Marbrume


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 [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell]

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Isaure HildegardeBannie
Isaure Hildegarde



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MessageSujet: Re: [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell]   [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell] - Page 2 EmptyMar 21 Mai 2019 - 16:56
Avisant le corps, mes yeux avaient dû s’écarquiller légèrement, même pas besoin de le toucher pour déterminer qu’il était mort, j’en avais vu suffisamment pour le savoir. En revanche si ce qu’il avait eu était un avertissement, une promesse de ce qui nous attendait, on avait plutôt intérêt à se bouger le cul pour sortir de là. Détaillant d’un regard le morceau de verre qui n’avait pas tenu, je n’avais pas pu m’empêcher de soupirer, alors qu’une multitude de petits picotements se faisaient encore entendre. J’avais mal, mais entre avoir mal et me faire étrangler par des cinglés obnubilés par une marque, mon choix était vite fait. Avisant le soigneur, j’avais du froncer les sourcils, dévoiler cette apparence hostile, sauvage alors que mon regard se faisait plus froid, plus dur et que comme un chat sauvage je m’étais mise à grogner à son approche. Premier avertissement, toujours avertir avant d’essayer de nuire. Pour autant la douleur dans mes doigts, les morceaux incrustés sous multiples formes et s’étant insérer sous la peau, sur la paume, sur le dos de la main, les doigts et les ouvertures diverses m’empêchaient de réaliser moi-même un soin, m’empêchaient d’effleurer mon visage alors que je sentais le liquide carmin s’écouler en abondance au niveau de mon sourcil, dévalent le long de l’arrête de mon nez pour effleurer mon œil gauche, jusqu’à effleurer mes lèvres, teintant ma bouche de cette passionnante couleur.

- « T’approche pas, ça va, j’ai dit. » Grognais-je une nouvelle fois alors qu’il était juste là, si proche, trop proche « Tu vas soigner avec quoi guérisseur, on n’a rien ici. » Soufflais-je toujours de cette manière hostile « Moi je suis toujours en vie, alors que lui, il est mort. Et si on ne trouve pas une solution pour séparer sa tête de son corps, on sera mort nous aussi. »

Mes doigts avaient effleuré ceux du cadavre, là où je reconnaissais déjà les tortures qu’il avait dû subir, là où mes propres souvenirs se mélangeaient aux différentes observations des sévices qu’il avait pu vivre. Retour au point de départ, retour aux séances de torture, sauf que cette fois la trinité ne pourrait pas empêcher les Hommes de nous retirer un œil, un bras, ou de s’amuser avec le feu pour vérifier une quelconque réaction sur les corps. Les cristaux de verres s’enfoncent davantage à chaque mouvement, à chaque tentative et si toute personne normale n’aurait très certainement pas voulu savoir ce qui se camouflait derrière les vêtements, moi j’en avais besoin. Comme un appel, comme une obsession, j’avais ce besoin de voir, de savoir, de comprendre et surtout, surtout, je devais définir s’il avait déjà était blessé ou non par la fange. Morsure, griffure, chaque attaque laisse une trace indélébile, je le sais mieux que quiconque. Le guérisseur est là, il m’en empêche, par sa présence, par ce besoin de soigner, qu’espère-t-il ? Que je sois encore une bonne âme à sauver, qu’il crève dans le royaume dans trois, je ne suis rien de tout ça.

- « Si tu m’aides, je te laisse me soigner, si ça te tiens tant à cœur que ça… Mais si ton but est de sauver la veuve et l’orphelin. Je ne suis pas veuve et certainement pas une bonne personne, tu n’amélioreras pas ton âme en m’aidant.» j’avais laissé un silence, l’avisant un long moment « Il faut déterminer de quoi il est mort, voir s’il n’a pas de griffures ou de morsures, sinon crois-moi, nous sommes tous morts. J’ai vu des gens se relever bien trop vite et ils avaient presque tous un même point commun : une attaque de la fange, si tu m’aides, je te laisse faire, sinon il faudra m’assommer »

Principe du donnant, le principe que tous les bannis devaient connaître. On échange, on troque, mais ne donne rien sans rien recevoir et même ce marché était avantageux –ou presque- pour moi des deux côtés, je ne doutais pas une seule seconde qu’une fois la marque dévoilée –si elle était dévoilée un jour-, j’allais devenir la bannie à abattre, la chienne, la traîné, la meurtrière, celle juste bonne à être sacrifié. D’ailleurs alors que je m’éloignais légèrement, d’un pas pour le laisser aviser le corps, ou pour au contraire débuter son œuvre au niveau de mes mains ou de me front, sourcils et sans aucun doute autres petites plaies que je ne déterminais pas encore sur mon visage, je détaillais le restant du groupe, observant le premier fouiller son environnement avant d’observer quelque chose, puis l’autre là, celui qui nous parlait de la mer – un coup trop fort sur la tête sans aucun doute-, qui ne semblait rien trouver de plus. La rousse elle s’occupait de ses blessures, retirant un à un l’ensemble, pendant que celle au caractère aussi imposant que sa carrure continuait à chercher sans doute une arme, ou quoi que ce soit qui pourrait l’aider. La conversation tournait autour des ennemis, des connaissances, des points communs et si la rouquine avait avoué avoir des talents cachés pour ensuite affirmer ne pas avoir de mauvais liens, moi je faisais le choix de rester silencieuse. Je n’étais pas une chic fille, je ne me drapais pas dans de luxueux vêtements, je puais la merde, le marais, la crasse et mes bains se faisaient dans de l’eau stagnante ou dans la mer quand le soleil se faisait plus persistant. J’avisais celui qui était proche de moi, afin de murmurer à son encontre seulement :

- « Ne dis rien, s’il te plaît… je suis dans le même état que vous et la même situation… »

N’était-il pas tenu à la discrétion, je pouvais le payer si on survivait, le faire sortir plus rapidement des marais si un jour il s’y retrouvait, aller lui chercher des plantes pour faire ses soins, aller là où personne ne voulait aller, mais je ne voulais certainement pas mourir parce que les gens devenaient fous. Je lui avais dit ça, parce qu’avant ou après l’auscultation du corps commun –je l’avais fouillé moi aussi dans la mesure du possible, retirant les vêtements, bougeant sa tête, passant une main dans ses cheveux, appuyant sur les blessures, le tournant légèrement à la recherche de la moindre morsure, griffures ou que sais-je- il avait dû me soigner et je m’étais laissé faire, miraculeusement oui, et si jamais ses doigts avaient soulevé mon tissu, si il avait retiré le sang, il avait dû voir cette marque si particulièrement sur mon avant-bras.

- « Je ne me souviens de rien non plus, une nuit d’ivresse un peu trop prononcée sans aucun doute » soufflait-je avec l’envie de rajouter ‘si seulement ouais’ « Vous avez trouvé quelque chose ? »

Actions Isaure a écrit:

- Isaure "laisse" Lothaire la soigner
- Isaure fouille et inspecte méticuleusement le corps

Note : C'parce que j'suis bannie c'est ça ? C'pour ça que les échecs des autres me retombent sur le nez ?
Je suis innocente, INNO-CENTE !
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ArtoriasMilicien
Artorias



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MessageSujet: Re: [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell]   [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell] - Page 2 EmptyJeu 23 Mai 2019 - 21:55
Artorias ignora le médecin, il préférait finir sa petite enquête et laisser les autres voir si l'homme dans le coin allait bien. Pour la tentative de trouver des points communs, ça allait prendre trop de temps pour mettre le doigt dessus. Ça pouvait être n'importe quoi, un poissonnier psychopathe qui avait choisi parmi ses clients,ou peut être plus simplement qu'ils avaient tous mangé dans la même taverne hier soir... mais comment réussir à regrouper les informations ? Ca allait prendre bien trop de temps... Le milicien n'excluait pas cette technique, c'est pourquoi il allait répondre, mais il doutait que cela mène à quoi que ce soit.

- Je vis plutôt à l'intérieur, mais je fais régulièrement des séjour à l'extérieur... il ne me semble pas avoir déjà rencontré qui que ce soit... je doute que cela nous mène quelque part.

Voila, il avait participé, il pouvait maintenant se pencher sur le pot. Le milicien ne trouva rien d'utile dans la jarre, seulement un vieux nid de guêpe abandonné depuis bien longtemps. Est-ce que toutes les jarres contenaient la même chose ? La question méritait peut être une étude plus approfondie... mais le milicien venait de mettre la main sur un papier présent dans l'une de ses poches.

“Méfiez-vous de celle à la marque…”

Bordel ! Artorias retourna le papier pour être sûr de ne pas passer à coté de quelque chose, il n'y avait que ça ? Et qu'est-ce que ça pouvait bien vouloir dire ? La marque ? Celle ? Observant ses « compagnons », il élimina d'office les hommes, ne restait plus que trois femmes. La crocheteuse de talent ne semblait pas avoir de marque visible, par contre la blonde avait des tatouages plein les bras et la dernière, Iris, avait des marques sur le visage. Ça faisait donc trois suspect potentiel... mais de quoi ? Pourquoi glisser un mot dans sa poche ? Était-ce un indice ou juste un moyen de semer la discorde ? D'ailleurs, maintenant qu'il y pensait, c'était la marque ! Pas les marques ou les tatouages, mais la marque ! En bon milicien, il avait déjà gardé l'entrée de Marbrume et il avait donc dû vérifier les bras des gens pour vérifier si ils n'avaient pas LA marque ! Celle des bannies. Si c'était bien de cette marque que le papier parlait, l'endroit où ils se trouvaient enfermé était à l'extérieur de la citée... en théorie. Mais que faire de cette information ? Devait-il aveuglément suivre l'information ou devait-il l'ignorer ? Le dire allait sûrement semait la discorde dans le groupe, mais cela apporterait peut être des réponses voir même la solution... mais si ce n'était qu'un piège pour disperser le groupe ? Si c'était justement le but recherché ? Que faire ? Artorias resta un moment à réfléchir à la meilleure solution en observant les trois femmes. En plus de ça, la suspecte en sang confirma la mort du septième homme. Un fangeux pouvait donc se réveiller d'un instant à l'autre, un nouveau problème. Mais pourquoi mettre un monstre dans la pièce avec eux ? Était-ce un jeux pour un observateur discret ? Une sorte de jeux de survie où le dernier en vie allait pouvoir devenir le monstre d'un prochain groupe ? Trop de question sans réponse.
La fameuse Iris refusa l'aide du médecin, elle prétendait ne pas mériter ses soins car elle était une mauvaise personne... puis elle fit preuve d'une bonne connaissance de la fange, rare étaient les habitants de la citée à en connaître autant, faisait-elle partie de la milice ? Peu importe pour l'instant.
Il rangea le morceau de papier au fond de sa poche avant de prendre la parole.


