Marbrume


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 [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell]

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ZizanieMaître du jeu
Zizanie



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MessageSujet: [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell]   [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell] EmptyMar 7 Mai 2019 - 21:43

Janvier 1166 au crépuscule
Faubourgs de Marbrume

  La journée touche à sa fin, tandis que les ombres nocturnes engloutissent progressivement les murs de la ville, une bâtisse délabrée en particulier continue de briller au coeur des faubourgs. Non pas par la lumière qui réchauffait ses façades il y a encore quelques instants mais par la tragédie qui s’y déroule dans l’ignorance la plus totale. Personne n’a vu ni entendu les corps traînés à bras d’hommes jusqu’à ce manoir que tout le monde pensait abandonné. En même temps que restait-il de ce hameau autrefois paisible? Rien que des ombres et les stigmates encore visibles d’horreurs que tous ne connaissait que trop bien. Personne ne se doute de rien, et il est probable que personne n’en sache jamais rien.

[Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell] The_at13

   Dans la pénombre de cette pièce aux fenêtres calfeutrées à la hâte le silence n’est brisé que par les bruissements de pattes de rats et par l’occasionnel cliquetis des chaînes qui entravent les malheureux qui gisent encore inconscients sur le sol couvert de poussière. Les six corps sont disposés en cercle au milieu d’un véritable fatras de meubles, malles et objets en tout genre tandis qu’un septième est installé à l’écart des autres, adossé contre la paroi, lui aussi solidement enchaîné.

   Perché sur une caisse en bois un corbeau observe la scène, intrigué, d’ordinaire il ne se passe rien ici et voilà que ces intrus viennent y dormir? À moins qu’ils ne soient tous morts? Curieux manège que cet amas d’humains, ceux-ci avaient pourtant déserté les lieux depuis belle lurette. L’oiseau jouait distraitement avec ce qui semblait être un oeil jusqu’à ce que le prisonnier le plus proche de lui tousse soudainement dans son sommeil, lui arrachant un cri de surprise mêlé d’indignation avant qu’il n’aille se réfugier en sûreté sur une poutre haute, ne quittant cependant pas la scène des yeux.

   Le vacarme réveille tout le monde en sursaut, ceux qui dormaient encore furent tirés de leurs songes par le fracas des multiples chaînes subitement secouées en tous sens. Que de stupeur sur ces visages embrumés, que se passe-t-il? Et où sont-ils? Ne devraient-ils pas être chez eux dans leurs lits et à quoi riment ces fers qui leur rongent les chevilles? Il y a eu du sang ici, ou bien y en a-t-il encore? L’odeur est omniprésente et se mêle à la poussière qui recouvre tout et envahit les nez et les gorges, provoquant des quintes de toux rauques et spasmodiques sous les yeux du corbeau qui sautillait sur sa poutre, ne manquant pas une miette du spectacle sordide qui se jouait en contrebas.

   Les esprits vaporeux tentent de fonctionner du mieux qu’ils le peuvent, la peur et l’inquiétude se lisent dans les yeux des uns et des autres. L’un d’entre eux tente de se défaire de ses liens, en vain, la lourde chaîne ne lui permet pas d’aller bien loin, le fer lui mord d’ailleurs les chevilles, rongeant aussi bien l’étoffe que la peau. Tous sont hagards, groguis et s’ils étaient capables de se lever ils ne parviendraient pas à tenir debout, pas encore du moins.

   Le volatile se fendit d’un croassement moqueur en volant d’une poutre à une autre, plus propice à l’observation et fit par la même occasion tomber un petit caillou qui vint s’écraser sur la tête de l’un des malheureux. Véritable insulte ou bien pur hasard? La sale bête hurlait en dardant ses intrus de regards mauvais, c’était chez lui, ils n’avaient rien à faire ici. Et pourtant leur mauvaise fortune lui procurait un curieux sentiment de satisfaction, presque de justice.

   Mais qui sont ces gens? Et pourquoi leurs destins semblent être liés? Tant de questions et si peu de réponses.

   Ça commence...

Citation :
Salut à tous! Bienvenue dans cette quête! Alors vous n’avez aucun souvenir de votre enlèvement, vous ignorez donc comment vous êtes arrivés là et pour l’instant vous vous sentez patraques, comme si vous aviez été drogués!. Voilà, je peux pas vous dire grand chose pour commencer, vous êtes livrés à vous-mêmes, réfléchissez bien, observez. Et bonne chance!

Pour ce qui est des blessures, encore une fois pas d'inquiétude, il n'arrivera rien de (trop) fâcheux à vos personnages, à moins que vous ne précisiez le contraire!

Pour rappel, un post par joueur et par semaine, en cas d’absence prolongée votre personnage sera sorti de la quête. Je vous demande de répondre dès que vous le pouvez, que j’ai le temps de vous préparer de beaux posts Wink

Bon jeu à vous!
Date limite de post : le 12/05/19. Prochain tour le : 13/05/2019
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Isaure HildegardeBannie
Isaure Hildegarde



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MessageSujet: Re: [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell]   [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell] EmptyMer 8 Mai 2019 - 11:12
Silence, silence, j’ai toujours aimé le silence, depuis petite, ça a toujours eu quelque chose d’apaisant. Il introduit toujours tout, la gêne, l’hésitation, le moment fatidique, c’est toujours un premier pas vers quelque chose, oui, quelque chose d’important ou non, alors même après la fange, même lorsqu’il indique les monstres sont là, je continue à l’apprécier. Cependant, cette fois, j’ai la sensation que quelque chose cloche, je ne suis pas sur ma paillasse, je ne suis pas au village, je ne suis pas dans un abri devenu habituel. Comment je le sais ? À la sensation des éléments brisés qui se trouvent sous moi, à la sensation de la pulpe de mes doigts bougeant légèrement alors que mon réveil semble se dessiner, alors que je rencontre des objets que je ne connais pas, qui n’était pas là lorsque je m’étais endormie. Où m’étais-je endormie d’ailleurs ? Je ne sais plus, non, je ne sais plus trop. Mon esprit semble brumeux, incertain et ma tête me lance douloureusement, je ne peux m’empêcher de grogner, une fois, puis une seconde fois alors que je glisse une main dans ma tignasse brune, massant le cuir chevelu avant de réprimer une quinte de toux. Poussière, humidité, je crois même percevoir le bruit d’une goutte qui s’écrase sur le sol, du moins, jusqu’à que je sursaute, cherchant ma dague que je garde toujours proche de moi, mais qui n’est pas là.

Un corbeau, un simple corbeau qui s’envole, je crois, qui s’éloigne vers les hauteurs d’un bâtiment que je ne connais pas. Il fait sombre, ça m’oblige à froncer les sourcils, plisser les yeux et c’est peut-être seulement là, lorsque mes doigts passer sur mes paupières pour frotter que je comprends, oui je comprends que quelque chose cloche, que ce n’est pas normal. Le poids étrange sur mes chevilles me rappelle cette étrange sensation déjà connue par le passé et lorsque mon regard se dépose sur les chaînes, je ne peux retenir un couinement que j’étouffe en déposant mes mains sur mes lèvres. Pas de bruit non, jamais de bruit avec la fange qui pourrait être là. Je laisse mes doigts rouler jusqu’à l’ensemble, je tire, tente de déverrouiller, mais rien, ça ne bouge pas. J’ai l’air de pouvoir me déplacer un peu, mais je ne me sens pas en état de me lever. Vaseuse, comme la boue des marais, je tente de calmer une respiration qui c’est naturellement mis à augmenter, tout comme ce boum boum dans ma poitrine qui devient réellement irrégulier. Là, ma vision s’est adaptée, enfin, je vois des formes humaines dans les quelques rayons qui passent à travers la fenêtre, lunaire ou solaire ? Je n’en sais rien, je n’ai aucune fichue idée de ce que je fais là et… Des gens. Mon regard s’écarquille alors que je réalise enfin que je ne suis pas seule, mais peut-être la seule déjà éveillée.

Mon ventre se tord, mon ventre se broie sous l’angoisse et je ne peux que nerveusement vérifier que ma marque est camouflée. Je tire davantage sur l’ensemble, avant de réaliser que non, non, je ne peux pas me défaire, je suis coincée ici avec des morts, est-ce qu’ils sont morts ? Nouvelle angoisse, même un fangeux enchaîné est dangereux, trop dangereux pour une humaine comme moi. Je dois vérifier, il faut, peu importe, le reste, la priorité c’est ça. J’attrape ce qui traîne sur le sol et je le lance sur chaque corps que je vois, je ne sais pas compter, alors je suis incapable de déterminer combien nous sommes, mais je lance sur chaque personne, du plus proche ou moins proche –y compris celui plus isolé-, je fais mouche, je touche, il faut dire qu’ils ne sont pas si loin non plus.


- « Hey ! » que je murmure « Hey ! » que je répète avec un peu plus de force « Réveillez-vous ! Réveillez-vous ! »

Je ne peux que prier les trois, garder un espoir que l’ensemble soit encore vivant, sinon je suis dans la merde et la merde ça me connaît plus que bien. Mais là, on serait quand même dans une bonne grosse quantité de merde, celle qui te noie, qui te fait gerber, qui te fait comprendre que demain ne sera peut-être pas là. Si j’ai une certitude, une première, c’est que je ne suis pas en geôle. Deux raisons : l’absence de garde, la seconde, l’état du lieu, il paraît abandonner et pour avoir côtoyé bon nombre de cellule et salle de torture, je sais que cela ne ressemble pas à ça. L’avantage, c’est que ça me rassure, la décapitation ou la pendaison n’est pas juste devant moi, l’inconvénient, c’est que ça m’inquiète, si je ne suis ni dans une geôle ni dans une salle de torture, où suis-je et pourquoi suis-je enchaînée ? Ma tête me lance, encore, ça m’embrume l’esprit, m’empêche de me souvenir et chaque fois que je force un peu trop, j’ai cette nausée qui m’anime le bas ventre, ce n’est pas le moment, clairement. Si besoin, j’attrape un nouveau morceau de débris que je jette de nouveau sur chacun d’eux.

- « Debout » grognais-je « C’est la merde » poursuivais-je

Plus pour moi que pour eux, parce que j’avais beau passer de visage en visage, poussiéreux, terreux ou que sais-je, je ne reconnaissais aucun banni et j’étais suffisamment ancienne pour savoir qui l’était ou pas. Déglutissant, j’avais la désagréable sensation d’être dans la merde, la vraie merde et de creuse encore à chaque regard. Je ne reconnaissais rien, ni eux ni le lieu, je n’avais pas d’arme, juste une putain de tenue qui n’était même pas à moi –au moins celle-ci était à ma taille, c’était bien le truc positif et unique positif-.

