Marbrume



Partagez

 

 [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivant
Thalie
Thalie



[Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé] - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé] - Page 4 EmptyDim 4 Déc 2016 - 20:02
L’ombre avait eu juste un moment d’arrêt, un peu plus paniqué, quand le milicien défiguré lui avait ordonné de s’arrêter. Ça n’allait pas du tout, du tout … du tout ! Déjà que l’autre il lui filait encore le train et avait gagné des précieux mètres quand il avait pilé, surpris.

Merde, merde, merde !

Plus le temps de traîner, surtout sur ce sol mou, glissant, qui le faisait déraper à chaque fois qu’il essayait d’avancer un peu plus, d’aller plus vite. Il était arrivé au niveau de la grande rue, du moins si on pouvait appeler ça comme ça, le grand chemin qui coupait le village en deux via les deux entrées et sorties de la palissade.

Droite ? Gauche ? Fallait faire un choix, pis fallait le faire là maintenant !

Citation :
1-3 : le fuyard se dirige vers sa gauche, vers la porte sans fontaine.
4-6 : le fuyard se dirige vers sa droite, vers la sortie avec la fontaine.

Résultat : 2
Désolé Ocre, l'idée était bonne, mais il a été plus malin :/

Gauche !
C’était plus court, puis l’entrée était moins surveillée, ou du moins y avait au moins pas ce qui servait de caserne à moins de vingt pas.

Citation :
Poursuite contre le voleur
(Compter comme une charge, vu que vous voulez l'attraper)

Att d'Alcème: 9
Bonus de +2 pour la charge
Résultat : 9 réussi

Hab du voleur : 11
Résultat : 13 raté

Att de Sieg : 10
Bonus de +2 pour la charge
Malus de -2 pour le plastron de plaques légères
Résultat : 16 raté

Dis bonsoir au mur ♥

Il avait fini par lui foncer dessus, sûrement motiver pas son orgueil piqué au vif qu’on ne lui pas obéit de la journée, du moins pas avec la révérence qu’il aurait espérée, puis que lui, celui-là), celui qui s’enfuyait avait encore ignoré sa revendication. Alcème avait fini par entrer en collision avec lui, pour le déséquilibrer, le faire tomber par terre, la gadoue. Le fuyard avait fait tomber deux paniers, des petits paniers, les paniers qui avaient disparu, mais ils étaient vides, bien entendu. C’était dans ces derniers que Siegfried s’était pris les pieds alors qu’il était tout proche, prêt à tomber de tout son poids sur le voleur pour lui faire passer l’occasion de filer.
Le résultat avait été sans appel, le milicien s'était pris le mur, tête la première. Heureusement pour lui, il n’y avait eu qu’Alcème pour le voir. Comme il n’y avait que l’homme d'armes pour reconnaître le larron. Il l’avait vu cette après-midi, puis l’adolescente lui avait décrit. Il semblait bien que le gars soit le Gerald dont elle avait causé.

Sep, lui, n’avait pas bougé, pas d’un pouce, depuis qu’il avait vu l’herboriste penché sur son mortier au travers des carreaux pas très propres de sa fenêtre. Il était comme envouté, par la disgrâce de son manque de dent et des rides qui commençaient sérieusement à lui crevasser le visage.
La chose avait de quoi surprendre, il y avait un vilain à attraper et lui, il restait là bête à fantasmer face à la fenêtre.
Tiphaine était partie, un peu gênée en fait, suivant de loin la course-poursuite, pas assez courageuse pour s’approcher trop.

Citation :
Petit bourre pif pour entamer la discussion
(Parce que c'est cadeau ♫)

Att de Sieg : 10
Je te compte pas les malus d'armure parce qu'on te le tient plus ou moins. De fais je considère également qu'il ne peut pas faire une esquive digne de ce nom.
Résultat : 8 réussi

End de Gérald : 8
Malus de -1 pour s'être pris Alcème de plein fouet.
Résultat : 12 raté

Du côté des trois hommes, les prémisses de l’interrogatoire commençaient de manière pas bien courtoise pour le nez de celui qui venait de se faire attraper, le sonnant quelques instants.
C'était l'instant qu'avait choisir Vuk pour se ramener guidé au travers du petit hameau par les éclats de voix

« Bordel, c’est pas la peine de me défoncer la gueule, je vais causer, j’avais causé ! Courageux, mais pas téméraire le lascar. Je revenais dans la grange pour remplir les paniers vides en répartissant le contenu des autres histoires que rien ai eu l’air de disparaître… Mais j’ai pas été assez vite, y avait une ombre qui m’avait collé les miquettes, mais finalement en la contournant de loin, c’était juste un putain d’arbre !»

Citation :
Int d'Alcème : 9
Résultat : 8 réussi

Int de Sieg : 8
Résultat : 15 raté

Int de Vuk : 8
Résultat : 3 réussi

Ceci expliquait pourquoi il était en train de se faufiler entre les granges et la palissade à la nuit tombée, mais assurément pas ce qu’il avait fait des betteraves qu’il avait subtilisé et ce qui l’avait poussé à les dérober. Mais même si ça ne disait pas grand-chose, le nobliau et le charmeur pourraient au moins attester que c’était la vérité vraie et pas un petit mensonge pour gagner du temps. Le milicien, lui, n’en avait aucun vraie idée de si oui ou non le lascar lui mentait. La vérité de la chose pour lui était alors soumise à son bon vouloir.

Pendant qu’ils étaient occupés à le faire parler, Tiphaine s'était dirigé ver s la maison qui servait de caserne de fortune aux quelques miliciens dans le village. Mais elle était tombée d’abord sur le type à la hache, celui qui lui avait braillé dessus tout à l’heure.

Citation :
1-3 : Tiphaine te parles spontanément.
4-6 : Tiphaine est encore échaudée par la mauvaise impression que tu lui a fait quelques minutes plus tôt et elle te passe à côté sans piper mots.

Résultat : 2

Pas rancunière pour deux ronds la jeune fille s'était approchée, prudente quand même. Donner une autre chance à quelqu’un, ça voulait pas dire ne pas se méfier un peu quand même.

« Monsieur ? J'suis désolée d'vous dérangé. Les autres avec qui on était dans la grange, bah ils ont attrapé quelqu’un qui fuyait. Ils dont par la bas. »


Elle montrait plus loin dans la grande rue, vers la sortie opposée.

Citation :
Si l'un de vous, veut tabasser le monsieur en premier qu'il m'envoie un MP pour voir si l'endurance de Gerald tient la route. M'est avis que savoir ce qu'il à dire sera plus intéressant à exploiter pour vous que vous acharner à plusieurs sur lui.

... Après si ça vous amuse, faites vous plaisir Rolling Eyes


Prochain post : le 11/12 entre 20h et 23h
Revenir en haut Aller en bas
Alcème de VaurontBaron
Alcème de Vauront



[Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé] - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé] - Page 4 EmptyMer 7 Déc 2016 - 0:25
Alcème eut le plaisir suprême de coincer lui meme le fuyard.

Alors qu'il avait alerté la garde et c'était lancé à sa poursuite, il constata qu'un milicien au visage balafré en faisait de même. C'était presque comique de voir autant de monde qui courrait après une ombre alors qu'il ignorait la raison même de ce charivari... Le jeune noble se jeta sur le fuyard, le déséquilibrant et lui faisant perdre une partie de son larcin. Le milicien en ne tarda pas à les rejoindre mais se pris les pieds dans les panier et s'étala lamentablement dans le mur le plus proche. Alcème ne put s'empêcher de sourire avant de l'aider à se relever : après tout ils étaient dans le même camp et un allié dans la Milice pouvait s'avérer précieux...

Bien tenté l'ami, mais je crois que tu as quelque peu manqué ton coup... Ca restera entre nous, ne t'en fais pas pour ça...

Un troisième homme à la gueule d'ange les rejoignit et ils furent rapidement à trois autour du fuyard. Le milicien balafré eut un réflexe assez primaire en envoyant une mandale bien placée dans le nez du fuyard. Ce dernier gémit sous la douleur et se mit a table sans que l'on ne lui demande quoi que ce soit. A son ton, le jeune noble pouvait devenir qu'il disait la vérité à propos de cette histoire d'ombres, de panier et d'arbres.

N'ayant pas suivi l'affaire depuis le début, Alcème ne comprenait pas grand chose à ces explications obscures et avait bien envie de lui retourner une autre droite juste pour se défouler. Il décida néanmoins de jouer la carte de l'apaisement et l'emmener jusque Baptiste pour l'interroger.

Il attrapa la main du milicien balafré et lui parla en plantant ses yeux dans les siens.

Ca suffit l'ami, je crois qu'il à son compte pour l'instant. Amenons le devant Baptiste pour faire en sorte qu'il réponde de ses crimes...

Le ton d'Alcème restait amical et compréhensif pour l'instant, mais deviendra plus tranchant si le milicien tentait de le frapper à nouveau.

Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
InvitéInvité
avatar



[Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé] - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé] - Page 4 EmptyDim 11 Déc 2016 - 15:03
Ocre, rattrapé par Tiphaine, lève les yeux au ciel quand elle lui adresse la parole. Le bandit décide de jouer au boudeur et passe à côté d'elle sans un mot. La jeune fille a un talent caché pour irriter les gens mais Ocre suppose que ce n'est pas à lui de lui mettre une ou deux gifles correctement placée.
Il suit ses directions et arrive devant une scène assez cocasse. Le balafré s'est mangé un mur, mais au moins le coupable a été rattrapé. Ce dernier semble enclin à tout déblatérer, pas étonnant pour le bandit qui est bien conscient que ces petits voleurs de bas étage n'ont pas de tripes.

Alors qu'Alcème propose de ramener Gérald à Baptiste et essaye de calmer Siegfried, le bandit se fait savoir présent en s'avançant, la hache toujours à la main.

Félicitations pour la capture messire. Mais c't'homme a volé nos récoltes en pleine Fange. M'est avis que c'est plus qu'un simple crime.” dit-il d'un ton qui n'augurait rien de bon, en posant un regard accusateur sur Gérald.

Il a une forte envie de rejoindre le milicien et de participer lui aussi à la mise à tabac mais il n'a pas le privilège d'un statut ou d'un rang particulier qui pourrait lui éviter des ennuis. Au moins, il peut s'assurer que le voleur ne recommencera pas.

Si Tiphaine est encore dans les parages, Ocre se retournera et lui jettera un regard un peu moins hostile que d'habitude avant de grogner :

Petite, rends toi utile et va chercher Baptiste. Et ramène le reste du village aussi, ils voudront voir ça.
Revenir en haut Aller en bas
Siegfried l'ExecuteurMilicien
Siegfried l'Executeur



[Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé] - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé] - Page 4 EmptyDim 11 Déc 2016 - 15:40
Le balafré enragé finit par poser son œil unique sur la silhouette du malotru responsable de tous leurs tracas. Un sourire de prédateur aux lèvres, il fonça tête baissée sur sa proie, prêt à péter de la cheville dés qu'il aurait mis la main sur sa cible. Mais les aléas de la vie étant ce qu'ils étaient, Siegfried se coinça les pattes dans le décor et se retrouva contraint d'embrasser le mur au sens littéral du terme.

Chutant brutalement en arrière, il porta une main à son tarin endolori, la larme à l’œil. Il ne s'était pas raté. Contre toute attente, le fuyard avait été stoppé par le jeune noble que Siegfried avait escorté jusqu'ici. Impressionnant, de la part d'un individu de cette stature, de vouloir ainsi se salir les mains en capturant un voleur de victuaille.

De plus en plus surprenant, le noble lui tendit une main amicale pour l'aider à se relever, une attention bien sympathique que Siegfried accepta sans broncher, bien que son ego en ait pris un petit coup. Un peu embarassé, le soldat lâcha son nez endolori et gratifia son allié du soir d'un léger sourire pataud, ne sachant pas vraiment comment se comporter dans une telle situation.

Bien vite, le duo fut rejoints par les autres poursuivants, et Siegfried put enfin éxercer son talent de défonceur de pif. Un peu agacé par la course et la perte de leurs récoltes, il eut donc la main très lourde quand il fut question de coller un taquet au perfide voleur qui, aussitôt, décida de déballer son sac et avec, les maigres informations qu'il possédait. Siegfried, bien trop enjoué à l'idée de pouvoir cogner sans vergogne, décréta qu'une deuxième couche ne serait pas de trop, mais Alcème de Vauront en décida autrement...

"A vos ordres, messire."

Plus ou moins déçu, le borgne se redressa et laissa tomber ses tendances violentes. Le chapardeur expliqua ensuite sa situation et le soldat demeura impassible, ayant un peu de mal à démêler le vrai du faux. D'un côté, il n'y avait plus vraiment de raison de mentir à ce stade, sachant qu'il avait fui et qu'il risquait des soucis avec la milice, quoi qu'il advienne.

"Je vais partir du principe que tu dis vrai, sale rat. Mais je te préviens, si quoi que tu nous dises à partir de maintenant s'avère faux, c'est pas à coup de poings que je m'occuperai de toi."

Pour éviter toute mauvaise interprétation de ses dires, le borgne sortit partiellement son épée de son fourreau, pour conférer un aspect un peu plus explicite à ses propos. Après quoi, Ocre qui avait joué les retardataires, indiqua à Tiphaine qu'il était temps de rendre le larcin publique, que Baptiste sache à quoi s'en tenir. Siegfried confirma d'un hochement de tête, l’œil toujours braqué droit sur le voyou.
Revenir en haut Aller en bas
Thalie
Thalie



[Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé] - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé] - Page 4 EmptyDim 11 Déc 2016 - 20:21
Citation :
Char d'Ocre : 9
Résultat : 7 réussi.

Tiphaine tira la moue, l’autre là, il lui inspirait pas confiance, pas du tout, il lui faisait même un peu peur, mais pas comme Siegfried, pas une inquiétude épidermique, quelque chose de plus viscérale, il l’inquiétait un peu. Son accès de colère n’était pas resté sans écho, juste mis sur le compte de la fatigue, mais on ne pouvait pas faire taire les sales pressentiments.

Pas convaincue que rameuté tout le patelin qui s’endormait paisiblement où dormait déjà, était la bonne marche à suivre, la gamine s’exécuta quand même, à contre cœur, se convainquant qu’elle faisait la bonne chose tant bien que mal. Après tout, le barbu, il avait bien facile le double de son âge, il devait savoir mieux qu’elle se qu’il fallait faire en général et dans cette situation plus précisément. Allan frappé a une porte elle demanda aux occupants de faire passer le mot, et de bouger le fugitif vers la fontaine, tandis qu’elle allait réveiller Baptiste.
Il allait être ronchon.

Pour cause, le Baptiste, il aimait pas trop qu’on écourte sa nuit déjà pas bien longue, surtout pour des choses qu’il savait pas de son ressort.

Il devait s’être passé un court moment pendant lequel les quelques badauds intéressés s’étaient attroupés dans ce qui servait de place du village. Il devait être, une quinzaine, pas plus, entre ceux que ça n’avait pas intéressé et ceux qui n’avaient pas répondu. Celui qu’on prenait pour le chef de la communauté était arrivé, un peu débraillé, suivi comme son ombre par la blondinette.

« C’est quoi l’bordel ? »

Qu’il avait demandé en regardant tout le monde, les nouveaux arrivants, qui, à ce qu’il avait compris avaient attrapé le chapardeur et tous les autres. Avant de poursuivre, laissant filer ses mirettes vers le coupable qu’on tenait assis sur le bord de la fontaine. Il faisait pas le fier avec son air renfrogné.

« Gérald pourquoi t’as fait ça ? »


Avait repris l’adolescente, un peu dubitative, complètement déçu. Il était gentil Gérald. Enfin, pas vraiment plus que la moyenne en réalité, mais il était pas désagréable.

« Pourquoi t’as volé ?


- Ta gueule Tiphaine, retourne dans les jupons d’ta mère. »

La réponse avait été sèche, agacée, faites pour moucher les élans culpabilisateurs et un peu larmoyant de la gamine. Elle était pas si mignonne, la Tiphaine, mais elle avait le don de vous mettre face à vos conneries. Ça lui avait rabattu le caquet, elle avait pas moufté, jetant juste un regard à Baptiste, qui lui posa une main sur l’épaule pour l’invité, effectivement à rentrer chez elle. Ils la voyaient encore tous comme une enfant, même si elle ne l’était plus réellement, possible qu’elle puisse supporter si la situation tournait au vinaigre, mais dans le doute, autant l’éloigner.

L’homme attendit de voir la tête blonde disparaître pour reprendre, faisant flotter un bref silence dramatique.

« La question, c’est surtout qu’est c’tu comptais en faire d’ton butin. T’pouvais pas les écouler ici tes betteraves volées. Pis aller aux villages proches comme ça en plein nuit…. Faut vraiment pas pouvoir attendre de fuir. Puis vu qu’tu voulais reremplir les paniers pour pas t’faire choper, s’doit pas être ça… »

Citation :
Char de Baptiste : 12
Bonus de +1 parce qu'il est apprécier de la population de Genevrey
Résultat : 14 [color:9d32=raté]raté.

Son cheminement était, peut-être bon, mais sa prestance avait pas éveillé grand-chose chez le coupable, qui soutenait le regarde de l’interrogateur par intermittence, laissant traîner ses yeux sur les autres, les moments où on le regardait pas.

« C’pas tes oignons Baptiste. Z’êtes des braves types … ‘fin à l’exception quelques connards. Mais y’a des priorités dans la vie. »

Des priorités … c’était pas une réponse, ça expliquait rien. Des priorités, c’était tellement vague, ça pouvait être tout, rien, important, même pour le bien populaire, ou complètement futile. Mais ça voulait au moins dire que s’était plus que ce que ça avait l’air. C’étiat pas pour son bénéfice personnel. Qu’est-ce qu’il aurait bien pu foutre de deux paniers de navets à lui tout seul ? Surtout que là, dans le village, il était logé, nourri…
Navets, Betteraves, peu importaient.