- Pas besoin de perdre du temps à chercher une marque sur son corps, défoncer lui le crane à défaut de pouvoir lui couper la tête... surtout que ce sera plus simple avec les objets autour de nous.

En effet, il y avait des meubles en tout genre, chacun pouvait être utilisé pour écraser le crane du futur monstre... il espérait juste que les femmes auraient assez de cran pour le faire, mais il ne s'en faisait pas trop, cette Iris avait l'air d'en avoir dans le ventre.

- Et pensez à faire vos poches, qui sait ? Peut être que nos agresseurs ont laissé des indices... et fouillez les poches du mort, quel meilleur endroit qu'un fangeux pour cacher quelque chose ?


Le milicien préféra pour l'instant garder l'information du papier pour lui, peut être que les autres allaient sortir des papiers dans le même genre que le sien mais pointant vers d'autres coupables... mais par précaution, Artorias resta éloigné des femmes. Il se dirigea vers une nouvelle jarre, la numéros 13.


- Et je ne sais pas si c'est percutant... mais j'ai remarqué que le seul élément qui se répétait dans la pièce, c'était les jarres. Peut être une simple coïncidence... peut être pas.


Puis il plongea ensuite son regard sur la jarre n°13, l'observant, tapant dessus pour être sûr que rien de vivant n'était dedans avant de l'ouvrir... Il la fouilla ensuite en prenant un maximum de précaution, comme si c'était un piège particulièrement délicat.
C'était surement une perte de temps que de fouiller les jarres, mais il ne le saurait qu'une fois chacun des pots vérifiés.
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Lyanna DesrosesVoleuse
Lyanna Desroses



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MessageSujet: Re: [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell]   [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell] - Page 2 EmptyVen 24 Mai 2019 - 21:35
La voleuse ne remarqua rien concernant la jeune femme, Iris, et bien qu'elle guetta son échange avec Lothaire, ne s'y intéressait qu'à faible dose. Bien sûr, elle ne voulait pas être responsable de la mort de la brunette, mais à priori, le soigneur s'occuperait d'elle. Elle devrait s'en sortir. Les messes-basses qu'elle fit lui échappa totalement, car le noir lui dissimulait la plus part de leur mouvement, et son esprit était tourné vers d'autres préoccupations.
Lyanna parvint à retirer un à un tout les petits morceaux de verres qui criblaient sa peau. Elle avait eu peur que les saignements soient trop importants, et que cette initiative ne soit finalement qu'une autre très mauvaises idée mettant un peu plus sa vie en danger. Mais finalement, si chacun des éclats lui tirèrent une terrible grimace en ressortant de sa peau, il s'avéra que les blessures n'étaient que très superficielles. Une goutte ou deux de sang, pas plus, et les entailles n'étaient que très peu profondes. Une chance. Voilà enfin une bonne nouvelle...
Les réponses de ses camarades ne collaient pas... Il allait sur la mauvaise voie. De toute manière, trouver leurs similarités ne les auraient sans doute pas aider beaucoup à se sortir de ce pétrin. Décidant de remettre pour plus tard sa curiosité, Lyanna comprit qu'il était primordial de s'occuper d'un problème bien plus important : celui de la septième personne qui, à entendre les dire d'Iris, était bel et bien mort.
Le guérisseur pria trois d'entre eux - dont la voleuse - de bien vouloir se charger de la partie la plus sinistre qui assurerait leur sécurité, dans un premier temps. Voyant que le milicien nommé Artorias ne semblait pas décidé à s'y résoudre, se préoccupant davantage du contenu des jarres qui jonchaient la pièce, la rousse soupira. Après tout, elle avait le clou... Même si elle doutait que ça soit réellement suffisant. Au moins le jeune homme leur avait il donné un bon conseil qui valait peut être le coup d'être exploré.


- Je vais voir ce que je peux faire...

La jeune femme se leva, non s'en mal, et tenant le clou tel un surin prêt à tuer, s'approcha avec précaution du corps inerte au fond de la pièce. Elle y allait doucement, regardant à chaque pas ce qui se trouvait sous ses pieds de peur de se couper ou de provoquer une nouvelle catastrophe. Le plancher grinçait sous ses pas et le cliquetis des chaînes irritaient aussi bien ses oreilles que sa cheville prisonnière. Néanmoins, elle s'approchait, et alors qu'elle n'en était plus très loin, la vue insoutenable du cadavre mutilé lui souleva le cœur. Elle dut se retenir à un meuble pour ne pas défaillir et fermer les yeux pour ne pas vomir. Elle réalisait avec horreur que jamais encore elle n'avait eu à faire à un mort... Un vrai mort. A un cadavre froid depuis un moment déjà. Pas plus qu'elle n'était préparée à croiser un jour la Fange. Elle ne voulait pas mourir... Pas comme ça.
Il fallait se reprendre, se battre pour survivre.
Elle s'avança de la silhouette vide de vie, non sans se méfier, guettant le moindre mouvement de sa part. Mais rien n'advenait. Tâchant de ravaler sa torpeur comme son dégoût face à ce spectacle morbide et gore, la rouquine se pencha, le clou toujours brandit, et tâtonna ses poches pour essayer d'y trouver quoi que soit pouvant les aider dans leur quête de liberté. Ses yeux demeurèrent rivé sur le mort tout le long de l'opération, alors qu'elle appelait en renfort un de ses compagnons masculins.


- Par contre, un peu d'aide ne serait pas de refus pour nous débarrasser définitivement de lui. Je doute que ce clou soit la meilleure des défenses... Vos muscles me seraient précieux, messieurs !

Elle tâtonna aussi le sol, au pied du cadavre, cherchant aux alentours du corps quelques effets personnels qui pourraient leur être utiles.

Actions:
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Barral TrellMilicien
Barral Trell



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MessageSujet: Re: [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell]   [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell] - Page 2 EmptyDim 26 Mai 2019 - 1:08
Barral n'était pas vraiment en réussite mais au moins il n’aggravait pas leur situation et il put néanmoins tirer quelques petites conclusions de ses tentatives. Sa chaîne lui permettait de rejoindre leur septième compagnon et ainsi il put constater que l'individu ne leur serait d'aucune aide à la vue de l'état de la dépouille.

- Et qu'as-tu trouvé dans les tiennes si tu nous suggères de fouiller les nôtres ? Y'a-t-il quelque chose que l'on devrait savoir et que tu ne nous dis pas ?

L'idée était simple. Le brun n'avait que vaguement constaté qu'il ne portait pas sa tenue habituelle et qu'on l'avait dépouillé de ses armes, mais il n'était pas vraiment allé beaucoup plus loin dans son inventaire à son réveil vu son état comateux. En théorie, si quelque chose s'était trouvé dans ses poches, il aurait du le sentir. Enfin ça ne coûtait rien d'essayer, c'était rapide à faire, ensuite il pourrait s'atteler à l'autre problème plus qu'épineux. Le milicien se palpa donc méticuleusement des fois que, sans trop y croire cependant, pourquoi celui qui les avait mis là laisserait le même type d'indice sur chacun d'eux ?

- Je vais t'aider fit-il à l'intention de madame désastre mais avant je préfère quand même le fouiller.

Barral se mit d'abord à observer avec soin l'homme, ses marques de tortures, sa posture. Oh que oui ce type en avait bavé. Et même si devant eux se tenait un potentiel fangeux, le milicien se disait également que ce corps constituait également une cachette idéal pour leur donner un indice sur la façon de se libérer. C'était bien le genre de chose horrible qu'il imaginait capable de faire celui qui les avait réunis ici. Peut-être même que le cadavre était assis sur la sortie...

C'est qu'il en fallait du courage. Une grande inspiration plus tard et le brun entreprit de fouiller la moindre parcelle du corps du mort. Il devait le faire. Il était même persuadé de trouver un indice ici, sinon pourquoi les avoir enfermés ? Il avait fermé les yeux, non par faiblesse, même si par le passé un tel corps ne l'aurait sans doute pas rendu si indifférent, - vivant bien entendu, mais pour se concentrer sur le toucher.

Sans outil, la décapitation était presqu'impossible. Si seulement il avait encore son couteau à éviscérer ... Dans un soupire, le brun décida d'enlever le haut de sa tunique et il s'enveloppa les mains avec.


- Vu l'état de son visage, je pense que nous avons là un angle d'attaque

L'idée était de se servir de la partie ravagée par le feu comme point de départ en fracassant les os pour atteindre le reste. Une vrai boucherie en perspective mais le brun n'était pas du genre à renoncer même si cela voulait dire faire des choses inimaginables. Heureusement personne ne le connaissait ici car rien que le fait de se trouver torse nu était incongru pour lui.

( fouille de ses poches, fouille du cadavre et de la zone où il est assis, et tentative de lui défoncer le crane par sa face brulée)
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Lothaire FerboisGuérisseur
Lothaire Ferbois



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MessageSujet: Re: [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell]   [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell] - Page 2 EmptyLun 27 Mai 2019 - 0:34
La moindre des choses que l’on pouvait dire au sujet de cette jeune femme, c’est qu’elle ne manquait décidément pas de caractère. Malgré les plaies sanguinolentes, superficiellement cicatrices et arborant ici et là des bris de verre, malgré la désorientation et la panique ambiante qu’inspirait le lieu et le cadavre mutilé, celle-ci tenait bon. La louve à la chevelure brune refusait de céder à ce qu’elle semblait assimiler à une forme de pitié, préférant opter pour un semblant d’échange. L’œil expert du médecin pour aider celle-ci à examiner le cadavre contre les soins à prodiguer à celle-ci. S’il était évident que loin d’être un échange équitable, il s’agissait, aux yeux du guérisseur, surtout d’une manière pour la jeune femme indépendante de sauvegarder les apparences, Lothaire acquiesçait. Il comptait de toute façon examiner le corps, à quoi bon lui refuser ce mystérieux caprice.

