[Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Récoltes] [Clôturé]

Le courant ne passait décidément pas entre le barde et le milicien. Déjà que faire ouvertement des avances à la Tiphaine ça les faisait tous doucement rigoler, puis ça le gênait un peu aussi. Parce que bon quand on courtisait autant une donzelle qu’on venait de rencontrer c’était pas bien dur de savoir ce qu’on avait derrière la tête, fin à leur sens et ça le mettait pas bien à l’aise.

Citation :

Char d'Haral : 11
Malus de -1 parce que tu prends ouvertement le milicien pour un con.
Bonus de +1 parce que Scaro vient à ta rescousse et qu'il a un certain potentiel sympathie auprès du peuple.
Résultat : 10 réussi.

L’homme du Duc renifla quelque peu dédaigneusement en regardant les petits gringalets qui s’étaient faufilés dans le trou et qui lui donnaient des ordres comme s'il était son sergent. Puis il regarda le chevalier.

« Je vais de suite réquisitionner des travailleurs pour faire reboucher le trou messire. »

À peine dit que déjà mis en application. Il s’était approché de l’entrée du temple qui voyait défiler nombre de villageois ce matin pour quérir leur aide. Légèrement alarmé par le fait qu’il puisse y avoir une faille non surveillée dans leur palissade, il n’avait pas eu de mal à trouver deux trois volontaires prêts à prendre ce temps en plus de toutes leurs tâches de la journée pour combler la faille.

L’après-midi touchait à sa fin lorsque le grand blond était rentré au village. Ce n’était pas que son absence était réellement passée inaperçue, mais tout le monde occupé à sa tâche ne s’était pas réellement posé la question. Avant de retrouver les chevaliers il était passé faire une petite fouille en règle de la maison de l’herboriste, il n’en avait retiré rien de concret, cependant elle n’avait pas été vaine. Clothilde était partie et c'était cette première information qu’il avait apportée a Messire Corbera, qui n’était pas bien difficile à dénicher avec sa voix puissante et son allure singulière.

Le plan semblait simple, Le barde faisait diversion, rassemblait la foule avec la représentation annoncée plus tôt, tandis qu’Ivan et Sacorcci se mettaient en quête de Hubert, commençant par la grange, savoir s'il n'avait rien chamboulé. Tandis qu’eux se chargeraient de ceci, le fauconnier Sinaël déambulerait dans la foule au cas où leur proie aurait eu l’idée de s’y fondre. La stratégie avait été donnée aux deux autres acolytes lorsqu’ils avaient été trouvés.
Visiblement l’idée avait été assez convaincante pour les convaincre de participer au petit piège que l’équipe essayait de mettre en place.



C’est lorsque le crépuscule pointa son nez que l’artiste fut invité à honorer sa promesse, s’installer sur la place du village pour jouer quelque chanson, mettre du baume au cœur de la foule effarouchée.

Citation :

Voyons à quel point tu passionnes le public.
Plus le chiffre est proche de zéro, plus ta prestation leur plaît et plus il y a de monde qui se masse autour de toi.

Résultat : 12

Ce n’était pas que c’était mal joué, ou mal chanté, malheureusement la prestance du barde ne semblait pas particulièrement envoûter les habitants de Genevrey. Le public était là, certes, curieux, plus séduit par le fait que l’initiative changeait un peu du quotidien de la routine usante.

Citation :

INT d'Haral : 10
Malus de -2 parce que tu joues et chantes quand même et que la foule est relativement dense autour de toi.
Résultat : 17 raté.

INT de Sinaël : 10
Bonus de +2 parce que tu te déplaces dans la foule, tu peux donc changer d’angle de vue et plus facilement repérer quelqu’un.
Résultat : 16 raté.

Si Hubert était passé profiter de la représentation aucun d’eux ne l’avaient vu. La cible était encore introuvable. L’on pouvait dire pour les dédouaner que la baisse de luminosité due à la nuit qui se faisait plus profonde à chaque instant, ne les avait pas aidés, malgré le fait que la foule n’était pas si compacte dès qu’on s’éloignait de ce qui tenait lieux de premier et deuxième rang.



Ils s’étaient retrouvés près de la taverne peu après le début du concert, le Sieur Corbera était méconnaissable en habit plus simple, seul son casque à l’allure familière permettait de s’assurer physiquement que c’était bien lui. D’ailleurs ce casque il le cacha bien vite sous une ample capuche, même si cette dernière ne cachait pas tout à fait les arêtes très droites du heaume.

Les bâtiments de stockage étaient tous les trois, là, face à eux, les portes légèrement entrouvertes, ou fermées, ce qui était habituel, beaucoup de monde passait là. La première était en grande partie pleine de fourrage pour les bêtes, quelques paniers vides y étaient également entreposés.

Citation :

INT d'Ivan : 9
Résultat : 19 raté.

INT de Scaro : 8
Résultat : 16 raté.

Il ne semblait rien y avoir de plus à voire même en s’aventurant plus avant dans la bâtisse. Rien de semblait anormal ou manquant.

La deuxième grande se trouvait être plutôt un entrepôt pour le matériel agricole, toutes sortes d’outils y était entreposée qu’ils soient directement manipulables par l’homme ou qu’ils nécessitent d’être harnaché à une bête de traie.

Citation :

INT d'Ivan : 9
Résultat : 18 raté.

INT de Scaro : 8
Résultat : 19 raté.

Rien ne semblait manquant, ou abîmé à la faible lueur qui restait du jour.

La troisième grange était celle qui contenait les récoltes gardées de manière transitoire ou permanente dans le village, ainsi que les semences pour la prochaine saison, du moins si Serus le permettait.

Citation :

INT d'Ivan : 9
Résultat : 18 raté.

INT de Scaro : 8
Résultat : 3 réussi.

Le chevalier Corbera, grâce à une discussion des plus passionnées qu’il avait la veille avec un des habitants du village dans ce lieu même sur leur organisation pour ranger et entreposer les graines, qu’effectivement, elles étaient tout bien en place et que rien n’avait été touché. Ivan, quant à lui se contenta de remarquer grossièrement que tout semblait à sa place, sans en avoir aucune certitude, rien ne dénotait dans le rangement du bâtiment.

Citation :

Désolé, votre plan était bien, malheureusement, le hasard a joué contre vous ><’

Je vous donne l’information qu’Hubert n’est pas là où il dort habituellement. Considérant que savoir où il dort est une information facile à trouver. Genevrey est un petit village, tout le monde sait presque tout sur tout le monde.
Vous ne savez donc pas où il se trouve.

Si vous avez une idée pour tenter de le trouver, je vous laisse libre de la mettre en place. Si vous préférez vous dire que vos persos abandonnent pour leur journée (entres autres parce que la nuit tombe et que du coup on y voit moins) je pourrais rajouter le lendemain à ce MJtage.

Merci de me prévenir par MP (avant Mardi si possible)!

Ps : Haral au bout d'un moment Tiphaine à du aller faire ses corvées donc il a bien fallu qu'elle te quitte malgré le fait que tu la lustre bien comme il fallait dans le sens du poil et qu'elle adoooooooooorait ça.