Devant le manque de réaction du fuyard attrapé, Baptiste reporta son attention sur ceux qui lui avaient parmi qu’il soit là, maintenant, surtout, sur le noble et les miliciens.

« Tiphaine elle m’a dit qu’vous vouliez m’voir pour décider d’son sort. Mais j’ai pas d’autorité ici, à part celle que les travailleurs veulent bien me donner, pour punir un crime je me plie à la volonté de la milice ou d’la noblesse. »

Il avait parlé assez fort pour que tout le monde puisse l’entendre, puisse bien être au courant de sa position sur la chose. Ce n’était pas à lui de punir les criminels, ce n’était pas son rôle. On le respectait aussi parce qu’il avait l’humilité de rester à sa place, face à des responsables, face aux autres paysans.

Le sort de Gérald était entre les mains de Monsieur de Vauront, ou d’un des représentants de l’ordre présents.


Prochain post : le 18/12 entre 20h et 23h
Revenir en haut Aller en bas
Alcème de VaurontBaron
Alcème de Vauront



[Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé] - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé] - Page 4 EmptyJeu 15 Déc 2016 - 11:17
Alors que Baptiste interrogeait le fuyard sans résultat, Alcème compris qu'il s'agissait d'une affaire de vol.

Des betteraves ou des paniers, en tout cas quelque chose de comestible que les villageois gagnaient à la sueur de leur front et de leur sang lorsque les Fangeux s’emmêlaient. Alcème n'avait jamais pris la mesure du danger que couraient ces gens pour une chose qui lui semblaient aussi banale que de la nourriture. Il était habitué à toujours trouver les tables bien garnies et les pichets remplis mais ne s'était jamais dit que la nourriture pouvait cause autant de malheur à certains. Mais après tout c'était la condition du peuple et le jeune noble ne s'en émut pas davantage. La conclusion s'imposa à son esprit et il se garda bien de l’énoncer voix haute.

C'est un trou de bouseux courageux, mais des bouseux quand même et rien ne changera jamais ça...

Mais lorsque Baptiste annonça que la sentence d'un crime devait être posée par un noble ou par un milicien, Alcème se reconnu immédiatement dans ce rôle. Il n'avait encore jamais formulé de sentence à l'égard de quiconque, ce rôle étant réservé au patriarche de sa famille. Mais il n'y avait pas un autre noble à des lieues à la ronde et son immense orgueil naturel le poussa à prendre la parole en premier.

Vous avez raison Baptiste, la sentence pour un crime doit être annoncée par un noble ou un milicien. Je voulais néanmoins que vous soyez informé de la situation et voir si vous pouviez tirer quelque chose de ce bougre avant que nous en arrivions à cette situation si extrême.

Alcème se pencha vers Gérald et plongea des yeux mauvais dans les siens, appuyant chaque mot sans se soucier de l'avis des miliciens présents.

Ecoutez moi bien attentivement car je ne me répéterais pas. Je suis Alcème de Vauront, fils de Misandras de Vauront et ami du seigneur de ces terres. Je ne tolérerais donc aucune familiarité ou insulte à mon encontre, alors mesurez particulièrement vos paroles avant de me répondre car je serais intransigeant à ce sujet...

Alcème marqua une courte pause pour laisser ses mots s'imprimer dans l’esprit de Gérald avant de reprendre l’annonciation de la sentence.

Je suis ici pour aider Genevrey à effectuer les récoltes indispensables à sa survie et vous avez commis le crime d'en dérober le fruit. Je vous laisse le choix : soit vous répondez aux questions de Baptiste et expliquez vos motivations sur le champ, vous serez ensuite jugé par les villageois qui décideront de votre sort. Soit vous refusez de répondre à ses questions et je vous condamne à 20 coups de fouets et à être jeté en dehors des remparts protecteurs du village.

Etant donné les monstres qui rodent dans cette nuit si noire, je ne donne pas cher de votre vie avec le dos en sang...


Alcème se redressa sans quitter Gérald des yeux.

Que décidez-vous ?

Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
InvitéInvité
avatar



[Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé] - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé] - Page 4 EmptyDim 18 Déc 2016 - 19:30
Des priorités...” murmure le bandit avec hargne.
Sa poigne se resserre sur sa hache et il regarde tour à tour la nouvelle foule qui s'est amassée pour voir ce qui allait se produire.

Ocre avait prévu quelque chose de plus brutal. L'homme avait volé à tout le village et ces derniers ne semblaient pas particulièrement intéressés. Baptiste avait été prompt à tout lâcher sur quelqu'un d'autre et c'était Alcème qui s'était avancé pour menacer le voleur. C'était trop léger à son goût mais l'histoire n'était plus de son ressort. Il aurait apprécié un peu plus d'entrain de la part des paysans. Il avait vu des mains coupées et des pendaisons pour des vols moins importants dans la rue des Hytres. Pas une punition hypothétique - Gérald se remettrait de vingt coups de fouets. Le bandit s'attendait à quelque chose de plus permanent. Après tout, qui le punirait lui d'une façon aussi clémente ?

Il l'ausculta quelques instants, cet adulte à l'air défiant. Il ne pouvait que deviner ce qui l'avait poussé à agir ainsi, mais pour un homme de la sorte, un homme du petit peuple, il n'y avait pas trente six milles solutions. Rangeant sa hache à sa ceinture, Ocre fait quelques pas en avant et ajoute nonchalamment, de derrière le noble, mais avec un regard dur et sans remord en direction du voleur :

Je ne sais pas qui tu essayes de nourrir, mais peut-être qu'on peut se débrouiller pour les retrouver eux aussi.

Il se retourne pour s'adresser aux autres villageois. Peu lui importe la personne qui lui réponde, que ce soit Tiphaine ou Baptiste, mais sa question peut paraître assez délicate - et bien entendu Ocre la pose sans aucune once de gentillesse, et les sous entendus menaçants dans sa voix et son regard sont parfaitement appréciables de tous.

Il a de la famille ?
Revenir en haut Aller en bas
Thalie
Thalie



[Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé] - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé] - Page 4 EmptyDim 18 Déc 2016 - 21:57
Baptiste regarda d’un œil dubitatif le noble formuler une sentence qui était à son goût trop légère. Mais il n’était personne pour pouvoir dire à un sang-bleu qu’il était trop généreux. Il ne voulait pas d’ennuis, il ne voulait pas que Genevrey ait des ennuis, que tous ses travailleurs qui avaient quitté tout ce qu’ils avaient, volontairement ou non, ne se retrouve pas dans une situation difficile pour une simple question d’ego mal placé. Dehors ce n’était plus si terrible, depuis l’arrivée, les choses c’étaient réellement améliorée, les hommes qui assuraient la défense du plateau faisaient du bon travail. Le mordeur qu’ils avaient croisé plus tôt dans la journée n’était qu’un sale concours de circonstances. Hors des palissades la vie n’était plus si suspendue à un fil.

Citation :
Char d'Alcème : 11
Bonus de +1 Intimidation
Résultat : 13 raté de peu.
On reprend les mauvaises habitudes :v

Visiblement le manque d’audace du nobliau n’était pas passé inaperçu, mais l’assistance n’osa pas relever. Ils se regardèrent, regardèrent le voleur, qui lui semblait hésiter. Il hésitait à dire ses quatre vérités au juge de fortune, puis quand même, c’était un noble. Un long instant passa, soupesant le pour, le contre … de toute façon foutu pour foutu !

« Bah allez y couillons de salopiaud qu’a jamais eu faim ! Tu peux aller te faire foutre, je dirais rien à personne dans ce foutu village. »

Il tremblait, de rage, de peur, d’appréhension. Baptiste soupira en devenant le braquage évident du membre de sa communauté. Si seulement ils avaient été plus ferme, ou plus délicat, plus fourbes, plus astucieux dans sa manière de présenter les choses, cela ne se serait pas passé ainsi. Puis ainsi ils ne sauvaient jamais pourquoi ils avaient volé. Quoique … l’homme désagréable avait prit la relève, le regardant, comme s'ils étaient des cons, et à poser une question plus que pertinente.

Citation :
Char d'Ocre : 9
Malus de -1 parce qu’ils n’aiment pas ta manière de leur parler.
Bonus de +1 parce qu’ils ont conscience que ta question est importante.
Résultat : 5 réussi.

« Bah … un jour … j’l’ai entendu parler d’un frère un jour, un frangin qu’vinait quequ’part sur plateau l’a jamais dit où. »

Que déblatéra un type, un villageois lambda, sûrement un gars qui avait travaillé un peu plus souvent que les autres avec Gérald.

« Toi, ferme ta gueule ! »

Avait protesté le condamné, assurant qu’ils avaient foutu le doigt sur quelque chose d’important. Quelque chose qu’il ne voulait pas qu’on révèle, ou du moins pas maintenant. Le pseudo chef de village regarda l’assistance, s’attardant sur un milicien qui avait été rameuté par Tiphaine, qui n’était déjà plus là, la gamine.