Mettant de côté les hypothèses expliquant cette saute d’humeur par une accentuation de la production de la bile jaune, le quadragénaire aux cheveux cendrés prenait soin d’étudier le macchabé. Il ne pouvait être vivant, c’était impossible. De graves blessures le défiguraient, gravant son corps de reliefs impies et soulevant le cœur de ceux qui n’étaient pas habitués à contempler les cadavres. Bientôt rejoint par l’intrigante Lyanna, les trois compagnons d’infortune s’avisaient entre eux dans ce morbide examen.

Le borgne ne tarda pas à venir à son tour, cherchant également ce qui lui semblait le plus utile sur le corps. Quel étrange spectacle que cette compagnie, qui, tel des charognards avide de chair, fouillaient et s’accaparaient tout ce dont pouvait receler défunt. Barral profita de l’occasion pour se déshabiller, laissant apparaître son torse musclé. Loin de vouloir satisfaire une pressante envie d’exhibitionnisme, le jeune homme au teint hâlé enroulait de son vêtement ces deux mains pour mieux protéger celle-ci lors de sa tentative pour achever le corps.

Lothaire n’en croyait pas ces yeux.

Cet homme comptait véritablement défoncer un crâne humain à coups de poing pour empêcher le processus de résurrection. Pour avoir lui-même été dans cette situation et y avoir réagi tout aussi stupidement, le médecin frémissait déjà à l’idée des phalanges brisés qu’il aurait à soigner. Sa témérité l’effarait. Il lui semblait déjà suffisamment difficile de s’occuper des plaies causées par la chute du lustre comme ça.

-Eviter ça, vous allez vous briser les doigts contre son crâne. Je dois déjà m’occuper de la demoiselle, je ne peux pas rafistoler chacun d’entre vous après chacune de vos gaffes. Tenez, essayer plutôt de lui briser la nuque d’un bon coup de pied. Mettez-le à plat, sur le dos, de manière à ce qu’il vous présente son cou. Ensuite, vous savez quoi faire.

Finissant la minutieuse enquête du défunt, Lothaire entreprit d’ausculter sa réticente patiente. Les plaies n’étaient guère jolies et Lothaire manquait de matériel pour s’y atteler. Les mystérieux ravisseurs avaient dû lui voler sa besace. Il en était réduit à retirer le plus habilement possible les bris de verre et à déchirer ce qu’il pouvait de toile de son manteau pour panser les plaies. Son regard finit pourtant par s’attarder sur un élément tout ce qu’il y avait de plus surprenant, situé sur l’avant-bras gauche de la jeune femme. Une marque laissée au fer rouge. Aucun doute sur son origine, il était tombé sur une bannie.

Il avait déjà eu l’occasion de traiter avec quelques-uns au cours de ces trafics clandestins où il se réapprovisionnait en matériel médical, leurs marques si caractéristiques lui était bien connu. Cela expliquait le comportement si agressif de cette si sauvage jeune femme, de son refus de se laisser examiner malgré ces plaies. Son regard était implorant, elle ne voulait pas que l’information soit connue de tous. Elle deviendrait alors très vite la victime toute désignée du groupe, celle qu’on soupçonnerait d’être liée aux ravisseurs. L’examinant de ces deux yeux clairs et fatigués un court instant, Lothaire ne semblait déceler aucune malice dans son regard.

Bigre, il lui semblait qu’il valait mieux taire l’information plutôt que de risquer un ostracisme en règle. L’avenir lui dirait bien s’il avait eu raison de réagir ainsi.

Citation :
Lothaire examine le corps avec le reste du groupe (pas très original, je sais ^^’)
Il conseille Barral de plutôt briser la nuque du cadavre à coup de pied plutôt que de s’esquinter des mains, mais ne cherche pas à l’empêcher d’agir
Il s’occupe de soigner les plaies d’Isaure et tient le secret concernant sa marque de bannie
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Eurybia PyritForgeronne
Eurybia Pyrit



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Elle s’était penchée sur ses coupures, tentait de retirer les morceaux coupants qui l’avaient atteinte. Elle fut surprise de constater que peu d’éclats étaient restés dans sa chaire. Son bras l’avait protégée des débris les plus dangereux, son arcade avait récupéré un bout trop lourd qui s’était brisé sur son crâne. Le guérisseur lui conseilla de compresser ses plaies avec un bout de tissu. Elle avait relevé ses manches dévoilant plus de tatouages qu'auparavant sans même se méfier. Des tatouages, des marques. Elle n’avait aucune idée qu’un certain message pouvait la mettre dans le viseur du groupe. Ses mains collantes de sang s’agrippèrent à un pan de son pantalon déjà entaillé, sans doute par le verre, et en arracha de longues bandes. Une pour son bras. Une pour sa jambe. Et le restant de tissus, elle le plia comme elle put pour éponger et compresser son arcade. Tandis qu’elle se tenait le front, elle resta tranquille en observant ce qui se déroulait autour d’elle.

Ses compagnons de fortune s’affairaient. La Teigne ne semblait pas encline à se laisser soigner, et vu son état, c’était pourtant nécessaire. Etrange. Mais après tout, ils étaient tous des étrangers pour les uns et pour les autres, qui pouvait savoir si l’un d’entre eux n’était pas la cause de leur enfermement ? Pourquoi faire confiance ? Et à qui ? On pouvait facilement partager ce genre de raisonnement. Mais pas la forgeronne. Etait-ce par pure ignorance ou par bêtise ? Son origine du plateau ? Elle ne comprenait pas l’intérêt qu’aurait quiconque à les détenir et se faire passer pour l’un d’entre eux. Même si l’un des sept était responsable, ils auraient besoin de l’aide de tous pour s’en sortir ensemble. Cette vision optimiste et naïve allait-elle être bousculée par la réalité ? Elle qui n’avait jamais vraiment eu affaire avec les horreurs des hommes, de la guerre, ni même de la fange, allait-elle y être enfin confronter ?

Apparemment. Jambes repliées vers sa poitrine, la blonde maintenait de la pression au dessus de son oeil. Le sang avait arrêté de couler, et désormais elle distinguait parfaitement Sept. Son corps. Un corps sans âme. Un cadavre. Sa fin n’avait pas été rapide, sa mort avait sans doute été une délivrance. Comment ces blessures avaient-elles été faites ? Par qui ? Sa gorge s’était nouée. Le dégoût. L’incrédulité. Comment peut-on haïr de la sorte ? Quelle cruauté justifie un tel acte ? Les Trois sont justes, et ils sauront punir cet acte hérétique. Sauraient-ils leur venir en aide à eux, pauvres mortels ? Il fallait s'y raccrocher. Toujours.

« Ayez pitié de nous, misérables mortels,
Car les ténèbres rampent dans la fange impie
Puissent les fidèles tombés trouver du répit
Dans les bras de leurs paires
Et dans les vôtres.
» murmura-t-elle.

Une partie du groupe s’affairait autour de Sept, aucun d’entre eux ne semblait effrayés, ou aucun d'entre eux ne le montrait. La grimace de la rousse par contre trahissait son écoeurement, mais elle persista dans sa tâche. L'artisane était-elle la seule à ne pas avoir l’envie particulière de s’approcher du cadavre ? La T.... Iris, Iris ne semblait pas non plus avoir de souvenir. Ni Artorias. Bref, aucun d’entre eux.

« Vous cherchiez des points communs ? En voilà un : aucun de nous ne se souvient de rien. On n’a pas pu consommer les mêmes aliments puisqu’aucun d’entre nous n’était au même endroit. On s’en est donc pris à nous, un par un. Ce n’est pas l’oeuvre d’une seule personne.»

Elle vit le blond à côté d'elle fouiller ses poches, trouver un papier - qu’elle aurait bien été incapable de le lire. Puis il proposa aux autres d’examiner leurs propres poches. Eurybia s’exécuta tout en sachant qu’elle aurait besoin de l’aide de son voisin si elle trouvait un message similaire. L’autre au regard étrange demanda ce qu’il avait trouvé dans ses poches pour avoir cette réflexion. Il avait un ton suspect qu’elle ne partageait pas. Est-ce qu’autant d’agressivité était nécessaire pour coopérer ? Puis, alors que le blond observait les alentours, il fit remarquer que des jarres identiques se trouvaient un peu partout. C’est vrai, elle aussi les avait vu, mais sans rien en penser de plus. Maintenant qu’il attirait son attention dessus, il y en avait beaucoup plus qu’elle ne l’avait remarqué. Le lettré - ou pas - s’avança près d’un gros vase avec une étiquette avec de petits symbole qu’il examina, tapota, puis fouilla, et passa au suivant. Eurybia s’avança vers lui. Ce n’était pas n’importe qui, il savait lire. Avaient-ils un commerçant parmi eux? Quelqu'un dans l'administratif peut-être? Un nobliau. « Tu sais lire. Tu parles bien, messire. » fit-elle simplement à mi-voix en scrutant sa réaction. S'il la reprenait sur le titre, elle serait fixée, s'il mentait. Bah. Elle le croirait sûrement. En réalité, ses origines n'avaient que peu d'importance dans l'état actuel des choses. Mais s'il avait d'autres compétences dans sa poches, elles leur seraient sans doute utile. « Je t’aide à fouiller, mais tu liras. »

La forgeronne se mit à évoluer prudemment jusqu’à la jarre la plus proche où Artorias lu le chiffre «1». Quelle genre de mauvaise surprise pouvait-elle contenir ? N’avaient-elles été placées là que pour les occuper comme la fameux conte «72 Colombier» ? Cette histoire pour enfant était aussi devenue une comédie populaire. Elle racontait une chasse au trésor d’un groupe bons amis qui avait en possession une carte indiquant un itinéraire allant d’une bibliothèque à une place publique puis à un temple... Ils décidèrent de retracer la carte pour en avoir chacun une en sa possession, et se séparèrent. Ils firent tous les villages du Morguestanc. Sur le chemin, les bons amis trouvèrent chacun des objets intéressants : chandelier, seau, parchemin... Tous sauf Roro, ou Gros-Rot comme on l’appelait, qui avait perdu beaucoup de temps à retracer les cartes pour ses amis. Si bien que lorsqu’il arrivait quelque part, Gros-Rot ne trouvait jamais rien. Alors il continuait son chemin. Les autres étaient tous persuadés que leurs objets respectifs était LE trésor. Avides, aucun d’entre eux ne partagea ses informations avec les autres, si bien que tout le monde était content d’avoir ce qu’il avait trouvé. Sauf Gros-Rot. Gros-Rot qui était bien contrarié de n’avoir rien trouvé se mit en tête de lire tous les ouvrages du duché pour dénicher ce satané trésor. Il apprit donc à lire et commença ses recherches. Au bout de plusieurs années, il se rendit compte qu’au verso de la carte était écrit «Le savoir est un trésor». En réalité, l’itinéraire indiquait les endroits importants de toute ville, les lieux de savoir. Gros-rot qui venait de trouver la clef à son énigme s’écria : 72 lettres ! Au colombier ! Et il envoya 72 colombes pour prévenir ses amis. Aucun ne put lire le message, aucun ne s’était intéressé à apprendre à lire. Ils s'était laissé détourné de leur but par de simples objets juste parce qu'ils existaient et s'en étaient satisfaits.

