba en arrière, choqué par la violence de l'attaque et subissant le contre coup du combat. C'était le premier fangeux qu'il tuait de toute sa vie, c'était même le premier qu'il voyait de si près. Il leva les yeux vers le bûcheron désormais tiré d'affaire, cherchant ses mots pour dire la joie d'être simplement en vie. Il n'en eut malheureusement pas le temps lorsque que deux autres monstres se ruèrent sur la barricade. L'amas de tonneaux et de divers objets entassés sur la charrette chancela et finit par quasiment s'écrouler sous l’assaut du seconde fangeux.

Le pêcheur se rendit compte qu'il y avait davantage de monde autour de cette barricade : si elle venait à lâcher les fangeux seraient libres de filer à toute allure et seul la Trinité savait combien allaient encore entrer dans Marbrume. Le son du cor retentit dans la ville, annonçant l'arrivée imminente de renforts qui pourraient probablement prendre les choses en main.

Il fallait à tout prix gagner du temps et cette barricade semblait malheureusement être le seul moyen.

Raphael tandis la main au bûcheron pour l'aider à se relever et lui dit :

Mon gars, ça se voit que tu as l'habitude de lever des trucs plutôt lourds et ta hache pourrait être bien utile. C'est pas franchement le boulot du siècle, mais est-ce que je peux compter sur toi pour m'aider à remonter cette foutue barricade ?

Il s'adressa alors à la multitude de personnes qui se trouvaient à proximité de la charrette.

Et est-ce que je peux compter sur vous pour nous filer un coup de main ou nous éviter de nous faire bouffer par ces saloperies ?

Il cria alors en direction des toits.

Grim continue à leur balancer tout ce qui te tombe sous la main sur la caboche : c'est la meilleur idée que tu peux avoir pour les occuper et les assommer !! Je crois bien que ça à même sauvé notre ami bûcheron ! Par contre prends ton temps et vise bien s'il te plait : on à pas besoin de bosses supplémentaires pour affronter ces foutus bestiaux !!

Et sans plus attendre Raphaël commença à rassembler les tonneaux tombés en essayant de rester à bonne distance des fangeux.

Résumé:

La hache de Sombrebois s'abattit sur l'épaule du fangeux et le découpa jusqu'au cœur - si tant est que les fangeux en possédaient un ! Le sang verdâtre du monstre gicla autour de lui avant qu'il ne tombe au sol, mort.


Hector regarda autour de lui pour voir si une autre de ces abominations pouvait avoir besoin de ses services. Et pour cela, il lui suffit de suivre les carreaux d'arbalète ! En effet, la jeune Ariane ne tarda pas à s'attaquer, avec réussite, à un autre ennemi. Seulement, lorsque son tranchant projectile atteignit son but, les trois fangeux situés dans la mire de la combattante se ruèrent sur elle. Pas besoin de réfléchir plus avant pour Hector qui se mit aux cotés de la jeune femme pour lui prêter main forte.


L'un des fangeux sembla d'ailleurs s'intéresser fortement à l'épaisse barbaque que constituait le baron : Comme enragé, il se jeta sur lui ! Habilement et avec sang-froid, Hector para du plat de sa hache la tête difforme et pleine de crocs du bestiau. Voilà qui ne pourrait que lui arranger le portrait ! Cependant, dans le même temps, les griffes du vilain entaillèrent les épaules - déjà pleines de cicatrices - du noble.


Ça tu va me le payer, bougre de crapaud !


Mais, avant qu'Hector n'ait pu riposter, un milicien s'en chargea :


- Pour Marbrume ! Cria-t-il avant de planter son épée dans les côtes du fangeux.


L'aide du milicien et les cors qui résonnaient au loin réchauffèrent le cœur du baron. La milice était présente et bien présente dans ce combat !


- Merci jeune homme ! Déclara le baron avant d'attaquer à son tour l'impénitent griffeur !

Les collègues d’Alaric se montrèrent plutôt motivés, lorsqu’il leur proposa de s’attaquer aux trois monstres qui se reléchaient toujours les babines. Un parmi les trois l’accompagnerait, les deux autres les aideraient à escalader leur barricade de fortune. Sans aucun doute, il s’agissait de la meilleure décision possible. Cependant, un carreau d’arbalète vint contrecarrer le plan d’Alaric. Une femme-du moins lui semblait-il- avait tiré depuis le côté Est. Les Fangeux se redressèrent brusquement et se tournèrent vers la direction du coup porté. Un monstre avait été touché, mais malheureusement pas suffisamment pour l’empêcher de courir vers une nouvelle proie avec ses deux autres compagnons. Bon… Les attaquer maintenant serait une pure perte de temps. De plus, l’arrivée du noble en renfort avait permis aux deux civils de se débarrasser de chacun de leurs créatures : ils seraient donc en mesure de riposter et, avec un peu de chance, d’éliminer les bêtes restantes.

- La maison, souffla le milicien en fixant ladite bâtisse. Maintenant que les bêtes sont parties, on peut y accéder.

Effectivement, le chemin, en totale ligne droite depuis sa position occidentale, était grand ouvert devant lui. Il ne demandait qu’à être franchi. Un des trois miliciens, dont le crâne était entièrement rasé, hocha la tête. Celui-là même qui avait été le premier à suivre l’avis d’Alaric auparavant. Il le suivrait jusqu’à la maison, même à l’intérieur s’il le fallait. Sans un mot supplémentaire, ils passèrent tous deux la barrière avec l’aide de leurs camarades.

Les deux miliciens se mirent à courir en direction de la maison, évitant au passage les combats toujours en cours. Deux Fangeux avaient préféré s’attaquer au mur de bric-à-brac des civils, ce qui soulagea quelque peu Alaric. Au moins, cela permettrait plus facilement aux civils de s’organiser et de tuer ces satanées bestioles.

Le son des cors au loin redonna du baume au cœur du jeune homme : maintenant, ils avaient réellement une chance de s’en sortir : la cavalerie arrivait et ne ferait qu’une bouchée des créatures encore présentes. Il ne lui restait donc plus qu’à s’occuper de bloquer la brèche. Plus facile à dire qu’à faire. Une nouvelle bête venait vraisemblablement d’utiliser le passage secret, car elle sortait de la maison, à la recherche d’un corps à se mettre sous la dent. Alaric ne s’arrêta pas pour autant. Il était de toute façon trop près : se figer n’aurait fait qu’attirer l’attention du Fangeux sur lui. Le jeune milicien accéléra le pas et chargea littéralement le monstre, sa dague ayant été dégainée. Il espérait que le Crâne-ras ferait de même : à deux, Alaric savait qu’ils étaient capables de l’abattre.

C'est alors que les cors sonnèrent dans toute la cité, les renforts arriveront sous peu et l'attaque sera maîtrisée du moins, je l'espère mais la Milice n'était pas si incapable de ça, elle avait sût faire preuve de discernement et barricader le quartier pour ne pas étendre encore plus l'attaque, j'avais eu vent que les autres quartiers avaient été attaqués mais les menaces étaient annihilées. Il fallait à tout prix et au plus vite éliminer la menace.