« Gerald, tu s’ra puni demain à l’aube. Vingt coup de fouets et tu s’ra j’ter hors du village. Enfermez-le dans la cave et surveillez la porte. »

Le condamné se fit malmener et jeté dans la cave de la maison qui servait de caserne. Quand il fut à distance raisonnable pour ne pas entendre. Le milicien s’approcha ce Baptiste alors que la foule se dispersait, légèrement rassurée qu’une sanction est été prise, aussi partielle ait elle était.

« Demain, on fera une battu des alentours du village. Si ça se trouve sans frangin c’est un roublard et il carotte des denrées depuis un moment… »


Acquiesçant, le fermier, fini par aller se re-coucher. La journée avait été longue et celle de demain allait être du même acabit.

Citation :
1-2 : La patrouille rentre bredouille.
3-4 : la patrouille à trouver un campement sauvage récemment déserté.
5-6 : La patrouille à retrouver le groupe dont parlait l'homme, il détenait bien les betteraves volées.

Résultat : 5

Au retour de la patrouille le lendemain, des quelques miliciens autour du village, les betteraves avaient été récupérée et avaient retrouvé le chemin de la première grange.

Citation :
Ceci clos l’affaire du voleur.
Nous allons lancer un nouvel arc narratif au prochain post, cependant, comme il doit avoir lien un plus tard, je vous invite à m’envoyer par MP ce que votre personnage aurait proposé de faire pour sauver les champs. C’est important, cela aidera à déterminer l’état des champs au début du prochaine intrigue.


Prochain post : le 08/01 entre 20h et 23h

Conséquences de vos actes IRP :
Le fait d’avoir puni le voleur vous offre +5% en ressource humaine.
Le fait d’avoir attrapé le voleur avoir découvert indirectement pourquoi il volait vous donne un bonus de +5% pour avoir retrouvé les denrées dérobées.
Revenir en haut Aller en bas
Alcème de VaurontBaron
Alcème de Vauront



[Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé] - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé] - Page 4 EmptyMar 27 Déc 2016 - 16:10
Alors que le voleur insultait Alcème, le jeune noble lui administra une gifle monumentale devant l’assistance. Il cracha ses mots d'un air méprisant et hautain.

Je me ferais un plaisir de t'administrer les coups de fouet moi-même, sale porc...

Le lendemain matin Alcème était devant la caserne aux premières lueurs de l'aube, un fouet à la ceinture d'où pendait des lanières de incroyablement longues. C'était un instrument qu'il aimait manier dans diverses circonstances : punir ou donner du plaisir, le secret étant de savoir doser ses coups. Et en ce matin froid et blafard Alcème voulait faire mal, très mal. Cet homme allait payer pour son affront, son crime et serait le défouloir pour la rage d'Alcème d'être ici plutôt que dans son Manoir cossu et confortable.

Deux miliciens traînèrent le malheureux sur la grande place et enchaînèrent ses poignets à la fontaine. Quelqu'un avait enlevé le trophée de Ocre et s'était débarrassé du corps difforme de la bête. Un vague regret passa dans l'esprit d'Alcème mais il se concentra sur Gérald. Après tout il avait trouvé un défouloir bien plus excitant qu'un vulgaire bandit aux manières un peu rudes... Un voleur de nourriture en période de disette qu'il avait réussit à attraper personnellement : voila qui ravirait son père une fois revenu à Marbrume.

Il ne fallut pas plus pour enflammer son discours à destination des quelques lèves-tôt qui s'étaient rassemblés sur la place.

Habitants de Genevrey ! La justice de Marbrume sera donné par ma main à cet homme qui n'a pas su saisir la chance qui lui à été laissée ! Soyez assurés que le travail sera toujours récompensé et que la vilaine des voleurs toujours punie ! Que la Trinité guide ma main dans cette juste sentence !!

Le fouet d'Alcème claqua dans l'air et s'abattit dans un bruit sourd sur le dos de Gérald. L'homme serra les dents pour ne pas crier mais la douleur se lisait sur son visage. Alcème avait retenu sa main pour le premier coup, mais il donna un peu plus de puissance pour le second. Puis il donna encore un peu plus de puissance pour le troisième et ainsi de suite jusqu’à complètement laisser libre court à sa colère.

Des marques rougeâtres commençaient à se tracer dans le dos du malheureux qui ne pouvait plus retenir ses larmes. Au cinquième coup Alcème arracha un cri à Gérald. Au dixième coup, les marques sur le dos de l'homme s'étaient transformées en sillons de sang et de chair à vif. Alcème visait ces sillons et aggravait les blessures ouvertes par la morsure ses lanières de cuir. Ainsi il était certain qu'elles ne se refermeraient pas en quelques heures mais plutôt en quelques jours. Au vingtième coup de fouet, la violence de coups était telle de Gérald avait presque perdu connaissance.

Un silence de mort régnait dans sur la place. Était-il trop cruel ou trop clément ? Que pouvait bien penser les quelques spectateurs ? Les joues rougies par l'effort et un sourire mauvais vissé sur son visage, Alcème s'en moquait. Seul comptait son plaisir, sa revanche et le vague sentiment d'avoir fait sa part pour Genevrey. Il enroula son fouet et se dirigea d'un pas décidé vers Baptiste pour donner de nouvelles instructions.

Voila une bonne chose de faite... Je n'ai pas encore de nouvelles du coursier envoyé hier, je vais aller en prendre de ce pas à la caserne...

Alcème se préparait à prendre congés mais il décida que finalement il n'avait pas encore eut sa dose d'autorité... Il suspendit son geste et s'adressa à Baptiste d'une voix suffisamment basse pour qu'il soit le seul à l'entendre.

Et mon cher Baptiste, je compte sur vous pour les récoltes... J'ai été clément avec beaucoup de monde ici, mais si la nourriture n’était pas récoltée en temps et en heure cela pourrait changer...

Laissant le chef des paysans méditer sur ces paroles menaçantes, Alcème prit le chemin de la caserne.


Dernière édition par Alcème de Vauront le Mar 10 Jan 2017 - 10:40, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Thalie
Thalie



[Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé] - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé] - Page 4 EmptyMar 3 Jan 2017 - 21:34
Deux semaines coulèrent, au rythme des travaux des champs.
Baptiste avait pris les choses en mains, vu que la seule personne qui devait être en charge ne semblait guère d’humeur à s’intéresser aux lopins de terre qui devaient nourrir la cité entière, lui comprit. Lui le grand sang bleu, il était là que pour montrer qu’il était ici et s’acharner sur le dos du fermier lorsque l’aléa de la nature, de la vie faisait que parfois les choses ne fonctionnaient pas.
Les champs irrécupérables avaient été récoltés, les légumes juste à maturité avaient été conditionné, les autres encore trop verts donnés aux cochons et autres bétails, il fallait bien tenter de minimiser le gâchis. Les champs récupérables avaient été drainés pour sécher les plans, éviter qu’ils ne pourrissent. Puis ils avaient planté, planté des semences qui supporteraient et s’épanouirait dans le climat de l’été.
Baptiste avait eu la boule au creux du ventre, attendant les premiers signes, voir si les pluies fortes, les animaux sauvages n’avaient pas eu raison les semis.

Citation :
1-2 : les cultures nouvelles cultures ont mal pris.
3-4 : les nouvelles cultures ont correctement pris.
5-6 : les graines récemment plantées ont formidablement bien pris.

Résultat : 4

Elle semblait prendre, prendre assez pour une récolte convenable, pourtant, rien n’était joué, il y avait encore des mois avant de pouvoir ramassé le fruit de leur labeur, de long loin pendant lesquels tout pouvait encore changer.

D’ailleurs certaines choses avaient déjà changé, le pourfendeur de fangeux et sa belle gueule d’acolyte avaient pas fait long feu finalement. Réquisitionnés sur un convoi de matériel pour un autre village, jamais revenu, sûrement affecté là-bas à une autre tâche jugée plus importante que de surveiller les paysans de Genevrey. Puis l’antipathique est le sympathique non plus ils n'étaient pas restés. Mais d’autres étaient venus les remplacer. Un tout nouvel arrivage de volontaires escorter à un curieux personnage que tout le monde avait pris pour un chevalier, d’autant plus qu’il ne semblait jamais retirer les plaques de ferraille qui le couvrait.
Toute la troupe était arrivée depuis une semaine environ, possiblement un jour de plus, mais pas vraiment plus avant.




La jeune fille, enchaînait un pas après l’autre, de grandes foulées, pressées. Elle courait pour fuir, pourtant rien ne la poursuivait. Hors des palissades il n’y avait que la nature enveloppée dans la douce lueur pastel du matin, les bruissements des herbes et tiges secouées par le léger souffle d’une brise, le craquement discret des branches fines après l’envol des oiseaux. Il n’y avait que les soupirs du matin, pourtant, elle courait, inquiète, peureuse.

« Bah où qu’c’est qu’tu cours comme ça la Tiphnaine ?! Si s’tes fesses, j’me dévoue. »

Un rire gras accompagna la boutade graveleuse du milicien désabusé qui gardait l’ouverture dans la palissade, celle qui n’était pas du côté de la fontaine. Mais elle fit mine de pas entendre, puis possible qu’elle n’avait vraiment pas entendu préoccupée comme elle semblait. La gamine se guidait entre les bicoques sans réfléchir, comme si elle avait toujours vécu ici pour atterrir sur la place, commençant à tambouriner à la porte de l’autre, la porte du nobliau. Elle priait qu’il soit là, de toute façon elle vait pas bien trop où il pouvait aller ailleurs dans le hameau.

