[Event] Guerre putride pour les petites gens - Sud. [Clôturé]

Si le nord du quartier pliait sous le poids de la richesse du Rempart Intérieur, le sud, lui, s’écroulait sous l’avancée toujours plus tenace de la misère. Jouxtant le Goulot, les chétifs étalages de marché se battaient coude à coude avec les taudis pouilleux, les petites chaumières rivalisaient d’insalubrité avec les huttes grouillantes, et les ruelles d’un quartier comme de l’autre s’étranglaient les unes dans les autres pour former de sordides coupe-gorges. La pauvreté et la crasse qui battaient leur plein dans le Goulot menaçaient à tout instant de submerger les quartiers sud de la Hanse, et une partie de sa population se déversait chaque jour sur son marché en quête de nourriture à acheter ou à brader. Les courses poursuites étaient monnaie courante en la personne des gardes tentant d’attraper un malfrat ayant fait du vol à la tire sur quelque passant que ce fût. Les rebouteux ensorcelaient les chalands d’une voix mielleuse, chassés de temps à autre par un bougre plus pragmatique que le restant de la populace. L’on gueulait ribon-ribaine que notre étalage s’avérait meilleur que celui du voisin, et, dans cette franche pagaille, crasseuse et campagnarde, tout ce petit monde cohabitait tant bien que mal.
Mais alors que le mauvais temps faisait son apparition et que les passants comme les intéressés commençaient à rentrer chez eux, à l’instar de ce qu’il se déroulait dans le quartier nord de la Hanse, le tohu-bohu qui occupait d’ordinaire les lieux n’avait pas cessé. Pire, même, il s’était soudain amplifié de cris et de hurlements divers, d’appels aux armes, de branle-bas de combat, d’étalages et de tréteaux renversés. Ce fut un véritablement mouvement de panique qui naquit de là-bas, deux trois rues plus loin, et les premiers fuyards commencèrent à émerger des artères, fuyant le noyau de terreur. Si les premiers n’arborèrent qu’une figure horrifiée, les suivants exhibèrent plusieurs blessures, traces de griffures et de morsures. Les ruelles commencèrent à se ponctuer d’un sang lâché par les fuyards en de longues trainées rougeâtres, et quelques corps abandonnés fleurirent çà et là. Les vieillards boitaient, les enfants pleuraient, et l’on vit même quelques maris ravaler leurs serments faits à vie, préférant conserver cette dernière plutôt que leurs femmes, les poussant à l’avant du danger comme ils s’enfuyaient ventre à terre.




Gauvenin, tu ne comprends pas tout de suite ce qu’il se passe, mais en entendant les cris, et en voyant un mouvement de foule passer devant toi pour fuir un danger que tu n’as pas encore vu, tu te doutes qu’il se passe quelque chose de grave. On hurle autour de toi, on crie « Les Fangeux sont là ! Les bêtes ! Fuyez ! ».
Une femme t’agrippe le bras, en larmes :
« Par Anür, mon fils était parti là-bas acheter des bougies ! ARNOLD ! hurle-t-elle en se détournant soudain. ARNOLD ! »
Et ça continue à hurler et fuir autour de toi, même si tu ne vois encore point de bête, elles semblent être présentes plus loin. C’est la débandade totale.


Soren, dans le capharnaüm ambiant, un milicien en service arrive en courant près de toi et regarde autour de lui. « Bons dieux, que se passe-t-il ? Une attaque en pleine ville ? C’est impossible ! » Mais, hélas, cela semble bien possible. Les blessés fuyards sont là devant vos yeux, quand certains ne s’effondrent pas déjà, morts et vidés de leur sang à cause de blessures profondes, leur fuite n’ayant pas été bien longue.
Le milicien te regarde, prenant son courage à deux mains :
« Eh, toi ! Tu sembles bien bâti ; on va avoir besoin d’hommes comme toi ! Et toi aussi, là-bas ! » Il désigne tous les hommes qu’il a à portée de regard. « QUE LES FEMMES ET LES ENFANTS SE CLOITRENT DANS LES MAISONS, QUE LES HOMMES EN ETAT DE SE BATTRE ME SUIVENT ! QUICONQUE N’OFFRIRA PAS ASILE EN CE JOUR SERA PUNI, J’EN FAIS LE SERMENT !»
Et il court vers ce qui semble être l’origine de l’attaque, n’attendant pas même que quelqu’un le suive ou non.


Ariane, une femme est venue s’effondrer et mourir dans tes bras, blessée dans le flanc. Tu es déjà couverte de sang, et un petit groupe de femmes et d’adolescents tente d’ouvrir une boutique à quelques mètres de toi pour s’y réfugier, mais ils ne parviennent pas à forcer l’entrée. Ils crient à l’aide, faisant bien trop de bruit, et tu as peur qu’ils n’attirent des mordeurs, même si aucun n’est à portée de vue pour l’instant.


Ystos, comme tous les autres, tu es pris de court par la rapidité avec laquelle l’horreur s’installe dans le quartier sud de la Hanse. Tout était tranquille, puis les cris, les hurlements, les premiers fuyards, les pleurs, les blessés surviennent. Tu es bousculé de part en part, tu vois à côté de toi des miliciens qui hurlent pour se faire entendre et recruter de l’aide. De même, il y a déjà de gros besoin en terme médical pour les blessés.

Journée de merde.

Ces trois termes revenaient fréquemment dans l’esprit de Soren. Il se sentait investi, du plus profond de son être, par la pire des poisses. A chaque fois qu’il faisait quelque chose, un contrevenant, quelle qu’en soit la sorte, venait l’emmerder. Et pas en prenant des gants hein. Il se manifestait la plupart du temps sous la forme d’ivrognes très énervés, mais ces derniers temps… Ca allait jusqu’à prendre des traits de fangeux, sa pelle toute cabossée pouvait en témoigner. Et lui, il n’était pas taillé pour ça. D’un point de vue technique si, car il avait reçu une solide éducation martiale et se battait très bien, mais il ne voulait pas de ce genre de vie. Servir des bières et de la piquette à des grouillots en laissant passer le temps, ça lui allait très bien. Mais évidemment, ça ne marchait pas comme il le voulait. Comme toujours.

Cette journée allait marquer une nouvelle étape dans la poisse qui le caractérisait. Il ne le savait pas encore, mais les dieux semblaient lui réserver un traitement de faveur pour son manque de foi.