Les Miliciens s'activèrent à l'autre bout de la ruelle quand j'essayais de planter la lame de ma Hallebarde dans le dos de la bestiole pour sauver le voleur aux prises avec le cadavre. Malheureusement ma Hallebarde se planta à côté car ils roulèrent dans leur lutte et n'écoutant que le bon sens, je lâcha ma Hallebarde pour agripper les aisselles de la bestiole et l'envoyer en arrière. Je repris aussitôt ma Hallebarde et envoya ma lame vers son ventre.

Du côté d’Hector, toujours aux prises face au griffeur à la force surhumaine, l’affrontement se poursuivait.

Citation :

1 la bête attaque Hector, 2 elle attaque le milicien. Résultat : 1. La bête s’acharne sur le noble.

Attaque du Fangeux : 12
Résultat des dés : 8
Réussi.

Parade de Hector : 10
Résultat des dés : 14
Raté.

Les griffes entaillent à nouveau la chair du baron, au niveau du torse cette fois-ci.

Dégâts finaux : 20 + 17 – 9 – 5 = 23.
Hector tombe à 31 PVs.

Attaque d’Hector : 11
Bonus +1 pour Arme de prédilection
Résultat des dés : 1
Réussite critique. Bravo ! Les dégâts seront doublés et la bête ne pourra pas esquiver.

Je ne pense pas qu’il y a besoin de faire le décompte des dégâts, tu achèves la bête à coup sûr, mais juste pour le prestige des dégâts que tu vas lui porter (on ne fait pas une réussite critique tous les jours !), je fais le calcul.

Dégâts de la hache de Hector : 22+1d10
Résultat des dés : 4. Les dégâts montent à 26.
Dégâts finaux : 22 + 26 – 9 = 39.
Dégâts finaux x2 : 78.

La lourde et menaçante hache d’Hector s’abat, mortelle, dans un enchainement digne d’un combattant exemplaire. Le fangeux est tué sur le coup.

- Joli, messire de Sombrebois ! Il faut absolument condamner la maison-brèche, j’ignore si vous avez entendu les échanges ! Ils sortent tous de cette maison ! Suivez-moi si le cœur vous en dit !

Et le milicien se dirigea vers la bâtisse suspecte, d’où une créature venait de sortir, reniflant l’air vicié de sang et de l’odeur des victimes. Alaric l’avait vue également, et, décidé lui aussi à pénétrer ce bâtiment à l’origine de tout, il chargea la créature.

Citation :

Attaque d’Alaric : 9
Bonus +2 pour la charge
Résultat des dés : 1
Réussite critique.

Le fangeux avait été pris de court. Avant même de pouvoir sauter lui-même sur une proie potentielle, Alaric lui était tombé dessus, s’affalant de tout son poids sur la bête. Cette dernière fut projetée au sol, Alaric contre elle, armé de sa dague qu’il planterait bientôt dans sa chair impie.

Citation :

Les dégâts seront doublés.
Dégâts de la dague d’Alaric : 12+1d6. Résultat des dés : 6. Les dégâts montent à 18.
Dégâts finaux : 16 + 18 – 9 = 25.
Dégâts finaux x2 : 50.

La chose tombe à 20 PVs, la dague plantée tout près du coeur.

Endurance du Fangeux : inconnue
Résultat des dés : 10
Raté.

La chute et l’assaut d’Alaric ont sévèrement sonné le fangeux. Il aura des malus pour sa réplique.

Attaque du Fangeux : 12
Malus de -4 pour la chute.
Résultat des dés : 1
Réussite critique. Wow. C’est le post des réussites critiques ou quoi cette fois ?

En se débattant, le fangeux hurla sa mauvaise haleine au visage d’Alaric, et, dans un mouvement brusque, lui donna un coup de boule qui éveilla une sourde douleur chez le milicien.

Citation :

Endurance d’Alaric : 8
Résultat des dés : 18
Raté.

Sonné lui aussi, Alaric laissa passer un temps de quelques secondes sans pouvoir réitérer son coup de dague sur la créature. L’on se retrouva dans une situation quasi comique où les deux assaillants étaient tous deux au bord de l’évanouissement. Malheureusement, les fangeux étaient connus pour leur résistance surdéveloppée. Son bras s’arcbouta, prêt à taillader celui qui se trouvait au-dessus de lui. Mais c’était sans compter Crâne-ras, qui avait suivi son collègue Alaric avec un temps de retard suite à la charge de ce dernier.

- On touche pas à la sainte milice ducale, sale souillure des dieux !

Citation :

Attaque du milicien : inconnue
Résultat des dés : 5

L’épée du milicien voltigea et trancha le bras de la créature. Dans un vol lugubre, le bras sauta un mètre plus loin, tandis que des gerbes d’un sang presque noirâtre s’écoulèrent du moignon.

Citation :

Dégâts finaux : 20 + 15 – 9 = 26.
La bête tombe à 0 PVs.

Le fangeux termine par mourir, convulsant dans de derniers soubresauts alors que son sang quitte son corps à cause de l’hémorragie.

Le souffle coupé, les deux gardes regardèrent un instant la bête, comme pour s’assurer que celle-ci était bien morte. Et, alors que l’affrontement était terminé, le silence devint lugubre. En effet, ils purent désormais se concentrer sur cette fameuse maison. La charge d’Alaric les avait amenés dans la première pièce, et de ce qu’ils purent voir, c’était que la maison était abandonnée depuis des semaines voire des mois. Des moutons de poussière traînaient dans tous les coins, quant aux toiles d’araignées, elles semblaient être devenues la décoration principale de la pièce. Le parquet grinçait et craquait, et, ajoutés aux cris qui leur provenaient de l’extérieur, cela donnait une ambiance tout à fait morbide aux lieux.
Se regardant d’un air inquiet, les deux hommes avaient désormais champ libre pour explorer la maison. Si Hector et son compère milicien s’ajoutaient également, ils seraient alors quatre à explorer doucement les lieux, et ils entendraient bientôt des grattements et de longs cris lugubres projetés par écho provenir des sous-sols et de la cave.

L’escalier menant à la cave était branlant et sale. Le passage des fangeux sur le sol poussiéreux avait laissé de nombreuses traces, et il était aisé de suivre la piste. S’engouffrant un étage plus bas, les protagonistes purent découvrir une cave humide, moisie et très mal entretenue. Fait très étonnant, en revanche, des bougies et des torches étaient allumées et se consommaient tranquillement, éclairant faiblement les lieux, comme si la zone avait été visitée récemment.
Le peu de lumière mit en évidence une ouverture béante dans un coin de la cave. Le sol avait été explosé.

Citation :

Test d’observation
Intelligence d’Alaric : 8
Résultat des dés : 6
Réussi.