« Messire ! Messire ! »

Elle avait du mal à tenir en place, elle regardait autour d’elle, cherchant à accrocher le regard de quelqu’un, quelqu’un d’un peu responsable, quelqu’un qui avait un peu de poids dans le village. C’était qu’elle était parti en avance pour préparer le terrain, mais l’adolescente n’avait peut-être pas été le meilleur choix, elle était jeune, un peu impulsive et impressionnable.

« Qu’est-ce que t’as la petiote, t’as l’air agitée ? »

C’était le gars qui gardait l’autre entrée dans les palissades, la principale. Il avait vu Tiphaine arrivée et tambouriner. Elle était plutôt du genre calme d’habitude la blondinette, puis surtout, elle aimait pas tellement aller parler au Sieur de Vauront, donc la voir chercher sa présence, ça mettait la puce à l’oreille.

« Tu me croira pas si j’te l’dis … »

C’était vraiment qu’elle avait peur qu’on lui rit au nez la prenant pour une petite idiote comme on le faisait souvent.

« Aller arrête de t’faire prier !

Y’avais un trou dans le champ … qu’elle finit par cracher hésitante. Mais pas un bête trou, comme un trou après un orage de grêle. Là le trou il était bien rond, bien régulier, pis ça faisait un motif à l’intérieur un motif qu’on pouvait voir qu’en montant sur un arbre. La Bernard il est monté, pis il a dit qu’c’était un coquillage…

Tu dis n’importe quoi gamine, s’pas possible un trou comme ça. »

Ils étaient toujours devant la porte devant la maison un peu plus cossue du village. À l'intérieur il avait du tout entendu, il avait pu tout entendre pour le moment, s'il n'avait pas déjà ouvert la porte. Aux alentours aussi, sur la petite place leur voix portait.

« Mais puis-ce que j’te dis qu’c’est vrai !

Bah ouai, et moi j’suis le Duc. T’as vu s’que t’as voulu voir, et l’autre aussi. C’dois être une bête qui est passé qui c’est vautré dans le blé puis voilà.


Elle te ment pas, y’a bien un trou quoi dessine un coquillage dans une parcelle proche des palissades. D’ailleurs, c’était une qui avait été un peu épargnée par l’orage de grêle. »

Il en était resté comme deux ronds de flan le milicien, quand Baptiste avait soutenu les déclarations de Tiphaine. Il venait d’arriver avec une demi-douzaine d’autres personnes ceux qui était censé aller travailler près du dit champ. Toute la troupe était agitée à par le meneur qui était calme mais semblait préoccupé.

« Mais un trou comment ?

Bah un trou, les tiges du blé elle sont pliées et pas cassées mais bon toute la partie là, elle est foutue quand même… ‘Fin le comment c’est une bonne question mais le plus important, c’est le qui, parce qu…

Moi, j’dis qu’c’est Anür ! Un coquillage, un bijou d’la mer, s’forcément un signe de la Déesse, c’elle ! On a fait quelque chose qu’lui a déplus ! »

Il y eut un silence pesant à l’évocation du courroux de la Sirène au trident. Il avait pas tord le gars, un coquillage, ça venait de la mer, de son domaine. Mais il l’avait pas dit en colère, loin, très loin de là, il avait peur de l’être divin. Puis un murmure traversa le groupe, vite étouffé.

« Qu’est ce qu’tu couine Tiphaine ?! »


Questionna plus hargneux le type qui avait dénoncé la Déesse comme auteure du vandalisme de la parcelle.

« Bah rien Hubert … J’disais que c’était ptètre celle qui a l’air bizarre, qu’est arrivé y’a quelques jours. On dit qu’elle a été chassée pour sorcellerie de son ancien village. »

Elle avait l’air presque gênée la petite blonde, mais pas si mal assurée que ça. Elle avait les oreilles qui traînait elle, et sa mère aussi, surtout la vieille d’ailleurs, elles en avaient entendu des vertes et des pas mûres sur la nouvelle, d’ailleurs elle connaissait même pas son nom.

Citation :
Jet d'observation

INT d'Alcème : 10
Résultat : 19 raté.
T’es pas passé loin.

INT d'Haral : 9
Résultat : 7 réussi.

INT d’Ivan : 8
Résultat : 8 réussi.
Tout juste !

INT de Sinaël : 10
Résultat : 14 raté.

INT de Scarocci : 8
Résultat : 9 raté.

Il semblait pas jouasse que Tiphaine émette une idée autre que la sienne, mais il pouvait pas lui mette une taloche comme ça juste pour l’avoir ouvert. Mais il était comme ça, Hubert, il aimait bien râler, avoir raison et il faisait la tête dès que quelqu’un avait une autre théorie que la sienne, tout le monde avait pu s’en rendre compte, même les nouveaux arrivés après l’épisode du vol de betteraves. Il avait une grande gueule et de la mauvaise foi, s’était connu de tout Genevrey.

Mais là tout de suite il en menait pas si large, tripotant un pendentif assez gros qui représentait un loup, un loup grognant. Il n’y avait que le barde et le fauconnier pour l’avoir vu et surtout pour avoir remarqué la forme peu commune du talisman. Les autres, ils avaient juste vu qu’il faisait glisser entre ses mains quelque chose, voir n’avait rien vu du tout, trop accaparé par ce que tout le monde pouvait bien dire pour regarder les mains de la grande gueule.

Dans la foule, ça s’agitait un peu, le bruit se rependait que retourner par là-bas, que retourner aux champs ça porterait malheur. Que ce soit une malédiction d’Anûr elle-même, ou celle d’une simple égarée aux capacités occultes, ce cercle les faisait frémir.

Aucun des travailleurs à part Baptiste ne semblait vouloir retourner au travail. Pourtant, ce n’était pas le moment de relâcher leur effort, il fallait encore semer, planter, entretenir pour que Marbrume soit moins tiraillée par la famine.

« Bah faudrait peut-être voir à se calmer quand même. On peut pas laisser les champs comme ça, à l’abandon dès qu’on a un truc d’travers. »

Le silence se fit à nouveau, l’homme se demandait ce qu’il avait pas dit là. Bien sûr,’il avait peur du courroux de la Déesse, mais il avait aussi peur de ce qui pourrait lui tomber de plus concret si les autres là, il laissait par leurs superstitions de côté au moins une journée, au moins pour voir.

« Avec tout l’respect qu’j’ai pour toi Baptiste, tu f’ra pas retourner la bas. J’veux pas risquer de fâcher plus la Grande Anûr. »

Il était là la limite du prétendu pouvoir de Baptiste, c’était qu’il en avait aucun, seulement celui d’être respecté par la communauté. Ici, il n'y avait que le Sieur de Vauront pour espérer avoir assez d’autorité pour les remettre au travail.

La journée avait à peine commencé et les problèmes étaient déjà en train de s’amonceler.

Hubert:

Citation :
Bienvenus aux nouveaux bineurs !

Alors pour faire simple, vous pouvez vous trouver sur la place parce que vous y trainiez, c’est tout de même le lieu principal du village, là où un peu tout se fait. J’imagine qu’une scène comme celle qui arrive doit attirer plus d’un curieux. Ou alors vous pouvez avoir fait partie du groupe de travailleurs qui a découvert le cercle de culture (aspect ici).

Concernant le cercle : Vous pouvez y aller et l’inspecter. Il est prêt à dix minutes, un quart d’heure des palissades, la route principale et dégagée, quelques arbres épars poussent entre les parcelles, il fait plutôt beau, vous voyez effectivement que le cercle est bien régulier par contre vous ne voyez rien de plus, parce qu’il n’y a rien voir de plus que ce que Baptiste a déjà dit et qu’en plus ces gros sanguins ont plutôt abondamment piétiné la zone en inspectant eux-mêmes.

Concernant la sorcière
: si vous désirez aller la voir considérer que Tiphaine vous accompagnera pour vous montrer où elle habite.

Concernant le reste
: vous pouvez faire ce que vous voulez \o/

Prochain post Dimanche 08/01
Revenir en haut Aller en bas
Alcème de VaurontBaron
Alcème de Vauront



[Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé] - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé] - Page 4 EmptyMer 4 Jan 2017 - 16:31
Alcème eut la mauvaise surprise d'apprendre que la caserne n'avait pas de nouvelles du coursier. Au bout d'une semaine l'homme ne revint toujours pas et le message fut déclaré perdu. Alcème décida de ne pas envoyer d'autre coursier pour ne pas dégarnir davantage la caserne déjà bien clairsemée. Il renonça l'idée de faire venir davantage de main d'oeuvre, constatant que ce qui manquait le plus ici c'était plutôt une météo plus clémente. Alcème n'avait jamais apprécié les éléments naturels sous cet angle : pour lui ils faisaient partie d'un sujet banal de conversation plutôt que quelque chose qui peut faire réussir ou échouer la survie d'un village entier.