Hélas pour eux, leur recherche n'avait rien donnée. Scarocci n'avait rien remarqué de spécial, si ce n'est que les récoltes et les semences n'avaient pas été touchées. C'était déjà un bon point aux yeux du chevalier, rassuré sur la productivité du village, mais il enrageait de n'avoir rien trouvé de mieux.

" A croire qu'une divinité quelconque nous empêche de réussir quoi que ce soit ! Peste ! " Il détestait la malchance, et espérait que Haral et Sinaël auraient été plus chanceux. Malheureusement, aucun signe de Hubert, qui était devenu un vrai fantôme. Aucune trace de lui. Disparition qui n'avait rien d'hasardeuse. Il se tramait quelque chose.

Scarocci laissa les trois s'entretenir, s'éclipsant dans l'ombre pour ré-enfiler son armure, avant de revenir.

" Il est tard. Nous devrions dormir. Traîner dans le village le soir ne fera qu'augmenter la suspicion des gens, et la nuit porte conseil. Rejoignez moi devant le temple demain avant l'aube. J'ai une idée " annonça Scarocci, avant de partir. Le chevalier, de par son statut (qui s'exprimait par son armure et surtout ses deux épées), avait eu droit à une petite maison comme logis, et non un chambre de l'auberge locale. Après avoir vérifié que fenêtres et portes étaient calfeutrées, il enleva son armure, prit un bain et s'endormi.

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Billy E. Macensworth est un coq. Le plus beau du village, et l'un des plus grands du Labret, au plumage flamboyant et au ramage impressionnant. Entouré d'une quinzaine de poules bien dodues, il chantait, chaque jour, l'arrivée de l'astre solaire, réveillant les géants aux deux jambes autour de lui, qui le remerciait chaque matin en lui apportant des graines.

Voyant le soleil prêt à se lever, le coq, pris son inspiration, avant de sursauter devant un gros " Clong ! " celui du pied métallique de Scarocci, qui le regarda.

" Bonjour monsieur coq ! Pas trop fatigué ? "

" Cot ? " répondit le coq un peu embarrassé de voir un des deux-pattes déjà réveillé. Il regarda le chevalier s'éloigner et chanta.

Cocoricooooooooo !

Scarocci fut le premier arrivé sur le seuil du temple, suivi d'un jeune milicien qu'il avait "recruté" pour l'occasion. Les autres ne tardèrent pas à le rejoindre, plus ou moins ensommeillé. Scarocci lança un oeil amusé au barde.

" Courte nuit Haral ? " avant de faire un clin d'oeil qui, derrière son heaume, était invisible. Le village était encore peu agité, avec quelques paysans retournant aux champs et des miliciens attendant avec impatience le tour de garde pour pioncer toute la matinée. Scarocci, en parlant un peu doucement, faisant un colossal effort de self control.

" Bien ! Je vous explique. Je sais ou habite Hubert. Où habite à peu près tout le monde en fait. S'il n'est pas ici, sa maison n'est pas sous surveillance et il a sûrement laissé quelques indices. Je propose donc d'aller faire un tour chez lui. "

Il présenta le jeune milicien qui se trouvait à ses côtés, un homme trop jeune pour porter l'équipement. Mais les temps sont troubles...

" Gerard nous accompagnera. J'ai expliqué mes intentions au responsable de la milice, et il nous a envoyé ce jeune homme pour s'assurer que tout va bien. "

Ils allèrent ensuite devant la maison d'Hubert, une petite bicoque tout à fait banale, un peu cachée derrière les maisons de la place du village. Un des compagnons de Scarocci essaya d'ouvrir la porte, mais sans succès. Elle était verouillée.

" Je m'occupe de ca " dit le jeune milicien avec assurance, sortant un impressionnant trousseau de clé. Il inséra la première dans la serrure, sans succès. Il essaya avec une autre. Puis une autre. Et encore une autre, faisant choux blanc à chaque fois. L'assurance du jeune homme s'évanouissait dans l'air matinal alors que Scarocci, bras croisés, tapait du sol avec son pied, témoignant de son impatience. Après la cinquième tentative, il l'écarta.

" Nous n'avons pas toute la journée. "

Il posa sa main solide sur la poignée et tira la porte. Au début, rien ne se produit. Puis, un craquement se fit entendre, grincant de plus en plus au fur et à mesure que le bois de la porte se tordait autour de la poignée, avant que le montant explose littéralement, Scarocci ouvrant la porte aux quatres vents, ayant forcé la porte à la seule force de son bras. Sans montant pour la bloquer, cette dernière n'était guère plus qu'une planche de bois retenue par quatre gonds.

Il se retourna vers ses compagnons.

" Fouillons maintenant. Et surtout... ne cassez rien. "

Malgré une fougue et un enthousiasme légendaires, Haral n’avait pas réussi à séduire sa fan-base de Genevrey, la faute certainement à une mauvaise publicité et bien que des tracts aient été distribués sur des petits bouts de parchemins la foule qui ne savait absolument pas lire n’avait pas été au rendez-vous. Ceux qui étaient venus l’étaient par curiosité et non par engouement, de toutes façons bien trop exténués par leur journée de labeur aux champs.

    Haral avait dansé et chanté pour les étoiles et les mouches, également pour Tiphaine qui était conquise et roulait de grands yeux ébahis, la bouche en cul de poule. La belle s’était éclipsée à mi spectacle afin de satisfaire à ses corvées. Elle était venue le rejoindre un peu plus tard dans la nuit et les deux amants s’étaient éclipsés hors du village. Haral lui a fait montre de son habileté, de tout le talent et la dextérité qu’un luthiste peut posséder dans les doigts. Tiphaine quant à elle s’était révélée être une excellente flûtiste doublée d’une acrobate d’exception.

    La nuit avait été courte, très courte. Haral fut tiré de son sommeil par le cri déconcerté d’un coq qui semblait se demander si son rôle n’avait pas été usurpé, il hurlait néanmoins de toutes ses forces, comme pour montrer qu’il était toujours là et que jusqu’à nouvel ordre c’était lui qui dirigeait ici.

    Maître Scarocci était le premier devant le Temple, scintillant dans sa grande armure au petit matin. Il semblait sourire à travers son casque, le regard rieur il s’adressa au barde.

    “Courte nuit Haral?”

    “Bien le bonjour Sieur Scarocci! Je dois avouer qu’après la débâcle d’hier soir - non pas que j’ai manqué de talent, certainement pas, la plèbe locale n’a simplement aucun goût pour les choses de l’esprit - j’ai su trouver le réconfort nécessaire au moment idoine et sachez que j’en suis ravi! Je vous recommanderai bien une telle activité messire mais je crains que votre forte carrure ne s’avère être un frein pour ces dames.”

    Le chevalier était passé directement aux explications.

    "Bien ! Je vous explique. Je sais où habite Hubert. Où habite à peu près tout le monde en fait. S'il n'est pas ici, sa maison n'est pas sous surveillance et il a sûrement laissé quelques indices. Je propose donc d'aller faire un tour chez lui."

    On allait pénétrer chez Hubert, de gré ou de force, Gérard était là pour s’en assurer. Le petit groupe avait suivi le colossal chevalier juqu’à une petite maison pas différente des autres, à cela près qu’elle n’eut bientôt plus de porte, ni de chambranle, juste un trou béant et vermoulu en guise d’entrée. Quand messire Scarocci décidait d’entrer par la grande porte peu lui importait que celle ci soit petite, il l’agrandissait à sa guise!