- « Faut s’barrer d’ici… » murmurais-je pour moi, j’avais suffisamment vu l’homme être fou pour comprendre que la situation était critique.

Action d'Isaure a écrit:

- Isaure tente de défaire ses chaines.
- Elle balance ce qu'elle trouve sur les autres, pour vérifier que tout le monde est vivant (y compris le septième)
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ArtoriasMilicien
Artorias



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MessageSujet: Re: [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell]   [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell] EmptyMer 8 Mai 2019 - 12:41
Le milicien se réveilla lentement, quelque chose venait agresser ses voies respiratoires, de la fumée ? Un manque d’oxygène ? Il tenta de tousser, pour essayer de chasser la gène, mais rien à faire. Ouvrant les yeux dans un effort phénoménale, il comprit que c'était à cause de la poussière. Mettant une main devant sa bouche, il se mit de nouveau à tousser tout en se redressant un petit peu. Un corbeau qu'il avait dû déranger croassa d'indignation avant d'aller se mettre à l'abri plus en hauteur. Le vacarme réveilla la pièce et des bruits de chaînes se firent entendre aux cotés du milicien. Où était-il ? Comment était-il arrivé la ? Son esprit semblait embrouillé et il n'avait aucune réponse à ces questions. Venait-il de se prendre un petit morceau de bois...? Ayant du mal à garder les yeux ouverts, il jeta un œil rapide autour de lui. Artorias était vêtu d'un pantalon de lin et d'une chemise de la même matière, il était enchaîné dans une pièce où seul quelques rayons de lumière arrivait à passer les fenêtres calfeutrées. D'autres personnes étaient dans la même situation que lui, quatre ? Cinq ! Non six. Il y avait six autres enchaînés avec lui. Il ne reconnu aucun visage... dans quoi était-il encore tombé ?

Secouant la tête pour essayer de faire fuir cette brume qui envahissait son esprit, il voulait comprendre ! N'ayant pas la force de se relever pour l'instant, il tira sur ses liens pour vérifier si ils étaient correctement attachés, que ce soit au mur ou à ses chevilles et de combien de longueur de chaîne il avait environ... d'ailleurs, elles étaient toutes attachés au centre de la pièce. Bizarre. Puis il regarda tout autour de lui, ignorant la femme qui commençait à paniquer. Combien de fenêtre il y avait ? Ils étaient au rez de chaussé ? Pourquoi être enfermé dans une sorte de... grenier ? Il y avait des meubles en tout genre, stocké ici pour être réutilisé plus tard, puis oublié dans l'indifférence général. Artorias tenta de voir si il y avait une porte ou peut être une trappe du coup, mais la pénombre n'aidait en rien. Si il en avait la force, il aurait bien fait le tour de la pièce, mais il allait devoir attendre un peu pour ça.


- Vous allez bien... ?


Ses bonne habitudes prenaient le dessus, quitte à être dans la même situation que d'autres personnes, autant s'assurer qu'ils aillent bien. Lui n'avait pas l'air d’être blessé et à part le fait d'avoir été drogué, il allait bien.
Si il c'était réveillé dans le village des bannis, alors l'ennemi serait claire ! Pareil si il était dans la prison de la ville. Mais dans la situation actuelle, rien n'était évidant. Au final, pouvait-il avoir confiance en eux ?


- Je ne me souviens de rien... aucune idée de comment je suis arrivé ici, et vous ?

C'était la vérité, c'était à peine si le milicien se souvenait de se qu'il avait fait la veille au soir. Maintenant qu'il y pensait, ça faisait combien de temps qu'ils étaient ici ? Peut être que quelqu'un aurait plus de réponse que lui... dans tout les cas, c'est en communiquant un maximum qu'il arriverait à tirer des éléments de réponses. Juger les gens, leurs apparences, leurs paroles, toutes les informations seraient utiles.

- Je m'appelle Artorias.

Politesse avant tout, il se garda quand même de dire qu'il faisait partie de la milice, après tout il ne savait rien des autres et les miliciens n'étaient pas aimés de tout le monde, loin de la même.


Citation :
- Artorias teste les chaînes
- Il observe la pièce et cherche les points d'entré et de sortie

Spoiler:


Dernière édition par Artorias le Mer 8 Mai 2019 - 15:49, édité 1 fois
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Eurybia PyritForgeronne
Eurybia Pyrit



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MessageSujet: Re: [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell]   [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell] EmptyMer 8 Mai 2019 - 15:17


Eurybia émergea d’un sommeil lourd, pas le genre de sommeil réparateur. Plutôt le genre de sommeil auquel on succombait après une beuverie indécente. Sa tête bourdonnait, elle avait la bouche pâteuse, et l’air poussiéreux et lourd encombrait sa gorge pourtant accoutumée à la fumée de la forge. Puis une odeur de cuivre fondu, une odeur très forte, qui ne semblait pas venir d’un métal. Cette odeur agitait son inconscient, son instinct de survie l’alarmait en vain. Dans l’état où elle se trouvait, même ce sens là ne lui mettait pas la puce à l’oreille.

Ignorant les bruits désagréables, la forgeronne voulu se retourner dans son lit, mais son mouvement fut entravé par des liens d’une matière trop bien connue. Le contact du métal froid la frappa comme un éclair de lucidité : elle n’était pas dans sa paillasse, elle n’était pas dans l’atmosphère chaud et sec de sa forge, il n’y avait aucune raison à cet odeur de cuivre, elle n’en avait pas fondu depuis trois jours. Ses yeux e’étaient ouverts comme ceux d’un mort maudit d’Anür, ils contemplaient le néant sans y voir la lumière. Quelque chose la toucha à l’épaule, la grande inspiration de poussière qu’elle prit alors la fit toussoté plusieurs fois.

C’est la merde oui. Fallait se barrer de là assurément, là dessus l’artisane était d’accord sans pour autant exprimé son approbation. Peu à peu ses yeux s’habituaient à la pénombre, des formes se découpaient. Qu’est-ce que c’était que ce bordel ? Ils étaient plusieurs, apparemment enchaînés ici. Elle cherchait dans sa mémoire ce qui avait pu se passer la veille. Comme souvent, elle était allée à la taverne, et comme d’autre jour, elle avait bu une mauvaise bière. Alors que ce n’était sans doute que la bière de trop.

Elle avait le goût âcre de la cuite qui lui remontait le long de l’oesophage. Est-ce qu’elle avait joué à un jeu d’argent ? Est-ce qu’elle était en train de payer le prix de sa défaite. Elle fronça les sourcils. Non. Elle avait peu de souvenir, mais elle se souvenait au moins d’avoir trébuché sur la dernière marche de l’escalier qui menait à sa chambre. Être restée étalée là un peu, puis s’être mise au lit… Ou peut-être pas. Ses oreilles bourdonnait avec la voix d’un homme à sa droite qui savait garder son sang froid. Blabla rien. Blabla comment je suis arrivé ici, blabla. Artorias. Moui, Artorias, ça lui disait peut-être quelque chose. Là tout de suite, les objets volants non-identifié ne lui laissaient pas chercher dans sa mémoire ce genre de détails, ils l’irritaient plus qu’autre chose. Elle grogna pour signaler sa prise de conscience.

« Eurybia. Et toi là, madame faut-se-barrer-d’ici. Lance-moi autre chose et c’est moi qui te fait voler comme une brindille. » Faut dire que la concernée n’avaient pas l’air très épaisse. Elle utilisait le seul moyen qu’elle avait trouvé pour alerter les autres sans les approcher. De nos jours, valait mieux s’assurer qu’un dormeur soit vivant ou soit brûlé. Mais Eurybia n’était pas d’humeur à compatir ni à sympathiser ; elle avait faim. Affamée mais vivante. Jusque là pour deux d’entre eux, la technique du prend-ça-dans-ta-gueule avait fonctionné. S’ils étaient tous enchaînés que pouvait-il faire ? La forgeronne fit courir ses doigts le long des fers autour de ses jambes et de ses poignets pour mieux distinguer leur relief et leur fermoirs grâce au toucher.

« Je ne sais pas qui a forgé ces chaînes, mais c’est certainement pas moi.» constata-t-elle. Pour commencer, parce qu’il y avait bien longtemps qu’elle n’avait pas forgé de fers. Ensuite parce qu’elle apposait toujours une petite marque d’artisan sur ses créations. Ici, elle n’en trouvait pas. Eurybia se mit à examiner les maillons de la chaîne entre ses pouces, habilement. Suivant la courbe de chaque maillon, en suivant le lien elle arriva à l’attache centrale où tous étaient fixés. A tâton, elle essaya de se faire une idée du mécanisme.

« Y a pas une petite contorsionniste ou un petit crocheteur de serrure parmi vous, j’imagine. On trouve que des gens respectables quand on n’en a pas besoin pas vrai ? » fit-elle avec un rire ironique. Parler, rire, réactivait son corps engourdi. Avoir frappé tant de métal et d’acier pour s’y trouver enchaîner, c’était quand même un comble. Ses muscles serviraient peut-être sa cause. La blonde mit ses pieds au niveau de l’attache puis pris appui sur l’attache en jouant de son poids et de sa force recouvrée.


Hors-Jeu a écrit:
NB : Artorias est à la droite d’Eurybia.
Citation :
- Eurybia examine le matériau qui constitue les chaînes
- Eurybia examine les bracelets des chaînes pour trouver une faiblesse
- Eurybia examine les maillots de la chaîne pour trouver une faiblesse
- Eurybia examine l’attache central pour essayer de trouver une faiblesse ou un mécanisme.
- Eurybia utilise son poids et sa force pour tirer sur l’attache
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Lyanna DesrosesVoleuse
Lyanna Desroses



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MessageSujet: Re: [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell]   [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell] EmptyMer 8 Mai 2019 - 21:21
C'était un sommeil sans rêve dans lequel était plongée la rouquine. Allongée sur un sol froid et inconfortable, sans se douter de ce qui l'attendait encore, Lyanna demeurait immobile, perdue dans des limbes sombres et vides, dans lesquelles elle se complaisait assez jusque là. Sans doute aurait elle souhaité y demeurer encore, ne jamais se réveiller, si seulement elle avait su dans quelle abracadabrante histoire elle venait encore de se retrouver. Seulement, l'heure n'était plus à la sieste... Il fallait bien s'éveiller et découvrir la scène glauque et sinistre qui lui avait été préparée.

Le bruit d'un oiseau, d'abord, la tira de son sommeil. La jeune femme n'ouvrit pas les yeux, grimaçant à cette interruption indésirable. Un corbeau, sans nul doute, au vu de ce cris si particulier qu'avait le volatile. Un autre croassement, et des petits bruits de coups de bec. Il avait don de l'agacer avant même qu'elle ne se réveille.