Il était allé en ville, pour une fois, histoire de refaire quelques stocks, et passer commande pour quelques denrées. La taverne se vidait doucement mais sûrement, et ce qui se vendait par les locaux aux faubourgs n’était pas toujours digne d’être vendu, ni même bu ou mangé. Donc une fois de temps en temps, il se pointait en ville histoire de faire des courses. Il détestait cette ville. On était tout serré, ça sentait super mauvais, et Soren avait quelques tendances agoraphobes. Trop de monde, ça le fichait à l’envers, certains en avaient involontairement fait les frais. Et plus d’un s’étaient mangés un taquet dans la journée pour s’être approché d’un peu trop près de l’aubergiste.

C’est en étant sûr d’avoir fait tout ce qu’il voulait, et qu’il savourait déjà l’instant où il serait près de son feu, à écrire/lire et surtout glander un peu, que tout partit en vrille. Cela aurait du el plonger dans la terreur, ou au minimum dans l’inquiétude, mais cela ne fit que lui arracher un soupir de dépit d’une profondeur abyssale.

Il fallait plier les gaules, et vite. Il observa les passants affolés qui couraient dans tous les sens sauf le bon, et entendit plusieurs fois le mot “fangeux”. Manquait plus que ça. Il sentit néanmoins son rythme cardiaque augmenter notablement. Pas que ces créatures lui filent la frousse du diable, mais il n’aimait pas trop se retrouver avec eux. Ses récentes mésaventures lui avaient appris une chose essentielle : ces trucs là étaient foutrement dangereux seuls, mais à plusieurs ça devenait très vite ingérable. Et hors de question pour lui de crever tout de suite.

Un milicien le chopa limite par le col pour lui hurler un charabia que Soren peina à comprendre au visage, et partit comme une furie après avoir beuglé des ordres que personne n’écouta. C’était la panique de toute façon, qu’espérait-il ? Soren grogna de mécontentement, et regardé déconcerté le milicien partir, seul, à l’assaut.

«Nan mais qu’est-ce qu’ils embauchent comme cons dans l’armée je vous jure...»

En revanche, il savait que s’ils se pointaient ici, il ne ferait pas long feu. Des tas d’outils traînaient prês des étals, aussi, il prit soin de s’armer un minimum. Sa dague ne serait pas d’une grande efficacité à part pour leur arracher les viscères. Néanmoins, il fallait de quoi les amocher un peu avant. Cette masse, utilisée pour monter l’étal près duquel elle était posée, devrait faire l’affaire. Il s’en saisit, et avança vers l’origine du chaos, essayant d’ignorer, en vain, les faciès terrifiés, ensanglantés, et re-terrifiés derrière, qui croisaient son chemin. Tout en maudissant les dieux de ne pas leur prêter assistance. Voilà qui n’aiderait pas sa foi à redorer son blason, bien au contraire.

Au niveau de l’artère qu’il finit par rejoindre, nulle trace du milicien qui l’avait agressé. Il tomba sur carrément mieux. Une nénette attifée d’une arbalète, et un cureton qui gueulait à qui voulait l’entendre d’aller se mettre sur la tronche avec les fangeux. Royal, comme équipe. Il s’avança vers eux -c’étaient les plus bizarres mais les seuls à pas se chier dessus, faut dire-, et les apostropha sur un ton contrarié.

«Nan mais, m’sieu l’curé, vous êtes sérieux ? Vous voyez bien que tout le monde se cague dessus, vous espérez sincèrement qu’ils vont faire comme moi, choper la première masse qui traîne, et aller se bricoler une petite salade de fangeux ? On devrait surtout s’assurer que tout le monde s’arrache d’ici en vitesse, croyez pas ? Et pis tant qu’vous y êtes, demandez à ceux d’en haut un coup d’pouce, parce qu’à trois c’est nous qui allons finir en salade.»

Agréable, poli, respectueux, et râleur. Du Soren tout craché.

Merci à tous de mettre vos PC et vos compétences dans votre signature –quitte à les mettre en spoiler, cela facilitera grandement notre tâche.

Gauvenin avait sûrement bien compris de quoi il en retournait. Ses apprentis l’avaient abandonné après avoir laissé la peur les gagner plus subitement qu’il ne l’eût cru, et ses trois fidèles s’en allèrent de concorde aider la population à mieux se terrer en attendant que passât la menace. Décidé à ne pas se laisser abattre par les bêtes contre lesquelles il menait sa sainte guerre, Gauvenin se hissa sur un établi, au sommet duquel il héla la foule qui s’étalait et prenait panique à ses pieds.

Citation :

Test de CHA de Gauvenin.
CHAR : 10 (+1 pour la petite scène de passage à tabac, +1 pour éloquence) = 12 CHA.
Jet de dé : 9 < 12 ; réussi.

Le discours belliqueux qu’il tint, en sus de la lourde hache qu’il avait exhibé, marquèrent quelques esprits aussi bien que ne l’avait fait la scène de la bastonnade sur toute la plèbe. Certes, la plupart des gens ne pensèrent qu’à leur peau, s’esbignant de la plus belle des manières, mais il y en eut certains pour commencer à se rallier à sa cause. Un boucher leva bien haut sa machette encore dégoulinante de sang, prêt à en découdre. Une hommasse plus trapue encore que ne l’était ledit boucher imita ce dernier en exhibant une scie à dent, ès qualité de charpentière, probablement. Enfin, les fangeux ne manqueraient pas de trembler d’effroi en voyant le dernier membre de la toute nouvelle troupe rassemblée céans-même, un vieux et malingre pêcheur qui gueula dans un patois incompréhensible des malédictions à l’encontre des bestioles. Son arme ? Devinez.

Une femme également s’approcha : c’était Ariane Rise, arbalète en main. Elle se joignit à la petite troupe nouvellement formée d’hommes aussi disparates qu’originaux, et elle échangea avec Gauvenin quelques paroles. De même pour Soren Amaël, qui remarqua le groupe entre trois fuyards. Après quelques paroles, le groupe s’ébranla, fendant la foule de fuyards qui hurlait dans tous les coins. Il n’était pas bien difficile de supposer l’origine de l’attaque à vrai dire : il suffisait de suivre la direction inverse du mouvement de foule.

Enfin, au bout de ce qu’il leur sembla une longue minute, d’autres bruits s’ajoutèrent à ceux des cris. Des grognements sourds et gutturaux, des gargarismes inhumains qui tranchaient dans l’ambiance. Ils étaient arrivés dans ce qui semblait être la ruelle la plus touchée – la ruelle initiale de l’attaque, peut-être ? Nul ne savait dire. La zone était par contraste presque déserte : la majorité des passants avaient fui, délestant la ruelle de son activité. Mais, si les chanceux avaient pu s’enfuir, un spectacle macabre s’offrit au regard de Gauvenin, Ariane et leurs trois accompagnants. Les quelques vaillants comme eux qui étaient encore dans la ruelle s’hurlaient des appels à l’aide ou des ordres. Une myriade de cadavres gisait déjà, constellant le sol de teintes rouge sombre. Une maison avait les ouvertures explosées, comme s’il y avait eu une attaque massive sur celle-ci. Mais, bien évidemment, ce qui sauta de suite aux yeux furent ces créatures de l’ombre. Huit bêtes étaient visibles à cet instant.