Ce n’était pas une faiblesse de la maisonnée qui avait permis aux bêtes des souterrains de gratter pour terminer par pénétrer le sol. Non. C’était une œuvre criminelle et prévue. Le sol avait été travaillé et savamment préparé pour créer une brèche, et Alaric put le remarquer du premier coup d’oeil. Et, alors que les faibles lueurs des torches donnaient une vue peu avenante sur l’ouverture qui donnait droit sur les égouts humides et puants de la ville, il ne laissait aucun doute que si ce trou béant n’était pas condamné, les bêtes ne finiraient jamais de faire leur apparition. Pour l’instant, tout semblait calme, mais les longs échos provenant des égouts assuraient l’arrivée prochaine de créatures. Peut-être serait-il intelligent de se servir des planches et du parquet qui traînait dans la maison, même si rien n’était moins sûr concernant la sécurité du reste de la bâtisse…

Citation :

Si le trou n’est pas consolidé au prochain tour, une salve de créatures fort dangereuses fera son apparition, signant la fin de l’event et l’échec de l’opération. Je suis contente que des joueurs aient enfin pénétré dans la maison-brèche, mais c’est peut-être un peu tard malheureusement, le fatras qui dure depuis de nombreux tours attire de plus en plus les fangeux depuis les égouts. Si jusqu’à présent ils arrivaient au compte-goutte isolés ou par groupes de deux, cette fois-ci ce sera une réelle salve.
L’event se clôturera au prochain post pour éviter de durer trop longtemps, aussi je ne vous laisse qu’une chance. Si échec il y a, les conséquences seront résumées post-event sans que vous ne puissiez le jouer en direct.
Pour le prochain tour, vous pourrez me communiquer les pièces dans lesquelles vous cherchez du matériel pour condamner le trou. Je vous communiquerai ce que vous y trouvez, ou non. La bâtisse est vieille et insalubre, attention où vous mettez les pieds
Pièces disponibles :
- salon, zone par laquelle vous êtes entrés, où git le cadavre chargé par Alaric.
- Cuisine
- Garde-manger
- étage, avec les chambres, par où on accède via un très vieil escalier qui ne donne pas vraiment confiance.

Du côté de Bôdan et Alexandre, tout s’était joué en quelques secondes.

Citation :

Force d’Alexandre : 9
Résultat des dés : 6
Réussi.

Alexandre, contre toute attente, abandonnant son arme, attrapa de ses deux mains la créature qui s’était mise sur Bôdan avec force. Sa poigne souleva la bête et projeta cette dernière, toujours entravée au niveau des chevilles, à deux mètres. Les mouvements semblèrent délier légèrement les bolas au niveau des pieds de la chose, mais au moins Bôdan était désormais sauvé d’un danger immédiat. Roulant au sol, tirant sur ses chevilles pour briser ses entraves, le fangeux feulait sa rage en de petits cris.

Citation :

Attaque d’Alexandre : 11
Résultat des dés : 8
Réussi.

Et la lance s’abattit, implacable.

Citation :

Dégâts de la hallebarde : 18+1d8. Résultat des dés : 5. Les dégâts montent à 26.
Dégâts finaux : 18 + 26 – 9 = 35.

La bête tombe à 35 Pvs.

Citation :

J’accorde un deuxième tour pour faire avancer l’event plus vite.

Dernier tour où le fangeux est immobilisé grâce aux bolas. S’il n’est pas achevé tout de suite, il se libérera juste après. Se tortillant sur le sol en crachant contre les proies qui sont pourtant si proches mais inatteignables, il gratte le sol de ses griffes, rampant grâce à la seule force ses bras pour foncer sur eux aussi rapidement que lui permet sa situation.

Attaque d’Alexandre : 11
Résultat des dés : 1
Réussite critique. Aha, trop de réussite tue la réussite critique, sérieux. Ça fait beaucoup pour un seul post là xD

Je ne fais pas de décompte, il est évident que tu la tues, et de façon classe en plus.

La lance d’Alexandre s’abattit une deuxième fois. Clouée au sol pour l’armée, le fangeux ne put qu’agoniser dans un long râle avant de s’immobiliser.
Et, alors que la chose lâchait son dernier souffle, les renforts montrèrent le bout de leur nez. Quatre cavaliers, suivis d’une trentaine de miliciens chargeaient en direction du sud.
Un cavalier s’arrêta au côté d’Alexandre et de Bôdan alors que ses compères s’activaient en direction du sud, veillant à vérifier la mort de la bête.
- Du bon travail ! Sergent de la Xème escouade, avez-vous des informations sur la situation plus au Sud ?
Le milicien était pressé et professionnel, attendant les possibles détails que pourraient lui fournir les protagonistes avant de rejoindre au galop ses hommes.

Citation :

Les renforts arrivent au prochain tour dans la ruelle de l’invasion, signant la fin de l’event. Il faudra que votre barricade tienne jusque-là.

Du côté de la barricade, justement, tout n’était pas pour aller bien. A moitié défoncée, la barricade Est n’apportait qu’une piètre protection désormais. Déjà occupé à grimper par-dessus, le premier fangeux salivait.
Raphael entreprit de soulever les tonneaux et autres objets éparpillés et à empêcher les deux bêtes de continuer leurs méfaits, mais cela parut difficile.

Citation :

Raphael, étant donné que tu es le seul Pj à avoir répondu du côté de la barricade, cela va être compliqué malheureusement. Tu bénéficies néanmoins de l’aide de cinq miliciens PNJ, qui soutiennent la barricade de leur force pour s’opposer aux coups d’épaules des fangeux de l’autre côté.

Habileté de Raphael : résultat 2. Réussi.
J’ajoute +10 points de protection à la barricade grâce à tes rapides efforts. Celle-ci remonte donc à 26 points.

Voyant les griffes du fangeux s’agripper sur un rebord, prêt à sauter par-dessus l’obstacle, un des miliciens fonça avec un coup d’épée dans le but de trancher la main de la chose. En effet, sans main, il lui serait beaucoup plus difficile de grimper.

Citation :

Attaque du milicien : inconnue
Résultat des dés : 15
Raté.

La position et la configuration des lieux, la barricade, rendaient l’attaque difficile. L’homme courba son bras de façon désagréable pour porter son coup et atteindre le poignet décharné, mais son épée frappa sur le tonneau à côté, ratant la cible. Le visage du fangeux fut désormais visible alors qu’il avait grimpé assez. Son regard perçant se posant sur toutes les victimes potentielles, et, d’un bond agile, il sauta de l’autre côté de la barricade, droit sur le groupe de Gauvenin et Morion. Il avait percé.

Quant au second fangeux, lui, contrairement à son camarade, il ne tenta pas de sauter par-dessus la barricade. Entêté, il donnait de lourds coups d’épaule pour ébranler la structure.

Citation :

Force du fangeux : inconnue
Résultat des dés : 7
Réussi.

La barricade frémit et retombe à 16 points de protection.

Prochain post du Mj : le 20/03 en début d'après-midi.
Cela clôturera l'event, qu'il soit réussi ou perdu pour les pjs.

Et une nouvelle estafilade sur le large poitrail de Sombrebois... Il ne les comptait plus et elles étaient autant de trophées qui écartaient la culpabilité qu'il nourrissait de sa fuite de Sombrebois, lorsqu'il avait laissé son peuple et sa famille mourir dans son bourg. Bref, outre la douleur que ces griffures lui apportaient, il était plutôt heureux de se battre et de voir son sang couler... tant que ce n'était pas sa dernière goutte !


Et lorsque sa lame se dirigea avec célérité vers le cou du fangeux, il sut que pour la bête, c'était la fin. La gerbe de sang noirâtre tourbillonna dans le ciel crépusculaire de Marbrume et la tête informe décrivit une trajectoire lunaire jusqu'à s'écraser devant la maison douteuse.