- Dégage...

Elle avait parler doucement, si doucement que l'animal n'avait lui même pas dû entendre. Sa bouche était pâteuse et sa voix faiblarde, comme les lendemains de beuverie ou la flemme prend le dessus sur tout les besoins et les envies. Elle voulait rester allongée et se rendormir de ce sommeil profond dont on l'avait tiré. Ne pas penser... Ne pas essayer...
Une toux, pourtant, acheva de la réveiller. Ce n'était pas tant la soudaineté, ni même la force de ce son qui la fit ouvrir brusquement les yeux. C'était tout simplement qu'il était impossible qu'il y ait quelqu'un avec elle... Lyanna ne dormait jamais autre part que dans son grenier, et ce grenier était son antre, personne n'avait à s'y trouver. Donc... Cette personne était un intrus.
Dans une hâte folle, la rousse se redressa. Un tintement métallique se fit entendre, suivit par tant d'autres. Mais il faisait noir... Anormalement noir... Bien trop noir pour qu'elle ne se trouve dans sa chambre de fortune... Elle entendait des respirations, des bruits semblables à celles de chaînes qui s'entrechoquent et traînent sur un plancher. Les croassements agacés et plaintifs du piaf, et le son de ses ailes fouettant au travers la pièce. L'air était lourd... Une odeur de renfermée et de poussières agressait le nez et la gorge de la jeune femme qui toussotait, imitant les autres personnes qu'elle ne voyait encore pas. Il y avait une autre nuance encore... Comme un soupçon de fer...
Ou de sang?
Etait-elle dans un geôle? L'avait on démasqué puis attrapée? ... Ou dénoncée?
Lyanna cligna vivement des yeux, se les frottant, tâchant d'adapter sa vue le plus rapidement possible à l'obscurité environnante. Finalement, ce qu'elle découvrit n'était pas une cellule de prison... Non, c'était bien plus inquiétant et glaçant que cela.
Quatre... Cinq... Non, six autres personnes étaient là. Deux autres femmes... Quatre hommes, dont un se tenait en retrait des autres. Ils ne semblaient pas morts... Mais au contraire perdus et hébétés tout comme elle l'était elle-même. A côté d'elle, il y avait une jeune femme aux cheveux noirs - ou peut être bruns -, qui lui jeta un petit morceau de On-Ne-Sait-Pas-Quoi dessus alors qu'elle tournait la tête vers elle. Elle reçu le projectile sur le front.


- Ahou...

Lyanna passa une main sur le haut de sa tête. Ca n'arrangerait sans doute pas la migraine dont elle était affublée.
Mais putain, elle était où? Un grenier, ça c'est sûr... Un grenier sacrément en bordel... Un vieux grenier qu'on n'avait pas visiter depuis bien longtemps, au vu de la poussière qui la jonchait... Mais où était-il, ce grenier? Dans quelle maison de quel quartier? Etait-elle au moins à Marbrume?
Son échine fut parcourut d'un frisson d'horreur à cette pensée...
L'avait on drogué, ou peut être assommé? Etait ce une mauvaise plaisanterie, une vengeance de Victor? Mais pourquoi... Par qui? Quel moyen?


- C'est une farce..?

Trifouillant dans sa mémoire, elle cherchait un indice, un souvenir, un soupçon de piste sur ce qui lui était arrivé. Mais rien. Noir complet... Elle ne se souvenait même pas de ce qu'elle avait bien pu faire la veille...
D'ailleurs, ça faisait combien de temps qu'elle était enfermée ici, inconsciente?
Baissant les yeux sur sa cheville, ignorant les injectives de sa voisine qui les sommaient de répondre, ainsi que la question quant à leur état de la part d'un homme qui se trouvait lui aussi dans la pièce, la jeune femme avisa la chaîne qu'elle avait au pied. Sa cheville était douloureuse, et lorsqu'elle gesticula, testant s'il était possible de la passé hors de l'anneau en usant d'un peu de force, elle ne parvint qu'à se faire davantage mal...
La rousse releva les yeux vers ses compères prisonniers, tâchant de se décider vite sur leur conditions. Amis? Alliés? Ennemis? Allez savoir... Méfiante, elle ne leur accorderait pas trop vite sa confiance. Mais désireuse de s'échapper le plus vite possible de là, elle ne pouvait se permettre de se passer de leur aide.
Alors que les trois premiers éveillés réagissaient tous de manières bien distrincts à la situation qui était la leur - la blonde s'énervait, l'homme tâchait de rester calme et poli, la brune semblait davantage prise de panique - Lyanna les écoutait et les observait en silence. Mais durant cela, elle cherchait. Quoi? Dans sa botte, son poignard...
... Qui n'y était plus.
Comment ça? Elle ne quittait jamais ce poignard ! Voilà qui promettait...
Première chose : rester lucide et ne pas céder à la peur.


- Calmez vous un peu...

Sa voix, bien que loin d'être aussi affirmée qu'à l'ordinaire, restait confiante. Se mettant à genoux, Lyanna entreprit de fouiller dans les décombres et amoncellements de meubles et malles. Ce n'était pas ce qu'ils contenaient qui l'intéressait en vérité...
La blonde s'était levée entre temps et s'était rendu à l'endroit où coïncidaient toutes les chaines. Une phrase qu'elle dit alors arracha un léger sourire à la voleuse, non étrangère à ces méthodes.


- Il vous suffit de demander...

Brandissant finalement ce qu'elle cherchait sur le sol : un long clou, dont la point bien que rouillée, était fine et intacte.

- ... Mon nom est Lyanna. Je pense peut être pouvoir venir à bout de ces serrures... Ca risque en revanche de me prendre un peu de temps... Dès que j'aurais ouvert celle-ci, je me chargerai des votre...

Enfonçant son ustensile de fortune dans le fermoir de sa propre chevillère de fer, Lyanna releva les yeux vers les autres.

- Je ne me souviens de rien, moi non plus.

Les croassements du corbeau ne cessaient d'irriter ses oreilles, si bien qu'elle perdait patience.

- Tu vas nous foutre la paix, toi, et boucler un peu ton sale bec !

Attrapant un morceau de bois brisé, la rousse lança de toute ses forces son propre projectile en direction de l'oiseau qui trônait en haut sur une poutre... avant de s'atteler à nouveau à son travail de crochetage.



Position a écrit:
Lyanna se trouve à côté d'Isaure et reste encore assise.

Actions a écrit:
- Lyanna tente de dégommer la corneille se trouvant sur la poutre.
- Lyanna tente de crocheter la serrure de sa propre chaîne (à son pied).
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Barral TrellMilicien
Barral Trell



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MessageSujet: Re: [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell]   [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell] EmptyJeu 9 Mai 2019 - 15:48
Quelque chose n'allait pas mais le milicien était bien incapable pour le moment de cerner le problème. Il ne se sentait pas bien comme s'il avait beaucoup trop bu. Pourtant, il ne lui arrivait que rarement de faire des excès. Les deux seuls fois où il avait abusé de la boisson, il s'était retrouvé dans le lit avec une femme. Il avait du mal à ouvrir les yeux. A tâtons sa main sonda son environnement immédiat. Il ne se trouvait clairement pas dans un lit. Il lui semblait discerner sous ses doigts de nombreux débris. Et..Ah...là...un corps à ces côtés...encore chaud...donc potentiellement vivant. En sursaut, il ouvrit l’œil, le gauche, par habitude, avant de constater qu'on l'avait également dépouillé de son cache-œil. De plus en plus étrange. De toute façon, vu le peu de luminosité, ces compagnons ne s'apercevraient pas avant un moment de la bizarrerie de ses yeux.

S'essayant, parce qu'il n'était pas vraiment en état de faire autre chose, il constata qu'il n'était pas seul. Six autres étaient là également, dont un qui était bien à l'écart. Barral restait silencieux. Ce n'était pas son genre d'agir dans la précipitation sans essayer d'analyser ses possibilités. L'atmosphère était pesante, chargée de poussière. Il ne se trouvait clairement pas à la taverne du port. Était-il encore à Marbrume au moins ? Il ne sentait pas non plus l'odeur caractéristique du Goulot.

Qu'avait-il fait pour se retrouver là ? En vain, il essaya de se remémorer ce qu'il avait fait la veille mais cela rester bien flou dans son esprit. Une conclusion s'imposait alors il avait été drogué mais dans quel but ?


- Pas la moindre idée également.

Fit-il en écho à l'homme qui avait parlé. Le brun l'avait plutôt mauvaise de s'être fait avoir de la sorte. L'odeur de poussière, omniprésente, ainsi que celle du sang l'empêchait de percevoir autre chose. Et puis il y avait ce stupide volatile qui leur croassait aux oreilles.

- Quelqu'un est-il blessé ?

Barral ne put que constater la présence des fers à ses chevilles. Bien fixés et reliés par leur chaîne avec celles de ses compagnons d'infortune en un point central de leur taudis. Il tenta bien d'éprouver leur solidité, peine perdue. Et il ne disposait pas de ses armes. Personne ne semblait en avoir.

- J'suis Barral. Si le corbeau est entré c'est qu'il y a une sortie quelque part ...

C'était un peu le seul réconfort qu'il pouvait tirer de la présence du volatile.
Était-il entre les mains de la bande de pirate qu'il affrontait depuis des mois ? D'un individu pervers ?En étant dans la milice, ses ennemis étaient nombreux. Etant le fils bâtard de Samuel Montoya cela devait en ajouter un certain nombre à la liste. D'autant qu'il connaissait bien mal le passé de sa famille.

[Tente de discerner des bruits extérieurs qu'il pourrait reconnaître et ainsi lui permettre de deviner où il se trouve.]
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Lothaire FerboisGuérisseur
Lothaire Ferbois



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MessageSujet: Re: [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell]   [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell] EmptyLun 13 Mai 2019 - 21:02
La bouche encore pâteuse, les yeux gris bleu du médecin s’écarquillaient peu à peu sous l’effet des cliquetis de chaînes et des murmures. Etourdi, désorienté, Lothaire avait le plus grand mal pour faire taire la migraine lancinante qui le troublait tant. Il n’avait pas souvenir d’avoir bu à ce point, mais était ce bien l’effet de l’alcool ?

Les yeux encore mi-clos, le bras du quadragénaire s’agitait dans le vide, échouant à atteindre le pied de son lit ou un quelconque meuble. Peu à peu, l’esprit du guérisseur passait de l’incompréhension à la stupeur. Il n’était pas chez lui.

S’éveillant complètement, Lothaire eu la mauvaise surprise de constater qu’il avait été enchaîné dans une obscure salle au sol jonché de débris. Il n’était d’ailleurs pas tous seuls, mais tous semblaient se montrer aussi surpris que lui de se retrouver ici. Artorias, Eurybia, Lyanna, Barral et une jeune femme qui avait prise la parole sans s’être présenté.