Il n'eut pas le loisir de prendre sa revanche sur Ocre car le bandit quitta le village quelques jours plus tard. Les autres personnes qui étaient arrivés en même temps que lui partirent et Alcème les envia de toute son âme. Mais il ne pouvait pas rentrer au Manoir De Vauront avant la fin des récoltes ou son père ne l’accueillerait pas en grande pompes. Il prit donc son mal en patience et broya du noir pendant de longues journées inutiles et mornes. Il avait clairement confié la direction des affaires à Baptiste et ne voulait pas s'impliquer davantage dans ce village pouilleux. Quand on avait besoin de lui et de son sang bleu, il s'attelait à la tâche mais jamais sans grande conviction.

A force de mettre de la mauvaise volonté à tout et contre tout le monde, son comportement remonta jusqu’aux oreilles de son père. Misandras décida qu'il ne pouvait laisser son fils représenter la famille De Vauront alors qu'il avait un comportement des plus déplorables. Il fit mander deux coursiers : un pour présenter ses excuses au Duc et l'autre pour sommer son fils de rentrer immédiatement au Manoir. Alcème reçu la nouvelle avec un mélange d’appréhension et de soulagement, la missive ne précisant pas pourquoi il devait rentrer à Marbrume.

Alors qu'il rassemblait ses affaires pour partir, on frappa avec fougue à sa porte. Alcème ne se précipita pas pour ouvrir. "Encore des problèmes de navet et de carottes..." pensa-t-il avec dédain. Il finit néanmoins par sortir de la masure lui servant de logis et se retrouva au milieu du brouhaha des plus désagréables. Il fronça les sourcils lorsqu'il entendit parler de trou en forme de coquillage, de bête vautrée dans les champs et tiges de blé pliées mais pas cassées... "Maudits péquenots superstitieux..." Sa lassitude fut à son comble en voyant la petite foule se massait au fur et à mesure de la discussion, avide de potins et ragots en tout genre.

Mais lorsque les paysans parlèrent d'abandonner le champ pour ne pas fâcher Anür, Alcème ne put s’empêcher d'intervenir.

Fâcher la grande Anür, vous êtes sérieux ? Nous sommes à 50 miles de la mer et c'est plutôt Serus qui est attaché aux affaires de la terre il me semble... Cette fois ci s'en trop pour moi : je vous laisse aux bons soin de Baptiste ou de qui voudra de vous ! Je rentre à Marbrume sur demande de mon père et ferais un rapport bien détaillé concernant le courage et le dévouement des gens de Genevrey...

Et sans plus de cérémonie Alcème regagna la masure, rassembla ses quelques affaires et quitta le village sans se retourner.

Résumé:


Dernière édition par Alcème de Vauront le Ven 6 Jan 2017 - 14:05, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Ivan VolataireFauconnier
Ivan Volataire



[Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé] - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé] - Page 4 EmptyJeu 5 Jan 2017 - 23:26
Toute cette agitation sur la grand'place n'avait pas manqué d'attirer l'attention du fauconnier. Fronçant les sourcils, il s’avança tranquillement en direction des cris et des protestations. Il faut dire qu'ici, il avait pi constater que le ras-le-bol était général et la moindre contrariété générait une montagne de conflit et rebuffades de la part des paysans.
Il fallait l'avouer aussi, leur travail était dur, la terre n'était pas chose facile à travailler, et le temps n'aidait guère en ce moment.

Ivan était venu la semaine d'avant pour renforcer les troupes. Il avait ouïe dire en ville qu'on cherchait à nouveau des volontaires, et comme les envois de missives s'étaient considérablement amenuisée ces dernier temps, le fauconnier avait laissé ses volières à un apprenti en qui il avait confiance, et s'était décidé à venir donner un coup de main ici au Labret.

Le grand blond arriva juste au moment où la gamine parlait du trou dans le champ en forme de coquillage. Un autre de rétorquer que c'était une punition d'Anür, et voilà le village entier qui s'emballe. Comme Baptise, celui qui semblait un tant soit peu être un sage parmi les siens, sans pour autant être vraiment un chef, confirmait les paroles de la petite, il n'y avait pour Ivan pas de raison d'en douter. Mais voilà encore des bâtons dans les roues pour les récoltes qui commençaient enfin à bien se porter.

Mais pire encore, le Noble du coin enfin sorti de sa maisonnette, envoie alors tout valser, annonçant son départ et laissant les villageois dépourvus de toute autorité. C'est vraiment le bouquet. Il cherche des yeux ceux avec qui il était arrivé il y a quelques jours, il ne les connaissait encore que très peu, mais qui d'autres prendrait ici figure d'autorité si ce n'était eux, fraîchement débarqués justement pour les aider et assurer les récoltes au mieux?

Jetant des regards autour de lui, ses yeux se posèrent sur l'homme qui semblait rallier le village à sa cause par peur d'offenser la Déesse. Ses mains trituraient nerveusement un joli pendentif en forme de loup. Le fauconnier avança doucement jusqu'à lui et lui parla en aparté.

Moi non plus je ne souhaite pas offenser la grande Déesse Anür. Par contre, je ne manque pas une occasion d'honorer Serus, et les récoltes sont son domaine.
Vous aussi on dirait, non?


Il jeta un coup d’œil assez ostensible au talisman de l'homme, Ivan tablait sur le fait que l'homme n'arborerait pas un tel symbole s'il n'était pas un adepte de Serus, un homme de chasse peut-être. Ivan comptait sur sa sympathie pour délier un peu la langue de Hubert voire le faire changer d'avis concernant le travail aux champs.

Rien ne nous dit que ce signe est là parce que nous avons déplus à la Déesse, mais si nous laissons les champs dépérir comme ça, nous offenserons à coup sûr Serus...

Il avait dit la dernière phrase un peu plus fort, pour que les autres alentours entendent également.
Revenir en haut Aller en bas
Haral MortenuitBarde
Haral Mortenuit



[Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé] - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé] - Page 4 EmptyVen 6 Jan 2017 - 0:03
Après une soirée monumentale qui avait bien failli être la dernière, Haral barde de son état avait décidé de se faire oublier un temps, pas tout à fait de se mettre au vert car l’entreprise ne promettait pas d’être de tout repos mais au moins de s’éloigner jusqu’à ce que les choses se tassent.  C’était toujours mieux que de finir écorché dans une ruelle au petit matin, beaucoup mieux. Et qui sait peut-être que l’aventure pourrait s’avérer divertissante.

    Encore nimbé des vapeurs d’alcool de la veille Haral se présenta au poste de recrutement pour le Labret. Curieusement personne ne s’étonnait qu’un barde cherche à s’enrôler pour travailler aux champs et c’est sans plus de cérémonie qu’on lui indiqua l’heure de départ du prochain convoi à destination du Labret.

    À part un arbre que la tempête avait couché au milieu de la route le trajet s’éffectua sans encombres au sein d’un groupe des plus hétéroclites constitué de non pas un mais bien deux fauconniers et d’un colossal chevalier en armure qui semblait tout droit sorti d’un conte fantastique.

    Quelques jours s’étaient écoulés depuis leur arrivée à Genevrey et Haral coulait des jours paisibles principalement à l’auberge, bien content d’être délivré de la menace de ceux qui cherchaient à lui tomber sur le râble pour l’occire sauvagement. Il faisait beau et le barde chatouillait gentillement son luth sur la place du village quand un bel émoi vint mettre un terme définitif à ses rêves de musique et d’oisiveté.

    La petite Tiphaine, et Dieux qu’elle était charmante était dans tous ses états à propos d’un trou dans un champ, curieux s’il en était, mais au delà du caractère occulte de l’histoire c’est bien la croupe de la jeune fille qui attira l’attention d’Haral et une fois les explications faites et la sorcière du coin dûment accusée le barde se dirigea vers la jeune fille qui se remettait tant bien que mal de l’humiliation qu’elle venait, semble-t-il une fois de plus, de subir.

    “Bien le bonjour belle jouvencelle! En voilà une bien curieuse histoire, quel effroi, quel malheur plane au dessus de nos misérables têtes si en plus de la fange de sombres et ténébreuses forces se mettent à dessiner de sinistres symboles dans nos récoltes? Un coquillage dites-vous? D’aucuns y verraient certainement l’oeuvre d’Anür mais vous très chère, qu’en pensez vous? Car je n’ai pu m’empêcher de remarquer combien votre avis est négligé, voire tristement tourné en dérision. Et il m’est d’avis qu’une charmante damoiselle telle que vous devrait avoir son mot à dire et être en droit d’exiger qu’on la prenne au sérieux!” Haral se fendit d’une révérence chevaleresque et baisa la main de la jeune fille. “Haral Mortenuit, humble barde pour vous servir dame Tiphaine. Vous parliez d’une sorcière à ces gens plus tôt, que diriez vous d’aller lui rendre une petite visite et de recueillir son avis sur cette histoire? À dire vrai très chère bien que je ne sache pas où réside cette effroyable créature, je ne me vois pas cheminer au bras de quelqu’un d’autre que vous en cette superbe après midi. Accepteriez vous de faire la route avec moi? Je ne puis vous rémunérer pour votre temps mais je vous chanterais volontiers une chanson de ma composition si vous le souhaitez.”