    "Fouillons maintenant. Et surtout... ne cassez rien."

    La réplique avait tiré un petit sourire à Haral qui s’esclaffa.

    “N’ayez crainte messire, nous n’abimerons rien, de plus. Soyez assurés qu’à notre départ cette bicoque sera aussi flamboyante qu’avant, à l’exception de la meurtrissure pétrée qui tient désormais lieu de porte.”

    L’intérieur était sombre et poussiéreux, les volets fermés ne laissaient passer que très peu de lumière et c’est à tâtons qu’ils s’aventurèrent dans l’antre d’Hubert afin d’y chercher des réponses et de torturer le malandrin si jamais il s’y trouvait.

    Si quelqu’un avait quelque chose à cacher, c’est bien sous sa paillasse qu’il le dissimulerait, c’est donc le premier endroit qu’Haral explora, aidé par un jour entre deux lames de volets qui permettait d’y voir un tant soit peu. Si la paillasse en elle même était des plus normales, en cela qu’elle était sale et puait le fangeux, un petit bout de corde en dépassait. Haral eut juste le temps d’extirper le morceau de corde et la planche qui y était rattachée de sous la paillasse quand un séisme vint frapper la bicoque. Ivan, corbeau sur l’épaule, était tellement absorbé par ses réflexions qu’il ne vit pas le barde agenouillé devant le lit d’Hubert, trébucha sur un coin de meuble et s’écroula sur Haral dans un tourbillon de plumes et de cris d’oiseaux indignés.

    “Par tous les diables messire Volataire! Prenez donc garde à vos pieds, je consens à ce que vous me trouviez à votre goût et que ma réputation puisse laisser penser que j’aime m’ébattre à même le sol mais sachez que selon mes critères vous êtes bien trop poilu, et barbu, et chevelu aussi! Non vraiment messire, j’espère que vous me pardonnerez un jour de vous éconduire ainsi mais je me dois de refuser vos avances, aussi touchantes soient-elles.”

    Trop désorienté par la chute du fauconnier Haral n’avait pas pris le temps de regarder sur quoi ils s’étaient vautrés.

    “Diantre, fichtre et foutre messire! Voilà qu’en plus d’attenter à ma vertu vous avez par votre maladresse brisé le seul indice que nous avions trouvé. D’ailleurs qu’est-ce donc que cette planche?”

    Les deux comparses se relevèrent couverts de poussière et de plumes et retournèrent à la lumière qu’offrait le trou béant qui servait d’entrée afin d’y examiner leur trouvaille.

    “Bigre! Elle est bel et bien brisée. Mais à quoi cette planche peut bien servir? Y a t-il quelque chose d’écrit dessus? Tâchons de joindre ces deux fragments, messire Ivan j’ose espérer que vous savez lire? Car je n’ai pas eu la chance de recevoir cet apprentissage.”

    Haral joint les deux morceaux de la planche et l’examina sur toutes ses faces, il héla Scarocci car le manque de lumière lui faisait défaut et que pas un seul d’entre eux n’eut l’idée de sortir inspecter la planche à l’extérieur.

    “Messire Scarocci! Auriez-vous l’amabilité d’élargir un peu plus la porte? Nous n’y voyons pas plus loin que le bout de nos nez et cela m’est fort pénible, je sens déjà une terrible migraine poindre sous mon crâne, je ne saurais supporter un tel supplice!”

Ivan avait retrouvé Scarocci près de la taverne, et tout deux allèrent fouiller les granges. Malheureusement, cela ne donna rien. La fatigue se faisait sentir pour le fauconnier, il faut dire qu'il n'avait pas l'habitude de travailler aussi rudement physiquement aux champs. Il avait donc du mal à se concentrer à la tâche et ne remarqua rien d'inhabituel.
Lorsqu'ils se rejoignirent tous, il n'y avait rien à signaler nul part. D'un accord commun, ils allèrent se coucher pour se retrouver le lendemain à l'aube.

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Devant le Temple et après quelques heures de sommeil réparateur, Ivan arriva pour trouver le chevalier et le barde en grande conversation. Il y avait aussi un milicien, que Scarocci présenta comme celui qui nous protégerait en cas de pépin.
Arrivé devant la maison, Ivan se hâta d'essayer d'ouvrir la porte, sans succès.
Mais comme Gerard tardait à trouver la bonne clé, l'homme en armure, pragmatique, défonça tout bonnement la porte d'entrée. Comme ce dernier demanda de ne rien casser, le barde s'esclaffa en précisant que la seule chose abîmée sera cette porte.

A l'intérieur, il faisait sombre et le grand blond comme les autres pris un coin de pièce qu'il commença à fouiller sous toutes les coutures. Il cherche quelque chose de bien précis, quelque chose qui rattacherait le paysan bourru à Etiole. Ses yeux sont partout et il s'impatiente rapidement de ne rien trouver. Il DOIT trouver quelque chose.
Trop absorber par cette urgence, il ne fait plus trop attention au reste de la pièce, et en reculant il percute un coin de meuble qui le fait trébucher.

Déséquilibrer, le fauconnier s'étale de tout son long, percutant au passage autre chose, ou plutôt quelqu'un. Sa maladresse avait encore frappé, bien qu'elle s'était tenue un peu éloignée depuis qu'il était ici, dans le Labret. Le choc de la chute passé, il se redresse, confus, en entendant les grognements du barde sur lequel il est tombé.

"Rha, toutes mes excuses, sieur Haral. C'est l'inattention qui m'a fait ainsi chuté et non une quelconque inclination envers vos charmes, soyez-en assurer." fit-il, d'un ton un peu bourru.

Les deux se relevèrent et examinèrent l'objet cassé net sous l'impact. on pouvait encore cependant voir de quoi il s'agissait et on pouvait réassembler les deux morceaux pour retrouver la forme originelle de la pièce. Une planche de bois reliée par de la ficelle.

"On n'y voit guère, retournons à la lumière à la place d'élargrir le trou encore plus! Les deux pièces s'assemblent en effet, je vais voir s'il n'y a rien d'écrit dessus, ou un signe quelconque qui pourrait nous indiquer ce que c'est et à quoi cela sert. Un genre de collet peut-être? "

Il retourne à l'entrée, objet en main pour détailler minutieusement la planche.

"Regardez toujours s'il n'y a rien d'autres de suspect dans cette maison. Hubert était trop agressif pour ne rien cacher. "

La nuit avait été calme, d’un calme salutaire après la journée agitée qui c’était déroulée. Une fois que l’obscurité s’était emparée du village il n’y eu que le silence. La place et les ruelles étaient désertes, seules de temps à autre, un garde accompagné ou non qui essayait de repérer quoi que ce soit l’inhabituel. Tâche rendue plus qu’ardue par le fait qu’on y voyait pas clair à cinq pas.

Elle avait profité de cette obscurité, la petite Tiphaine pour se faufiler entre les maisons, pour rejoindre la sienne, la tête basse, rasant les murs, pas bien fière d’elle-même, d’avoir cédé à ses envies. Personne ne l’avait vu ou même entre aperçue cette petite silhouette emmitouflée dans son châle.