La première plongeait ses dents dans la chair d’un cadavre encore chaud ; celle d’un enfant à la peau aussi blanche que juvénile. Les yeux dans le vide dans une expression de terreur, le sang s’écoulait de son cou et la bête s’abreuvait du liquide carmin. Ce fangeux-là était le plus proche, mais, encore fort occupé par son repas, ne tourna pas un instant le visage ; les hommes semblaient le déranger aussi peu que des mouches insignifiantes. Juste à côté, une carriole de marchandise paraissait abandonnée. Son propriétaire avait dû filer très vite, ou peut-être faisait-il parti des morts qui gisaient à côté ; mais le cheval, lui, était encore attaché à la voiture. Inquiet et excité par toute l’agitation autour de lui, il se cabrait, hennissait, désarçonnant la carriole, mais il restait attaché par ses rênes sans pouvoir s’échapper. Le mordeur pourtant ne lui accordait aucune importance.
Deux autres étaient aux prises avec un homme armé d’un gourdin, battant l’air de son arme alors que les deux Fangeux se rapprochaient de plus en plus, semblant vouloir le prendre à revers. L’homme hurlait à l’aide, sa voix se brisant dans les aigus alors que l’heure de sa mort semblait se rapprocher.
Trois autres mordeurs était occupé à renifler autour d’une habitation. Deux chargeaient la porte en grognant, l’autre claquait des dents près de la fenêtre. Il planta son poing dans la vitre et des cris terrifiés retentirent dans la venelle. A l’évidence, un nombre important de personnes s’était réfugié dans cette maison. Les cris s’étouffèrent rapidement cependant, comme si les futures victimes avaient l’espoir de ne pas être trouvables si elles redevenaient silencieuses. Espoir certainement vain, alors que les bêtes, petit à petit, forçaient une ouverture.
Enfin, à l’autre extrémité de la rue, quatre miliciens avaient formé une ligne, apparemment dans la volonté d’empêcher les bêtes de se disperser dans une autre ruelle ; formant une véritable barricade humaine. Les deux derniers Fangeux achevaient leurs dernières victimes tremblotantes, mais nul doute qu’une fois repues, elles se tourneraient vers les miliciens prêts à les accueillir.
« BARRICADEZ LA RUELLE ! ENFERMEZ-LES ! » hurlèrent-ils en voyant les nouveaux arrivants à l’autre extrémité de la venelle.
Un fangeux, dérangé par le bruit, releva la tête de son repas et retroussa les lèvres sur ses dents tranchantes, l’œil fou, sautant soudain sur la ligne des miliciens.

Citation :

TEST D’OBSERVATION

Gauvenin
Intelligence de Gauvenin : 8
Résultats des dés : 12
Raté. Tu ne notes rien de plus que ce que décrit le post actuel.

Ariane Rise
Intelligence d’Ariane : 9
Résultat des dés : 11
Raté. Tu ne notes rien de plus que ce que décrit le post actuel.

Soren Amaël
Intelligence de Soren : 9
Résultat des dés : 1
Réussite critique. Putain xD Je désespérais qu'un Pj réussisse quelque chose dans cette zone, merci Soren ; toi quand tu réussis c'est pas à moitié !
Ce que tu réussis à noter t'est communiqué par Mp.

Gauvenin, ayant fait forte impression un peu plus tôt, les trois vaillants qui t’ont accompagné déglutissent. Devant l’horreur sous leurs yeux, ils semblent avoir perdu de leur superbe. Le courage semble les avoir quittés, la peur les happe alors qu’ils tremblent en tenant leurs armes. Mais ils restent à tes côtés, te regardant avec de grands yeux inquiets, attendant la marche à suivre de la voix de Gauvenin, ce prêtre défenseur de la ville. Ariane et Soren, vous faites donc ainsi partie de ce petit groupe improvisé également.
Quelle sera votre stratégie pour vaincre les bêtes ?

Gauvenin fut le premier à s’élancer, sa rage et sa foi résonnant dans les cris qu’il lança à ses compagnons. Le pêcheur, la charpentière et le boucher furent bien contents qu’on leur dise de ne pas fondre sur les trois bêtes qui, progressivement, réussissaient à briser les défenses de la maison une quinzaine de mètres plus loin. L’homme au gourdin, en face, continuait à hurler. Il venait de remarquer le nouveau petit groupe. « Pitié ! Que quelqu’un vienne m’aider ! ». Suivant les ordres du prêtre de la Trinité, les trois protagonistes prirent leur courage à deux mains et se mirent à courir droit à travers la ruelle, espérant ne pas attirer les Fangeux sur les côtés avant d’arriver jusqu’à l’homme au gourdin. Une action courageuse que cette dernière ; s’enfoncer dans une rue infestée pour rejoindre un homme esseulé dans l’embuscade, l’on ne pouvait pas dire que les Marbrumeux rameutés par Gauvenin étaient couards. Téméraires, peut-être. En tous les cas, ils coururent donc à l’assaut.

Citation :

Test de discrétion

Habileté du PNJ boucher : inconnue
Résultat des dés : 16
Réussi.

Habileté du PNJ pêcheur : inconnue
Résultat des dés : 14
Raté.

Habileté du PNJ charpentière : inconnue
Résultat des dés : 11
Réussi.

Passant derrière les trois Fangeux qui assiégeaient la bâtisse, ils eurent la chance que ces derniers soient trop intéressés par le ramassis de réfugiés barricadés que par eux. Trop intéressés… jusqu’à ce que le pêcheur passe à hauteur du dernier Fangeux. La bête renifla brusquement, comme si elle avait ressenti des effluves qui la gênaient. L’odeur persistante et âcre du poisson, peut-être… ? Toujours fut-il que la bête se retourna subitement, les lèvres retroussées, comme si le pêcheur était un ennemi mortel qu’il fallait éliminer. Elle bondit.

Citation :

Attaque du Fangeux : 12
Résultat des dés : 3
Réussi.
Jet de localisation : 13. Le pêcheur est touché au dos.

Forte de son élan, la bête s’écrasa contre le dos du pêcheur qui lui tournait le dos en courant. Perturbé dans sa course, l’homme tomba au sol.