Hector suivit la tête tandis que le corps se retrouvait au sol, plein de convulsions à faire tomber dans les pommes la fille Montoya. Arrivé devant la bâtisse décrépite, un autre fangeux en sorti et fût rapidement "pris en charge" par des miliciens qui lui réglèrent son compte en deux deux. Les hommes - et Hector pénétrèrent alors dans la maison. Celle-ci était salement dégueulasse : toiles d'araignées, poussière, bois pourri, etc. Hector entendit des bruits peu rassurants provenant de la cave. Les créatures maléfique ne pouvaient venir que des profondeurs de la terre... elles n'avaient rien de divine, n'est-ce pas ? Aussi, le baron se dirigea sans plus attendre vers l'escalier qui descendait.


La cave puait les égouts mais malgré cela, avec les petites bougies et des torches disposées ça et là, c'était peut-être la pièce la moins lugubre de la maison ! Dans un coin de la cave, un trou béant indiquait qu'une explosion devait avoir eu lieu et qu'elle avait sans doute permis de "finir" l'ouverture du tunnel par lequel la fange était entrée à Marbrume. Restait à savoir comment le tunnel avait été creusé et quel esprit suicidaire avait été assez fou pour fabriqué l'explosif et ainsi aider les ennemis de l'humanité ?!


L'heures, néanmoins, n'était pas à l'enquête ou à l’échafaudage d'hypothèses théorique. Il fallait boucher ce trou aussi vite et aussi solidement que possible !


- Bouchons ce trou ! Cherchez des matériaux lourds et solides ! Amenez ça ici ! Cria le baron sans trop réfléchir.


Etait-ce une bonne idée ? Il n'en avait aucune certitude mais il n'en avait pas d'autres ! Alors, lui-même partit à la recherche de gravas ou autres choses bien solides... Il remonta donc au rez de chaussée et explora la première où il n'était encore allé : le garde-manger.

Alaric avait littéralement chargé la bête, ne lui laissant pas le temps d’anticiper. Il planta sa dague dans sa poitrine, mais rata malheureusement de peu le cœur. Tous deux tombèrent à l’intérieur de la maison dans un rugissement bestial. Il crut qu’il était parvenu à sonner la créature, mais celle-ci, se débattant, lui cracha son haleine pestilentielle au visage avant de donner au jeune milicien un coup de boule. Alaric fut rejeté violemment en arrière. Tout en portant sa main à sa figure, du coin de l’œil, il vit les griffes du Fangeux prêtes à le trancher en fines lamelles. Cependant, son camarade choisit ce moment pour attaquer. La patte, toutes griffes dehors, s’envola plus loin dans une gerbe de sang noirâtre peu ragoutante. Dans un gargouillis infect et après quelques soubresauts, le monstre s’arrêta de bouger. Les deux miliciens se figèrent dans un premier temps, attendant une quelconque réaction de la part de la bête. Finalement, ils comprirent qu’elle était bel et bien morte.

Alaric se releva en s’appuyant sur la main tendue de son compagnon. Il le remercia d’un sourire : il venait très certainement de lui sauver la vie, ou du moins, de lui éviter une méchante blessure. Debout côte à côte, ils scrutèrent les lieux avec attention. La maison était dans un sal état. La poussière flottait sur le sol ainsi que dans les moindres recoins. Le parquet craquait sous les pieds du milicien, alors qu’il s’avançait plus en avant en essayant de ne pas prêter grande attention aux cris effarés qui provenaient toujours de dehors. La bataille n’était pas finie, il devait continuer d’avancer.

Deux autres personnes les rejoignirent : un camarade milicien ainsi que le noble qu’Alaric avait aperçu tout à l’heure. Il était certainement parvenu à s’occuper de sa bestiole, lui aussi. Tous perçurent des bruits lugubres provenant de la cave et décidèrent d’emprunter un escalier peu rassurant pour y descendre. La pièce était sale, comme le reste de la bâtisse, et malodorante, mais cependant, de nombreuses bougies avaient été allumées et éclairaient notamment une brèche dans le sol. D’un coup d’œil, Alaric comprit instantanément que l’homme était derrière toute cette histoire. Aux dernières nouvelles, les Fangeux n’étaient pas capables de faire sauter une partie d’une baraque, aussi insalubre et branlante soit-elle.

- Des hommes sont venus récemment, murmura le milicien en regardant la cire des bougies se consumer lentement.

Le noble cassa le silence en ordonnant à tous de trouver de quoi boucher le trou. C’était effectivement le plus urgent à faire. Au loin, Alaric percevait distinctement les grognements rauques des créatures qui se dirigeaient à leur tour vers la brèche. Il fallait faire au plus vite. Marbrume ne supporterait pas un nouvel assaut.

Le jeune homme, accompagné du Crâne-ras, remontèrent en vitesse l’escalier à la suite du baron. D’un commun accord, ils se divisèrent : le noble prenait le garde-manger, Alaric la cuisine, tandis que le Crâne-ras se sentait suffisamment courageux pour fouiller les chambres, à l’étage.

- Bonne chance, souffla Alaric avant de se diriger vers la pièce choisie.

Raphael réussit à consolider la barricade tant bien que mal.

Les autres semblaient comme frappés de stupeur, incapables du moindre mouvement. Seul un milicien pris la défense du vieux pécheur lorsqu'un fangeux se mit à grimper sur l'amas de tonneaux. Il ne réussit malheureusement pas à toucher le monstre et son coup dévia contre le bois et l'acier de la charrette. Pendant ce temps le second fangeux continuait à frapper avec obstination, ébranlant à nouveau l'édifice déjà fragilisé.

Que faire ? Même si la barricade n'était pas encore tombée elle était en piteux état et les deux monstres étaient bien trop proche pour qu'elle ai une quelconque utilité. Raphael se répéta qu'il fallait tenir coûte que coûte, que les renforts sonnés par le cor ne tarderaient pas arriver. Il savait aussi qu'il n'était pas un combattant : sa dague ne lui permettait pas d'attaquer de front et son age limiterais la portée d'une telle action. Il avait déjà eut la chance inouïe de tuer un fangeux, mais ce dernier était déjà quasi mort. Et si il avait encore des doutes sur ses qualités guerrières, il lui suffisait de jeter un œil sur sa main ensanglantée...

Pourtant le vieil homme ne pouvais pas s'enfuir. Une force mystérieuse le poussait à rester, à défendre ce coin perdu de la Hanse dans laquelle il n'avait presque jamais mis les pieds. Il restait pour ne pas que le Fléau ne s’étende plus en avant dans Marbrume et que sa famille ne soit en péril.

Il prit son courage à deux mains et frappa la barricade de puissants coup d'épaule biens placés faire s'écrouler les tonneaux sur les deux monstres et ainsi les ralentir

Dire que cela aurait pu tourner au drame pour le voleur. Certes il s'était félicité d'avoir distrait la bête avec sa corde imbibée de sang, mais l'échec cuisant qu'il avait subit après avoir immobilisé la bête le laissait presque sans voix. Dire qu'il avait fait cette erreur de débutant : celle de ne pas immobilité le point d'équilibre, cette zone qui, si immobilisé empêche qui conque malgré son poids de bouger.