Amère à l’idée qu’elle faisait partie des 72 idiots qui ne savaient pas lire, Eurybia se demanda si elle n'aurait pas mieux fait de continuer à fouiller dans les décombres. Pourtant elle s’intéressa au contenu de sa jarre, et imita Artorias : observant l’intérieur d’abord, tapant sur la paroi, puis à défaut de réaction, y passerait la main. Alors qu'elle était encore en train de fouiller ce qu'elle avait entre ses mains, elle interrogea le blond quant au numéro du pot qui se trouvait un peu plus loin, sans être certaine que ses chaînes lui permettraient d'aller jusque là-bas. Il répondit "21" d'un ton las. Peut-être en s'étirant parviendrait-elle à l'attraper ? Ou en ce servant de la chaise juste là ? Occupée à ça, elle ne releva la tête que lorsqu’elle entendit le guérisseur objecter. Apparemment le borgne essayait de défoncer le crâne de Sept à coup de poing. Eurybia se mordit les lèvres et baissa la tête sur son grand vase pour ne pas rire en entendant les protestations d’un guérisseur qui aurait voulu qu’on respecte son travail un minimum en cessant de se blesser de manière stupide. Arriveraient-ils à bout de ce cadavre avant qu’il revienne à la vie ? Le borgne y laisserait-il sa main ?


Hors-Jeu a écrit:
NB :
- Eurybia sait qu'Artorias peut lire
- Artorias lit le numéro des jarres pour Eurybia (le joueur a donné son accord et a choisi le numéro)

Citation :

- Eurybia suit les conseils de Lothaire quant à ses blessures
- Eurybia adresse une prière aux Trois (sait-on jamais ?)
- Eurybia fouille prudemment la jarre n°1
- Si Eurybia ne trouve rien dans la jarre n°1 elle examinera la n°21
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ZizanieMaître du jeu
Zizanie



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MessageSujet: Re: [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell]   [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell] - Page 2 EmptyJeu 30 Mai 2019 - 21:02

Citation :
Jet d’observation

- Int d’Isaure : 12 (Bonus de +2 pour examen méticuleux)
  12 réussi

  C’est ce qui s’appelle aller de Charybde en Scylla, de mal en pis, de cadavre en fangeux. La jeune Iris ne quittait pas des yeux le sordide cadavre qui leur tenait compagnie. L’homme était, vu de plus près, fermement enchaîné au sol, de manière à ne pas pouvoir être déplacé. Mais ce qui frappait le plus était bien les multiples marques de morsures, griffures, sans compter la fameuse marque au bras droit. L’homme avait séjourné dans les marais et n’y avait visiblement pas vécu ses plus belles années, s’il devait se relever, il le ferait, le tout était de savoir quand et en compagnie de qui.

    Tout en manipulant l’homme sa bouche s’ouvrit soudain, laissant échapper un petit morceau de métal gluant qui tomba aux pieds de la jeune femme. Une clef, tout ce qu’il y a de plus commune, restait à savoir ce qu’elle ouvrait…

Citation :
Premiers soins

- Hab de Lothaire : 15 (Bonus de +2 pour Traumatologie)
  20 echec critique

- End d’Isaure : 12
  10 réussi

    Mais pour tout bien, un équilibre s’impose et le guérisseur qui pansait les plaies manqua d’habileté, tressautant au moment où il ne le fallait surtout pas, entaillant ainsi longuement la jambe droite de la jeune femme. Une belle estafilade heureusement plus douloureuse que grave mais qui restait impressionnante et saignait abondamment.

Citation :
Jet d’observation

- Int de Lyanna : 9
  4 réussi

   La jolie rousse elle s’était intéressée aux alentours du cadavre, une bonne intuition doublée d’une bonne réussite puisque sous le corps et le sang qui s’en était échappé, l’on pouvait distinguer les contours d’une trappe sur laquelle il était enchaîné. Il ne restait plus qu’à libérer leur némésis en devenir de ses fers et fuir aussi vite que possible.

Citation :
Ouverture de jarres

- End d’Eurybia : 10
  7 réussi

    Du côté des jarres la chance côtoie également la misère, puisqu’au moment où le milicien ouvrit son récipient, une petite clef identique à celle tombée de la gueule du mort, l’attendait au fond. Quant à la femme/homme, bien qu’ayant pris la précaution de secouer sa jarre, sa main se heurta à un piège des plus sordides. De petits morceaux de verre acérés ornaient la paroi de la jarre, certainement maintenus par une espèce de colle ce qui expliquait l’absence de bruit. La blessure fut fort heureusement bénigne bien que douloureuse, et rien d’autre n’occupait le fond de la jarre.

Citation :
Fouille au corps

Personne ne trouve rien ni dans ses propres poches, ni dans ses vêtements. Il n’y a visiblement plus rien à découvrir de ce côté-là.

Citation :
Passage à tabac

- For de Barral : 12
  13 echec

- End de Barral : 14
  12 réussi

    Le milicien lui, fort de muscles qu’il exhibait dans la pénombre ambiante, entreprit de démolir le mort qui causerait bientôt la leur. Sans grande réussite, il ne s’abima pas plus les phalanges qu’il ne parvint à enfoncer la boîte crânienne du cadavre, mais le tout comme on dit, c’est d’essayer.

Citation :
Salut à tous!

Alors déjà désolé pour ce retard, pas de date limite de post cette semaine, je passerai quand vous aurez posté! Wink

Vous avez pratiquement passé la 1ère épreuve, continuez comme ça! Je dois dire que vous avez eu du bol! Sinon vous noterez que je n'ai pas pris en compte toutes vos observations sur le cadavre, puisqu'il n'y a plus rien à découvrir dessus, pour le reste j'espère n'avoir rien oublié!

Je vous souhaite bonne chance, et bon jeu!
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Isaure HildegardeBannie
Isaure Hildegarde



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MessageSujet: Re: [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell]   [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell] - Page 2 EmptyVen 31 Mai 2019 - 14:20
Proximité, voilà bien quelque chose que je n’aime pas, que je n’ai jamais aimé. Ni hier, ni demain, ni dans le passé, ni dans le futur. Jamais. Je le regarde s’approcher avec cette étincelle hostile au fond des yeux, rien que cette minuscule distance qui nous sépare me donne la nausée, me donne envie de vomir. De longs frissons désagréables remontent le long de mon dos, alors que de minuscules picotements douloureux s’animent au bout de mes doigts. Je tente de la dissuader oui, j’essaie en tout cas. À quoi bon, il a l’air aussi têtu que moi. Négociation, pour négociation, on finit par convenir de cet accord stupide : d’abord le mort et après la blessée. Marché conclut. Je fouille, écarte les tissus, me mords l’intérieur de la joue pour me défaire des quelques crispations provoquées par le contact sur mes plaies, la tête en arrière, le cou balancé de droite à gauche et… ‘gling’. Une petite clé. Je ne peux pas m’empêcher de la ramasser, avant de me laisser faire par le fameux guérisseur, soigneur, ou baratineur. Il débute les quelques soins et je lui offre mon premier sourire alors qu’il ne me vend pas au plus offrant. Je ne me souviens plus de son prénom, mais son choix me permet de me détendre un peu, juste un peu seulement.

- « Parce que tu fais ça souvent toi ? Tu n’imagines pas la difficulté que cela représente de parvenir à détacher la tête d’un corps, ou même de défoncer un crâne avec des trouvailles inutiles »

Je détaille l’homme, celui qui propose –et qui a raison dans une certaine mesure- de ne pas perdre du temps et d’écrabouiller vivement la tête du futur fangeux. Il est quoi lui déjà ? Mercenaire, milicien peut-être un vulgaire troufion qui trousse les cadavres à l’extérieur parce qu’il n’arrive pas à trouver femme à sa queue ? Je laisse un soupir fuir mes lèvres, je n’arrive pas à réfléchir dans le bon sens, je me sens nerveuse, j’ai la sensation que ce n’est pas un simple petit enlèvement non. Il propose qu’on fouille le mort, nos poches et je ne peux que me compter d’hausser les épaules. J’ai rien vu et de toute façon je n’ai aucune connaissance en lecture et écriture, alors quoi ?

- « Notre ami n’a rien » rétorquais-je en coulant un regard vers celui qui s’affaire toujours à retirer les morceaux de verre de ma chair « Pas d’indice sur lui » la clé, c’est la mienne je suis convaincue qu’elle va ouvrir les chaines du cadavre et tant que sa tête est encore rattachée à son buste, même pas en rêve « Je vous laisse les jarres » rétorquais-je pour conclure « De toute façon, je ne sais pas lire ni écrire, c’pas moi qui vais vous faire la lecture. »

Si le premier me semble avoir un comportement qui me convient, la suite, ça vient immédiatement provoquer une crispation. Ce n’est pas un boulet qui se ramène avec nous, mais deux. La rouquine qui a causé les débris que le fameux super guérisseur s’affaire à retirer de la moindre parcelle de mon corps et monsieur je sais mieux que tout le monde qu’on n’est pas proche de la mer. Lui, il a pris un sacré coup sur la tête, c’est certain. Instinctivement, je m’éloigne, hors de questions de me prendre encore des répercussions des idées brillantes de l’équipe de choc. Je laisse le guérisseur poursuivre sa manœuvre en observant d’un air plus que… dépité les deux copieurs refaire la même chose que ce que je venais de faire avec le guérisseur : fouiller le corps. OK. La confiance règne, ça fait plaisir, sauf que la clé elle est toujours dans le creux de ma main, pas de chance hein les nigauds ?