Citation :

Dégâts du Fangeux : 10+1d6
Résultat des dés : 4. Les dégâts du Fangeux seront de 14. J’ajoute +5 de dégâts suite à la brutalité de la chute ; le pêcheur est un peu sonné. On monte à 19.
Dégâts finaux : [FOR de l'attaquant x2] + [Points de dégâts de l'arme de l'attaquant (fixes+ aléatoires)] - [END du défenseur] - [Points de protection de la zone touchée]
Le pêcheur est protégé d’une veste en cuir.
20 + 19 – 8 – 5 = 26.
Les PVs du pêcheur initialement à 60 tombent à 34.

Le pêcheur, sonné par cette attaque soudaine, referma sa poigne sur le poignard qu’il gardait en main, et dans un grand mouvement pour tenter de se retourner, battit l’air de sa lame pour atteindre la bête sans même regarder où il visait.

Citation :

Attaque du pêcheur : inconnue
Malus de -3 pour le poids de la bête qui entrave ses mouvements + coup sans visuel.
Résultat des dés : 10
Raté.

Le mordeur évita aisément la pointe du poignard d’un simple mouvement et raffermit sa prise sur le dos du pêcheur, ses crocs se rapprochant inexorablement du cou du pauvre homme.
« HE HO ! »
La charpentière avait été interpellée par le bruit de la chute et s’était retournée. Le boucher, lui, avait continué pour assister l’homme au gourdin plus loin. Voyant que son compatriote de combat risquait de passer dans le domaine d’Anür très bientôt, elle fondit, armée de sa scie à dent, hurlant pour détourner l’attention du Fangeux sur le cou du pêcheur.

Citation :

Attaque de la charpentière : inconnue
Résultat des dés : 20
Echec critique. Ahaha. Quelle bande de tarlouzes ces PNJs. xD

La charpentière, peu habituée à manier sa scie comme une arme mortelle, s’emballa un peu trop vite dans son élan. Son bras s’abattit, puissant, mais de façon si concentrée qu’elle ne put pas réagir ni s’arrêter lorsque le Fangeux s’écarta. Sans pouvoir retenir son coup, son arme se planta dans le dos du pêcheur toujours au sol, qui se mit à hurler.

Citation :

Dégâts de l’arme de la charpentière : 12+1d6
Résultat des dés : 5. 12+5 = 17. Les dégâts de la charpentière s’élèvent à 17.
Le pêcheur est toujours protégé d’une veste en cuir.
Dégâts finaux : 20 + 17 – 8 – 5 = 24. 34 – 24 = 10.
Les PVs du pêcheur tombent à 10. Il commence à être très mal en point et saigne en abondance.

Un peu plus loin, le boucher avait rejoint l’homme au gourdin. Pensant d’abord à leurs chances de réussites, il attaqua la bête que l’homme au gourdin était déjà en train de tenter d’atteindre.

Citation :

Tour 1 – Fangeux 1 et 2, Boucher et Homme au Gourdin, tous possédant 1 NA + 1 action mineure, sauf le boucher possédant 2 NA.

Initiative du Fangeux 1 (12) = Initiative du Fangeux 2 (12) > Initiative du boucher (9) > Initiative de l’homme au gourdin (8 )
La bête 1 réussit à réagir avant le boucher et lance une attaque défensive aussitôt.

Tour du Fangeux 1 – 1ère et seule NA
Attaque du Fangeux 1 : 12
Résultat des dés : 12
Réussi.

Tour du boucher – Action mineure (première parade)
Parade du boucher : inconnue
Résultat des dés : 18
Raté.

Jet de localisation : 17. Le boucher est griffé au torse.

Dégâts du Fangeux : 10+1d6
Résultats des dés : 1. Les dégâts seront de 11.
Dégâts finaux : 20 + 11 – 10 – 5 = 16.
Les PVs du boucher initialement à 75 tombent à 59.

Tour du Fangeux 2 – 1ère et seule NA
Il attaque le boucher qui a perturbé le jeu avec l’homme au gourdin.
Attaque du Fangeux 2 : 12
Résultat des dés : 4
Réussi.

Tour du boucher – 1ère NA
Parade du boucher : inconnue
Résultat des dés : 13
Raté.

Dégâts du Fangeux : 10+1d6
Résultat des dés : 4.
Les dégâts seront de 14.
Dégâts finaux : 20 + 14 – 10 – 5 = 19.
Les PVs du boucher tombent à 40.

Tour du boucher – 2ème et dernière NA
Attaque du boucher : inconnue
Résultat des dés : 9
Raté.

Tour de l’homme au gourdin – 1ère et seule NA
Attaque de l’homme : inconnue
Résultat des dés : 12
Raté.

Fin du Tour 1.

Une certaine inquiétude parcourait les deux hommes. L’homme au gourdin avait gagné un certain répit, car les deux bêtes s’étaient mises à attaquer le boucher, mais à ce rythme, s’ils continuaient à ne pouvoir atteindre les Fangeux trop rapides pour eux, ils mourraient certainement bientôt.


Pendant ce temps, Gauvenin avait mené la charge du Fangeux se trouvant près de la carriole. La bête dégustait le cadavre de l’enfant au sol, mais releva la tête brusquement alors que Gauvenin chargeait, se sentant en danger.

Citation :

Initiative du Fangeux (12) > Initiative de Gauvenin (8 )

Tour 1 – Le Fangeux et Gauvenin ont tous deux 1 NA et 1 action mineure.

Tour du Fangeux
Attaque du Fangeux : 12
Résultat des dés : 17
Raté.

Voulant défendre sa nourriture, le Fangeux lança son bras avec force pour griffer Gauvenin, mais n’atteignit pas l’homme. Perturbé par son coup frappé dans le vide, la bête oscilla quelques instants.

Citation :

Tour de Gauvenin
Attaque de Gauvenin : 8
Bonus +2 pour la charge.
Résultat des dés : 15
Raté.


Grâce du Mj : je considère que les absents n’ayant pas posté suivent Gauvenin et assiègent le premier Fangeux avec lui. La prochaine fois, si vous pensez ne pas avoir le temps de rédiger votre post, il serait appréciable que vous preniez au moins le temps de mp aux Mjs les actions envisagées pour votre personnage, ne serait-ce qu’un bref résumé.

Ariane tente donc de tirer sur le Fangeux avec son arbalète.

Attaque d’Ariane : 8
Résultat des dés : 7
Réussi.
Jet de localisation : 7. La bête est touchée au bras, droit dans une artère.

Dégâts de l’arbalète d’Ariane : 34+1d8
Résultat des dés : 3
Les dégâts d’Ariane s’élèvent à 37. Le Fangeux n’a pas d’armure ni de protection particulière.
Dégâts finaux : [FOR de l'attaquant x2] + [Points de dégâts de l'arme de l'attaquant (fixes+ aléatoires)] - [END du défenseur] - [Points de protection de la zone touchée]

16 + 37 – 9 = 46.
Le Fangeux perd 46 PVs. Initialement à 70, il lui reste donc 70 – 46 = 24 PVs.