La bête l'avait retournée, littéralement comme une merde et l'avait fait basculer sur le dos alors qu'elle détruisait son pauvre pantalon en cuire et remontait lentement vers lui en visant sa gorge, Bodan ne voulait pas mourir comme une merde. Mais l'espoir arriva à grand coup de hache, quand un noble peu chevelu en armure arriva pour abattra la bête, cependant la hache se planta dans le vide le tranchant à vif. Bôdan grimaça et essayait de se débattre intelligemment en donnant des coups de pieds dans les bras de la bête pour qu'elle le laisse, sans succès hélas.

Pouvait-il mourir ainsi ? En voulant sauver un homme qui fuyait, en faisant une erreur de débutant alors qu'il avait tout pour devenir un grand voleur, monter une guilde solide capable de contrôler le vice des grands marchands ? De pouvoir sauver le bas peuple de la misère et les protéger des abus de la noblesse ? Il ne pouvait pas mourir ainsi, il ne le voulait pas !

Le noble parvint par un acte de force à jeter la bête plus loin après l'avoir saisit après les aisselles, l'acte de force surprit Bôdan qui n'aurait jamais cette capacité physique. Bôdan se releva immédiatement et laissa le noble découper la bête sans aucune formes de pitié. Il restait surprit, les nobles, eux-mêmes présents, très surprenant, peut-être que toute la noblesse n'était pas pourrie jusqu'aux dents. Le voleur s'approcha du guerrier essuyant une tâche sur son épaulière.

-Merci monseigneur, Hédan Orcurio vous remercie ! Jolie coup de hache.

Il mentait sur sont identité, forcément, quel voleur voudrait dévoiler son identité à un noble avec une hallebarde ensanglanté de sang de fangeux ? Juste après reculé les renforts de la milice arrivèrent. Bôdan hésitait à revenir sur ses pas, avec les renforts, sûrement qu'ils arriveraient à stopper l'invasion. Dans un grand soupire il récupéra son grappin et le rangea tout comme sa main-gauche. Il devait bien retourner sur les lieux du crime.

-Il y a encore quelques fangeux au carrefour plus loin, allez porter secours aux habitants et aux miliciens mobilisés, des barricades ont étés fondées à deux embranchements du carrefour, il ne doit rester qu'une ou deux bêtes. Il faut protéger la zone, il doit sûrement y avoir une brèche.

Après cela il se mit à courir en direction de l'endroit où il avait laissé ses amis, il prit soin avant de récupérer son bolas et restait prudent dans sa course. Il devait voir si Grim allait bien, cette petite tête avait beaucoup à faire. Lorsqu'il revint il y avait deux ou trois nobles et quelques miliciens, il restait deux monstres. Bodan ne voulait pas les affronter au corps à corps. Aussi il prit la décision de se saisir le bolas qui avait immobilisé un fangeux avant et de le lancer sur le plus proche lorsqu'il fut à moins de huit mètres d'eux, avec la situation il se disait qu'un coup de griffe ne serait pas si terrible pour sauver cette ville qu'il chérissait. Il devait protéger Grim, le vieux papy pêcheur et l’armoire à glace qui étaient resté pour la barricade, s'il ne les sauvaient pas il ne méritait pas de poursuivre les rêves qui l'animent.

Son poignet affûté faisait tourner l'arme avec une certaine dextérité, son bras tourner un tour avant que l'épaule le lance l'arme. Ses pieds s'étaient comme enracinés dans le sol et ensuite son bassin avait tourné en même temps que l'épaule pour qu'il puisse donner autant de force que possible à son jet de bolas. L'arme fusa en direction du fangeux de droite pour l'immobiliser.

Résumé:

La réponse de la charpentière lui remis du baume au cœur, elle avait un minimum de matériel, elle pourrait leur être d'une immense utilité, les capacités de la charpentière plus les connaissances scientifiques et en ingénierie d'Ariane ainsi que sa connaissance du bois seront utiles au groupe pour pouvoir solidifier la brèche dans la maison, car il y en avait une c'était certain.

Son carreau fit mouche dans le dos de l'une des créatures mais la riposte se fit sentir, la barricade prit de violents coups, heureusement, alors qu'elle rechargeait les mains tremblantes, ce combat prolongé, le recul de l'arme, tout cela avait affecté son corps, elle se sentait lourde, tirer ainsi six fois d'affilé, viser, subir la pression des mordeurs, voir des hommes mourir sous ces yeux, tout cela l'avait épuisée, mentalement et physiquement. Elle ne pouvait pas céder, il ne fallait pas.

Le combat dura encore quelques seconde, le noble acheva l'une des bêtes pendant que les deux autres en voulaient à la barricade. Dès lors que la voix fut libre, elle lança à la charpentière.

-Avec moi ! Vite ! Il faut inspecter ça, laisse les miliciens se charger de ça ! Il faut s'occuper de la brèche coûte que coûte ! S'il reste deux fangeux les autres pourront s'en charger !

A ce moment elle fit signe à la charpentière de venir et elle s'enfonça arbalète à la main dans la maison. La maison était dans un si mauvais état que la charpentière devait en avoir mal au cœur à cause de l'état du bois. Elle vit le noble s'enfoncer vers la cave, elle suivit, accompagnée de la charpentière. C'était humide et ça sentait le sang, cette odeur embaumait les narines de Ariane depuis si longtemps déjà. Finalement en bas elle jaugea la pièce à l'aide des bougies. Il y avait une brèche, assez large et du sang à plusieurs endroits. Les mots du milicien sortaient juste avant qu'elle n'ouvre la bouche. Il y avait bien quelqu'un ici, c'est certain. Les miliciens et le nobles remontaient, elle lança un regarde à la charpentière avant de remonter. Une fois en haut elle regarda sa collègue.

-Reste ici et contrôle tout ce qu'on te ramène pour ne prendre que le meilleur, juge les pièces de qualité nécessaire ! Gardes les clous et la scie pour raboter et fixer ce qui est nécessaire. On utilisera le manche de mon arbalète ou d'une arme comme marteau de fortune.

Elle avisa les escaliers et le miliciens qui voulait s'y engager, elle ne pouvait pas le laisser seule, elle 'était une des rares à n'avoir subit aucune blessure peut-être la seule ? Elle montait les escaliers restant derrière le miliciens à trois marches d'écart pour ne pas trop acculer de poids au même endroit, elle n'avait pas son arme en joue, mais chargée, elle pouvait réagir pour sauver son compagnon de fortune s'il tomber. Lorsqu'ils furent en haut Ariane se mit en joue regardant les différentes portes.

-Psss, fit-elle au Crâne-ras. Marche souplement, il faut pas marcher trop proche pour éviter que le plancher ne cède sous nos pas. Il faut aussi vérifier les pièces.

Elle regardait très attentivement le plancher, cherchant les points de jonctions entre les fondations du rez-de-chaussée qui permettait à l'étage de tenir, avec sa connaissance dans le Travail du bois elle pouvait aussi plus facilement trouver les zones dangereuses.

Lorsqu'elle eut jugée les zones sécurisée elle ouvrit les portes lentement avec le milicien pour vérifier qu'il n'y est rien de dangereux, si elle trouvait quelque chose elle tirerait dedans à la première occasion. Elle chercha de quoi solidifier le tout puis elle jugea les portes en lançant au Crâne-ras.

-Les portes sont longue et larges, on pourrait s'en servir comme base pour combler le trou ou les découper pour combler ou solidifier les parties les plus fragiles tu ne crois pas ? Si on ne trouve rien de plus intéressant on prendra ça ok ?