Remarquant les échanges de regards, Lothaire soufflait :

‘’Lothaire Ferbois, guérisseur. Quelqu’un a une idée de ce qui se passe ici ?’’

Se frottant sa nuque encore endolorie, il s’efforçait d’observer en silence les actions de ces compères. L’état d’esprit analytique de l’homme de science reprennait le dessus, cette situation pouvait vite se dangereuse. Etaient-ils au moins au sein de la Cité ? Le dénommé Barral avait très justement déduit de la présence du corbeau qu’une ouverture devait être présente, là quelque part.

Se hissant du mieux qu’il pouvait dans cette pénombre, Lothaire s’efforçait de repérer cette ouverture. Hasardant ses yeux le long des murs de la salle, son attention s’arrêta sur une forme sombre appuyé contre l’un des murs. Se méprenant un instant sur ce qu’il lui semblait n’être qu’un vulgaire meuble, un coup d’œil bien plus attentif lui révélait qu’il s’agissait d’une silhouette humaine. Un cadavre ? Un autre prisonnier bien vivant ?

‘’On dirait bien que nous avons un septième compagnon.’’

Il avait été mis à l’écart des autres et ne semblait pas encore s’être éveillé. Il valait mieux s’occuper de le réveiller lui aussi avant de se mettre tous ensembles à réfléchir sur leurs situations. Ils avaient tous été transportés ici, plus probablement sous l’effet d’une drogue, avant d’être enchaînés solidement en cercle. N’ayant pas encore été tués, Lothaire supposait que ces mystérieux individus souhaitaient obtenir quelque chose d’eux. Et ce n’était sans doute quelque chose de vraiment légal.

‘’Qui que soit ceux qui nous ont enlevés, ils nous ont gardés en vie pour une bonne raison. Probablement pour nous arracher des informations. Est-ce que l’un d’entre vous a la moindre idée du moindre point commun entre nous tous ? D’un ennemi commun ? De relations douteuses ? Ah et si quelqu’un pouvait réveiller l’autre là-bas, ça serait préférable.’’
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ZizanieMaître du jeu
Zizanie



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MessageSujet: Re: [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell]   [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell] EmptyMar 14 Mai 2019 - 22:41
   Un drame n’arrive jamais seul, et certaines choses dit-on, ne sont en réalité que les hérauts de forces obscures et malveillantes. Des oiseaux de mauvais augure qui n’attendent qu’une petite provocation pour noyer la terre sous un déluge de feu et de mort…

    Les esprits s’évéillaient doucement et l’incompréhension était totale, malgré tout, quelques idées naissaient doucement, une petite lueur d’espoir commençait à poindre. Tout doucement.

Citation :
Jet d’observation

- Int de Eurybia : 9
  10 échec
  Tu ne décèles rien de particulier que ce soit dans les chaînes ou dans l’attache centrale.

- Int de Lyanna : 9
  20 échec critique
  Tu ne trouves rien dans les meubles et malles et ne réussis qu’à t’entailler une main en trébuchant.

- Int de Artorias : 9
  3 réussite
  Tu ne décèles ni entrée ni sortie mais tu remarques qu’un certain nombre de jarres identiques sont disséminées un peu partout dans la pièce.

    Tandis que tous tentaient, en vain, de briser leurs chaînes le dernier survivant lui ne montrait aucun signe de vie, d’ailleurs, l’était-il vraiment? Impossible de discerner le moindre bruit venant de lui tant le volatile braillait à n’en plus finir, dardant chacun des prisonniers de regards mauvais.

Citation :
Jet d’habileté

- Hab de Isaure : 13
  4 réussi
  Tes projectiles touchent leur cible, même la dernière, qui ne réagit pas.

- Hab de Lyanna : 13 (Bonus de +1 pour Crochetage des serrures)
  17 échec
  La serrure de tes fers reste hermétique à tes tentatives de l’ouvrir.

    Finalement la plus grande menace pour nos captifs n’était peut-être qu’eux-mêmes, le grenier, ses moindres recoins jusqu’au sommet de ses poutres était recouvert de bibelots, de coffres et malles, le tout noyé sous une épaisse poussière qui semblait être là depuis des décennies. Si la clef de leurs fers était dissimulée quelque part, il leur faudrait bien plus que de la chance pour mettre la main dessus. L’oiseau croassait toujours et lorsque l’un d’entre eux lui jeta la première pierre sous la forme d’un bout de bois, le destin, les Trois, ou quiconque était à l’oeuvre ici opéra un retour de manivelle.

Citation :
Jet d’endurance

- End de Isaure : 12
  20 echec critique
  Tu saignes abondamment et de nombreux morceaux de verre se sont plantés un peu partout dans ta peau et tes vêtements.

- End de Isaure : 12
  14. Tu perds 14pvs et il t'en reste 66.

- End de Artorias : 9
  16 echec
  Tu récoltes de belles coupures, peu profondes et sans gravité mais douloureuses et impressionnantes.

- End de Eurybia : 10
  19 echec
  Tu récoltes de belles coupures, peu profondes et sans gravité mais douloureuses et impressionnantes.

- End de Lyanna : 9
  13 echec
  Tu récoltes de belles coupures, peu profondes et sans gravité mais douloureuses et impressionnantes.

- End de Barral : 14
  2 réussi
  Tu ne récoltes que quelques petites coupures superficielles, tes camarades ayant absorbé le gros de l’impact.

- End de Lothaire : 10
  4 réussi
  Tu ne récoltes que quelques petites coupures superficielles, tes camarades ayant absorbé le gros de l’impact.

    Le volatile hurla d’indignation en tentant d’éviter le projectile qui lui était destiné et heurta du bout de l’aile un énorme globe de verre trônant sur une poutre et rempli de ce qui semblait être les restes brisés d’un antique lustre. Le globe roula et vint s’écraser au centre de la pièce, à quelques pas de la jeune bannie et explosa en répandant son contenu sur les captifs impuissants. Nul doute que la jeune rousse serait très appréciée après ce coup d’éclat.

Citation :
Salut à tous!
Alors ça peut vous paraître mince, et si c'est le cas je m'en excuse, mais vous avancez néanmoins! Un grand bravo à Lyanna pour avoir manqué de tuer le groupe au 1er tour! :mrgreen:

Sinon pour ce qui est des lancés de dés, je n'ai pris en compte que les actions narrées, et vous noterez que je n'ai pas rand vos tentatives de briser vos chaînes puisque le but est de trouver comment vous en libérer!

Arto si tu décides de saisir une jarre, tu devras lire l'étiquette irp et choisir un nombre entre 1 et 25, si ton personnage ne sait pas lire il faudra te faire aider. Et si aucun d'entre vous ne peut lire l'étiquette je tirerai un dés pour déterminer le numéro de celle-ci!

Je m'excuse du retard pris cette semaine, et je vous souhaite un bon jeu à tous!

Prochain post le : 20/05/2019
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Isaure HildegardeBannie
Isaure Hildegarde



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MessageSujet: Re: [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell]   [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell] EmptyMer 15 Mai 2019 - 18:50
Touché. Touché. Touché. Touché. Touché. Touché et Touché. Même la vision trouble, je ne suis toujours pas mauvaise, ça me rassure, chacun commence à donner signe de vie, chacun oui, sauf celui isolé, beaucoup plus loin. Cela m’inquiète. Un des deux hommes prend la parole, questionne le groupe sur son état de santé, sur ses souvenirs, moi je reste silencieuse, pas que je n’aime pas les étrangers, mais de toute façon, je n’ai pas grand-chose à dire de plus. Celui qui prétendait bien était un menteur ou une menteuse, fallait-il fou pour avoir pareil pensée alors que nos chevilles étaient encerclées par des chaînes, alors que l’obscurité nous étreignait dans une étreinte qui n’avait rien d’agréable et que l’odeur de la poussière venait irriter l’intérieur de nos corps à chaque inspiration. Connard de protégé de la cité. Ouais. Bande de petits privilégiés, parfaitement à l’abri qui n’était même pas fichu de réaliser qu’on était tous dans la merde, dans la grosse merde. Mon regard circule sur notre environnement, du moins, ce que je parviens encore à distinguer, il faut avoir que noirceur et cette impression de ne pas être seule dans sa propre tête n’aide en rien. J’avale ma salive pour essayer de faire passer le goût étrange qui se forme sur mes lèvres et dans ma bouche et puis je dévisage celle qui vient de me menacer.

Cocotte. Si tu savais le nombre de nanas comme toi que j’ai tué, juste pour survivre, tu ne me dirais certainement pas ça et je ne suis absolument pas d’humeur à jouer à la gentille petite bannie sauveuse de la veuve et de l’orphelin. Mon regard reste un long moment sur elle, à détailler ses gestes, sa corpulence, son visage qui je ne distingue pourtant pas clairement. Je ne dis rien, non je ne formule absolument rien alors que mon esprit s’imagine déjà lui sauter dessus, laisser mes doigts circuler autour de sa gorge, la regarder se débattre jusqu’à abandonner son dernier souffle. Ça me soulagerait, je crois. Ça serait en adéquation avec ce qu’on dit de moi : meurtrière. Monstre. C’est Mathie qui me raisonne, je crois, j’en sais rien, en se positionnant juste derrière la troisième personne avant de disparaître de champ de vision. C’est celle qui est plus proche de moi, celle qui explique qu’il faut se calmer juste après s’être massé la tête à cause de mon superbe lancé. C’est noté, la prochaine fois je viserai les jambes. Même si ce qu’elle dit est intéressant, même si elle m’épate a déjà à pouvoir se tenir droite pour s’approcher de notre lien central, de notre union forcée. Un clou, petite chanceuse, avec un clou on peut faire bien des choses, mais encore une fois, je m’égare, je dérape. La survie avant tout même si cela veut dire travailler en équipe, y compris avec la folle furieuse qui préfère menacer ses compagnons d’infortune plutôt que de réfléchir dans le bon sens. Connasse.

J’abandonne la rousse qui bidouille, sans trop d’espoir, les promesses dans le vent, j’ai bien connu, trop bien connu. « Je suis douée de mes dix doigts », fais déjà et on verra si on peut te qualifier après de l’experte en doigtée. Quatrième personne qui parle et ça semble déjà trop pour moi, lui non plus il ne sait pas grand-chose et le vla pas qu’il fait un très d’esprit. Si le corbeau a pu rentrer blablablabla, sans blague ? Et il lui a fallu autant de temps pour découvrir ça ? Mais c’est que nous avons un milicien dans l’équipe, peut-être même de l’externe vu le degré d’intelligence. Je prends une inspiration avise le dernier, un guérisseur, lui, il m’intéresse beaucoup plus. Il a raison… Pourquoi nous garder en vie tous ensemble ? Peut-être pour se faire un p’tit plaisir, une p’tite bouffe, repas de famille tout ça… C’est bien un truc de ceux qui vivent à l’abri, ils n’ont aucune conscience de l’horreur des hommes.