Au tour de Soren, armé de sa masse.

Attaque de Soren : 8
Résultat des dés : 3
Réussi.

Dégâts de la masse : 14+1d6
Résultat des dés : 1.
Les dégâts s’élèvent à 15.
Dégâts finaux : 16 + 15 – 9 = 22.

Il reste 2 PVs à la bête. Quelle coriace.

Citation :

Soren étant absent pour deux tours consécutifs, je considère son personnage paralysé par la peur ou toute autre raison plausible pour son personnage, incapable de faire quelque action que ce soit. Si un Fangeux venait à l'attaquer, il ne pourra pas réagir tant qu’il ne sera pas revenu participer à l’event. C'est dommage, car étant le seul ayant réussi son test d'Observation précédemment, il est le seul qui a les éléments en main pour éviter que la situation n'empire... Bonne chance Gauvenin et Ariane.

En tous les cas, Gauvenin tente donc d'achever le Fangeux agonisant.

Round 2 - 1 NA et 1 action mineure pour Gauvenin et le Fangeux

La bête a l’initiative.

Tour du Fangeux – 1ère et seule NA
Attaque du Fangeux : 12
Malus de -3 pour être très mal en point avec seulement 2 PVs.
Résultat des dés : 9
Réussi.
Jet de localisation : 12. La bête vise le torse.

Tour de Gauvenin – Action mineure (première parade)
Parade de Gauvenin : 8
Malus de -1 pour les armures que tu portes.
Résultat des dés : 9
Raté.

Dégâts du Fangeux : 10+1d6
Résultat des dés : 5
Les dégâts du Fangeux montent à 15.
Dégâts finaux : [FOR de l'attaquant x2] + [Points de dégâts de l'arme de l'attaquant (fixes+ aléatoires)] - [END du défenseur] - [Points de protection de la zone touchée]

20 + 15 – 9 – 9 = 17.
Gauvenin tombe à 43 PVs.

Tour de Gauvenin – 1ère et seule NA
Attaque de Gauvenin : 8
Malus de -1 pour les armures que tu portes, mais bonus de +3 pour l’état de la bête.
Résultat des dés : 13
Raté.

Quand bien même le Fangeux avait perdu beaucoup de sang – un carreau d’arbalète et un coup de masse l’avait passablement sonné –, son instinct meurtrier lui conférait des réactions dignes d’un monstre. L'imminence de la mort rendait la bête folle. Ses griffes tranchèrent la chemise de Gauvenin sur plusieurs centimètres et lui ouvrit une plaie sur le torse. Une plaie peu profonde, mais suffisante pour lui donner un mal de chien. La bête évita également la lourde et lente hache de Gauvenin à nouveau, se reculant contre la carriole derrière elle, abandonnant à contre cœur le corps qu’elle dégustait. Cela sembla l’énerver que plus encore. Le cheval, toujours accroché à sa carriole dont la marchandise semblait tourner et bouler à force d’agitation, hennit de plus belle lorsque la bête se rapprocha, tapant le sol de ses sabots, les yeux révulsés par la peur.

Plus loin, les deux Fangeux qui assiégeaient toujours la maison eurent raison d’elle. La porte termina par être enfoncée, et les deux bêtes s’élancèrent à l’intérieur. Des cris ignobles retentirent dans toute la ruelle, alors que les nombreux réfugiés barricadés étaient désormais des cibles faciles pour les crocs des bêtes.

Un autre était toujours sur le pêcheur qui se vidait progressivement de son sang suite au coup de sa super poto la charpentière. Le Fangeux, dérangé par la femme tandis que le pêcheur ne bougeait presque plus, changea de cible brusquement. Lunatiques et imprévisibles, les bêtes surprenaient toujours, et la charpentière le fut cette fois-ci.

Citation :

Tour du Fangeux – 1ère et seule NA
Attaque du Fangeux : 12
Bonus +1 pour la charge
Résultat des dés : 12
Réussi.
Jet de localisation : 13. Il vise le torse.

Tour de la charpentière – Action mineure (première parade)
Parade de la charpentière : inconnue
Résultat des dés : 12
Raté.

Dégâts du Fangeux : 10+1d6
Résultat des dés : 2. Les dégâts montent à 12. La charpentière est protégée par une veste en cuir.
Dégâts finaux : 20 + 12 – 9 – 5 = 18.
Les PVs de la charpentière tombent à 47.

Tour de la charpentière – 1ère et seule NA
Attaque de la charpentière : inconnue
Résultat des dés : 1.
Réussite critique. Powpowpow ! Les dégâts de la charpentière seront doublés.

Dégâts de la scie : 12+1d6
Résultat des dés : 4. Les dégâts montent à 16. Le Fangeux ne porte pas de protection particulière.
Dégâts : 20 + 16 – 9 = 27.
Dégâts finaux x2 : 54.
La bête perd 54 PVs. Initialement à 70, il lui en reste 16.

Doux et beau craquement qui retentit lorsque la scie rencontra la tempe du Fangeux. Sonné, il tomba au sol en crachant sa hargne. Par un éclair de lucidité, le pêcheur qui était toujours au sol à côté en serrant les deux tenta de lui planter son poignard.

Citation :

Attaque du pêcheur : inconnue
Malus de -2 pour être très mal en point.
Résultat des dés : 18
Raté. L’arme du pêcheur s’enfonce mollement dans le sol.

Mais c’était sans compter l’aide d’Ariane, qui, perchée depuis un tonneau, ajusta de loin son arbalète pour achever ce Fangeux résistant.

Citation :

Tir d’Ariane : 10
Résultat des dés : 13
Raté.

Mouvant, le Fangeux est une cible difficile à atteindre, surtout dans le capharnaüm ambiant ; avec tous les protagonistes en place et les hurlements, il est compliqué de tirer dans le tas. Le carreau se perdit dans la ruelle, ratant la bête. La charpentière eut un cri surpris en voyant le carreau passer très rapidement non loin d’elle, et elle lance une insulte de loin à Ariane.


Du côté du boucher et de l’homme au gourdin, la tension était toujours à son comble, et les Fangeux toujours décidés à en faire leur en-cas.

Citation :

Round 2 – Fangeux 1, Fangeux 2, Boucher et Homme au gourdin.

Les Fangeux ont toujours l’initiative et attaquent le Boucher. Celui-ci agira en second, l’homme au gourdin en dernier.

Tour du Fangeux 1 – 1ère et seule NA
Attaque du Fangeux : 12
Résultat des dés : 16
Raté.

Tour du Fangeux 2 – 1ère et seule NA
Attaque du Fangeux : 12
Résultat des dés : 12
Réussi.