Elle priait pour trouver quelque chose d'intéressant, elle se doutait que ses connaissances technologiques seraient utiles, elle pratiquait un métier avancé, elle était au moins de la technologie, une barricade c'était un ensemble de pièce formant un rouage assez gras pour glisser sur le temps qui passer et assez solide pour résister à des assauts répétés.

Résumé:

Et la tuile atteignit la cible avec grande précision. Un soupir de satisfaction s'échappa d'entre les lèvres du lanceur, pourtant il ne manifesta pas tant de joie que cela. La situation lui en empêchait. En fait, il était si terrifié de voir ces monstres humanoïdes qu'il pouvait défaillir d'une seconde à l'autre. Il prenait sur lui, le Torren.
Et d'ailleurs, des suites de sa réussite, le saltimbanque se plongea tout seul dans une peur panique aussi subite qu’inattendue. Haletant, de grosses gouttes de sueur perlaient à son front. Il pensait à tout ce qu'il ne fallait pas penser dans ce genre de moment. Sa famille, ses proches, et lui, sa propre vie. Il s'imaginait mort, dévoré par ces bestioles. Il s'imaginait faire partie de ces bestioles. Ne plus être maître de son corps. C'était terrible.

Si terrible qu'il perdit de longues minutes à vouloir se reprendre. Blanc comme un linge, il restait-là à suivre la scène de ses yeux écarquillés, comme s'il réalisait petit à petit dans quel chaos il se trouvait. Des Fangeux sortaient d'une maison. Si cela continuait ainsi, tout Marbrume allait être envahi, et ce ne serait plus qu'une question de secondes avant que le village ne se transforme en ville-fantôme.

Fait étonnant : Grim se reprit. Fait plus étonnant encore : en remarquant quelques hommes pénétrer à l'intérieur d'une maison, le petit homme – après s'être assuré d'être en sécurité -, descendit de son toit, le cœur battant et le souffle court. Il trottina jusqu'à la porte ouverte et pénétra à l'intérieur en jurant doucement, effrayé. Il se disait que, peut-être, cette maison était sécurisée.

À tort.

Il comprit très vite, le cracheur de feu. Une moue de dégoût et de désespoir se dessina sur son visage.

- Bouchons ce trou ! Cherchez des matériaux lourds et solides ! Amenez ça ici !

Cette voix lui était familière, et il ne lui fallait pas longtemps pour reconnaître le Baron de Sombrebois. N'écoutant que son courage, le petit artiste se mit à fouiner la pièce du regard avant de passer une autre porte menant à la cuisine. Il n'avait pas très bien comprit quel trou il fallait bouché, mais il se doutait bien que ce n'était pas une simple fissure apportant des courants d'air. Sous ses pieds, ça craquait dangereusement, aussi il se fiait à son poids plume et à son équilibre pour ne pas passer à travers le parquet.
L'endroit était moins sombre que le reste de la bâtisse, peut-être car la fenêtre, condamnée, laissait tout de même filtrer la lumière. Dans l'air, il y a avait comme une odeur de moisi, de pourriture qui ne manqua pas de donner un haut le cœur à Grim. Ça sentait presque la mort. Pour un peu, il aurait pu ressortir. Son courage venait de s'envoler comme une traînée de poudre, et s'il n'entendait pas d'autres hommes parler dans les autres pièces, il serait vraiment mort de peur. Seul, dans une vieille maison avec des monstres à l'extérieur … Il avait peur que ça lui retombe dessus.

- Boucher le trou, boucher le trou, boucher le trou …

Il se dit que, peut-être, la table en bois pourrait être une bonne base. Une fois retournée, et en rajoutant d'autres objets plus lourds dessus, cela pourrait être suffisant à arrêter le flot de bestioles qui arrivaient. Ensuite, une fois le calme revenu, le mieux serait de totalement condamner la cave.

Résumé:

J'envoyai alors valdinguer la bestiole assez loin du pauvre voleur, je le regardai avec un hochement de tête et une mine grave. Je tourna alors la tête vers la créature, feulant, grattant le sol et j'attrapai ma Hallebarde de ma main droite juste à côté de moi. Je m'approcha alors lentement de la bestiole et là je lui envoya un coup de hampe dans le visage puis la créature retomba au sol, je le pourfendais de ma Lance. La créature agonisait. La créature mourrait pour la seconde fois. Je hocha la tête suite aux remerciement du jeune homme.

C'est alors qu'en enlevant mon arme du corps de la créature qui fut un jour un homme, un autre, un cavalier avec une trentaine de Miliciens. Les renforts espérés étaient enfin là.
Je regardai alors le cavalier, je le remercia d'un hochement de tête et je m'appuya sur ma Hallebarde, ma jambe me faisant souffrir par mon saut forcé suite à l'accident de cheval.

« La Situation est critique, Sergent... C'est alors que le voleur prit la parole et partit ensuite. Je regardai alors le Soldat  « Vous l'avez entendu ? Dispersez vos hommes par équipe de trois à quatre, qu'ils bouclent les ruelles, et qu'ils aident aux barricades, je crois qu'un Fangeux essaye de démolir celle de la rue principale. Il ne faut pas que ces bêtes sortent de ce quartier ou le massacre continuera mais en dix fois pire. Allez ! »

Je pris alors le chemin de Hédan Orcurio en boitant bien évidemment, l'adrénaline était partit et je ressentait une vive douleur à ma cheville. J'arrivais alors en plein carnage, effectivement, il ne restait que deux créatures. Il fallait les arrêter et j'observa que des miliciens étaient près d'une maison, sûrement celle qui abritait la dite brèche.

"Quand il n'y en a plus il y en a encore". Une expression dont Üther aurait pu se passer aujourd'hui. Après s'être débarrassé du Fangeux lui bavant dessus, avec l'aide de ses camarades alentours, il en restait encore deux de l'autre côté du mur de fortune. Suite à cette vision Üther pensait que cela ne s'arrêterait jamais et que les pestiférés débouleraient encore à longueur de journée et que malgré leur résistance seul un grand nombre d'hommes pourraient repousser définitivement l'invasion.
Cette pensée submergea l'esprit d'Üther, une ou deux minutes, laissant Raphaël seul aux côtés des miliciens pour repousser les deux créatures restantes. Bien qu’amochées, elles étaient encore trop vigoureuses.
Le regard vague, immaculé de sang, debout dans un état second, le bûcheron navigua dans ses pensées.
Et c'est alors qu'un son, incarnant le courage et la persévérance, résonna au loin. Le cor de guerre de la cité. Les renforts arrivent.
D'un sursaut rapide, le jeune homme se reprit en main.

-Putain, le vieux ! s'exclama-t-il braquant sa tête brusquement en direction du pêcheur.

Üther s'élança à grand pas vers son camarade pour lui prêter main forte. Le pauvre homme luttait de son côté essayant tant bien que mal de retenir à lui seul l'entrée des deux morts ambulants. S'ils passaient dans la ville tout pourrait recommencer.
Etant plus grand que Raphaël, Üther plaça ses deux bras au dessus de la tête du vieil homme, apportant un soutient supplémentaire à la structure.
Üther baissa la tête et lui adressa quelques mots.