Visiblement le point de rendez-vous avait été donné au temple par les quelques fous qui essayaient encore de trouver de quoi pouvait bien retourner le cercle qui défigurait toujours leur temps. Les premières lueurs du jour étaient à peine passées, l’animation du village n’était pas encore à son apogée, il s’éveillait encore maladroitement. Quelques petits groupes s’étaient déjà formés et étaient partis aux champs, mais la plupart des travailleurs, s’organisaient encore quant à la tâche que demandait quotidiennement l’exploitation des terres.

Ils n’avaient pas traîné, s’étaient dirigé droits vers l’endroit où dormait Hubert, accompagné par un petit jeune de la milice, prêter pour avoir l’air de dire qu’il se souciait, malgré leurs sous-effectifs évidents. L’occupant du lieu n’était pas là, sûrement qu’il faisait partie de ceux qui s’étaient déjà éparpillés autour du village. La porte fermée n’avait pas trouvé sa clé sur le trousseau que tenait le bleu, il avait fallu faire preuve d’un peu plus de conviction pour pénétrer dans la pièce. Il ne faisait pas vraiment très lumineux, les carreaux étaient sales. Il n’y avait pas tant de désordre, juste quelques vêtements qui traînaient sur la paillasse.

Citation :

INT d'Ivan : 9
Résultat : 19 raté.
C'est pas ton moment mon pauvre Ivan :/

INT d'Haral : 10
Résultat : 2 réussit.

Il n’y avait rien sur la planche, si ce n’était des traces de végétation écrasée et une tache de sang à peine séchée sur un côté.

« Messire ! Je … je suis contrit de vous dérangé. Mais nous avons besoin de votre aide pour une affaire … délicate. »

Le chevalier ne se fit pas vraiment prier pour suivre le milicien, qui d’ailleurs embarqua le bleu avec lui, lui disant de se préparer, qu’il en aurait besoin. Il ne fallut pas longtemps pour arriver. Le lieu était près de palissade juste derrière, entre cette dernière et le mur et la troisième grange. Autour de la sortie de derrière, deux types de la milice regardaient un peu anxieusement aux alentours, avec eux, un gars visiblement choqué qu’ils empêchaient de s’en aller, il était agité.

Elle était là, méconnaissable, gisant sur le sol de terre piétiné, en travers de la porte de derrière. Ses cheveux blonds se mêlaient à la boue légèrement grumeleuse. Ses vêtements étaient en lambeau, comme sa chair, d’ailleurs, il en manquait de la chaire. Les plaies béantes dévoilaient ce qui se trouvait sous la peau déchirée et tachée.
Il n’y avait que son visage étonnamment assez intact si on oubliait une imposante trace, sur une de ses joues, qui permettait d’identifier la petite Tiphaine.

« Y’pas d’humain qu’auraient pu faire quequ’chose comme ça. Faut-l’trouver ! Pis faut l’dire à sa mère. »

Les gardes lui intimèrent de baisser d’un ton, ils étaient secs. Ce qui était compréhensible, il fallait imaginer la panique si le bruit se rependait.

Citation :

END d'Ivan : 10
Résultat : 2 réussit.

END d'Haral : 8
Malus de -3 parce ... c'est Tiphaine, il y a encore quelque heure tu sentais son corps chaud contre le tien. Ça a de quoi perturber.
Résultat : 9 raté.
Merci de ne pas vomir sur la pauvre chérie.

END de Sinaël : 8
Résultat : 4 réussit.

END de Scaro : 8
Résultat : 3 réussit.

Il n’y avait eu que le barde pour ne pas supporter la vue de cette scène répugnante. Les autres étaient restés plus ou moins stoïques face au spectacle qu’offrait le cadavre mutilé.

Citation :

INT d'Ivan : 9
Résultat : 9 réussit.

INT de Sinaël : 10
Résultat : 3 réussit.

INT de Scaro : 8
Résultat : 18 raté.

Ceux qui pouvaient détailler de plus près des blessures pouvaient y noter quelque chose de dérangeant, autre que l’acharnement avec lequel on avait transpercé la peau de la pauvre jeune fille. Il s’agissait de la forme des blessures, visiblement l’homme agité, sûrement celui qui avait découvert le corps semblait insinuer que c'était un fangeux qui avait fait le coup, mais pour leurs regards affûtés, les griffures étaient trop nettes.

Citation :

Bonjour mes petits bineurs !

Pour ceux qui n'auraient pas voulu suivre Scaro, pas de soucis, envoyez moi simplement un MP j'éditerais mon post. Pour toutes autres questions ma boîte à MP est grande ouverte.

Haral > :colgate:

Un instant tout semble aller pour le mieux, les chevaliers arrachent des portes tandis que les fauconniers s'effondrent sur leurs homologues musiciens. Tout ce petit monde virevolte et vogue sur les flots capricieux de leurs destins qui s’entrecroisent et s’entrechoquent, tantôt le vent en poupe survolant fièrement la houle tandis que s’annonce le creux, la chute. Le néant.

    Haral tomba à genoux devant ce corps mutilé qu’il enlaçait il y a encore quelques heures, désormais réduit à l’état de lambeaux. Qui avait donc osé? Qui s’en était pris à une si belle âme et pourquoi?

    “Infamie! Mais quand donc les Dieux cesseront-ils de s’acharner? Ne nous sommes nous qu’un abjecte divertissement? Les sujets d’une cruelle moquerie? Quel est donc le but de tout cela? Le coquillage était supposé être une bénédiction!” Entre deux sanglots, Haral se défit de son Luth qu’il tendit à Ivan et dégaina la dague qu’il gardait cachée dans ses vêtements, les dents serrées et le regard ruisselant de larmes.

    “Pauvre enfant, elle qui goûtait à peine aux joies de l’Amour, une si belle personne trop souvent dénigrée. C’est de leur faute à tous, les médisants et les discréditeurs, ils sont responsables de cela.” Sa rage l’aveuglait et menaçait de lui faire perdre prise.

    “Mais attendez que je mette la main sur équarrisseur responsable de ce crime - car regardez son visage intact, un fangeux l’aurait également dévoré, non il s’agit bien là de l’oeuvre d’un homme - de cette injure à la face de la trinité. Il a privé le monde de son innocence!”

    Et le barde s’engouffra en trombe sur la place du village, sa dague à la main, apostrophant les badauds qui se demandaient bien quelle mouche l’avait piqué.

    “J’EN APPELLE À LA JUSTICE D’ANÜR! QUE LE MAUDIT FURONCLE QUI A OSÉ ARRACHER CETTE PAUVRE FILLE A CETTE TERRE SACHE QUE JE LE TRAQUERAI S’IL LE FAUT JUSQU’AU BOUT DU MONDE. JE LE DÉFIE CÉANS DE S’AVANCER AFIN QU’IL REÇOIVE DE MA MAIN SON JUSTE CH TIMENT.” Faisant face aux habitants qui commençaient à s’agglutiner il haranguait la foule.