- « Iris » répondis-je simplement même si tout le monde s’en foutait « Il ne se réveil pas notre copain » soufflais-je simplement « Et si il est mort, il devient notre problème principal… Garde précieuse ton jouet, Lyanna. »

À défaut de trouver autre chose, peut-être qu’à coup de clou on finira par créer une ouverture afin de pouvoir séparer la tête du corps… Ma pauvre Isaure, tu crois encore au miracle toi… Bon, faut trouver autre chose. Sauf que voilà, ça dérape, ça dérape complet. Celle à la poitrine développée –et rousse au passage- venait de s’en prendre directement au pif. Le craquement, le grincement n’avait rien à envier ni à présager de bon. À peine le temps de protéger mon visage que l’objet éclata sur le sol, se brisant en de multiple de petits morceaux coupants. J’avais couiné, alors que je sentais l’ensemble glisser sous ma peau, le sang venir inonder mon visage, mon front, mon arcade, mes mains. J’avais mal, trop mal pour réaliser, toussotant dans la vague de poussière que l’ensemble avait provoquée. Je m’étais éloignée au maximum que ma chaîne pouvait me le permettre –tirant tout du moins jusqu’à ce que je ne puisse plus m’éloigner-. Frottant mes yeux, étalant de ce fait le sang qui se trouvait sur mes mains, j’avais attendu, attendu que ma respiration se calme, que la douleur s’estompe un peu, que ma toux cesse. Puis je regardais, j’avisais l’ensemble des dégâts. Merde. Putain de merde. L’ensemble de mes mains contenaient une multitude de morceaux, jusqu’à sous les ongles, le poignet. Le reste de ma tenue avait semblé protéger mes bras, ne fallait-il absolument pas que quiconque remonte mes manches. Impossible d’aviser l’état de mon visage, mais à la sensation chaude omniprésente et ce goût étrange dans ma bouche. Nouvelle quinte de toux, cracha de sang et je me souciais enfin des autres. Impossible de faire pression sur quoi que ce soit avec l’état de mes mains, impossible de retirer les morceaux de verres non plus.

Demander de l’aide jamais, pourtant presque naturellement mon regard c’était porté sur le guérisseur, puis sur les autres silhouettes. Les prénoms, j’en avais retenu presque aucun, j’étais bien trop dans le brouillard, beaucoup trop oui pour retenir quoi que ce soit. Est-ce que les autres étaient blessés eux aussi ? Difficile à dire et une nouvelle rapidement, j’avisais le dernier membre de nos groupes –toujours sans réaction, si oui avec autant de bruit il ne peut qu’être mort-. Me recroquevillant, tentant d’arracher des morceaux de ma tenue en grimaçant pour faire un semble de point de compression. Lentement, je laissais mes doigts meurtris chercher une solution, un élément autour de moi, quitte à ouvrir des objets, j’avais besoin de tissu, vieux ou pas, j’allais pas faire la fine bouche et surtout, surtout, c’était une lame, une dague, quelque chose de tranchant et là… Ce fut la révélation, le verre. C’était glauque, terriblement, mais bon, j’étais une meurtrière non ?


- « Le dernier. Il n’a pas bougé. Il est mort. Nous avons un problème. » ça j’étais restée suffisamment dehors pour en avoir conscience et même si j’aurais supplié pour qu’on me vienne en aide, qu’on calme le sang qui venait troubler ma vision lorsqu’une goutte passait sur mes paupières « Donnez-moi un morceau de verre suffisamment grand. »

Encore plus glauque qu’avec le clou, bravo, Isaure, si tu voulais passer pour sage petite fermière, c’est foutu. Je tousse encore, je grimace et je tente une nouvelle fois de rejoindre le corps avec un possible morceau de verre –quitte à arracher un de ma peau si j’en ai suffisamment gros pour ça-

Isaure note hrp a écrit:

Bonsoir par là,

Pour Isaure du coup, il n'y a pas grand chose :
- Elle s'inquiète pour celui qui ne bouge pas
- Elle subit de plein fouet l'échec critique
- S'éloigne autant que possible pour tester la longueur de sa chaîne -idéalement jusqu'au corps si possible-
- Elle demande un morceau de verre, quitte à en prendre un de sa propre peau (son idée est clair,
retirer la tête du corps)

A noter pour mes partenaires : Isaure sera plutôt hostile à toute forme de soin ou de proximité, la raison est simple, elle refuse qu'on trouve sa marque sur son avant bras, par crainte d'être ciblée et de devenir l'ennemi du groupe.

Pardon, pardon Eury, tu n'es pas dans le coeur d'Isaure pour l'instant... :hide:
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Eurybia PyritForgeronne
Eurybia Pyrit



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Avertissement : description de blessures.

Les ombres autour d’elle commençaient à geindre à leur tour en reprenant conscience. Ca et là, des réactions très diverses. La Peu Respectable bidouillait ces mêmes fers que la blonde avait tenté d’éprouver mais rien à y faire. Personne ne s’en débarrasserait pour l’instant. Monseigneur Evidence nous indiqua qu’il y avait une sortie... Comment croyait-il qu’ils étaient tous rentrés ? Par le miracle des Trois ? Des corps inertes, ça pesait plus lourd que des meubles, ça traînait partout. Ce n’était pas un individu qui les avait enlevés mais DES individus, pour sûr. Ou alors on les avait forcés à venir d’eux-même mais aucun d’eux ne s’en rappelait. Etrange.

Fer. Bois. Ferbois. Ferbois Lothaire. S’il y avait bien un nom que la forgeronne retiendrait, c’était sans doute celui-ci. Fer. Bois. Deux choses qu'elle connaissait bien. Le guérisseur avait émis des hypothèses. Des ennemis ? Une situation louche. Non, elle fronça les sourcils fouillant sa mémoire brumeuse. Non, pas de son côté. C’est à ce moment-là qu’elle se rendit compte qu’on la fixait avait insistance.

La teigne lui lançait un regard noir. Ah, oui, elle l’avait engueulée en guise de salutations, en réponse aimable à ses lancés à la face. Elle n'aimait pas sa remarque ? Et bien voilà qui lui était complètement égal. Qui que soit cette maigrelette, duchesse ou gueuse - non à sa manière de parler, elle n’était sans doute pas de sang bleu -, mais toujours était-il qu’elle était comme eux tous, pieds et poings liés. Au moins la gueuse savait viser, c’était déjà ça, car de ce que la forgeronne avait pu voir, chacun des projectiles avait fait mouche sur sa cible. Une archère ? Ou une habitante de l’extérieur qui par la force des choses avait acquis une certaine précision de tir en matière de lancer de machins. Malgré son talent sen-sa-tion-nel le septième corps, lui, ne bougeait toujours pas. Tout le monde s’en rendait bien compte et l’atmosphère s’était fait plus pesant. Personne n’avait vraiment exprimé l’angoisse commune, mais on pouvait facilement affirmer que tous y pensait.

Tous.

Finalement, la Teigne mit des mots sur cette pensée, l’angoisse se matérialisa alors dans leur réalité à tous. La mort était passé pour lui, et ce n’était qu’une question de temps avant qu’il ne se relève pour tous les livrer à elle. Il leur fallait s’armer contre cette éventualité. La tatoué gardait ses deux mains sur une même chaîne. Prête à étouffer, restreindre les mouvements de qui se jetterait sur elle. C’est alors que la rousse lança un objet qui aurait pu servir de matraque sur... sur l’oiseau ? Est-ce qu’elle venait de faire ça ? Ou est-ce qu’elle avait vu quelque chose que personne d'autre n’avait su voir ? Elle s’était immédiatement remise à sa tâche tendit que les conséquences de son action se déroulaient au ralenti.

Le corbeau écarta les ailes.
Prit son envol.
Ses mouvements étaient amples.
Son cri contrarié interminable.
Et tout doucement.
Il balaya quelque chose.
Qui traînait sur une poutre.
Une sphère.
Déversant des morceaux.
Des morceaux brillants.
Une sphère.
Se recroqueviller sur soi.
S’explosant à côté de la Teigne.
Des morceaux brillants.
Se plantant dans leur peau.
Un couinement.
D’autres bruits.

Un râle énervé pour contenir la douleur qui se dessinait sur ses bras et ses jambes, comme d’autres tatouages, ceux-là couleur sang. Ici, un éclat avait raté sa jugulaire de peu, elle n’avait pas senti cette coupure, la chaire fine du cou avait cédé facilement, petit à petit, goutte après goutte, le col de son chemisier de lin s'imprégnait d’écarlate. Le liquide poisseux plaquait le tissus sur la peau, comme pour endiguer le saignement de lui-même. Ici, quelque chose avait heurté l’os de son arcade, et de la chaleur humide s’était répandue, ou plutôt avait coulé sur toute la partie droite de son visage. Elle avait l’habitude de se cogner les membres, de les heurter, de faire tomber des matériau dessus. Mais s’il y avait une partie de son corps qui ne lui servait pas à forger, c’était bien sa face. C’était donc cette plaie qu’elle ressentait le plus à présent, et la grimace qu’elle faisait n’arriva qu’à emplir sa bouche de... cuivre ? C’était donc ça cette odeur collante, cette odeur alarmante qu’elle sentait depuis le début ? L’odeur du sang ? La grande blonde commença à s’agiter. Ils allaient tous crever dans la poussière, bouffés par Sept ou morts à cause de leur propre idiotie. Il fallait sortir ! L’envie lui brûlait de se relever mais les débris de verres la cernait et dans la pénombre, elle peinait à ...

« Mais qu’est-ce que c’est que ce truc ?? » s’exclama-t-elle à voix haute. La tête d’une lance, s’était fichée dans le muscle de son avant-bras gauche alors qu’elle se protégeait le visage. Le sang qui gouttait par dessus son oeil ne lui permettait pas de distinguer la lame, mais en la touchant du bout des doigts, elle devinait que ce n’était pas du métal mais bien un long morceau de verre. D’un revers de manche, elle essuya son visage avant de tirailler sur l’éclat doucement se demandant s’il ne valait pas mieux l’y laisser. Son regard dériva de l’objet pour se poser un peu au dessus. Malgré la soudaineté, l’étourdissement, la douleur, Eurybia fut étonnée de voir que la maigrelette, tout en étant dans un état sans doute pire que le sien, avait su garder son sang-froid faute de pouvoir contenir celui qui s’écoulait de ses plaies. Etait-elle habituée à encaisser de la sorte ? Une milicienne peut-être ? Observant que numéro sept restait inerte, elle déclara sa mort, comme un chef de coutillerie qui interdisait à ses hommes de récupérer le cadavre d’un des leurs si le risquer était d’y laisser une autre vie. Du même coup, la Teigne confirma l’existence d’un problème de plus en plus évident pour eux tous.