-T'inquiète pas papy, c'pas aujourd'hui que tu nous quittes, on va les repousser ces baveux. Puis cherchant rapidement du regard il rajouta. Mais où est ce salopiaud de Grim !?

C'est à ce moment que Bôdan afficha son retour. Üther était bien heureux que ce dernier n'ait pas péri dans l'indifférence quelques rues plus loin. Il ne le connaissait pas mais il pensait qu'il l'appréciait quand même pour ce qu'il était. Le grand voleur au service du peuple, cette vision le faisait sourire.

-Aller les gars ! Pour Marbrume !

Üther poussa violemment, d'un effort conjoint à celui de Raphaël, la palissade pour tenter d’ensevelir les deux dernières créatures rescapées. Il dégaina ensuite sa hache et poussa un hurlement de bataille. Ils doivent tenir jusqu'à l'arrivée de l'armée.

Dans la confusion et l’urgence, à contrecœur, Raphaël se résigna à ébranler lui aussi la barricade, à l’image du fangeux. Mais, à l’inverse de la bête, il tentait que l’empilement ne s’effondre du côté de la créature, espérant que la chute n’enfouisse la créature. Les miliciens autour de lui, les dents serrées, en comprenant ses intentions, participèrent pour l’aider malgré la peine qu’ils avaient à délabrer leur propre construction. C’était risqué. Fortement risqué. Et si d’autres bêtes perçaient par la suite ?

Citation :

Raphael, ton action m’a agréablement étonnée ; le genre d’action que l’on n’attend pas de la part de ses pjs. J’apprécie l’initiative, et j’espère sincèrement qu’elle réussira. Il faudra que toi et Üther réussissent tous deux votre test pour que votre force combiné surpasse celle du fangeux de l'autre côté.

Force de Raphael : 10
Bonus +3 pour l’aide des miliciens et Üther.
Résultat des dés : 4.
Réussi.

Force d'Üther : 10
Bonus +3 pour l'aide des miliciens et Raphael.
Résultat des dés : 10
Réussi.

Bravo à vous deux !

La barricade était déjà salement amochée par le fangeux qui s’acharnait dessus de l’autre côté. Avec force et détermination, les coups d’épaule de Raphael et Üther terminèrent par avoir raison de l’enchevêtrement d’objets hétéroclites. Le temps sembla flotter pendant une seconde, les tonneaux osciller, et soudain, comme si un élément fixateur essentiel avait cédé, la barricade s’écroula du côté du fangeux.

Citation :

Habileté du fangeux : 12
Malus de -2 pour sa proximité avec la barricade et son insistance pour trouver une brèche pour atteindre des proies.
Résultat des dés : 12.
Raté.

De lourds tonneaux s’écrasèrent sur le mordeur, qui rapidement, se retrouva enfoui sous un tas de débris. Il glapit de surprise, et fut bloqué sous un enchevêtrement de bois. Par la suite, les petits soubresauts visibles étaient témoins de ses efforts pour tenter de se dépêtrer de là.
Il fut aisé pour Raphael et Üther, épaulé de trois miliciens, de mutiler assez la bête en piquant de leurs épées ou leurs couteaux à travers les planches où était coincée la chose. Affaiblie, le fangeux trépassa.

Pendant ce temps, la seconde bête avait chargé Gauvenin et Morion.

Citation :

1 : elle vise Gauvenin, 2 : elle vise Morion. Résultat des dés : 1.

Attaque du fangeux : 12
Bonus +2 pour la charge.
Résultat des dés : 16
Raté.

La créature, ironiquement, fut entravée par un tonneau qui avait rebondi et roulé de la barricade. Son attaque fut avortée de façon totalement comique tandis que les miliciens de l’escouade vingt-deux avaient dégainé pour défendre le prêtre et le noble.

Citation :

Attaque milicien 1 : inconnue
Résultat des dés : 6
Réussi.

Attaque milicien 2 : inconnue
Résultat des dés : 19
Raté.

Attaque milicien 3 : inconnue
Résultat des dés : 11
Réussi.

Attaque milicien 4 : inconnue
Résultat des dés : 5
Réussi.

Habileté du fangeux : 12
Résultat des dés : 14
Raté.

Trois réussites sur quatre et une esquive ratée, je ne prends pas la peine de calculer les dégâts, la créature meurt.

S’y mettant à quatre, voire potentiellement six si Gauvenin et Morion avaient réagir à temps, les hommes réussirent à tuer la créature non sans mal. L’un des miliciens fut sévèrement blessé durant l’escarmouche, mais l’on se félicita plus qu’on ne s’apitoya à la fin de l’affrontement.

Citation :

Bôdan, je te fais arriver en dernier puisque tu venais d’une ruelle différente. Tu arrives alors que les fangeux dehors sont déjà maîtrisés, navrée.

Dans la maison-brèche, tout était calme, ou presque. Désormais résonnait le bruit de nombreux pas faisant craquer le parquet. Consciencieux, les explorateurs s’étaient réparti les pièces, désireux de ne rien rater pour sauver leur ville.

Deux courageux s’étaient engagés à l’étage : il s’agissait de Crâne-ras et d’Ariane. Lugubre et poussiéreux, l’escalier semblait presque leur sourire en attendant qu’ils ne posent le pied dessus. Engoncé dans sa chemise de maille, l’épée au poing, Crâne-ras déglutit un instant, s’imaginant déjà traverser le plancher. Il termina cependant par s’engager prudemment, suivi par Ariane.

Citation :

Résistance de l’escalier : 10
Malus de -2 pour la présence de deux personnes au même instant, réduit à -1 pour vos précautions et les marches d’écart
Résultat des dés : 9
Réussi tout juste.

Ils arrivèrent à l’étage sans problèmes particuliers, même s’ils purent sentir la faiblesse des marches à moitié moisies qu’ils avaient parcourues. En haut, les pièces étaient sombres et sinistres. Les fenêtres condamnées ne laissaient passer que de fins rayons solaires, et encore.
Soudain, un mouvement brusque effraya Crâne-Ras, qui fit un bond en arrière.
« Putain de merde !! »

Citation :

Test d’observation
Intelligence de Crâne-ras : inconnue
Résultat des dés : 12
Raté.

Intelligence d’Ariane : 11
Résultat des dés : 5
Réussi.

La chose avait filé derrière la porte d’une chambre, et Crâne-Ras s’était crispé sur son arme. Mais, avec amusement peut-être, Ariane put rassurer l’homme : ce n’était qu’un rat qui était passé. Et, alors que les secondes s’écoulèrent, sans attaque, Crâne-ras se calma, même si une attaque de fangeux n’était pour autant pas à écarter, selon lui.
Mais, par chance, ils purent explorer toutes les chambres de l’étage, sans aucun danger particulier, à part d’autres rats, dérangés par leur présence inhabituelle, qui détalaient dès que leurs pieds indésirables s’avançaient trop près. Leur chance s’arrêta là néanmoins. En effet, les chambres étaient toutes… vides. D’anciennes traces de poussière témoignaient de la présence de lits, mais ceux-ci n’étaient plus. La déception et l’urgence désespérée leur fit gratter tout ce qu’ils purent, cependant. Et, brillamment, ils pensèrent à récupérer des portes. Une d’entre elles se brisa lorsqu’ils voulurent la détacher de ses gonds : trop moisie. Mais ils purent récupérer deux autres portes en assez bon état et d’une bonne taille.
Il leur fallait désormais gravir à nouveau les escaliers pour descendre, chargés d’un poids supplémentaire…

Citation :

Résistance de l’escalier : 10
Malus de -5 pour le chargement.
Résultat des dés : 17
Echec.