    “UN MEURTRIER, UN TRAÎTRE EST PARMIS VOUS! TROUVEZ LE, RAMENEZ LE JUSQU’ICI! CE SOIR LES FLAMMES DE SON BÛCHER ILLUMINERONT LA NUIT ET FERONT TAIRE LES ÉTOILES ELLE-MÊMES”

    il murmurait désormais pour lui même, le poing crispé sur sa dague à s’en faire blanchir les phalanges.

    “J’arracherai son coeur de mes propres mains comme il m'a arraché le mien..."

Ivan avait suivit Haral à l'extérieur, mais il n'y avait rien de probant, un peu de mousse, une tâche de sang séchée... rien qui ne puisse donner une quelconque piste.
C'est alors qu'un garde vint chercher le chevalier Scarocci pour une affaire qu'il disait "délicate". Ils suivirent tous le mouvement, puisque la maison de Hubert n'offrait rien de plus à leur curiosité.

Peut-être auraient-ils dû rester, car la vision du corps mutilé et sanguinolent de la pauvre jeune fille fut assez dure à voir. Mais celui qui fut le plus affecté était quand même le barde. Il n'avait pas caché avoir passé un moment intime avec elle et il y avait de quoi être bouleversé.
Ivan pris le luth du barde, et regarda, impuissant, ce dernier se mettre dans tous ses états.
A se demander s'il ne perdait pas la raison quand il dégaina son arme.

Rapidement, le musicien fut pris d'une rage assez incontrôlable et s'élança vers le village.

- Haral! Ne faites rien d'inconsidéré!

La barde haranguait la foule, appelant le peuple à dénoncer le boucher meurtrier et à faire justice lui-même.

Ivan posa quelques questions à mi-voix, autant pour lui-même que pour ceux qui l'entouraient.

- Pourquoi s'en prendre à Tiphaine? Aurait-elle vue quelque chose qu'elle n'aurait pas du en rentrant tard la nuit? Nous sommes près des granges et de la palissade...

Il reprit en demandant clairement aux gardes

- Tout est-il normal aux alentours? Avez-vous vérifier la grange? Et lui, il a vu quelque chose?
Fit le fauconnier en désignant le pauvre gars à l'air choqué que les gardes retenaient.

Scarocci regardait d'un air fier les hommes fouiller sa maison. Il avait préféré ne pas se mêler à eux. Déjà, il était indigne d'un chevalier de forcer les portes, alors fouiner dans les affaires d'un autre comme un voleur... vous n'y pensez pas ! De plus, à trois, ils avaient déjà du mal à ne pas se marcher sur les pieds, et sa présence armurée et maladroite n'aurait pas aidée grand monde. Il regarda les trouvailles de ses alliés.

" Hubert et la sorcière sont donc de mèche, et savent définitivement quelque chose... "

Il réfléchit, fronçant les sourcils. Sa tête lui fait mal. Il a encore des moments d'étourdissement et d'absence de l'expédition catastrophique d'il y a quelques jours contre les bannis, avec le seigneur de Terresang. Sa réflexion fut interrompue par un nouveau venu, au teint pâlit par la panique plus que par le manque de soleil.

« Messire ! Je … je suis contrit de vous dérangé. Mais nous avons besoin de votre aide pour une affaire … délicate. »

Scarocci lui lança un regard noir derrière son casque, regard qui fut malheureusement invisible.

" Mes amis, nous bougeons ! "

Il les laissa sortir, avant de remettre la porte à peu près droit, comme un enfant qui tente vainement de faire croire que rien n'est cassé. Puis, ils suivirent le milicien, jusqu'à arriver devant l'affaire délicate en question. Le cadavre de Tiphaine, cette jolie paysanne qui avait passée la journée précédente à parader avec Haral. Ses vêtements et son corps étaient lacérés, victime d'une incroyable sauvagerie. Autrefois visage de l'innocence et de la maladresse de la vie, voilà qu'elle était morte, massacrée par une âme noire.

Devant cette scène, le sang de Scarocci ne fit pas deux tours, ni même trois dans son corps puissant : il n'en fit qu'un. Il baissa la tête, n'osant même pas regarder Haral, qui s'écroula au sol et hurla, avant de s'en aller d'un air fou, tirant une petite dague et laissant ici son luth.

" Par la Dame... " murmura le chevalier devant cette sauvagerie. Il avait déjà vu pire, bien sûr, et n'avait quasiment pas adressé la parole à la jeune blonde. Mais, aussi humain que les autres derrière son armure, le chevalier ne pouvait s'empêcher d'être affecté. Rapidement, les discussions et les sons alentours devinrent confus, alors que son mal de tête le prenait.

Il s'écarta legèrement de la scène, marchant avec difficulté, avant de faire reposer son visage contre le mur d'une maison, les yeux fermés. Les doigts de sa main gauche pianotaient sur le manche de son épée, signe d'une impatience grandissante d'en découdre. Il était frustré de courir après des fantômes. Il était venu pour protéger ce village, et n'avait pas avancé. Pire, une jeune femme était morte, et elle aurait sans doute été envie si elle n'avait pas traînée avec eux.

Il respira avec force. Il avait envie de cogner contre le mur.

* Qu'aurais fait Sélène à ma place ? *

Elle réfléchissait mieux que lui. Elle le calmait. Elle aurait sans doute prononcée une prière, essayée d'aller voir et rassurer la famille, faire en sorte que tout aille bien, consoler Haral, garder son calme. Lui était perdu. Il traîna du pied, allant voir l'homme retenu par les gardes. Il posa une main lourde, puissante, sur l'épaule de l'homme, le forcant à fixer les yeux bleus et fatigués du chevalier derrière son heaume, l'autre reposant contre la garde de son arme.

" Ecoute bien mon brave. Un signe est apparu dans les champs. Les gens paniquent et cette jeune et joyeuse fille est morte, tuée par un homme. "

L'homme balbutia quelque chose à propos de la Fange, avant de se taire lorsque la pression de la main de Scarocci s'accentua legèrement.

" J'ai affronté et vaincu la Fange. Je sais distinguer leurs méfaits de ceux de l'homme. Si vous savez quelque chose, dites le-moi, s'il vous plaît. Je peux vous protéger des fangeux, des hommes, et des loups. Quand avez vous trouvé le corps, mon cher... ?" dit-il, demandant l'identité de son interlocuteur dans le même temps.

La peine d’Haral avait laissé un moment les quelques personnes qui l’entouraient dans un malaise profond. Gérer la mort de quelqu’un n’était jamais une chose évidente, surtout dans la personne était si jeune et qu’on semblait s’être acharné dessus avant tant de cruauté.

Tiphaine n’avait pas toujours été exemplaire, personne ne pouvait d’ailleurs se vanter d’avoir touché la perfection, elle aimait un peu trop les potins et se mêlait possiblement un peu trop de ce qui ne la regardait pas, toutefois elle avait toujours fait montre d’une bonne volonté à toute épreuve. Ne rechignant jamais aux tâches ingrates.

Elle n’avait pas mérité ce qui lui était arrivé. Personne ne pouvait plus rien pour changer cet état de fait malheureusement. Les miliciens n’osèrent pas vraiment approcher l’homme qui venait de s’effondrer. L’autre agité, cherchait à se débiner, toujours aussi choqué, et s'il s’en allait et pillait s’était tout le village qui pouvait partir en panique. Tout bloquer pour des jours.