« Hé la Teigne !» La forgeronne cracha le sang qui se mêlait à sa salive. Dans un bruit glauque de chaire triturée, on la vit arracher l’éclat de son avant bras et le faire miroiter dans le champs de vision de la maigrelette. L’artisane avait la force, la foi, mais pas encore la stupidité de se frotter à un fangeux au corps à corps. S’ils étaient tous morts, elle préférait s’assurer que celle au talent sen-sa-tion-nel aie un projectile digne de ce nom à lancer sur Sept. Elle poursuivit avec un rictus de douleur. « Par Rikni, évite de me viser cette fois. Mon cou sera autrement plus dur à couper que le sien. » fit-elle en désignant la masse immobile d’un hochement de tête.

Etait-il vraiment mort ? Quelqu’un allait-il s’aventurer plus près de lui pour s’en assurer avant que les deux balafrées n’entreprennent sa décapitation ? Avançant avec précaution, glissant plutôt pour pousser les débris sans s'entailler davantage, Eurybia tenta de s'approcher suffisamment d'Iris pour lui tendre l'éclat. Puis voyant que la Teigne ne s'approchait pas davantage, quelle sale tête de mule, elle le pose au sol pour le faire glisser jusqu'à la lanceuse de trucs, en espérant qu'il ne se brise pas. Sans quitter des yeux le présumé cadavre, l'artisane s'affaira à resserrer sa manche en la roulant sur l'entaille qui était plus longue que profonde. Fallait s'occuper un minimum de ces blessures. Surtout celles de la Teigne. Ferbois. Guérisseur. Oui, un nom qu'elle n'oubliera pas.

« Lothaire, c'est ça ? Non, je me débrouille. Essayez plutôt de l'aider elle, avant qu'elle finisse par se vider de son sang, je vous prie. Déjà que madame Peu Respectable a failli tous nous crever grâce à son habileté naturelle. »

La blonde n'avait pas cessé de fixer la silhouette du septième, sa vision s’accoutumant de plus en plus à la pénombre. Il ne bougeait toujours pas. Il lui fallait trouver quelque chose de lourd. Elle regrettait de ne pas avoir vu où était tombé le bout de bois que la rousse avait balancé. La forgeronne se mit à chercher dans le tas le plus proche d'elle pour trouver de quoi se défendre.



Hors-Jeu a écrit:
NB :
- Eurybia s'est ouvert l'arcade gauche.
- Eurybia a le haut de la chemise tâchée de sang
- Eurybia a trouvé l'éclat de verre dans le muscle de son avant bras gauche, elle est droitière.
PS: Isaure : mais moi je t'aime !

Citation :
- Eurybia tente de faire passer l'éclat de verre à Isaure sans le briser.
- Eurybia prie Lothaire de bien vouloir aider Isaure.
- Eurybia cherche un objet contondant, si possible lourd et gros (cmb...)
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ArtoriasMilicien
Artorias



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MessageSujet: Re: [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell]   [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell] EmptyMer 15 Mai 2019 - 22:45
Chacun s'était présenté tour à tour, il y avait vraisemblablement une forgeronne, peut-être une voleuse ? Ce n'était pas donné à tout le monde de savoir crocheter une serrure, un borgne, un guérisseur et enfin, une femme qui ne s'était pas présentée. Un groupe hétéroclite, rien ne semblait les relier les uns aux autres. Artorias n'avait jamais vu aucun d'entre eux avant aujourd'hui. Pourquoi étaient-ils tous enchaînés ici ? Il y avait forcément une raison. Des esclaves ? Non. Ils étaient enfermés quelques part au temple, ils avaient... non. Le milicien ne voyait qu'une seule solution, quelqu'un voulait jouer avec eux. Si non, pourquoi les enfermer ensemble dans un lieu si particulier ? Surtout que toutes les chaînes étaient attachés au centre de la pièce, ça voulait dire que chacun des prisonniers pouvaient atteindre les autres. Une pensée terrible lui traversa l'esprit, mais il préféra la chasser de son esprit pour l'instant.

Silencieux, il écouta attentivement et resta un moment adossé au mur, le temps que son esprit aille mieux. Il avait été drogué, maintenant ça lui semblait claire, mais toujours aucun souvenir...

Observant les autres tenter la force et la ruse contre les chaînes, il fut soulagé de voir que ses compagnons ne sombraient pas dans la panique et la peur. La situation était suffisamment bizarre pour être enchaîné avec des bons à rien, au moins ils tentaient des choses... Mais son soulagement fut de courte durée puisque la rousse lança, sous l'effet de l’énervement, un morceau de bois sur l'oiseau. L'animal heurta dans son esquive un globe de verre, perché en haut d'une poutre, l’objet roula un moment sur le morceau de bois avant de tomber dans le vide. Artorias, toujours adossé, replia les jambes contre lui, posa ses coudes sur ses genoux et ses poings fermés sur son front. Le globe explosa en touchant le sol et du verre vola dans toutes les directions. Grâce à sa positon, seul ses jambes et ses bras furent toucher. Attendant un moment pour être sûr que plus rien n'allait se passer, retenant même son souffle, il laissa échapper un léger gémissement avant d'observer l'ampleur des dégâts. Des morceaux du globe, plus ou moins petits, étaient plantés dans chacun de ses membres. Des petites taches rouges apparurent sur ses vêtements. Ça semblait grave, mais il avait vu suffisamment de blessures pour savoir que les siennes étaient superficiels. Il enleva les morceaux un à un et grimaça en retirant un bout de verre plus long que les autres.


- Bordel, au lieu de tout jeter à travers la pièce, vous ne pourriez pas réfléchir un peu ?

Enfermé, à priori sans raison, dans le noir avec des inconnus, la première chose qui leurs venaient à l'esprit était de lancer tout se qu'ils avaient sous la main ? Vraiment ? Bien sûr elle ne l'avait pas fait exprès, mais la prudence était de mise dans une situation comme celle ci, ça semblait logique.

- Il faut être prudent... dit-il plus calmement.

Sa façon de penser ne pouvait pas être la même que celle des autres, sa façon de réagir non plus d'ailleurs. Pour certains, hurler ou se débattre était la meilleure solution alors que pour d'autres, ne pas se faire remarquer semblait être une meilleure option. Comment savoir qui a raison ? Artorias était pour l'action, mais pas sans réfléchir. Il avait été formé à la guerre et au combat en général, si pour des spectateurs ignorants c'étaient le guerrier le plus grand et le plus fort qui gagnait, pour un professionnel, s'était celui qui utilisait efficacement sa tête et son corps. Pour gagner une guerre, les armées étaient importantes, mais la stratégie l'était tout autant. Comme pour les préceptes
de Rikni, force et intelligence. Réfléchir avant d'agir.

Le milicien se releva tant bien que mal, les autres aussi avaient été touché, la plus mal en point semblait être la femme inconnue. Le milicien reporta son attention sur la pièce, cherchant une ouverture, une trappe sous une jarre, une porte derrière un meuble ou quoi que ce soit. Mais il ne semblait n'y avoir rien du tout, aucune sortie ou entrée dissimulé, chose totalement impossible. Si non, comment étaient-ils rentrés dans la pièce ? L'endroit n'avait pas poussé autour d'eux. Il y avait forcement un passage... Le milicien observa le sol, notamment si il n'y avait pas des traces dans la poussière qui démontrait qu'il y avait eu de l'activité ici, autre que celle qui avait commencé depuis le réveil du groupe bien sûr. En cherchant, il remarqua quelque chose. La pièce était remplit d'objet en tout genre, des meubles, des débris etc mais pourtant, aucun ne semblait en double, l'armoire du fond était trop différente de celle à coté du milicien, suffisamment en tout cas pour les distinguer l'une de l'autre. Par contre, il y avait des jarres ici et la, disséminées dans toute la pièce. C'était le seul objet qui se répétait à l'identique. Une piste ? Sûrement pas. Mais le milicien préféra tout de même vérifier pour rayer ça et passer à autre chose. Il s'approcha donc de l'un des pots et l'examina, une étiquette figurait sur le plus proche de lui. N°6 ! Il s’apprêtait à retirer le couvercle pour vérifier si quelque chose ne se trouvait pas dedans, mais l'inconnue venait de prendre la parole. Artorias s'arrêta pour l'écouter.

Le septième, celui à l'écart, n'avait toujours pas bougé d'un cheveux ? Il était enchaîné comme eux, mais le simple fait de l'avoir mis à l'écart du groupe semblait en faire un suspect. La différence pouvait être dangereuse en ce bas monde et le pauvre allait l'apprendre à ses dépens. La fameuse Iris prévint donc les autres, elle allait s’occuper de lui... L'instinct d'Artorias lui dictait de faire attention à cet homme à l'écart, mais de la à le tuer ? En tout cas, pour Iris, cela suffisait.


- Vérifiez bien qu'il soit mort avant de le tuer... nous avons sûrement étaient drogués pour arriver jusqu'ici, il suffit d'une dose un peu plus forte pour qu'il dorme plus longtemps... donc faites attention, mais vérifiez avant de commettre l’irréparable.


Il aurait bien dit au guérisseur de jeter un œil pour être bien sûr, mais dans le cas où le numéros sept était bien mort, alors il était préférable de garder le médecin en sécurité loin du potentiel fangeux. D'ailleurs, dans cette éventualité, si le milicien se retrouvait enfermé avec un fangeux, il aurait besoin d'une arme pour se défendre. Il avait de maigre chance de remporter le combat, mais Artorias n'accepterait pas son destin sans défendre chèrement sa peau. Fouillant ses poches et ses bottes, il ne trouva rien, ni arme, ni gadget. L'envie de trouver quelque chose pouvant servir d'arme était forte, mais le milicien préféra avant ça regarder la jarre N°6. Il commença par la secouer légèrement tentant de sentir si il y avait quelque chose à l'intérieur. Il retira ensuite le couvercle et jeta un œil en restant prudent. Il était dans une situation totalement inconnue, un oiseau venait de faire tomber un globe de verre explosif, alors une jarre pouvait contenir n'importe quoi issu d'un esprit sordide. Son instinct lui disait de ne pas le faire, mais si la vue du milicien ne suffisait pas pour sonder les ténèbres dans le pot, il était prêt à rentrer son bras dedans...