- « Eh les enquêteurs de l’extrême, vous…»

Pas le temps de terminer ma phrase que je me mets à sursauter, grimaçant avec force en dévisageant celui qui vient de m’entailler la jambe droite, provoquant un nouveau picotement, tiraillement et traîner de sang. Alors lui, il est aussi guérisseur que moi je suis la duchesse de Marbrume. Je m’éloigne d’un pas, alors je sens un léger tremblement animer ma jambe, le contre coup sans aucun doute, j’ai envie de m’emporter, envie de crier, de lui sauter dessus, mais je ne dis rien… Absolument rien alors que mes prunelles effleurent l’idiot du village essayer de fracasser le crane de notre macchabée à coups de poing… Monsieur jarre ne lui avait-il pas dit d’utiliser les… Non mais regardez-le, torse poil, gonflant ses muscles à manquer de s’exploser le poignet pour aucun résultat. Putain de merde, j’ai gagné le gros lot, l’équipe de choc.

- « Eh monsieur muscle, si tu as quelque chose à combler au niveau de la taille de ce qui se trouve sous ta ceinture, c’pas la peine de le faire là, j’crois pas quiconque aura envie de s’amuser avec toi… Au cas où t’vois… On est tous dans la même merde. Alors, réfléchis un peu. Merde. »

Hors de question que je reste avec miss catastrophe et monsieur j’dois combler je ne sais pas trop quoi. Ouais, hors de questions, même le fameux guérisseur, non, je peux pas, m’enfin j’suis pas comme ça, j’vais pas le laisser avec les dangers ambulants. Je l’avise un instant et lui fait un p’tit signe de la tête en direction de la blonde mi-homme, mi-femme et de monsieur Jarre. Ils me semblent être les plus censés de cette étrange histoire. Monsieur muscle et la rouquine, je l’ai laisse avec le corps et la problématique de la tête rattachée au corps. Moi j’veux qu’une chose me casser de là. M’approchant des deux autres, ralenti à la fois par les chaînes, mais aussi par cette nouvelle blessure, je boite comme un vulgaire canard aux pratiques déviantes dont je tairais toute probabilité.

- « Vous avez trouvé quelque chose ? » fis-je « J’ai une clé » dévoilais-je enfin « Elle était près de notre problème numéro 1, j’pense qu’elle doit ouvrir ses chaînes, mais c’pas la bonne idée de le libérer tant qu’une transformation est envisageable » je regarde un peu la blonde, j’sais qu’elle ne peut pas me voir depuis le début, mais pour l’instant, on va devoir coopérer « Vous avez trouvé quelques choses dans vos jarres ? » je regarde le guérisseur, monsieur jarre et la mi-femme, mi-homme « Ramenez voir vos magnifiques chevilles, dans le doute, j’vais essayer d’ouvrir nos fers... »

Je me lance, je viens essayer de déverrouiller les chaînes aux chevilles de mes compères dans l’ordre : monsieur jarre (Artorias), madame grognon (Eurybia) et le charlatan (Lothaire), je termine par la mienne tout en farfouillant au passage le sol à la recherche de quelques choses de tranchant ou de suffisamment résistant pour soit essayer de libérer nos chaînes autrement, soit pour m’occuper du problème numéro 1, au cas où monsieur muscle et madame catastrophe n’y parviennent pas.

- « Dis, soigneur, tu penses pouvoir faire quelque chose pour ma jambe sans empirer l’ensemble ? Ou c’est plus prudent que je reste comme ça ? »

Les actions d'Isaure a écrit:

Bonjour, bonjour,

- A force d'avoir des répercutions sans rien demander, Isaure devient un peu irritable (peut-être un peu agressive? - Pardon Barral, Lyanna, Lothaire & madame grognon [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell] - Page 2 3425896759 )
- Elle s'éloigne de Barral et Lyanna pour rejoindre Eurybia et Artorias qu'elle juge plus "saint d'esprit"
- Elle dévoile la clé qu'elle a trouvé et tente de déverouiller les chaines de Artorias, Eurybia, Lothaine et les siennes
- Elle en profite pour examiner le sol proche à la recherche d'un objet qui pourrait éventuellement lui être utilise : soit pour se défendre, soit pour s'occuper du corps
- Elle demande à Lothaire de la soigner réellement sans aggraver les choses (prions les dés!)

Ps : Zizanie, avec les nombreuses blessures de Isaure, pourrais-je avoir un point sur les pvs et pourrais-tu appliquer un malus pour les éventuelles futures actions 'physique', merci !

Merci pour la quête, j'aime beaucoup vous lire en tout cas Choupi Choupi
Offrir des fleurs
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ArtoriasMilicien
Artorias



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MessageSujet: Re: [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell]   [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell] - Page 2 EmptySam 1 Juin 2019 - 16:30
Après qu'Artorias eut donné quelques conseilles, l'homme au cache œil sembla se méfier un peu et lui posa la question qu'il attendait. Il hésita un instant, mais à quoi bon le cacher maintenant qu'un doute avait été exprimé. Le milicien ne voulait pas que les soupçons se tournent vers lui. 

- J'ai trouvé un mot dans ma poche me disant de me méfier de quelqu'un... sauf que je ne vois pas pourquoi les personnes qui nous ont amenés ici essayerait de m'aider. Je pense que c'est un piège, une façon de semer le doute et encore plus de confusion dans le groupe...

Il avait volontairement évité de dire de qui il fallait se méfier. Il tenta ensuite de retourner à son investigation, mais la femme à la carrure plus imposante que la sienne s'approcha pour lui donner un coup de main. A vrai dire, il y avait suffisamment de pot pour chacun d'entre eux, donc cette aide n'était pas de refus.


- Merci, je me voyais mal de fouiller tout les pots seul.

Oui il savait lire, oui il avait été noble, et alors ? Ça ne changeait rien à la situation actuelle. Elle désigna une jarre et il lut pour elle. Ce savoir lui semblait tout à fait banal, comme courir et respirer, mais il oubliait parfois que tous n'avait pas eux la chance d’avoir son éducation.


- Faite attention, les pots pourraient contenir tout et n'importe quoi...


Il retourna à sa propre jarre et alors qu'il la fouillait sans vraiment y croire , la chance pointa le bout de son nez. Au fond du pot, alors que ses doigts tâtonnaient au hasard , il sentit un petit objet métallique. Avant même de le voir, Artorias savait qu'il avait mis la main sur une clé salvatrice. Un sourire aux lèvres et sans perdre de temps, il s'agenouilla et tenta d'ouvrir ses chaînes. Peut être que la clé n'ouvrait pas ses chaînes, mais celles des autres, une autre option était qu'elle servirait plus tard... ou encore, mais cela serait vraiment sadique, la clé ne servait à rien. Bref, pour l'instant il se concentra pour voir si elle permettait d'ouvrir ses propres fers.

De l'autre coté de la pièce, tout les autres se rejoignirent et fouillèrent le septième homme. Fallait-il vraiment être aussi nombreux pour ça ? Au moins, le borgne lui essaya de faire en sorte que le mort ne se relève pas. Il n'aurait pas utilisé cette technique, mais s'était une façon comme une autre d'y arriver.


Puis, la deuxième femme « marquée » du nom d'Iris sembla craquer. Elle lança ses quatre vérités à chacune des personnes de son groupe avant de venir le rejoindre lui et la forgeronne. Iris était vraiment dans un salle état, mais elle tenait le coup. Elle confia sa trouvaille, une deuxième clé. Malgré le message, Artorias n'avait pas l'air de devoir se méfier des deux filles.

- Moi aussi je viens d'en trouver une. Enlever ses chaînes serait vraiment une libération... après on s'occupe du cadavre. Ensuite on regarde pour une sortie.


Fixer des objectifs permettait de focaliser les gens et d'éviter de se disperser pour rien, dans sa coutillerie s'était la base. Artorias, laissa Iris tenter d'ouvrir leurs chaînes, puis il essaya à son tour avec sa clé.

- Hey on a trouvé deux clés, approchaient que l'on essaye d'enlever vos chaînes.

Il avait appelé les autres toujours près du corps et tenta à nouveau sur eux. Libre ou non, le milicien se dirigea vers le septième homme. Il était solidement attaché au mur, peut être que sa clé permettait de le libérer lui, mais avant il fallait faire quelque chose pour sa transformation. Plus le temps passaient, plus il y avait de chance pour que... mais au final, depuis combien de temps ils dormaient dans la pièce ? Une journée ? Six heures ? Un certain temps était passé, c'était sûr, mais pourtant le mort était toujours mort. Serait-ce possible que sa transformation ait déjà eut lieu, mais que quelqu'un ce soit déjà occupé de lui discrètement ? Laissant ainsi un cadavre que l'on supposait sur le point de se transformer alors qu'au final, il n'en était rien... mais ce n'était qu'une hypothèse. Comment s'occuper de lui ? Lui briser la nuque en faisant tourner sa tête jusqu'à sa limite ? Ou lui éclater le crane contre le mur en le frappant encore et encore ? Surtout qu'en l'attrapant par les cheveux, le bourreau aurait une prise solide pour sa tâche et ne risquerait pas de se blesser... ou plus simplement encore en enfonçant le clou dans l'un des deux yeux. Il y avait de nombreuses façons de s'occuper d'un mort enchaînés, il ne manquait que la personne adéquate pour le faire...



Citation :
Artorias essaye d'ouvrir les chaînes de tout le monde, je vous laisse le soin de vous occuper du mort ♥
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Eurybia PyritForgeronne
Eurybia Pyrit



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Le message disait de se méfier d’une personne en particulier... Qui donc ? La curiosité piquait la najacienne. Pourtant, le raisonnement d’Artorias tenait : pourquoi leurs bourreaux voudraient-ils les aider ? L’idée de chercher à les monter les uns contres les autres était bien sordide, mais ils étaient six à être enchaînés près d’un cadavre mordu par la Fange, autant dire qu’en terme de sordidité, ils étaient copieusement servis.