Cependant ce n’était pas de celui qui avait trouvé le corps que vinrent les problèmes mais du barde qui dégaina sa dague. Le grand blonde, fauconnier, tenta bien de le retenir, mais sans plus.
Ils ne pouvaient pas le laisser déballer tout ainsi, il fallait annoncer la nouvelle en douceur, une fois qu’il aurait une piste quelque chose ! Éviter la panique !
C’est pour cela que l’un des hommes du Duc se lança à la poursuite de l’homme en peine.

Citation :

Jet d’observation

INT de Milicien 1 : 9
Résultat : 13 raté.

INT de Milicien 2 : 10
Résultat : 6 réussit.

L’agitation, les mouvements d’air autour du corps avaient levé quelques cheveux moins collés de sang coagulé. Une trace avait aiguisé la curiosité d’un milicien. Il s’était approché précautionneusement, soulevant du bout des doigts les mèches blondes, lourd de boue cramoisie. La marque était bien nette

« On l’a frappée… On l’a frappée avec quelque chose de dur. »

Il n’y avait pas traîné, rien. L’hypothèse la plus possible était donc que tout avait été fait ici, ce qui était plus que probable. La nuit l’endroit était particulièrement sombre et calme et parfois les rondes n’étaient pas aussi régulières qu’elles l’auraient due. L’homme d'armes se releva, regardant autour de lui, pas de trace de sang sur la palissade ou le mur de la grange.

Citation :

Jet d’observation

INT d'Ivan : 9
Résultat : 5 réussit.

INT de Sinaël : 10
Résultat : 4 réussit.

INT de Scarocci : 8
Résultat : 19 raté.

Parti un peu précipitamment du domicile d’Hubert, Ivan avait gardé l’objet trouvé par Haral, cette planche qu’il avait cassée par sa maladresse. Les fauconniers pouvaient voir, à la lumière du jour, la lumière du jour, la tache de sang fraichement coagulé qui ornait le bout de la planche brisée.
Surement était-ce cela qui avait assommé la pauvre jeune fille.

Citation :

Jet de mémoire

INT de Roland : 9
Malus de -1 perturbé d'avoir retrouvé le corps mutilé de Tiphaine.
Résultat : 8 réussit.

« Des loup ? D’quoi qui m’cause le Messire ? Y’a pas d’loups ici, à par celui sur l’pendentif de l’autre grande gueule d’Hubert. Ah, ça il y tient à sa foutu babiole crénom de non ! »

Qu’avait dit le gars à qui on avait demandé si il se souvenait de quelque chose. Pour sûr qu’il se souvenait de quelque chose, à savoir si ça allait être utile.

« Monsieur Roland ! J’l’ai trouvé en allant chercher des semences pour r’planter un champ qu’a été défriché quelque jour plus tôt. J’devais r’touver l’groupe avec le sac d’graine doivent m’attendre maintenant. Bah tien d’ailleurs le Hubert il en faisait partit. Ils devaient r’tourné la terre en attendant qu’j’arrive.

Elle était comme ça, la pauvr p’tiote. J’l’ai pas touché, j’le jure ! »

Citation :

Jet de perception (?)

INT d'Ivan : 9
Résultat : 13 raté.

INT de Scarocci : 8
Résultat : 7 réussit.

Le chevalier pouvait entendre dans sa parole que le bougre ne mentait pas, que son agitation manifeste venait bien du fait qu’il était chamboulé d’avoir été le premier à trouver une telle horreur et non d’une culpabilité cachée.

Tandis que cela se produisait Sinaël s’était éclipsé, suivant Haral ivre de colère et de chagrin, lui-même suivit par le milicien qui était venu essayer du résonnée de le calmer. Il s’était retrouvé sur la place du village dague en main à beugler, demander justice au nom de la Grande Anür.

« Allons clamez-vous, affoler le village ne le fera pas revenir. Ça ne fera que rependre la nouvelle qu’on l’a trouvé et faire fuir peut-être plus vite celui qui a fait ça. »

Il avait parlé peu fort, seulement pour que le barde entende, espérant calmer sa fureur.

Citation :

CHAR d'Haral : 11
Bonus de +1 car ton désarroi touche la population.
Résultat : 11 réussit.

CHAR de Milicien 3 : 9
Résultat : 11 raté.

C’était peine perdue, La voix d’Haral, ses mots, sa souffrance avait porté loin. Ameutant les badauds inquiets de ce qu’ils avaient entendu. Parmi eux, Baptiste qui avait suivi l’affaire du coquillage, de loin, trop occupé à prêter main-forte au travail des champs. Dans la foule déjà on chuchotait en murmurait, on s’offusquait
Il y avait un meurtrier dans le village .!
Qui avait osé ?
Qui serait le prochain ?!
Qui était la victime ?

Cela ne pouvait pas se passer ainsi. Baptiste le pouvait pas laisser la communauté sombrer dans la panique sans rien faire.

Citation :

CHAR de Baptiste : 12
Résultat : 6 réussit.
Comme Baptiste à fait une plus belle réussite qu’Haral, son intervention atténue un peu la tienne.

« Allons, il ne faut pas vous laisser gagner par la peur ! Vous ne savez pas ce qui est arrivé exactement et beaucoup de monde compte sur nous, compte sur vous, compte sur Genevrey ! Marbrume à besoin de nos légume pour vivre ! L’humanité à besoin de ce que nous produisons pour ne pas s’éteindre.
Je suis inquiet aussi que quelqu’un ai sauvagement assassiné l’un des nôtre, mais la milice est là pour no protéger ! Genevrey est petit, le coupable ne se cachera pas bien longtemps et il aura à faire à la justice humaine et divine ! »

Il fit une brève pause, regardant les réactions de son plaidoyer. Visiblement ce n’était pas encore acquis.

« Nous n’avons le droit de condamner toute une ville pour la mort de l’un d’entre nous ! Nous serions de bien mauvaises personnes. »

Quelques nouveaux murmures s’élevèrent. Visiblement la foule était indécise, partager entre soutenir Haral dans sa rage destructrice ou écouter le discourt de bon sens de celui qui les guidait au quotidien. Baptiste, d’ailleurs n’était pas resté de marbre fasse à la souffrance rageuse de l’homme. Il ne connaissait pas le barde, il l’avait seulement accueilli et expliquer les bases de la vie dans le village mais n’avait-il vraiment eu l’occasion de le connaître plus avant.

« Allons l’ami, provoquer le village t’aidera pas beaucoup, ça foutra l’bordel et le bordel ça profite toujours aux ordures. Tu veux pas aller à la taverne, boire une bière, me dire tout ce que tu sais pour qu’on puisse débusquer et punir cet enfants de salaud ? »

Il voulait le calmer avant tout, pas que pour ramener le calme dans la communauté, mais pour Haral aussi.

Citation :

Jet d’observation

INT de Sinaël : 10
Résultat : 5 réussit.

De là, où se trouvait le traqueur, il avait eu une vue aussi dégagée que possible de la masse agglutinée, rameutée par la complainte vengeresse. Il n’avait vu que des expressions choquées.