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Lyanna DesrosesVoleuse
Lyanna Desroses



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MessageSujet: Re: [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell]   [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell] EmptyJeu 16 Mai 2019 - 20:00
Quelle chance avait elle eut en mettant la main sur le clou rouillé qui lui apparaissait comme étant la clef miraculeuse de sa libération, et celle de ses compères !
Hélas... La chance est une notion vague, et la roue tourne toujours inlassablement, laissant toutes lueurs d'espoir disparaîtrent aussi vite qu'apparus, tel des feux-folets au coeur d'un cimetière en pleine nuit.
Il faisait sombre, si sombre que Lyanna dicernait à peine quelques éléments physiques de ses camarades de malheur, devinant davantage leur carrure et leurs actes au son de leur voix, de leurs chaînes et de leurs mouvements. Elle ignorait à quoi correspondait toute cette pagaille qui encombrait la pièce, ne trouvant que quelques objets reconnaissables au touché qui lui semblait pourtant que de faible utilité dans l'instant présent.
S'attelant à sa besogne de crochetage, relativement confiante quant à ses compétences en la matière, la jeune fille déchanta pourtant très vite. Quelques choses de chaud ruisselait doucement de son poignet sur sa main, rendant la serrure poisseuse et son clou moite. Elle plissa les yeux pour en découvrir l'origine. Une entraille, peu profonde mais suffisamment sérieuse pour laisser une fine trainée de sang s'écouler de la plaie, ornait le dos de son poignet. La blessure n'était pas douloureuse, d'ailleurs elle ne s'était pas rendu compte qu'elle s'était fait mal en fouillant les décombres, mais elle compliquait son travail. Glissant le long de son outil de fortune, y voyant encore moins clair que plus tôt, le mécanisme refusait de s'ouvrir. Elle ne trouvait même pas le point d'accroche, le cliquetis avec lequel elle devait jouer pour se libérer. Et puis ce foutu corbeau qui refusait de fermer son bec... La rousse commençait à perdre sérieusement patience...
C'est bien là que fut l'erreur. Céder à la panique ou à l'agacement, brûler des étapes, dans ce genre de situation était toujours une mauvaise idée et mettait la vie des prisonniers en danger. Mieux aurait valut qu'elle prenne le temps de respirer, de réfléchir, pour mieux s'organiser dans sa tête et retrouver son sang froid. Mais au lieu de cela... Elle laissa un débris de bois en direction du corbeau.
S'en suivit l'inévitable : une catastrophe.
Trop occupée à observer le verrou qui lui scellait le pied, Lyanna n'eut pas le temps de voir venir l'explosion de la sphère de verre qui s'écrasa pourtant non loin d'elle, à un rien de la brunette qui lui servait de voisine. Si le bruit assourdissant qu'elle provoqua dans son choc contre le plancher aracha un effroyable sursaut à la voleuse, elle n'eut pourtant pas le réflexe de se protéger.
Heureusement - pour elle tout du moins - les débris de verre qui volèrent en tout sens semblaient avoir essentiellement pour cible l'autre fille, qui glappit de douleur. Les autres aussi exprimèrent leurs souffrances, de façon moins importante pourtant. Lyanna elle-même ne put contenir tant sa surprise que sa douleur en sentant la meurtissure du verre s'enfonçant ça et là dans sa chair, sur les bras, les pieds, les jambes, son épaule et même sur la naissance de sa gorge, toujours trop peu couverte. Tout son corps était couverts de blessures dont la douleur aigue lui mit les larmes aux yeux et son effroi monta d'un cran en voyant la multitude d'éclats de verre de différentes formes et mesures perler sa peau blême, bientôt couvertes de fines trainées de sang.
Ce n'était pas la première fois que Lyanna se blessait. Sa vie de malfrat l'avait plusieurs fois conduite à saigner. Mais si elle était d'ordinaire résistante à ce genre de choses, elle sentit cette fois une terrible nausée lui remuer le ventre, et un goût de fer lui impreingner la bouche.


- Ce n'était pas prévu ça... Pas le but recherché... Est-ce que tout le monde va bien? Rien de cassé?

Pietres excuses... Ca n'avait jamais été le grand fort de Lyanna... Ni vraiment fait partie de son tempéramment, solitaire et fière comme elle l'était...
Mais pour le coup, elle ne faisait pas vraiment sa maligne...
Dans le noir, difficile de dire l'étendu des dégats chez chacun. Elle ne savait même pas si ses propres blessures étaient sérieuses ou non... Elle voyait seulement que la brunette ne semblait pas très bien en point. Nul doute qu'après ça, les autres risquaient de ne pas franchement l'apprécier...
Dans quel bordel c'était elle encore fourrée ? Si au moins elle arrivait à se rappeler ce qu'elle avait fait la veille, histoire de connaître dans quelles conditions elle s'était retrouver là...
Elle n'eut pas le temps de digerer les premières complications, que déjà la dénommée Iris soulevait un autre problème, autrement plus important que celui que la rousse venait de provoquer. Il était vrai qu'un d'entre eux manquait à l'appel... Et son silence ne laissait rien présager de bon. Ainsi entravés, s'il s'avérait que leur copain était l'une de ces créatures de la Fange, ils étaient tous dans de beaux draps... autant dire que c'était buffet à volonté pour l'odieux monstre.
La nausée la torpillait de plus belle, et elle fit son possible pour réfrêner son envie de vomir.
Penser calmement... Respirer... Réflechir...
Mieux valait qu'elle garde son clou... A default de lui permettre de déverouiller leurs entraves, il pouvait être utile face à un fangieux...
La dénommée Eurybia lança un debris de verre en direction de la volontaire exécutrice. Elle n'était pas franchement commode, cette blondinette... Mais on pouvait dire qu'elle ne manquait pas d'aplomb. Lyanna ne releva pas sa remarque agacée. Qu'elle soit ou non une personne respectable, dans le cas présent, ca n'avait pas une grande importance. Elle se trouvait dans la même position qu'eux, enfermée dans ce grenier. Peut être même que ses compétences peu communes finiraient par leur servir à quelques choses...
Pour l'heure, c'était loin d'être le cas. Dépitée et meurtrie, Lyanna abandonna avec un soupir la tache dans laquelle elle s'était lancée.


- Ce mécanisme est trop compliqué... Je ne peux pas le forcer...

Elle leva les yeux en direction de la forgeronne qui n'avait pas eu de meilleurs résultats avec sa propre méthode.

- ... et bien trop solide aussi, de toute évidence.

Elle était un peu cassante dans son ton. Elle n'aimait pas vraiment qu'on la prenne de haut de la sorte.
Elle lança également un regard mauvais à Artorias, qui n'avait pas manqué d'exprimer son propre mécontentement.
Il fallait bien tenter quelque chose hein ! Ils n'allaient pas être délivré par un chevalier servant ou une bonne fée...
Lyanna divergeait d'ailleurs avec son point de vue.


- Je préférerais qu'on ne prenne aucun risque... Si on a un doute sur son état de santé, autant ne pas attendre d'avoir la confirmation qu'il est mort. Ou on le sera nous aussi très vite.

Alors que chacun commençait à chercher par eux même une piste leur permettant de s'en sortir, la voleuse rebondit sur une question qu'avait posé Lothaire, juste avant qu'elle ne leur fasse littéralement tomber le ciel sur la tête.
Bah oui... On ne kidnapait pas et n'enfermait pas des gens au hasard, si? Il fallait bien qu'il y est une raison à leur présence ici, à cette mise en scène, à cette terrible captivité, non?


- Je pense que la réflexion de notre ami guérisseur vaut le coup qu'on se penche un peu dessus... Je doute moi aussi que nous soyons là par hasard, même si j'ignore ce que nous avons en commun, ni quel est le but de tout ça...

Elle réfléchit un instant. Des ennemis, oui, elle en avait plein. Son métier oblige, son nom à lui seul suscitait parfois un désir de justice qui la mettait en danger... Mais c'était Rubis qui était en cause. Rares étaient ceux qui connaissaient la vraie identité de la réputée voleuse, pas plus que son visage...
En fait, il n'y avait que le tarvernier de l'établissement du port, avec lequel elle avait un accord depuis de nombreuses années. Il fermait les yeux sur ses affaires contre un pourcentage des gains de ses contrats, et elle jurait de ne jamais le prendre pour cible. Elle doutait qu'il soit responsable.
Il y avait aussi un loustique du nom de Théodemar Ecuviel, avec qui elle avait opéré en duo par le passé, alors qu'elle n'était encore personne à Marbrume. Mais celui-ci avait été envoyé en exil depuis un petit moment déjà et elle doutait qu'il eut quoi que ce soit à lui reprocher.
Non... Ca ne semblait pas être une bonne piste... Car Lyanna Desroses, contrairement à Rubis, était blanche comme neige.


- Je ne crois pas avoir d'ennemis... Résidez vous tous à l'intérieur des murs de la cité? Est-ce que certains d'entre vous se connaisse ou pense s'être peut être rencontrer par le passé? Et est-ce que quelqu'un reconnait cet endroit ou quoi que ce soit nous entourant?

Elle se doutait déjà des réponses qui seraient sans aucun doute aussi négatives que les siennes, mais il fallait bien creuser un peu, avancer...
En attendant de défaire les ficelles de cette histoire, et pendant que chacun cherchait une solution à leurs diverses problèmes, Lyanna se dit que retirer les éclats qui jonchait son corps ne serait pas du luxe, en cas de nouvelles catastrophes... Aussi, commença-t-elle a oté les plus gros morceaux, un par un, non sans faire une grimace ou sans laisser échapper un couinement de douleur.


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Barral TrellMilicien
Barral Trell



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MessageSujet: Re: [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell]   [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell] EmptyDim 19 Mai 2019 - 17:42
Peu à peu, le milicien prenait conscience de sa condition de détenu, au fur et à mesure que les effets de la drogue quittaient son esprit. Et c'était encore pire comme sensation. Tout son être lui disait de tirer comme un forcené sur les chaines qui entravaient ses chevilles pour se barrer loin d'ici. Mais pour aller où ? Tout ce qu'il parviendrait à faire c'était de s’abîmer les chairs. Quelle était la pire des choses ? Etre enfermer, être entraver ou se retrouver avec des inconnus ? Pour lui, c'était surement la dernière option, bien qu'à présent il connaissait leur nom, sauf un, celui de l'homme qui se trouvait à l'écart. Et ça, mine de rien, c'était ce qui était le plus inquiétant. Un mort pouvait vite devenir un gros problème pour tous. Les chaines ne suffiraient peut-être pas à ralentir un hypothétique fangeux en devenir.