Tour du boucher – 1ère NA (parade)
Parade du boucher : inconnue
Résultat des dés : 5
Réussi.

Dégâts finaux : 20 + 11 – 11 – 5 – 6 = 9.
Les Pvs du boucher tombent à 31.

Tour du boucher – 2ème et dernière NA
Attaque du boucher : inconnue
Résultat des dés : 14
Raté.

Tour de l’homme au gourdin – 1ère et seule NA
Attaque de l’homme : inconnue
Résultat des dés : 14
Raté.

Fin du Round 2.

Quant aux quatre miliciens qui formaient un mur humain au fond de la ruelle, tiraillés entre leur devoir de défendre la ruelle ou la cité de façon globale, ils regardaient les victimes se faire tuer, impuissants, conservant leur poste pour empêcher toute bête que ce soit de fuir vers d’autres lieux de la cité. Les deux bêtes les plus proches avaient mené l’assaut néanmoins, et leur mur humain offrirait certainement quelques lacunes dans quelques instants…

Citation :

Attaque du Fangeux 1 : 12
Malus -4 pour coup précis à la gorge.
Résultat des dés : 1
Réussite critique.

L’attaque de la bête fut si bien menée qu’elle tua sa cible milicienne d’un seul coup. Vive et agile, ses crocs se refermèrent sur la gorge du milicien qui n’eut pas le temps de faire barrage de son arme. D’un coup sec, elle lui arracha la carotide. Le corps tomba au sol dans des gerbes de sang, tandis que la bête se tournait déjà vers un autre homme, les lèvres en sang, avalant les lambeaux de peau arrachés.
« Noon ! Tu vas payer, sale enflure ! »
Un ami du défunt s’élança soudain.
« Arrête ! NE BRISE PAS LA LIGNE DEFENSIVE ! » lui lança un autre.
Mais rien n’y fit. L’homme fit décrire à son bras une courbe pour trancher le Fangeux de son épée.

Citation :

Attaque du milicien 1 : inconnue
Résultat des dés : 2
Réussi.
Jet de localisation : 2. Il touche à la tête.

Dans un horrible bruit, l’épée se planta dans la mâchoire de la bête, par le côté. Tout la partie inférieure du visage du Fangeux disparut subitement pour s’envoler plus loin, offrant désormais le spectacle ignoble d’un Fangeux langue pendante, sans menton. Il hurla à la mort, les doigts retroussés comme si ses griffes le démangeaient. Le milicien, effrayé par le cri, se recula soudain pour retrouver sa place dans la ligne défensive.

Citation :

Dégâts de l’épée du milicien : 14+1d8
Résultat des dés : 4. Les dégâts montent à 20.
Dégâts finaux : 20 + 20 – 9 = 31.
Les Pvs du Fangeux tombent à 39.

Tour du Fangeux 2
Attaque du Fangeux : 12
Résultat des dés : 20
Echec critique. Son assaut est très facilement arrêté par le milicien 2 qui tient sa ligne en face. D’un coup du pommeau de son épée, il frappe la bête à la tempe, et cette dernière s’écroule au sol, inconsciente. Il lui faudra 2 tours pour se réveiller, si personne n’a le temps de l’achever entre temps.

Le troisième milicien ne bouge pas et garde sa place défensive.

Il y avait une sorte d'once d'espoir dans ce pièce morbide. Il en fallait peu pour que la situation tourne à l'avantage des humains, les vrais humains, pas ces choses qui mordent et croque tout ce qui bouge. Mais il ne fallait pas s'estimer heureux pour autant. Alors Gauvenin avait raté sa cible, l’hémorragie qui affectait la bête parvint à venir à bout d'elle, du coin de l'oeil la jeune femme rousse avait vu la bête mourir dans une douleur infâme, bien que ces bêtes étaient le fléau de ce monde elle ne pouvait pas rester insensible à cela, elle ravala une larme, elle devait les garder pour les personnes vivantes.

Elle avait alors armée son carreau pendant que les artisans se battaient férocement, le pêcheur étaient très mal en point et cela se voyait dans tous ses gestes, il fallait agir rapidement pour lui, c'est ce que la charpentière fit. D'un coup de scie gargantuesque elle empala l'arme dans le corps d'un fangeux et la douleur qui se dégageait de son visage ne laissait aucun doute quant- à sa souffrance, dans un sourire rassuré Ariane avait tiré et malheureusement manqué sa cible, de pas grand chose mais le carreau avait percuté un mur, au moins elle pourrait le récupérer pensait-elle. Dans un soupire elle s'étira et pris un autre carreau, il lui en restait six dans le carquois, elle espérait sincèrement pouvoir achever cette saleté de monstre.

Pendant ce temps l'homme au gourdin et le bouché se battaient férocement contre ces fangeux sous les yeux immobiles des miliciens qui ne voulaient pas bouger, cette réaction fit bouillonner le sang de la jeune femme qui ragea sauvagement d'un grognement morbide, elle observait les attaques ratées des hommes et celles des fangeux réussir, cette situation était compliquée. Des cris captèrent l'attention d'Ariane, elle tourna le regard vers la porte en bois et n'eut le temps que de voir les fangeux s'y engouffrer, les larmes lui montèrent au yeux mais elle les réprima d'un coup de main pour éviter sa vue ne se brouille, elle devait réussir à abattre une bête, réussir enfin à aider son groupe. Elle jeter un regard vers l'aubergiste toujours immobile. Elle pesta encore, elle semblait plus courageuse avec sa paire de poitrine, elle soupira et mit à nouveau son arme chargée et releva l'arme à la recherche d'un meilleur angle de tir.

D'autres voix s'élevèrent, elle regarda vers les miliciens et vit l'un d'entre eux s'écrouler le sang giclant par la gorge, nul doute sur sa mort mais les trois miliciens restant ne semblaient pas rompre la ligne, la seule réplique qu'elle vit ce fut un coup de pommeau bien placer pour assommer la bête. Les gardes ne semblaient pas bouger à par ça, cette bête était une cible facile et voilà qu'ils ne voulaient pas l'achever ? Était-ils cons ? Ariane redirigea son regard vers Gauvenin.

-Va t'occuper de l'homme au gourdin ! Je vais aider la charpentière !

Ariane dirigea son arme vers le fangeux blessé et appuya l'arme sur son bras pour stabiliser l'arme et s'assurer de viser plus facilement sa cible. Elle soupira et ce concentra sur cette horrible bête, lorsqu'elle l'eut dans sa ligne de mire pendant plusieurs secondes elle appuya sur la gâchette pour libérer le carreau et foncer vers sa cible, Ariane espérait du plus profond de son cœur réussir à toucher cette saloperie, elle abaissa ensuite son arme et hurla aux miliciens.