Ivan regarda Haral partir en se disant qu'il ne pouvait guère faire grand chose pour lui. Aussi se tourna-t-il vers l'homme à l'air choqué que les gardes retenaient encore. D'ailleurs, le chevalier s'était à son tour approché et s'adressa directement à lui.
Mais le gars n'avais visiblement pas vu grand chose, juste trouvé le corps.

C'est alors qu'un des gardes qui examinait le corps fit une découverte qui mit la puce à l'oreille du grand blond. Il regarda le planche qu'il tenait encore, emportée depuis la maison de Haral dans l'urgence de la situation, et la tâche de sang encore fraîche était toujours là, comme pour confirmer les soupçons établis désormais clairement dans l'esprit du Maître Fauconnier.

C'est Hubert! Y a plus de doute, tout concorde, il faut le retrouver. Même Clothilde a du fuir pour ne plus avoir affaire à lui, si ça se trouve.

Puis, se tournant vers les gardes, il ajouta:

Il faut le faire trouver, Roland a dit que Hubert devait se trouver aux champs avec les autres. Faîtes le chercher!

Ce qui étonnais Ivan, c'est que Roland ne savait rien du symbole du loup. Cela laissais présager que Hubert et Clothilde vivait leur culte en secret. Mais pourquoi attirer l'attention sur lui maintenant alors? Se pourrait-il que Hubert soit un bouc émissaire, et qu'on ait mis là la planche pour le faire accuser?

Quoi qu'il en soit, il fallait le trouver pour discuter avec lui.
Le fauconnier partit donc chercher le paysan, invitant les gardes et le chevalier à venir avec lui.

Sa diatribe avait attiré l’attention de la foule qui grondait désormais. Qui avait osé? Et pourquoi? Les choses auraient probablement viré à l’émeute sans l’intervention de Baptiste. Mais pour qui se prenait-il celui là à jouer les apaiseurs? Que l’on respecte sa peine et son deuil par tous les diables, nul besoin de paternalisme teinté de pitié, ce qu’Haral voulait c’était du sang, celui du meurtrier, pas d’une bière ni de belles paroles.

    “Allons l’ami, provoquer le village t’aidera pas beaucoup, ça foutra l’bordel et le bordel ça profite toujours aux ordures. Tu veux pas aller à la taverne, boire une bière, me dire tout ce que tu sais pour qu’on puisse débusquer et punir cet enfant de salaud?”

    “Tout ce que je sais? Et que suis-je supposé savoir messire le pacificateur? Devrais-je de par mes liens avec Tiphaine avoir entrevu son terrible sort dans les brumes de l’avenir? Et de surcroît n’en avoir eu cure et profité de ses charmes? Que sais-je du monstre qui a fait ça? Si ce n’est qu’il s’agit d’un homme et non une bête comme il aurait voulu nous le faire croire. Allez donc boire votre bière messire, pour ma part je n’ai soif que de vengeance et je ne veux de la pitié de personne.”

    Sur ces mots Haral tourna les talons et laissa l’homme tenter de calmer la foule. Qu’il calme donc les choses, apaise les esprits. Le barde se ferait justice lui-même s’il le fallait. De loin il vit son groupe qui prenait la route des champs, il rangea sa dague et les rejoint au pas de course, peut-être étaient-ils sur la piste de quelqu’un? Dans tous les cas mieux valait leur compagnie que celles de couards.

Dans l’esprit du grand blond ça avait fait tilt.
Il avait le lien entre tout ce qui s’était passé, visiblement Hubert avait assommé Tiphaine avec la planche à la corde avant de lui faire tout ce qu’il lui avait fait.

Citation :

CHAR d'Ivan : 8
Résultat : 3 réussit.

La remarque et la requête du fauconnier n’étaient pas tombées dans l’oreille de sourds. Les miliciens se regardèrent un instant entre eux, échangèrent quelques mots pour s’organiser brièvement.

« Suivez-moi Monsieur. »

Finit par déclarer d’un des deux en se dirigeant d’un pas résolu vers la place de la fontaine où il attrapa son compère ayant tenté de calmer Haral, sans succès. Les villageois, ne sachant que trop penser de cette histoire regardèrent les hommes d’armer et le fauconnier sortir du village, en direction du champ indiqué par Roland. Il n’était pas loin, il avait fallu marcher cinq, peut-être dix minutes pour être en vue du groupe qui de silhouette qui s’affairait à préparer la terre pour qu’elle reçoive les semis.

Hubert était là, faisant l’air de rien, il avait bien essayé de s’éclipser une ou deux fois, malheureusement on l’avait toujours retenu, soit parce que Roland était déjà allé chercher les graines, soit parce qu’il avait paru évident qu’ils n’avaient oublié aucun matériel.

À peine l’homme avait vu les gueules, connues, des miliciens, que la panique s’était emparée de lui. Il n'avait pas assez bien caché Tiphaine, il n’avait pas pu finir le travail correctement. Visiblement prier pour que Roland soit trop bigleux pour la voir là, ou qu’il gobe qu’elle ait été mangée par un fangeux n’avait pas suffi, le loup n’était pas venu à son secours. Dans un élan désespéré le paysan lâcha son outil et tenta une fuite. La forêt n’était pas tout prête, loin de là mais il réussissait à tenir la distance peut-être qu’il avait une chance, il fallait tenter !

Citation :

Attrapez cet homme !

HAB d'Hubert : 9
Résultat : 9 réussi.

ATT d'Haral : 8
Bonus de +2 pour la charge.
Résultat : 13 raté :/

ATT d’Ivan : 10
Bonus de +2 pour la charge.
Résultat : 15 raté.

ATT de milicien 1 : 10
Bonus de +2 pour la charge.
Résultat : 11 réussit

Le barde qui s’était glissé dans le groupe faisant profil bas, s’était d’un coup réveillé sortant sa dague, il s’était lancé comme un diable à la poursuite du criminel hurlant à plein poumon. Malheureusement pour lui, il trébucha sur un outil le coupant net dans sa poursuite vengeresse.

Il n’y avait pas que lui qui n’avait pas eu la chance de rattraper le fautif. Ivan, s’était fait distancer. La peur qui tenait les tripes de corniaud semblait lui donner des ailes.

Alors que les autres s’étaient précipités à la poursuite du fugitif, le milicien qui avait tenté de calmer Haral, lui n’en avait pas fait autant, voyant la rage et surtout la lame de ce dernier. Il ne pouvait pas le laisser prendre le risque de tuer la seule personne qu’ils avaient à interroger pour comprendre cette affaire et espérer faire perdurer le calme dans Genevrey. À peine le barde avait eu le temps de se remettre sur ses pieds que le milicien lui était tombé dessus dans le seul but de l’empêcher d’agir.

Citation :

Tentative de maîtrise d’Haral.

ATT de milicien 3 : 10
Compétence désarmement, bonus de +1
Résultat : 17 raté.

ATT d'Haral : 8
Bonus de +1 parce que t'es très véner.
Résultat : 16 raté.

ATT de milicien 3 : 10
Compétence désarmement, bonus de +1
Résultat : 19 raté.