Barral n'eut pas le temps de pousser plus loin dans ses réflexions qu'un énorme fracas se fit entendre. Ne distinguant pas très clairement l'objet qui tombait du plafond, il se recroquevilla comme il le put pour se protéger. Il sentit quelques fragments le couper légèrement, rien de bien méchant, mais au moins à présent il était bien réveillé. Rester passif, c'était ouvrir grand les bras à la mort, et non qu'il se prenait pour un immortel, s'il pouvait vivre encore quelques années il ne dirait pas non. Ce choc lui avait remis les idées en place !

A l'intonation d'une des femmes, il comprit qu'elle avait bien plus morflé que les autres. Donc elle devait avoir besoin qu'on s'occupe d'elle. Dans la quasi obscurité ça ne serait pas simple. Le milicien s'accroupie avec prudence. C'était le moment de tenter de discerner un peu plus de détail. Il en était capable, il avait passé de nombreuses heures enfermé dans le noir durant son enfance, mais ici, il ne connaissait pas les lieux. Mais s'il pouvait parvenir à déceler quelque chose qui pouvait les aider à se sortir de ce cauchemar ...


" Faite ce que vous avez à faire seulement si c'est nécessaire, s'il dort encore je pense qu'il vaut mieux qu'il reste à ne rien faire."

C'était préférable. Il y avait déjà des fortes têtes dans le groupe. Un de plus et ça finirait sans doute par une bonne baston dans le noir. Barral avait vraiment autre chose à faire que de se prendre la tête avec eux. Ce n'était pas dans sa nature. Concentré, dans sa tache, il observait chaque zone de la pièce, scrutant le moindre recoin à la recherche d'un peu d'espoir.

Dans le même temps, il avait posé les mains sur la chaîne qui le maintenant prisonnier et tirer doucement sur elle pour en apprécier sa longueur jusqu'à ce qu'il sente de la résistance. Une fois l'information prise, il décida de reculer au maximum tout en tâtant avec prudence ses environs immédiat au fur et à mesure qu'il se déplaçait. Dès fois qu'il y aurait des indices dans le tas d'objets qui jonchait le sol.

Celle qui s'était dit s'appeler Lyanna entreprit de leur trouver des points communs. Ce n'était pas idiot comme question. Barral décida d'y répondre sans trop en dévoiler sur lui, même si mentir n'était pas son fort, il aller lui fournir une réponse.


" Je vis à l'extérieur. Et je ne connais personne ici. Tout ce que je peux vous dire c'est que nous ne nous trouvons pas près de la mer ."
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Lothaire FerboisGuérisseur
Lothaire Ferbois



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MessageSujet: Re: [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell]   [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell] EmptyDim 19 Mai 2019 - 21:15
La détonation avait brutal et soudaine. Le son cristallin des débris de verre retentissait encore dans les esprits. La confusion était de mise, l’espace de quelques secondes. Une attaque ? Un piège ? Non, c’était bien l’une d’entre eux qui avait maladroitement causée tout ce fatras. Une histoire de jet de bout de bois et de corbeau mal luné.

Si le Docteur, si discret et sérieux, laissa échapper un juron sous l’effet de surprise, il ne reprocha rien à la jeune rouquine au soi-disant don pour le crochetage. Une compétence sans doute acquise dans l’exercice d’une vie de roberie et de maraudage, l’éventualité d’être tombé sur une fille ou une femme de serrurière lui semblant bien plus maigre. Mais il n’était pas là pour se porter en défenseur de la justice, lui-même n’ayant pas hésité à sombrer dans l’illégalité pour satisfaire ces recherches sur la Fange.

Que les Trois soient loués, Lothaire n’avait été que superficiellement égratigné, rien de vraiment gênant. Mais il n’en allait pas autant pour les autres. Tendant l’oreille dans cette pénombre pour aider les potentiels blessés, Lothaire fit le tour dans une procession hasardeuse, accompagné du cliquetis de ces chaînes. Si la grande et blonde Eurybia fulminait sous l’effet de la douleur, celle-ci trouva la force d’arrêter le guérisseur de son élan, lui pointant plutôt la petite silhouette de la dénommée Iris.

Celle-ci s’avançait, seule et déterminée, meurtrie pourtant, réclamant un bris de verre suffisamment grand pour s’occuper du muet. Si l’intention était louable et compréhensible, il était pourtant hors de question aux yeux du toubib. D’un vif geste, il tendit la main pour intercepter ce débris coupant.

-Il est hors de question que je vous laisse vous occuper de l’autre là-bas. Regardez-vous, vous êtes en train de vous videz de votre sang là. Laissez-moi m’occuper de ça plutôt.


Se plaçant de manière à couper la route à la frêle silhouette, le médecin avançait vers sa patiente. Il n’excluait pas qu’une probable désorientation dû au choc, Iris devait surtout accepter de se laisser examiner et rafistoler si elle ne voulait pas devenir un poids mort pour le groupe.

-Je m’occuperais de vous ensuite, Euribya, déchirer donc un bout de tissu et compressez vos plaies avec.


Se retournant vers les trois autres silhouettes :

-Lyanna, Artorias et Barral, si aucun d’entre vous n’as besoin de mes soins, occupez-vous plutôt d’aller voir le septième là-bas. Soyez prudents, prenez le morceau de verre. Vérifiez s’il respire encore et ne le brusquer pas en le réveillant. S’il est bien mort, on ne doit prendre aucun risque de le voir revenir en goule.


Voilà que Lothaire donnait des instructions concernant aux autres, mais après tout, il était bien placé pour connaître les dangers de la Fange. Si le cadavre présentait des marques de morsure et s’il arrivait à reprendre vie, ce ne serait pas six hommes et femmes, enchaînés et pour la moitié gravement esquintés, qui arriveraient à le stopper. Ça serait un massacre. Mais en attendant, l’on ne pouvait confier cette tâche à cette jeune femme ensanglantée. Elle avait besoin d’aide médical et ça, c’était son domaine.

Spoiler:
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ZizanieMaître du jeu
Zizanie



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  Enchainée, ensanglantée mais bien vivante la dénommée Iris se traînait tant bien que mal jusqu’au septième et dernier homme, tenant compte ou non de l’intervention du guérisseur qui, bien que ne lui voulant aucun mal, mettait son secret en péril. Et quel secret! Quel fardeau que pour l’instant le sang qui sourdait des blessures cachait fort bien, mais les minutes passant le flot carmin venait à se tarir et bientôt l’obscurité et le tissu de son haut seraient les derniers remparts entre sa marque et l’opprobre de ses co-détenus.


Citation :
Jet d’endurance

- End d’Isaure Hildegarde : 12
  10 réussi

- Int d’Isaure Hildegarde : 10
  3 réussi
Tu remarques que le septième homme est lui aussi enchaîné et mutilé à tel point qu’il ne peut pas être encore vivant.

    L’homme était bien mort. Inutile d’être rebouteux pour l’affirmer, personne n’aurait pu survivre à de telles blessures. Un côté entier de son visage était brûlé jusqu’à l’os, tandis que de l’autre son orbite brillait par le vide qu’elle abritait et le globe qui ne s’y trouvait plus. Tous ses doigts étaient brisés et les ongles manquants, la large tache de sang qui s’étalait sous sa dépouille laissait entendre que ses frusques renfermaient d’autres horreurs qu’il serait probablement bon de ne pas explorer.

Citation :
Lancer de couteaux

- Hab d’Eurybia Pyrit : 11
  15 échec
Le morceau de verre se brise en deux morceaux en touchant le sol.

- End d’Eurybia Pyrit : 10
  5 réussi

- Int d’Eurybia Pyritt : 9
  4 réussi
Tu ne trouves pas d’arme mais toujours la même succession de jarres identiques portant chacune une étiquette.

    L’idée aussi sotte que grenue de décapiter le bougre avec un morceau de verre arraché aux chairs d’une des détenues ne fit pas long feu, l’arme de fortune heurta le plancher et se brisa en deux morceaux désormais inutilisables, à part peut-être pour se curer les ongles. Et encore.

    Il était cependant bon de noter que si le septième prisonnier était lui aussi enchaîné, il l’était bien plus fermement que les autres et de manière totalement distincte dans son propre coin.

Citation :
Fouille au corps

- Int d’Artorias :
  17 échec
Tu ne remarques rien dans le fatras ambiant.

    La discorde, ou bien encore la Zizanie. Allait venir d’où on ne l’attendait pas, de la tête brûlée du groupe, du sot soldat au crâne bien dur et à l’épée bien affûtée. Encore que d’épée il n’avait qu’un souvenir vaguement embrumé par une migraine tenace.

    S’il ne remarqua rien de particulier dans le capharnaüm dans lequel ils étaient chaînés, la véritable graine de la dissension allait venir d’un mot trouvé au fond d’une poche, une petite note griffonnée à la hâte sur un morceau de parchemin grossièrement découpé mais porteuse d’un message de nature à faire douter le plus fervent défenseur de la cause humaine.

“Méfiez-vous de celle à la marque…”

    La jarre N°6 elle, dont le couvercle était pourvu d’un petit trou à peine plus large d’un doigt, ne contenait rien de plus que les restes desséchés d’un vieux nid de guêpes abandonné depuis des lustres.

Citation :
Funeste épilation

- End de Lyanna Desroses :
  5 réussi
Tes blessures sont superficielles et s’avèrent plus douloureuses que dangereuses.

    La jolie voleuse elle s’arrachait un à un les petits morceaux de verre qui constellaient sa peau, non sans grimacer plutôt deux fois qu’une mais en parvenant à ne pas se blesser davantage. Maigre chance pour celle qui avait failli mettre un terme aux rêves de liberté de ses camarades mais ce mince succès n’était néanmoins pas à négliger, ils auraient besoin de petites victoirs comme celle-ci s’ils souhaitaient quitter ces lieux.

    En vie du moins.

Citation :
Jet d’observation

- Int de Barral Trell :
  15 échec
Tu ne remarques rien non plus, hormis des malles et des jarres poussiéreuses.

    Le borgne lui évaluait la taille de sa chaîne, constatant que s’il ne pouvait aller partout en raison d’une part de la longueur de celle-ci et d’autre part du fouillis ambiant, il pouvait se rendre jusqu’au mort qui fort heureusement semblait pour l’instant décidé à le rester. Et encore toujours cet amoncellement de coffres et de jarres, partout, même là où ils ne pouvaient se rendre.

Citation :
Salut à tous!

Qui à dit Zizanie?! Twisted Evil Un gros gg à Arto cette fois-ci qui en fouillant ses poches a déclenché un rand qui a pointé dans la direction d'Isaure!

Pour la suite il ne vous reste qu'à chercher la clef de vos fers, et trouver la sortie!

Bon jeu et bonne chance!

Prochain post le : 27/05/2019
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