-Abattez la bête inconscience ! Vous pensez pas qu'il y a assez de sang humain ! Vous ne valez pas mieux que des putes miliciens ! Que la trinité vous bannisse de ce monde après cette invasion ! Même moi une femme je fais mieux mon travail que vous ! Vous êtes la honte de cette cité ! Crevez là ! Et foutez moi au cachot si ça vous plait mais sauvez des vies au moins ! N'avez-vous donc aucune famille ?

Au loin, au bout de la ruelle avec les trois miliciens, un Fangeux était sonné, inconscient au sol, tandis que la seconde bête avait la mâchoire inférieure en moins. Cette dernière hurlait à faire un boucan pas possible, ses cordes vocales vibrant à vive allure, à tel point qu’elle vrilla les oreilles de tous les hommes qui se trouvaient à portée. Tordue de douleur, désormais dans l’incapacité de mordre, la bête saignait à grandes pompes. Pourtant, animée de cette obstination inhumaine et illogique, elle fondit à nouveau, ses griffes prêtes à trancher des jugulaires, notamment celles de celui qui lui avait retiré la mâchoire.

Citation :

Tour du Fangeux 1 – 1ère et dernière NA
Attaque du Fangeux 1 : 12
Malus de -1 pour le handicap et la douleur de sa mâchoire.
Résultat des dés : 5
Réussi.

Tour du milicien 1 – Action mineure (1ère esquive)
Habilité du milicien 1 : inconnue
Résultat des dés : 3
Réussi.
La réussite de l'esquive du milicien est meilleure que la réussite du Fangeux ; écart de réussite plus important concernant leurs stats respectives. L’esquive est donc parfaitement contrôlée. Devant la bête qui a perdu en précision à cause de sa douleur et/ou de sa fureur, le milicien parvient à faire un bon sur le côté pour éviter la bête. Il ne se prend aucun dégât.
Profitant de l’avancée de la bête dans sa ligne défensive, l’homme tente une attaque.

Tour du milicien 1 – 1ère et dernière NA
Attaque du milicien 1 : inconnue
Résultat des dés : 19.
Raté.

Le mordeur sauta, laissant une traînée de sang derrière lui. L’épée de l’homme frappa dans le vide, mais le mouvement de la bête amena cette dernière plus proche du troisième milicien qui gardait la ligne sur la gauche de la ruelle. Ce dernier tenta à son tour.

Citation :

Tour du milicien 3 – 1ère et dernière NA
Attaque du milicien 2 : inconnue
Bonus +2 pour attaque en traître alors que la bête vient tout juste d’éviter une autre attaque.
Résultat des dés : 3
Réussi.

Je considère que le Fangeux ne peut pas esquiver, quand bien même il lui reste une action mineure : la situation ne le lui permet pas.

Dégâts de l’épée du milicien 3 : 14+1d8
Résultat des dés : 4. Les dégâts montent à 18.
Dégâts finaux : 20 + 18 – 9 = 29.
Les PVs du fangeux tombent à 10. L’épée du milicien 3 lui transperce le dos dans un joli coup d’estoc.

Quant au dernier milicien toujours en vie qui maintenait la ligne défensive, celui qui avait réussi à assommer le deuxième mordeur, et n’étant aucunement dérangé par la bête parfaitement prise en charge par ses compatriotes, il réussit sans mal à transpercer le crâne du fangeux tombé dans les pommes. Il planta sa lame dans le cerveau de la bête et la tua sur le coup, une rage satisfaite sur ses traits, avant de reprendre sa place pour tenir la barricade humaine.

Aussi, les incriminations d’Ariane lancées à travers la ruelle contre les défenseurs de la cité arrivèrent en même temps que leurs actions ; et ils apprécièrent peu qu’on leur explique leur travail. Répliquer à l’ingénieure ne servirait pourtant à rien, la situation ne s’y prêtait pas, et ils avaient autre chose à faire que s’occuper d’inconscients qui avançaient seuls armés comme des paysans au-delà du danger sans aucune stratégie. Du moins ce furent leurs pensées.

Revenons du côté de notre boucher et notre inconnu au gourdin.

Citation :

Round 3 – Fangeux 1, Fangeux 2, Boucher et Homme au gourdin

Tour du Fangeux 1 – 1ère et seule NA
Attaque du Fangeux : 12
Résultat des dés : 10.
Il vise le boucher.

Tour du boucher – 1ère NA (parade)
Parade du boucher : inconnue
Résultat des dés : 13
Raté.

La bête referme ses dents sur son épaule, lui arrachant un long cri de douleur.

Dégâts du Fangeux : 10+1d6
Résultat des dés : 3. Les dégâts sont de 13.
Dégâts finaux : 20 + 16 – 11 – 5 = 20.
Les PVs du boucher tombent à 11. Il est très mal en point, et, nul doute que si personne ne vient l’épauler lui et son acolyte, il mourra bientôt.

Tour du Fangeux 2 – 1ère et seule NA
Attaque du Fangeux : 12
Résultat des dés : 2.
Réussi. Voyant l’homme au gourdin gesticuler vers lui en tentant d’écarter son ami le boucher du carnage, il tourne son attaque vers lui, attiré par le mouvement.

Tour de l’homme au gourdin – Action mineure (première parade)
Parade de l’homme : inconnue
Résultat des dés : 19.
… é_é C’est pathétique. Un peu plus et il perdait son gourdin, ce couillon.

Le Fangeux mord à la cuisse, s’étant baissé agilement pour éviter le gourdin de l’homme qui avait tenté de s’en servir comme bouclier.

Dégâts du Fangeux 2 : 10+1d6
Résultat des dés : 4. Les dégâts montent à 14.
Dégâts finaux : 20 + 14 – 9 – 5 = 20.
Les PVs de l’homme au gourdin tombent à 40.

Tour du boucher – 2ème et dernière NA
Attaque du boucher : inconnue
Malus de -3 pour être extrêmement mal en point.
Résultat des dés : 3.
Réussi. ENFIN ! Il attaque le Fangeux 1.

Tour du Fangeux 1 – Action mineure (1ère esquive)
Habilité du Fangeux 1 : 12
Résultat des dés : 13.
Raté. Le coup du boucher porte !

Dégâts du boucher : 12+1d6.
Résultat des dés : 3. Les dégâts montent à 15.
Dégâts finaux : 24 + 15 – 9 = 30.
Les PVs de la bête tombent à 40.

Tour de l’homme au gourdin – 1ère et seule NA
Attaque de l’homme : inconnue
Résultat des dés : 15.
Raté.

Fin du round 3.

Nul doute, c’était bientôt la fin pour le boucher. La respiration sifflante, son bras gauche pendait le long de son corps ; son épaule était salement amochée par la morsure de la créature. La situation ne semblait pas pouvoir être pire… Et pourtant. Elle devint pire.