    Sur place Haral frappa à la porte de la demeure de la sorcière et s’éclaircit la voix.

    “Hola ma bonne dame, veuillez nous pardonner pour cette interruption dans vos occupation je l’imagine ô combien cruciales mais un terrible émoi secoue actuellement Genevrey et il se murmure voyez-vous que vous disposez de connaissances occultes et peut-être même ésotériques. N’ayez crainte je ne suis point venu pour vous nuire, que nenni! Il se trouve qu’un terrible mal a frappé un champ du village, un être d’une indicible puissance y a gravé le symbole d’un coquillage à même la terre le croyez-vous? Et ce terrorisant ainsi la populace qui se terre désormais chez elle dans l’attente d’une catastrophe imminente et bien plus terrible encore que cet incident. L’heure est grave voyez-vous, et nous aimerions partager l’étendue de vos connaissances à ce sujet dans le but de nous préparer si jamais quelque chose de terrible se tramait.”

    Il avait parlé d’une voix suffisamment forte et claire pour que la sorcière n’en ait manqué un seul mot et ils attendirent patiemment qu’elle daigne leur répondre.
Revenir en haut Aller en bas
Scarocci CorberaChevalier itinérant
Scarocci Corbera



[Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé] - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé] - Page 4 EmptyVen 6 Jan 2017 - 1:24
" Hum... "

Scarocci Corbera réfléchissait, planté comme un piquet, sa tête penchée sur le côté comme un hibou, pris dans la contemplation du crop circle. Le beau soleil de juillet se réfléchissait sur son armure nettoyée avec application. Les épis flottaient doucement sous le vent, comme une mer calme, de même que la grande cape blanche déchirée et trouée du chevalier. Derrière lui, Bidigon s'appliquait à désherber la route, engloutissant l'herbe comme un morfale, et fixant le blé avec appétit, ne voyant ici qu'une immense étendue de futur foin ne demandant qu'à être dévorée.

Arrivé depuis deux semaines, Scarocci Corbera n'avait pas eu grand mal à s'intégrer. Il était toujours de bonne humeur, accessible, fêtard, et son handicap qui l'empêchait de courir faisait naître chez les autres une petite nuance de compassion mêlée de pitié qui brisait la distance qui pouvait exister entre un chevalier et un paysan.

Surtout, le chevalier s'intéressait à eux. Il avait appris de son mieux le rythme des semences, comment il fallait passer la charrue ou cuir le pain. Il en oubliait la bonne moitié, mais sa bonne volonté était appréciée. De ce fait, quelques paysans avaient fait venir le chevalier près du signe dans les champs. Pour des êtres aussi superstitieux, se retrouver avec un type en armure près d'un lieu maudit était assez rassurant. Face à une colère divine, c'était mieux que rien.

En plus, c'était un noble, donc, forcément, il était plus intelligent qu'eux, n'est-ce pas ?

N'est ce pas ?!

" Alors, messire, vous en pensez quoi ? "

" C'EST UN COQUILLAGE MARIN ! " cria Scarocci comme s'il avait eu une révélation. Le corbeau perché sur son casque, comprenant d'un seul coup que l'épouvantail brillant était en fait bien vivant, poussa un croassement de terreur et s'envola au loin. Les paysans se regardaient d'un air perplexe.

" ... mais encore ? "

Scarocci fronca les sourcils derrière son casque, avant de se tourner vers les paysans.

" Où est le problème ? Pourquoi avez vous peur ? Je veux dire, ce coquillage est très beau. Pourquoi y voir une malédiction ? "

Si Scarocci était croyant et au moins aussi superstitieux que les paysans, il ne croyait pas en la Trinité, mais en la Dame, une divinité dont personne n'avait entendu parler. En tout cas, malgré son incroyable perspicacité, il n'avait pas trouvé la moindre empreinte ou trace pouvant faire croire à la main de l'homme derrière ce coquillage.

" Un signe comme ça, ce n'est pas là par hasard ! Anür doit être en colère ! Sinon, elle ne se serait pas manifestée ! " protesta un paysan.

Scarocci frappa la paume de sa main gauche de son poing droit.

" AU CONTRAIRE ! Réfléchissez ! Si Anür était en colère, vous ne pensez pas qu'elle aurait... je ne sais pas, créée un raz de marée quelque part, ou fait déborder une rivière du lit ! Elle a fait apparaître un de ses symboles dans votre champ ! C'EST UNE BENEDICTION ET NON UNE MALÉDICTION ! RÉJOUISSEZ VOUS ! PAR CE COQUILLAGE BÉNI, ELLE NOUS FAIT SIGNE ET NOUS ENCOURAGE DANS NOS NOBLES CULTURES ! "

Fatigués par ce prêche, une famille de lapins sorti de son terrier pour disparaître dans la forêt. Scarocci croisa des bras.

" C'est logique, non ? " Quelques paysans sourirent, réconfortés. L'optimisme du chevalier était communicatif, même si la majorité regardait le chevalier d'un air très sceptique.

" MAIS ! (ils sursautèrent), je ne suis pas du genre à prendre des décisions précipitées ou des conclusions irréfléchies ! N'y a t-il point quelqu'un ici, doué de quelques magie, pour parlementer avec Anür ? "

Pour tout le respect que Scarocci avait pour Anür, il trouvait qu'un simple signe de coquillage, c'était assez faible niveau communication. Elle avait sacrément besoin de bosser sa stratégie marketing.

" Bah, euh... y a pas un ou deux prêtre ici ? "
demanda un des paysans à l'assemblée. Quelques discussions se lancèrent, alors que les hommes faisaient un (long) tour de toutes celles et ceux pouvant discuter avec un dieu. Un des paysans, jeune et timide, se risqua à faire une proposition.

" Il y a une sorcière... " Silence. Bidigon avait relevé sa tête de son ouvrage, ayant fait disparaître deux mètres carrés d'herbe verte de la surface de la terre. Scarocci s'était raidi d'un coup, emettant un son proche d'un crissement de porte. En tant que chevalier, il était de son DEVOIR de se méfier des sorcières.

" Enfin, il paraît. Pas maléfique, mais seule. Enfin, je crois. Enfin, je suis pas sûr. Mais elle pourra peut-être plus vous renseigner que nous autres, messire. Elle vit dans une maison isolée. "

Scarocci réfléchit (ce qui ne prend jamais très longtemps), avant de reprendra la parole.

" BIEN ! Je vais aller voir cette sorcière ! Reprenez le travail ! Je vais aller raconter la bonne nouvelle au village. "


Boîtant, il avanca vers Bidigon qui, voyant son cavalier arriver, se baissa legèrement, afin de faciliter la montée de Scarocci qui, une fois en selle, déclama avec un bon sens innatendu.

" Je vais aussi trouver quelqu'un capable de me guider à la maison de cette sorcière. Si je dois faire le tour de toutes les maisons isolées de la région je ne vais jamais m'en sortir ! "

Et il s'en alla à bride abbatue.


( Pour les flemmards : Scarocci retourne au village, dit que pour lui, le coquillage est un signe POSITIF d'Anur, et va aller voir la sorcière en se faisant accompagner par Tiphaine, ou vous rejoindra en retard si vous y êtes allé avant lui. Il va aussi dire bonjour à TOUT LE MONDE en vous souvenant des prénoms de vos personnages s'il les croise. )
Revenir en haut Aller en bas
Thalie
Thalie



[Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé] - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé] - Page 4 EmptyDim 8 Jan 2017 - 22:22
-Au village


Citation :
CHAR d'Alcème: 11
Malus de -2 pour l'annonce de son départ.

Résultat : 7 réussi.

La nouvelle du départ du nobliau fit murmurer dans l’assistance, quelques voit plus forte soufflé, mais personne ne s’insurgeant ouvertement, trop intimider par le rang social du jeunot en face d’eux. Si ses actes, ou plutôt son manque d’acte, jusqu’à ce dernier coup d’éclat, continuait à être condamné, ses dires eux avaient fait un peu de chemin dans l’esprit échaudé des fermiers.
Fallait dire que c'était pas faux, la mer, elle était une trotte du village, ‘fin elle était pas non plus comme à l’autre bout du monde, maison entendait pas les vagues et le sel ne rongeait rien. Mais s’était pas pour autant qu’Anür ne pouvait pas manifester son mécontentement ici, pas si près de son domaine.

« La mer s’p’t’être pas à côté, mais il se dit toujours que ça pourrait être Anür qui aurait envoyé les fangeux, puis ace qu’on sache ‘mettent pas un pied dans l’océan les mordeurs ! il se vautre dans le vase du marais, alors bon … faire un trou dans nos champs pour dire qu’elle est mécontente, ça semble faisable… »

Qu’il grommela l'Hubert, alors que le sang-bleu avait disparu dans sa cahute. Trois quatre personnes autour de lui secouèrent la tête approbatrice.