ATT d'Haral : 8
Bonus de +1 parce que t'es très véner.
Résultat : 6 réussit.

jet de localisation : 16 -> Torse

[10 x2] + [0] - [9] - [5] = 6
Reste : 69 PV

ATT de milicien 3 : 10
Compétence désarmement, bonus de +1
Résultat : 11 réussit.
Pas trop tôt le bras cassé :c

L'arme est projeté à 1+3 = 4m

C’était qu’il s’était débattu, le barde, il y tenait à sa vengeance, prenant un certain soin de ne pas blesser l’homme du Duc. Le coup dans les côtes qu’il avait réussies à placer avait été donné avec sa main ne tenant pas l’outil de cette douce revanche qu’il désirait tant.
Finalement l’arme avait fini à être jeté au sol quelques mètres plus loin. Et le musicien éploré maîtrisé par la même occasion.

Plus loin, hors du champ, dans lequel les travailleurs, regardaient complètement interloqués, essayant de comprendre ce qui se passait.

Citation :

Tentative de maîtrise d’Hubert

Comme le Milicien à mieux réussit sa charge qu'Hubert sa fuite, il se fait rattraper.
Ivan je ne te fais pas jouer au premier tour comme tu à raté ta charge, c’est le temps que tu arrives.

ATT de Milicien 1 : 10
Résultat : 8 réussit.

HAB d'Hubert /2 : 5
Résultat : 6 raté.

Jet de localisation : 2 -> tête

[8x2] + [0] - [10] - [0] = 6
PV restant : 54

ATT de Milicien 1 : 10
Résultat : 2 réussit.

Jet de localisation : 1 -> tête

ATT d’Ivan : 8
Résultat : 7 réussit.

Jet de localisation : 13 -> dos

HAB d'Hubert /2 : 5
Résultat : 12 raté.

[8x2] + [0] - [10] - [0] = 6

[10x2] + [0] - [10] - [1] = 5

PV restant : 43

Les deux coups à la tête et la douleur du coup dans le dos avaient et raison d’Hubert. Il n’était pas mort, loin de là, il était juste inconscient et il le saurait pas pour très longtemps. Juste le temps pour les hommes présents de l’empêcher de faire du mal et se faire du mal. Pour se faire ils lui attachèrent les mains.

Citation :

Tentative de fuite d’Hubert

HAB d'Hubert : 9
Résultat : 17 raté.

Le fautif avait bien tenté de fuir à nouveau, toutefois il avait glissé sur la terre meuble et humide pour se retrouver le nez dans l’humus. Il avait tout gagné avec sa tentative ratée l'Hubert, à se retrouver du coup menacer avec une lame.

« Qu’est-ce qu’vous lui voulez ?

On a des éléments comme quoi … Le miliciens pris un temps de pause pour trouver un mensonge qui ne ferait pas panique tout le monde … il a été impliqué dans la fabrication du soit disant signe d’Anür. »

Citation :

Le mensonge va-t-il être crédible ?

Char de Milicien 1 : 8
Résultat : 6 réussi.

Il y eut un élan scandalisé dans le petit groupe qui se mis à pailler en regardant d’un œil pas bien amical leur camarade se faire rapatrier non sans une certaine résistance vers le village…

Le village justement, il n’était pas resté en pause tandis que quelques hommes étaient paris interpeller Hubert. Sinaël était reste avec Roland et un milicien pour essayer d’en découvrir plus sur le corps de la pauvre Tiphaine. Savait-on jamais. Tandis que sur la place de la fontaine Baptiste n’avait pas eu le temps de se remettre du choc d’avoir compris qu’Haral parlait de Tiphaine … merde Tiphaine … une jeune fille, et un membre actif de la communauté. Quelqu’un l’avait réellement massacrée ?!

Le choc et la réflexion du fermier avaient été interrompus par l’arrivée toujours forte imposante et des plus notables de Messire Scarocci. Il se planta en pleins milieux de la place de terre retournée pour s’adresser d’une voie forte aux badauds qui restaient, sceptiques.

« Mes amis ! Je vous prie d’excuser notre troublé barde. Je ne vais pas vous mentir. Typhaine a bien été assassinée, par un malandrin dont nous sommes déjà sur les traces. Je vous demande, s’il vous plaît, de rester dans le village et de nous signaler toute absence, même la plus bénine. Les derniers jours ont été durs, et je vous demande à tous un peu de patience et de foi, aussi bien dans les dieux que la milice, et moi-même ! »

Citation :

CHAR de Scarocci : 9
Bonus de +1 pour bonne réputation dans auprès des habitants
Résultat : 8 réussit.

La population n’était pas réellement apaisée de savoir qu’un membre de son petit cercle avait été supprimé, par quelqu’un d’ici, l’un d’entre eux. Cependant de voir que Messire Corbera prenait cela en main et faisait confiance à la milice éviterait sûrement une sassassions du travail.

Lorsque Hubert fit sont entrés dans le village, il fut accueilli par des murmures de plus en plus importants, de plus en plus ample puis des huées et quelques mots fleuris particulièrement choisis de la part de ceux qui n’étaient pas retourné à leurs tâches. Les miliciens avaient fait entrer le coupable dans la maison reconvertie en caserne pour les besoins de la sécurité du village, et avaient fermé avec soin la porte laissant quiconque qui ne pouvaient pas prétendre porter l’uniforme de la milice entre à l’exception peut-être du chevalier, car il le pensait représentant du Duc.

Citation :

1-2 : Hubert à tout déballer à la suite de son "interrogatoire".
3-4 : Il à cracher quelques renseignent pas très poussé, mais à plus ou moins dit pourquoi il avait fait les cercles mais rien sur Tiphaine.
5-6 : Hubert a poliment dit au milicien d'aller se faire mettre.

Résultat : 4

Le reste de la journée et la nuit avaient sûrement paru longs, le village était tendu, attendant fébrilement ce que les miliciens avaient tiré de la sale trogne de l’adorateur d’Étiole. Il n’y avait pas réellement eu de grandes révélations. L’homme avait bien avoué avoir fait le cercle, il s’était glissé au crépuscule hors du village, avec la planche qu’Ivan et Haral avaient trouvée dans sa cabane. Il écrasait les tiges avec le bois, les courbant sans les casser. Ils voulaient leur foutre la trouille, les faires douter d’Anür, de la trinité de amener à la fois, la vraie cette en Étiole, ce Dieux injustement renié. Ça aurait dû prendre du temps, il aurait voulu faire plus de cercle appuyer, mettre de l’huile sur le feu, mais il avait fallu que certains calmes le jeu. Évite la révolte l’angoisse !
Sur Clotilde il ne dit rien à part qu’elle avait fui parce qu’elle avait peur, peur des représailles de finir brûlée. Rien, revanche n’avait fait, il n’avait jamais dit où elle était allé, il n’en savait foutrement rien !
En revanche sur Tiphaine, rien, ils se muraient dans le silence, laissant les miliciens élucubrer les fait qu’ils avaient réussi à rassembler sans confirmer, ni infirmer.

L’homme avait alors été enfermé, sous bonne garde pour justice soit rendue quelques jours plus tard sous la juridiction du replaçant d’Alcème de Vauront, un autre sang bleu.

Citation :

Hey mes petits Bineurs ♪

Voilà, c'est la fin, le dernier post

Merci à vous d'avoir participé jusqu'au bout.