Avec horreur, Gauvenin et Ariane virent deux nouvelles bêtes surgir d’une bâtisse. Non pas la bâtisse pleine de réfugiés qui avait été assiégée, non : de celle-ci s’élevaient toujours des hurlements alors que les bêtes étaient à l’œuvre à l’intérieur. Là d’où vinrent les nouveaux ennemis, c’était une autre maison. Et, maintenant que Gauvenin et Ariane virent les bêtes surgir de cette masure en particulier, ils purent remarquer un détail étrange : les débris de verre autour de la maison étaient disposés vers l’extérieur. Comme si, initialement, les Fangeux en étaient sortis, et non pas comme si les deux nouvelles bêtes y étaient entrées pour trouver des victimes puis pour revenir par la suite… Cette maison semblait fortement être l’origine de l’invasion, la brèche responsable de tout. Et, visiblement, leur lenteur et leur difficulté à contenir les bêtes avaient permis à deux autres de surgir de cette taupière et faire leur arrivée dans la ruelle. Combien d’autres pourraient surgir si la brèche subsistait ?

En tous les cas, fortes de leur nouvelle arrivée, les deux bêtes fondirent sur le boucher et l’homme au gourdin, ces victimes étant les plus proches.

Citation :

Attaque du Fangeux 3 : 12
Bonus +2 pour leur surgissement soudain
Résultat des dés : 12.
Réussi. Pas besoin de faire de calcul, au vu des PVs qu’il restait au boucher, ce dernier est achevé par cet ennemi.

Attaque du Fangeux 4 : 12
Bonus +2 pour leur surgissement soudain
Résultat des dés : 13.
Réussi.

Dégâts portés par la bête : 12.
Dégâts finaux : 20 + 12 – 9 – 5 = 18.
Les PVs de l’homme au gourdin tombent à 22.

Le pauvre homme subit une nouvelle fois une attaque, et il se trouvait désormais seul, les larmes perlant déjà au coin de ses yeux en voyant le cadavre du boucher, sachant sa propre mort arriver dans les secondes qui suivraient. Son bras sembla trembler et s’affaisser, comme s’il comptait ne plus se défendre et s’offrir aux bêtes dans une reddition de dernière minute.

Citation :

Enfin, venons à la situation de la charpentière face à son adversaire. Sa précédente réussite critique aura fortement sonné la bête, aussi je lui accorde l’initiative sur ce nouveau tour. Elle attaque en premier.

Attaque de la charpentière : inconnue
Bonus +2 pour la situation avantageuse
Résultat des dés : 8
Réussi.

Habilité du Fangeux : 12
Malus de -2 pour être sonné
Résultat des dés : 14
Raté.
La scie s’abat à nouveau. Pas besoin de nouveau calcul, il restait trop peu de PVs à la bête. La charpentière achève la créature d’un coup sec, puis se précipite sur le pêcheur pour lui confectionner un bandage de fortune car il continuait à perdre du sang.


Ariane, tu décris vouloir aider la charpentière, mais celle-ci a déjà agi avant que tu ne lances ton carreau. Tu peux voir la bête s’écrouler au sol, morte. Aussi, je considère que tu tentes d’atteindre une autre bête, celle qui parait la plus atteignable. Tu vises ainsi l’une des quatre bêtes qui entourent l’homme au gourdin. Toutes préoccupées par leur proie bientôt succulente, elles te tournent le dos.

Attaque d’Ariane : 8
Bonus +2 pour la mêlée de Fangeux autour de l’homme au gourdin : même si tu rates ta cible initiale, ton carreau a une chance de toucher une autre bête à côté.
Résultat des dés : 9
Réussi.

Ton carreau transperce le dos d’un des deux fangeux qui sont soudain arrivés par la maison suspecte et qui ont achevé le boucher.

Dégâts de ton arbalète : 34+1d8
Résultat des dés : 4. Les dégâts montent à 38.
Dégâts finaux : 16 + 38 – 9 = 45
Les Pvs du Fangeux tombent à 25. La bête hurle et se retourne, cherchant l’origine de sa douleur. Le carreau planté dans le dos, elle s’élance vers Ariane, bien décidée à franchir la vingtaine de mètres qui les sépare pour achever la rousse.

"BARRICADEZ LA RUELLE, BANDE DE BRANQUIGNOLES !! hurlèrent les miliciens au loin. ENTASSEZ TOUT CE QUE VOUS POUVEZ EN ATTENDANT LES RENFORTS AU LIEU DE FONCER COMME DES CONS !! SI NOUS MOURRONS DANS CETTE RUELLE, LES BÊTES S’ÉPARPILLERONT DANS TOUTE LA CITE ! AGISSEZ INTELLIGEMMENT ET SOYEZ DIGNES DE RIKNI PAR LES TROIS !"

Citation :

Voyant son amie de combat être la cible d'une bête, Gauvenin, désormais libéré du dévoreur d'enfant qui a trépassé, court et s'interpose.
Je considère que tu interromps la charge du Fangeux, qui perd donc son bonus de charge. Tu as l'initiative dans ce cas de figure, d'autant plus que la bête est blessée salement par le carreau.

Attaque de Gauvenin : 8
Malus de -1 pour les armures que tu portes.
Résultat des dés : 6
Réussi.
Pfiou. ça fait du bien un peu de réussite chez les Pjs.

Tentative d'esquive du Fangeux
Habilité du Fangeux : 13
Malus de -2 pour sa blessure.
Résultat des dés : 16
Raté. Le coup de Gauvenin fait mouche.

Pas besoin de faire de calcul, les dégâts de ta hache ajoutés à ceux de ta Force achèvent la bête à qui il ne restait que 25 PVs.

Le mordeur est stoppé dans sa course, et ta hache explose son crâne dans une gerbe de sang et de bouts de cervelle. Ariane a de la chance de t'avoir eu à ses côtés, sans quoi la bête aurait pu faire très très mal.

C'est la dernière fois que j'accorde une grâce Mjiesque et une action à des joueurs qui n'auront pas posté.

Carte récapitulative:

Arrivée de Grim, Bôdan, Üther et Raphaël + deux miliciens

Merci de rester rp. Tout ce qui s’est déroulé jusqu’à présent en zone Sud, vous en ignorez tout. Vos personnages n’auront aucun élément disponible tant qu’un autre joueur initialement en zone sud n’aura pas interpellé votre personnage, ou tant que vous ne réussissez pas de test d’observation. Ainsi, qu’il y a une brèche d’arrivée des fangeux, vous n’en savez rien, de même pour la présence de deux bêtes dans une maison en face, etc.
Bon courage à tous.