Le noble-lettré suggéra de faire attention lors de la fouille des jarres, mais occupée à étouffer ses ricanements, les doigts d’Eurybia touchèrent le paroi du pot et cette dernière se mit à grogner. Aussitôt, elle ressortit sa main pour constater de nouvelles petites coupure. Si elle n’attrapait pas une infection avec tout ça, ça aurait été bien étonnant. En bruit de fond, la Teigne reprenait du poil de la bête et mettait son compte aux trois autres en quelques remarques acérées. Le borgne et madame poisse avaient apporté leurs mains gauches pour l’aider mais n’avaient réussi qu’à l’irriter, voire même à l’exaspérer. Au moins cette petite-là avait de la répartie, quel sale caractère. Elle avait dû être livrée à elle-même dans un environnement bien hostile pour avoir développer un trait de personnalité pareil. Cela dit, était-il nécessaire d’envisager un passé douloureux pour expliquer un tel agacement quand elle venait d’être mise dans un état pareil et ce rien qu’à cause des membres du groupe ? A sa place la patience de la forgeronne ne l’aurait-elle pas rendue aussi acide ? Peut-être plus encore. Toujours était-il qu’on pouvait deviner que la malchance de la blessée commençait à sérieusement affecter son humeur et qu’elle n’attendait plus l’aide du groupe d’empotés qu’ils constituaient pour trouver une solution. D’ailleurs elle s’était même éloignés du trio le plus prometteur pour rejoindre la Guilde des Jarres Poussiéreuses en leur demandant s’ils avaient trouvé quelque chose.

« De nouvelles coupures, à part ça rien pour moi. » grommela la grande blonde. Elle fut étonnée d’apprendre que ses deux acolytes de la Jarre avaient trouvé des clefs, l’une près de Sept, l’autre dans son pot. Se pouvait-il que sa prière ait été entendue des Trois ? L’espoir ne revenait-il pour se faire languir et les tourmenter un peu plus ? La T... Iris, proposa d’essayer sa clef sur leurs chaînes et la pensée de l’artisane fut de se demander pourquoi, par la Fange, n’essayait-elle pas de se délivrer des siennes d’abord ? Après avoir été la victime de deux d’entre eux, elle choisissait quand même d’essayer d’aider les autres avant elle-même. Ou voulait-elle faire preuve de bonne-foi ? Le message lui revint en tête. Se méfier d’une personne. Cette personne pouvait-elle être Iris ? Elle secoua sa tête comme pour chasser les soupçons qui s’insinuaient en elle. Il ne fallait pas jouer le jeu de l’ennemi. Artorias avait choisi de taire l’identité de la personne, c’était sans doute une sage décision et ce n’était pas le moment d’entrer dans la paranoïa alors que la petite possédait une clef. D’ailleurs ces deux clefs étaient-elles différentes ? Elle laissa ses deux camarades essayer ses fers en espérant que l’un d’entre eux aurait la clef de sa liberté. Du coin de l’oeil, elle observait Sept en se demandant combien de temps restait-il avant que la transformation ne s’achève.

Alors qu'Isaure demandait avec toute la gentillesse qu'il lui restait si le guérisseur avait espoir d'arranger son état, Eurybia se demanda si elle ne pouvait pas se permettre de bander les plaies dégarnies d'éclats de la jeune femme comme elle l'avait fait pour les siennes.

« J'ai su bander mes plaies sans encombre. Veux-tu que je panse au moins celles qui n'ont plus de morceaux de verre ? Y aura bien assez à soigner pour deux à mon avis. » fit-elle prudemment, regardant les estafilades qui courraient sur le corps meurtri de son interlocutrice. Elle préférait ne pas prendre d'initiative sans que la blessée ne donne son aval, de peur d'aggraver la situation ou d’annihiler le peu de confiance qui régnait au sein du groupe. Des blessures, mais pas que, des cicatrices. De nombreuses cicatrices. Des marques, un peu partout sur son corps. Elle ne laissa rien paraître, mais elle se demandait comment. Elle aussi avait des marques, des tatouages, pleins. Des cicatrices qu'elle s'était infligées à elle-même auxquelles elle avait données un sens. Quant aux cicatrices d'Iris, avaient-elles été infligée par elle-même ? Ou faisaient-elles partie d'un passé aussi difficile qu'elle l'avait précédemment soupçonner. A sa surprise, Iris accepta de laisser sa chance à la forgeronne. Après tout, avait-elle le choix ? Son sang gouttait partout où elle allait, il était étonnant que la jeune femme ne soit pas elle-même perturbée par son état. Eurybia choisit les parties les plus propres de sa tenue, s'il en était, pour en déchirer des bandes. Elle ne les appliqua pas directement, elle choisit d'abord les plaies dégagées de verres préférant éviter de répéter l'épisode que venait de vivre la blessée lors des dernières tentatives de soins.

« Dis-moi si c'est assez serré. » ajouta-t-elle puisqu'elle ne cherchait pas à couper sa circulation sanguine non plus. Elle fit au mieux sur les indications de la battante, mais choisit de laisser le guérisseur s'occuper de retirer les morceaux tranchants qu'il restait.

Hors-Jeu a écrit:
NB :
Eurybia est près d'Isaure et d'Artorias avant que ce dernier ne s'éloigne.
La joueuse d'Isaure a donné son accord pour laisser Eurybia tenter quelques soins.

PS: moi aussi j'aime beaucoup vous lire, et je viens à ton secours petite Teigne !

Citation :

- Eurybia laisse ses acolytes de la Jarre Poussiéreuse essayer de déverrouiller ses fers à l'aide de leurs clefs, miracle des Trois o/
- Eurybia observe Sept pendant que les deux essayent leurs clefs
- Eurybia tente de bander les plaies d'Isaure, plaies dont le verre a déjà été retiré seulement. (grâce à son +1 en Traumato aller !)
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Lyanna DesrosesVoleuse
Lyanna Desroses



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MessageSujet: Re: [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell]   [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell] - Page 2 EmptyLun 3 Juin 2019 - 14:56
Il fallait avoué que Lyanna n'avait que moyennement confiance en ses camarades. Ce n'était pas spécialement contre eux, mais plutôt dans la nature de la voleuse d'être suspicieuse à l'égard de ses compères êtres humains. De plus, beaucoup de questions restaient en suspend. Rien ne garantissait que leur(s) ravisseur(s) ne se trouvaient pas parmi cette petite assemblée de victimes. Et puis, surtout, il fallait dire que ceux-ci ne témoignaient pas d'une grande sympathie à son égard - surtout après ces sublimes échecs et catastrophes passés - et qu'ils n'étaient pas très agréables dans leurs tons et agissements. Qui pouvait le leur reprocher? Mais si elle avait déjà commis des boulettes depuis son réveil, les autres ne semblaient pas tellement plus brillant qu'elle même.
D'ailleurs, la brunette commençait à perdre patience, irritée par la tournure des événements qui était largement en sa défaveur. Elle poussa d'ailleurs un cri qui fit sursauter la rousse, alors que le soigneur dérapait et entaillait sa cuisse, blessant un peu plus la pauvre demoiselle qui n'était pourtant déjà plus en très bon état. Lyanna leva les yeux au ciel. L'irritabilité dont ils faisaient tous preuve était certes justifié, mais n'aidait en rien à les sortir de ce calvaire. Elle préférait ignorée le regard et les piques agacés de la blessée, se concentrant sur son examen méticuleux de la victime défigurée. Elle ne trouva rien de plus que ses compères sur la cadavre. Si elle avait bien entendu le bruit métallique sur le sol un peu plus tôt, elle n'avait pas eu le temps d'en connaître l'origine, car sa voisine s'était déjà saisit de ce qui était tombé. Néanmoins, la voleuse eu idée de se mettre à quatre patte, tâtant le sol avec précaution sans pour autant fermer ses oreilles à ce que disait les autres.
Deux trois informations tombèrent dans son oreille sans qu'elle ne prit la peine de réagir. Une clef, peut être deux. Un mot visant à faire croître des doutes sur l'une ou l'autre des personnes de leur groupe. Des jarres, fouillées, dans lesquelles on ne trouvait rien de plus. Le milicien là bas savait lire - sans doute un noble, se dit elle, car peu de monde pouvait prétendre à un tel savoir-. On se proposait à faire des soins sur la pauvre victime de leurs tentatives déplorables. Le soigneur et la "forgeronne". Bon, ça avait l'air d'avancer. En soit, tout ceci n'était que des bonnes nouvelles qui leur donnait de nouvelles petites chances de s'en sortir.
Lyanna allait se décourager dans ses recherches sur le plancher, quand ses doigts effleurèrent une surface qui lui parut immédiatement étrange. Des planches étaient légèrement sur élevées en dessous du cadavre inerte, comme une petite plate-forme. Une plate-forme... Ou une trappe ?!
Le coeur de la voleuse manqua un battement, et alors qu'elle aventurait ses doigts tout du long pour confirmer ses pensées, elle semblait avoir perdu un instant l'usage de la parole tant l'émotion qui la submergeait était forte. C'était bien ça ! Une vague de joie et de soulagement s'emparèrent d'elle, et c'est avec plus d'euphorie qu'elle ne l'aurait voulu, coupant presque la parole aux autres, qu'elle s'écria :


- La sortie ! J'ai trouvé la sortie ! Il y a une trappe sous le mort !

Souriante face à cette découverte, elle essaya de la soulever, mais le poids du cadavre était trop lourd pour elle et elle ne parvint à rien. Replaçant ses idées en place, elle décida de l'ordre d'importance des choses qu'il lui fallait régler.
Elle se releva lorsque le milicien-noble lui proposa d'essayer les clefs précédemment trouvées dans les serrures qui entravaient leurs chevilles.


- D'accord, merci.

Alors qu'elle laissait le jeune homme essayer de la délivrer, elle regarda le clou qu'elle tenait toujours en main, puis les deux orbites vides du défunt captif. Il ne serait pas trop difficile de l'enfoncer tout au fond de son crâne, et ce serait sans doute suffisant pour les soulager du danger que représentait son potentiel réveil. Mais la simple idée d'aller planter l'objet dans sa cervelle suffisait à lui donner de nouveaux haut le coeur.
Elle tendit avec précaution sa petite arme de fortune en direction du deuxième milicien, qui était désormais torse nu. Tiens d'ailleurs, c'était un détail qu'elle n'avait pas remarqué jusque là. Il s'était sans doute servi de son haut pour protéger sa main, lorsqu'il avait voulu pulvériser son crâne à coups de poings. Le résultat n'avait pas été des plus probants, et ni la victime, ni l'attaquant ne semblaient avoir eu de quelconques séquelles suite à cela. Elle l'interpella, pas très sûre de la tactique qu'elle allait lui proposée, mais néanmoins sans hostilité. A quoi bon se montrer désagréable avec les autres? Ils étaient tous dans le même bateau, non?


- Eh, si tu veux, tu peux essayer avec ça. Je n'ai rien de mieux à disposition, mais je pense que, à défaut d'une meilleure arme, tu pourrais peut être le lui enfoncer dans la tête, non? En passant par ses yeux...

Elle n'avait pas très envie de se séparer de la petite trouvaille rouillée qui était peut être sa seule chance de défense en cas de problème, mais elle n'en avait pas vraiment le choix. S'ils voulaient sortir d'ici, mieux valait qu'ils s'entraident. Artorias avait raison sur ce point et faisait preuve d'une bonne fois en cherchant à les délivrer tout deux. Si elle n'avait toujours pas une grande confiance à l'égard de tous, elle essayait au moins de surmonter ses doutes pour le bien commun.
Une fois que le jeune homme eut terminé d'essayer sa clef sur sa cheville (avec ou sans succès...?), la rousse retourna au près du cadavre qui restait solidement harnaché et posé sur la trappe.


- Il va falloir le bouger de là, si on veut pouvoir sortir. Il m'a l'air bien attaché, tout de même... Dès qu'on sera bien sûr qu'il ne représente pas - ou plus - une menace pour nous, il faudra essayer vos clefs sur lui, pour le mettre plus loin...

Mais en attendant, Lyanna, qui aurait voulu pouvoir jeter un petit coup d'oeil à ce qui les attendait plus bas, décida d'essayer de le bouger pour libérer la trappe de son poids. Elle se saisit de son bras et tira de toutes ses forces.

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Barral TrellMilicien
Barral Trell



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MessageSujet: Re: [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell]   [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell] - Page 2 EmptyJeu 6 Juin 2019 - 15:56
Le médecin essayait de lui donner des conseils...sauf qu'il avait l'air d'avoir oublié un petit détail, le cadavre était solidement enchaîné et eux-même avaient les chevilles entravés donc c'était peine perdu que de vouloir se servir de ses pieds pour lui fracasser le crâne. Le brun faisait ce qu'il pouvait avec ses moyens. Il s'était décidé à lui fracasser la tête à coup de poings, il poursuivit donc son entreprise. Sans grand succès.

- Tu te trompes de personne ...

Bref ce n'était pas le moment d'entrer dans son jeu. Barral n'était pas ce genre d'homme qui était préoccuper par son entrejambe. On pouvait même dire que de ce point de vue là, il était très discret.

- On est tous dans la même galère oui ... et notre problème c'est lui s'il vient à se "changer" donc autant tout essayer pour qu'il ne le puisse pas.

Et sur ce point, Barral était vraiment prêt à tout. Il pouvait se montrer déterminer quand la situation l'exigeait. Mais Madame Grognasse n'avait peut-être pas tord, il y avait surement un moyen plus simple de le réduire définitivement à l'état de cadavre inoffensif.

- La sortie ! J'ai trouvé la sortie ! Il y a une trappe sous le mort !

Voilà qui devenait de plus en plus intéressant. Un nouveau problème pointait le bout de son nez. Mieux valait ne pas faire le compte. Le mort prenait une place centrale dans l'équation. Quelle était la meilleure solution à adopter ? Le brun comprit qu'il devrait tenter à nouveau quelque chose pour fracasser le cadavre. Lui fracasser la tête contre le mur peut-être ? Ou se servir du clou tendu par la miss catastrophe. Les deux peut-être. Quand l'autre homme les appela. Il avait trouvé une clé.

- Merci pour le clou.

Là, il se retrouva face à lui-même quelques années auparavant lorsqu'il avait tenté de se mutiler pour ne plus entendre les autres se moquer de lui. Ce n'était pas vraiment le moment de se souvenir de ça, mais on ne choisit pas vraiment...Il prit une grande inspiration pour se calmer et se concentrer. Quel orbite vide ? Le droite ou le gauche. Par superstition, il choisit de lui enfoncer dans le gauche. Ce n'était pas une mince affaire, cela suffirait -il ? Il ne pouvait l'assurer. Se relevant après sa sale besogne, il se dirigea ensuite vers l'homme qui avait les clés pour présenter ses fers. Avec toutes ses serrures, il y aurait bien une paire qui collerait.

- Il faudra les essayer sur le mort aussi. S'il est vraiment assis sur notre porte de sortie nous n'aurons pas trop le choix. Si certains sont libérés de leur lien je propose qu'on attache le cadavre avec nos liens avant de tenter de le déplacer.

Si ses chevilles étaient débarrassées des fers alors il retournerait botter le crane du cadavre pour le réduire en bouilli.

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Lothaire FerboisGuérisseur
Lothaire Ferbois



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MessageSujet: Re: [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell]   [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell] - Page 2 EmptyVen 14 Juin 2019 - 23:41
La peau blafarde de celui qui ne semblait naguère qu’assoupi ne laissait guère de doute sur l’état du sieur. Il avait bel et bien trépassé, comme redouté. Que les Trois les préservent tous, cette sombre farce se révélait peu à peu sous une teinte macabre. Le macchabée ne risquait pas de les aiguiller sur cette situation. Mais cela ne signifiait pas pour autant que le cadavre ne recelait plus aucun mystère. Un rigoureux examen de celui-ci permettrait peut-être de tirer cette affaire au clair.

Des griffures, des traces de serres et de crocs, l’on pouvait aisément déduire le passage vers l’Au-delà n’avait pas été des plus doux pour le macchabée. Puisse les Trois veiller sur son âme, fit le guérisseur en psalmodiant silencieusement. Était-ce donc un fangeux qui l’avait attaqué ? En se penchant pour tirer cela au clair, son regard se porta sur le bras de celui-ci. Son bras droit plus précisément.

La marque caractéristique des bannis y trônait. Un vif échange de regard s’établit entre le guérisseur et la jeune femme. Lothaire avait pris garde à n’attirer l’attention d’aucun des autres en montrant discrètement la marque à Iris. Inutile de précipiter les choses, il souhaitait avant tout des réponses dans la mesure du possible. Se connaissaient-ils ? Lui disait-il quelque chose ? La situation s’était-elle un peu éclaircit pour elle à présent que l’on avait découvert l’un de ces compagnons bannis ? Souhaitant ne pas trop exaspérer celle-ci de ces regards interrogateurs, il finit par attirer son attention sur les traces de morsure du défunt.

-Des morsures de Fangeux, souffla-t-il. Nous sommes en danger, celui-ci risque de se métamorphoser à tout moment.

Lothaire ignorait l’état des connaissances en fangeux de la bannie, mais il espérait qu’elle prenne aussitôt la pleine mesure du danger. Après avoir prévenu le reste du groupe de cette information vitale, la fouille continua de plus belle, sans que rien de probant n’en sorte. Iris eût toutefois la bonne idée de vérifier à l’intérieure de la bouche du cadavre, y dévoilant une petite clé. Servirait-elle à ouvrir les serrures liant leurs chevilles ? Ils ne tarderaient pas à le découvrir.

S’étant quelque peu éloigné du corps pour enfin commencer les premiers soins, la nerveuse Iris consentit à se laisser examiner comme promis. Elle avait été sacrement touchée, comme le témoignaient les nombreux petits débris de verre lui constellaient la chair. De ces mains agiles, écartant les tissus humectés de sang, Lothaire entreprenait la lente extraction des bris. La tâche le répugnait en réalité, mais il était de son devoir d’aider tous ceux qui avaient besoin de son aide. La jeune femme ensanglantée se révélait par ailleurs coopérative et très courageuse, feignant de ne rien laisser paraître de sa douleur. Une fois l’extraction achevée, il ne lui resterait plus qu’à panser ces diverses plaies. Tout cela serait bientôt fini.

Le reste de la compagnie s’attelait à leurs tâches. La brute borgne s’était infructueusement essayée à démolir le crâne, non sans succès. La plantureuse rouquine qui l’accompagnait s’était révélée plus utile, criant à travers la sombre pièce qu’elle avait réussie à trouver la sortie. Une trappe dissimulée sous le cadavre donc. Il suffirait juste de déplacer celui-ci et ils pourraient enfin sortir. Il suffirait juste…

Dans la précipitation, Lothaire fit un faux mouvement avec nervosité. L’un des débris incrustés dans la jambe de sa patiente se détacha brusquement, non sans la lui lacérer. Se confondant en excuses, Lothaire compressait sa manche contre les deux lèvres de la plaie sanguinolente. Probablement plus de peur que de mal, mais la jeune femme avait déjà suffisamment perdue de sang. Celle-ci, passablement sur les nerfs, s’éloigna d’un bond du petit attroupement, préférant la compagnie de la forgeronne et du dénommée Artorias. Elle m’avisa du regard un court instant, préférant sans doute poursuivre les soins un peu plus loin d’un potentiel futur fangeux.

Le reste des évènements s’étaient enchaînés assez rapidement, la dénommée Iris avait fait partager aux deux autres la découverte de la clé dans la bouche du cadavre et il était à présent question d’essayer de nous libérer de nos chaînes. Mieux encore, Artorias présenta une seconde clé qu’il avait trouvé dans une de ces mystérieuses jarres. Lothaire ne se le fit pas redire deux fois et présenta ces chaînes, ayant hâte de masser sa cheville endolori. Si tôt libres de leurs mouvements, leurs chances de survie s’amélioreraient grandement. Ils n’auraient plus à craindre le cadavre et en rajoutant la découverte de la trappe, ils tenaient peut-être même leurs tickets de sortie.

Si tôt la présente action effectuée, la mystérieuse bannie enjoignait sur un ton doucement ironique le maladroit guérisseur à la soigner correctement cette fois-ci. La musculeuse forgeronne n’hésita pas à proposer son soutien au médecin, ayant visiblement réussie à panser ces blessures seules. Passant outre la petite remarque sarcastique, Lothaire procéda aux soins avec la plus grande délicatesse. Plus vite sa patiente serait stabilisée, mieux cela sera pour lui et pour le reste du groupe.

Citation :
Désolé pour le retard ^^'

Lothaire va se contenter de rafistoler Isaure pour ce tour, en acceptant l'aide d'Eurybia
Et il présente sa chaîne pour qu'on puisse le libérer
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ZizanieMaître du jeu
Zizanie



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MessageSujet: Re: [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell]   [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell] - Page 2 EmptyLun 24 Juin 2019 - 20:46
Citation :
Jet d’endurance & Premiers soins

- Hab d’Eurybia : 13
  2 réussi

- End de Isaure : 12
  5 réussi.
  Tu perds 5 pvs et il t’en reste 61. (66 restants au dernier tour)

    Pour la jeune bannie ce ne fut qu’une estafilade, une cicatrice de plus à ajouter aux - nombreuses - autres qui formaient une fresque sur son corps. Celle-ci était sans gravité, quoique douloureuse mais au bout du compte, sa santé n’en pâtirait pas. Pour le moment. Il était bon de constater que même dans l’adversité, les esprits les plus opposés et parfois les plus revêches, faisaient front pour s’entraider. Proprement bandée la dénommée Iris n’en garderait qu’un mauvais souvenir.

    Du côté du mort, Sept de son petit nom, le massacre allait bon train. d’abord mutilé avec un vieux clou, ce ne fut que lorsqu’une bouillie grisâtre mêlée de sang coagulée jaillit de son orbite que le milicien décida de “terminer” son patient à coups de pieds.

Citation :
Passage à tabac

- For de Barral : 12
  17 echec

    Pas de quoi lui fendre le crâne, mais sa cervelle préalablement touillée avec délicatesse du bout d’un clou rouillé jaillit de ses orbites vides à chaque coup de pied. Si la tentative de désacralisation du corps était un échec, il était bel et bien mort, et peu importe qu’il s’agisse de la première ou de la seconde fois.

    Les clefs pouvaient enfin être essayées. Et la magie opéra. La clef se trouvant dans la jarre libéra le mort de ses fers et il fut traîné pour libérer la trappe qu’il occupait. Celle qu’il portait dans sa bouche il y a encore peu libéra tous ces malheureux rescapés. Et la trappe enfin ouverte put être franchie sans risques de voir un fangeux leur tomber sur le crâne.


    Cette nouvelle pièce, relativement grande, n’était éclairée qu’à la lueur d’un four se situant dans un recoin, près d’une lourde porte de bois solidement fermée. Sur les murs, des centaines, des milliers de clefs étaient accrochées à de petits crochets. Il y en avait de toutes les tailles et de toutes les formes et un petit médaillon pendait sous chacune d’entre elle, portant un nombre. La bonne clef déverouillerait-elle la porte? Cela semblait un peu trop simple. Et pourtant…

Citation :
Félicitations à vous! Vous avez triomphé de la première épreuve! Contents? Ce n'était que le début Twisted Evil Vous voici dans la seconde pièce, ici c’est assez simple vous devez trouver la bonne clef, ou presque! Encore une fois j’aurai besoin que vous me donniez un nombre compris entre 1 et 25 pour chaque clef choisie. Pour le reste bonne chance!
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Isaure HildegardeBannie
Isaure Hildegarde



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MessageSujet: Re: [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell]   [Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell] - Page 2 EmptyJeu 27 Juin 2019 - 18:13
Je n’étais pas très à l’aise, pour la première fois depuis bien longtemps, j’avais la sensation de ne pas être maître de la situation. Peu importe mes actes, mes paroles, je n’allais pas pouvoir être actrice de ma survie. Ma vie était entre les mains du groupe, leurs vies dans les miennes. Convaincue que si un autre découvrait la marque ancrée dans ma chair, mon espérance de vivre encore quelques années allait soudainement disparaître, je ne pouvais que rester méfiante. À quoi bon ? Loin du groupe, proche d’un autre, j’opinais simplement vis-à-vis de la proposition de la blonde de me soigner. Ensanglantée à ce point-là, je n’avais plus grand-chose à perdre de toute façon, non ? D’un mouvement de tête, j’indiquais en réponse silencieuse aux guérisseurs que je n’avais aucune idée de l’identité de l’homme en question. Il ne vivait pas au village des bannis et je n’avais pas eu la chance ou la malchance de faire sa connaissance avant aujourd’hui. Néanmoins, cette découverte avait eu le don de faire monter une légère pression dans mon esprit, comme une nouvelle preuve de la condamnation silencieuse qui était en train de se jouer sans même que je ne puisse rien y faire.

Sans grimacer, sans m’offusquer, je me laissais faire comme une marionnette, découvrant les parties de mon corps amoché pour permettre les bandages de fortunes de s’installer. Ma marque était cachée sous les premiers soins du guérisseur et je n’avais pu que passer un doigt sur l’ensemble, une façon de me rassurer, de me murmurer à moi-même que tout était maîtrisé, tout ou presque. De l’autre côté, monsieur muscle faisait preuve d’une nouvelle prouesse, s’amusant à l’aide d’un clou à faire couler l’ensemble. Moi je n’étais pas certaine que cela suffise, au village nous n’avions qu’une règle : « un bon fangeux est un fangeux sans tête ». Le voir s’acharner désormais à coup de pied avait fini par provoquer un léger frisson le long de mon dos et si l’idée était plus lumineuse que la première, elle n’était visiblement pas plus efficace. Jouant de la clé entre mes doigts, je ne parvenais pas à définir la marche à suivre : libérer tout le monde, me libérer uniquement ? Finalement, ce ne fut que dans l’idée de ne pas attirer les soupçons vis-à-vis de la fameuse phrase évoquée que j’avais décidé de partager.

Ce fut une découverte surprenante –oui,oui-, ma clé venait de libérer l’ensemble du groupe, celle de celui qui savait lire, la trappe –que la rousse avait découvert peu de temps avant-. Le corps fut poussé autant que possible et tout le monde était devant un vide, avec un passage qui menait peut-être tout droit vers un danger mortel. J’étais méfiante, plus que méfiante et ce fut même un premier pas en arrière qui fut ma seule réaction. Dans un premier temps en tout cas. Descendre, ça voulait dire s’aider, on ignorait la profondeur du passage et la hauteur de la chute. Un coup encore à se casser quelque chose et le début des événements depuis le réveil me poussait à croire que la Trinité n’était pas forcément de mon côté.


- « Il faut descendre un par un, idéalement le dernier qui descend refermer la trappe en même temps… » une solution simple « Je vais descendre la première, à moins que tu souhaites passer en première rouquine ? » on était les deux plus petites et plus fines, sans aucun doute, quoi qu’elle avait une poitrine plus grosse que la mienne, pouvait-elle rester coincer ? Non… Quoique… « Ceux en bas réceptionnent les autres, je suis la plus blessée…. Je vais descendre. Tant que je ne crie pas, ne venez pas, on ne sait jamais. Aidez-moi à descendre doucement. »

Si le groupe le permettait, je m’étais glissée dans la trappe, passant l’ensemble de mon corps dans le vide, tout en me maintenant à la force de mes bras. Finalement l’aide n’était pas réellement utile, je devais juste me décider à me lâcher, doucement on avait fini par voir que mes doigts, les pieds encore dans le vide, cela m’inquiétait. Bon. Prenant une inspiration j’avais fini par lâcher prise et ce ne fut que le bruit de ma chute qui dû parvenir en écho à l’ensemble du groupe. Les fesses sur le sol, je ne pouvais que grimacer légèrement, avant de constater la chaleur régnant dans la pièce. C’était désagréable, comme humide, comme si l’air venait à manquer. Une si petite pièce, si obscur et ce four si imposant, après les traces de sang, ce fut la sueur qui venait parcourir ma peau, sueur qui ne laissait rien présager de bon. Profitant des quelques instants solitaires, me redressant, je laissais mes yeux vagabonder sur la multitude de clés, j’avais chaud, atrocement chaud déjà.

- « Vous pouvez descendre, doucement, il n’y a rien ici… Pour l’instant en tout cas ! Préparez-vous à avoir chaud cependant »

Laissant l’ensemble du groupe descendre tour à tour, je ne pouvais que m’approcher des clés, pour observer le tout. Les jarres avaient démontrés recelé quelques petits pièges, peut-être était-ce la même chose ici, non ? C’est beaucoup plus craintives que je prenais le temps de tout observer, sans rien détacher, cherchant à voir si il existait des différences de tailles, des preuves d’une quelconque supercherie, de ficelles, d’attaches, de risques de blessures, bref tout y passait, la taille, la forme, la température au touché –sans jamais la retirer de son emplacement-, puis ce fut presque naturellement que je pivotais vers le groupe. Je ne voulais pas mourir à cause d’une nouvelle maladresse, alors, je prenais les choses en main pour l’instant en tout cas.

- « On ne va pas agir sans réfléchir cette fois. Toi » fis-je en montrant le lettré –Artorias- « Tu as dit qu’il fallait faire attention aux jarres tout à l’heure et toi » en montrant l’homme-femme –Eurybia- « Tu t’es blessé, un peu, non ? » je n’attends pas vraiment de réponse « Rien ne nous dit que ce n’est pas la même chose avec les clés. Alors. » j’inspire « On prend le temps d’observer la pièce dans un premier temps, avec la chaleur, ça risque de devenir vite complexe. Je propose qu’on retire une clé après l’autre, en laissant les autres s’éloigner à ce moment-là le plus possible, chacun son tour donc, si ça vous va ? Inutile de se mettre davantage en danger, non ? Je ne sais pas ce que représentent les dessins sur l’ensemble, je ne sais pas lire, moi… Alors si tu vois des mots, des chiffres, où je ne sais pas trop quoi, tu nous le partages, ok ? »

J’avais déjà pu observer les clés, je savais qu’il y avait des dessins, sans parvenir à identifier quoi et je n’avais pas dans l’idée de passer la première sur le choix des clés. Alors, je me reculais pour venir détailler la source de cette chaleur, peut-être pourrais-je trouver quelque chose autour de celui-ci. Ou dedans peut-être –si c’était possible ?-.


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