Dans un cri de surprise, alors que Crâne-ras lui avait quasiment atteint le rez-de-chaussée, Ariane sentit le sol se dérober sous ses pieds, alors qu’elle avait atteint la moitié des marches.

Citation :

Habileté d’Ariane : 9
Résultat des dés : 13
Raté.

Elle eut beau user de ses réflexes, elle ne réussit pas à se rattraper à la rambarde de l’escalier ou reprendre son équilibre. Glissant, emportée et déséquilibrée par le poids de la porte qu’elle soulevait, la jeune femme dégringola le reste des escaliers en même temps que les marches cédaient sous son poids. Crâne-Ras, alerté par le bruit, lâcha brusquement sa porte pour tenter de cueillir l’ingénieure au pied des marches sans qu’elle ne s’explose la tête sur le parquet.

Citation :

Dégâts : 1d30
Résultat des dés : 13.
Ariane perd 13 PVs dans cette chute. Rien de cassé, donc, mais tu as quand même très mal.
Quant à ta porte, chanceuse, elle sera restée intacte.

Pendant ce temps, Hector s’était dirigé dans le garde-manger accompagné du milicien qui l’avait aidé un peu plus tôt, et se trouvait tout proche d’Alaric et Grim, qui exploraient la cuisine, soit une pièce adjacente. Ils purent s’échanger des paroles entre les pièces pour échanger des informations s’ils eurent le courage de parler à voix haute au sein de cette maison réellement lugubre.

La cuisine était sale et poussiéreuse, comme toute la maisonnée. Elément curieux pourtant, près de l’âtre, quelques poêles et casseroles traînaient, tandis que des moutons de poussière semblaient avoir été dérangés, et ce de façon récente. Alaric et Grim purent fouiller la salle, mais à part la table qui trônait en son centre, et lesdites poêles et casseroles rouillées, rien de bien mirobolant. La table était néanmoins très lourde, en bois de chêne, et il leur faudrait une bonne dose de force pour l’amener jusqu’à la cave.

Citation :

Force d’Alaric : 8
Malus de -2 pour tes blessures précédentes face aux fangeux.
Résultat des dés : 18
Raté.

Force de Grim : 9
Résultat des dés : 9
Réussi tout juste. Cela ne sera pas suffisant malheureusement, car ton collègue ne parvient pas à t’aider.

Malgré toute leur bonne volonté, la table se souleva légèrement, mais seulement du côté de Grim. Alaric, bien trop affaibli, peinait lourdement tandis que l’effort réveillait sa fatigue et ses plaies. Les deux compères appelèrent à l’aide, sachant Hector et un milicien dans une pièce à côté, mais ces deux derniers semblaient occupés eux aussi et leur répondirent avec une voix essoufflée qu’ils ne viendraient pas de suite.

En effet, du côté d’Hector, une jolie trouvaille avait été faite également. Une lourde commode, large, qui pourrait même combler la brèche entièrement, trônait dans le garde-manger. Seulement, il était évident que si un tel meuble avait été laissé à l’abandon dans la maisonnée, c’était qu’il n’avait pas été si simple de le déplacer. Et, de même qu’Alaric et Grim, il leur faudrait une bonne dose de force pour pousser la commode.

Citation :

Force d’Hector : 11
Malus -2 pour tes blessures.
Résutalt des dés : 14
Raté.

Force du milicien : inconnue
Résultat des dés : 18
Raté.

Chacun dans leurs pièces, ils s’évertuaient à soulever les meubles, mais rien ne bougea, ou à peine.

« Oh hé ! Y’a du bruit qui r’monte des égouts, bougez vos miches ! » cria la charpentière depuis la cave d’une voix paniquée.
« Viens nous aider, vieille mégère ! On a besoin de bras ! » hurla quelqu’un depuis le rez-de-chaussée.

Visiblement pas gênée de s’écarter de la brèche, bien au contraire, la charpentière remonta prestement de la cave pour apporter son aide.

Citation :

Force de la charpentière : inconnue
Malus -2 pour ses blessures.
Résultat des dés : 3
Réussi.
J’ai eu peur, si elle avait raté elle aussi, j’ai bien peur que ça aurait été l’échec du comblement de la brèche xD

A trois pour soulever la table, elle permit à Alaric et Grim de mener cette dernière dans la cave. De ses gros bras de menuisière, elle semblait être faite pour cela. Rejoignant Ariane et Crâne-Ras déjà occupés à clouer leurs portes, ils leur amenèrent la table, et filèrent en courant rejoindre Hector et son milicien pour bouger l’énorme commode. Même à cinq, ils eurent du mal.

Citation :

Je ne vous fais pas de nouveau test pour cette commode, je considère que vous êtes assez nombreux même si ça reste très lourd et que certains d’entre vous sont blessés. Vous avez eu du flair de venir aussi nombreux dans la maison, sinon je gage que la commode serait restée sur place et qu’il aurait fallu se contenter des portes et de la table, autant dire presque rien.

Soufflant, rageant, bufflant, la commode grinça, craqua, glissa au sol, et petit à petit, ils la poussèrent en direction de la cave. La soulever était impossible, aussi, ils la firent tomber dans les escaliers pour qu’elle dégringole jusqu’à la cave.

Citation :

Résistance de la commode : 10
Résultat des dés : 8
Réussi.

Bien que le choc fût retentissant, la commode arriva en bas sans trop de dégâts. Elle garda sa forme et ses panneaux de bois ne se démantelèrent pas. Heureux de leur réussite, ils s’y mirent à tous pour pousser le meuble contre la brèche. Les yeux brillants, le souffle coupé, ils restèrent là, comme figés alors que le meuble avait pris place contre le trou. Ce n’était pas parfait, mais c’était un obstacle réussi. Les bêtes ne pourraient jamais en sortir tant qu’elles ne réussiraient pas à déplacer ou briser la commode.

Aussi, alors qu’ils se félicitaient avec une joie fatiguée et un soulagement vivement perceptible, ils continuèrent à combler les lacunes de lattes de parquet et des clous de la charpentière, volant même d’autres portes au rez-de-chaussée, alors que bientôt, ils pourraient entendre les fangeux gratter derrière leur barrière, tandis que les renforts et les cors de la ville résonnaient dans la ruelle de l’invasion. Grâce à leur comblement de fortune et à sa fortification de dernière minute avec l'aide des capacités de la charpentière et de l'ingénieure Ariane, ainsi que les bras des hommes, leur obstacle tint bon jusqu'à l'arrivée des escouades ducales.
Bientôt, ils pourraient témoigner à propos de cette maisonnée suspecte et l’origine criminelle évidente de cette invasion.

L’event se clôture sur ce post. Merci à tous pour votre participation assidue.
Le topic de clôture de l’event sera disponible peu après dans le forum Annonces & Event. (Edit : disponible ici )
Merci à vous pour avoir fait vivre la cité durant deux mois d’event ! Vous pouvez répondre à ce post si vous le souhaitez mais le mjitage est désormais terminé.