Citation :
CHAR d'Ivan : 8

Résultat : 6 réussi.

La voix du grand blond, le fauconnier, porta, profitant d’un léger moment de calme, du moins calme, tout était relatif, mais un moment moins agité à la suite de la déclaration du râleur de service. Ceux qui étaient d’accord avec lui regardèrent un moment Ivan, avec un peu d’instance, pesant le sens de ses mots.

« Bah, oui, comme tout le monde, j’veux pas m’mettre à dos l’Serus… Avoir contrarier une Déesse c’est déjà bien trop.»



-Au champ


Le chevalier avait voulu aller voir les dégâts, donc un petit groupe un peu requinqué par les diverses interventions après l’annonce de la présence du trou l’avait accompagné. S'ils étaient plutôt confiants en passant les palissades du village, leur allant avait fondu au fur et à mesure que leurs pas les portaient plus près du cercle, puis la réaction de l’homme en armure n’était pas réellement pour les aider. Il était resté, là planter à regarder les champs un moment, un long moment, jusqu’à ce qu’on lui pose la question, et là, on semblait avoir agité l’eau qui dormait.

Citation :
CHAR de Scaro : 9
Bonus de +1 parce que ton raisonnement se tient et que t'as l'air de t'être investit dans le village depuis ton arrivé.

Résultat : 3 réussi.

C’était pas con ce qu’il avait dit. Si interpréter les signes divins avait été une chose aisée cela se saurait et les prêtres n’en seraient pas les garants. Les mots de Scarocci avaient remis du baume au cœur aux travailleurs, qui regardaient d’un autre œil le trou dans la parcelle. Défendre que c'était une bénédiction était logique, mais défendre que ce fût une malédiction aussi, après tout, cela avait détruit une partie du grain qu’ils auraient pu extraire de cette section de l’exploitation.

Une fois le pas lord du colossal cheval éloigner ce fut comme un éclair de lucidité qui parcourut un des gars qui étaient resté sur place.

« Mais t’es couillons Bernard, pourquoi tu lui as dit qu’elle vivant dans une maison isolée ?


Bah, s’pas celle qui vit dans la cahute en ruine près du champ au Sud –Ouest ?


Nan, mais naaaaaaan, elle est dans la maison de la vieille herboriste qui est partie avec le Sépianos ! Au sud-ouest c’est juste un truc pour s’abriter si y’a une orage ou qu’la nuit tombe trop vite, je crois que c’est même plus assez solide pour ça …

AH, bah merde…


Bah ouai, merde… »

Ah oui, merde, il fallait espérer que quelqu’un dans le patelin lui indique la bonne route. Les travailleurs, eux restaient sur le bord du chemin se regardèrent un instant, avant regarder autour d’eux et se diriger vers une parcelle qui nécessitait des soins.



-Au village, plus tard


Le temps que le chevalier soit allé évaluer la situation du champ touché avait été employé au village à dissiper les derniers doutes, à raisonner les derniers réfractaires et organiser les nouveaux groupes de travail. Qui allait où ? Qui faisait quoi ?
La communauté s’était bien posé la question de ce qu’ils pouvaient bien faire du champ, mais personne n’avait osé se prononcer, même Baptiste. Si les différentes interventions avaient réussi à éviter la révolte, garder tout le monde plutôt calme leur faire réaliser que cesser le travail risquait de leur attirer plus d’ennuis, notamment possiblement avec Serus. Cependant, ça n’avait pas éteint la crainte, celle qu’inspiraient le trou et la prétendue colère d’Anür.

Pendant tout ce temps Tiphaine était restée dans son coin renfrognée, à ne faire que ce qu’on lui disait faire. On la prenait jamais au sérieux, jamais.

La foule se disparaît, retournant, tendue, à ses activités. La jeune fille allait faire pareille, mais le barde l’aborda, avec des mots mielleux.

Citation :
CHAR d'Haral : 10
Bonus de +1 séduction.
Bonus de +1 baratin.
Bonus de +1 parce que vraiment t'as mis le doigt sur ce qu'il fallait pour flatter Tiphaine.

Résultat : 4 réussi.
Beauuuuu grooooooosse !!!

Son intérêt semblait sincère, fort. S’était bien le premier à lui demander son avis depuis d'un moment, un long moment. Tout le monde la prenait pour une sombre idiote. Et la dernière aventure avec le voleur l’avait démontré. Lui, il lui parlait, il lui demandait son avis.

Elle rougit fortement à son baisemain.

« Je … Euh… Enchanté messire Haral. Je euh … serait enchantée de vous entendre chanter.»

C’était qu’elle savait plus quoi dire, toute troublée. De fait, elle ne répondait pas à ses questions mais de toute façon, il n’y perdait rien, son avis sur la chose était plutôt conformiste quand il n’était pas confus.

« Si vous voulez bien me suivre. J’vais vous montrer où qu’elle habite la femme qu’on dit qu’elle est sorcière. »


Un peu timide d’un coup elle était osé pas trop le regarder le bellâtre qui lui avait bien parlé, mais en même temps, elle ne pouvait pas ne pas le regarder. Tout le trajet n’avait été que ça, n’osant pas piper mot la donzelle avait jeté des œillades furtives à l’homme.
Pourtant, elle ne se savait pas seule avec lui, il y avait eu moins le chevalier, le boiteux, qui les accompagnaient si ce n’était pas plus de personnes.

La maison de la sorcière se trouvait presque au centre du village, et était l’ancienne demeure de l’herboriste, cette dernière étant partie elle-même il y avait presque deux semaines de cela suivant, ou accompagnant pour un bout de chemin la montagne sympathique et édentée. La mère de Tiphaine passa devant, se rendant sûrement aux granges où elle devait travailler, mais ne manqua pas de jeter une œillade mauvaise à la porte fermée de la bicoque et de dévisager d’un air circonspect sa fille et le type sur lequel elle bavait silencieusement, même si assez peu discrètement.
L’adolescente regarda son Don Juan frapper à la porte.

Une dame, dans la deuxième moitié de sa vingtaine ouvrit, elle avait une peau colorée par le soleil et des cheveux noirs, seulement terni par la poussière qui s’y accrochait.

« S’cuzez, mais de quoi vous parler ? Mes quoi ? … Mes connaissances sur quoi ? »

Elle regarda ceux qui étaient venus se masser devant sa porte, perplexe avant de reconnaitre la frimousse scrupuleusement pointée vers le sol de la blondinette.

« Ah, j’vois. Y’a du bordel qu’on peut pas expliquer quelque part dans les champs, donc fatalement, ce moi qu’on vient demander des comptes. J'suis navrée d'vous décevoir messieurs, j'suis point une sorcière, s'teu bécasse elle vous a mal renseignée, elle sa mère et les autres piaillards du village elles ont rependu le mot qu’j’faisais dans l’occulte. Mais j’touves pas à ces conneries moi, j’veux pas déshonorer la Trinité. »

Ça y était Tiphaine ne savais plus ou se mettre.

Citation :
Jet d'observation

INT d'Haral : 9
Résultat : 14 raté.

INT de Scaro : 8
Résultat : 5 réussi.

INT d'Ivan : 9
Résultat : 7 réussi.

Tandis que la femme parlait, légèrement agitée et agacée qu’on la dérange pour quelque chose qui ne semblait pas vrai, du moins à son sens, il était aisé, pour qui regardait un peu plus bas que sa poitrine de voir un pendentif assez imposant, se balancer au bout d’un lien en cuir. La sculpture des bijoux de bois représentait un loup montrant les crocs, agressif, qui ressemblait trait pour trait à celui que portait Hubert. Toutefois, ce détail, il n’y avait qu’Ivan pour le noter.

« On va clarifier les choses une fois pour toutes.
Déclara-t-elle, décidée. Mon nom c’est Clotilde Devaux, j'suis par du coin, avant je vivais même au-delàs des marécages, le Morsgestanct s’était juste un foutu nom entendu dans la bouche des voyageurs. J’avais une vie, j’étais mariée, à un prêtre de Serus qui m’a appris les rudiments sur les plantes et leurs bienfaits, mais il est mort quand les mordeurs sont arrivés et moi j’ai fini ici dans cette ville de merde, puis comme j’avais plus rien à perdre sur ce plateau. »

Il y avait de l’émotion dans sa voix, plus d’une, tout cela chargeant le discours.
Elle était restée dans l’encadrement de la porte, plantée, devant eux. Puis d’un coup sembla se rappeler qu’on lui avait posé une vraie question en même temps de l’accuser de verser dans les arts occultes.

« J'sais pas pour votre coquillage. Puis je refuse de me mouiller là-dedans. Si je dis un truc ça va forcément me retomber dessus. »




Conséquence de vos actes :

Pour avoir remis au travail les travailleurs et avoir bien gérer la crise, un bonus de +5% est accordé à la jauge de ressource humaine.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



[Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé] - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé] - Page 4 Empty
Revenir en haut Aller en bas
 
[Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 4 sur 6Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Marbrume - Forum RPG Médiéval Apocalyptique :: ⚜ Alentours de Marbrume ⚜ :: Plateau du Labret :: Genevrey-
Sauter vers: