[Clôturé] La survie à quel prix? Acte II [Lyanna Desroses, Eurybia Pyrit, Isaure Hildegarde, Artorias, Lothaire Ferbois, Barral Trell]

Fort heureusement, la chance semblait enfin sourire au petit groupe jusqu'ici infortuné. Les clefs cliquetèrent dans les serures, libérant les otages un à un des étaus de fer qui entravaient leur chevilles. Lyanna soupira de soulagement. S'ils étaient encore tous coincés ici, au moins avait il une meilleure liberté de mouvement. En plus de celà, les menottes avaient eu tendance à agresser sa peau et une vilaine marque rouge ornait désormais son pied. Rien de très grave en soit, ce serait sans doute partie dans les prochains jours. Néanmoins, il était bon de retrouver un peu de contrôle sur les évènements.
La deuxième clef défit sans difficulté le loquet de la trappe qu'elle avait trouvé un peu plus tôt. Ils seraient bien vite sortit d'ici.
Pendant ce temps, le milicien torse nu l'avait remercié pour son arme de fortune et avait fait le nécessaire pour s'assurer que le cadavre ne reviendrait pas à la vie pour leur causer de nouveaux ennuis – plus fatal cette fois-ci toutefois -. La rousse détourna les yeux pour ne pas assister au spectacle. Inutile de s'infliger cette vision, d'autant que le mort lui fichait à lui seul la nausée. Le tout, c'est que leur plan avait marché et que le condamné semblait désormais hors d'état de nuir, et qu'ils purent ainsi déplacé son corps sans prendre davantage de risques.
Restait à présent à s'échapper de la pièce...
La brunette sembla prendre les choses en main d'instint. La voleuse la laissa faire sans protester... Elle n'avait pas l'habitude de travailler en équipe, et encore moins dans ce genre de situations. Elle préférait rester en retrait, ainsi elle pourrait mieux aviser les potentiels dangers que représentaient ses compagnons, et protéger son identité des trop curieux.
Lorsque Iris lui demanda si elle préférait passer par la trappe la première, Lyanna fit poliement signe de réfléchir. En fait, sa décision était déjà toute prise : hors de question de passer la première. Allez savoir ce qui les attendait là en bas ! Ce n'était pas qu'elle se fichait que l'autre demoiselle meurt... Mais elle préférait que ça soit Iris à elle. Elle finit par répondre par la négative, hôchant doucement la tête.

- Je n'y tiens pas vraiment...

Le regard des autres, qu'ils la pensent dépourvu de courage... Elle s'en fichait pas mal. L'important, pour le coup, c'était de survivre.

- Je te suis de près. Fais moi signe dès que je peux descendre.

Patiemment, elle attendit que la demoiselle fut retombée – la chutte semblait sévère, mais pas mortel – et qu'elle ne se décide à l'appeller. Il fallut un petit moment avant qu'elle ne les invite à le rejoindre. Jetant un dernier regard sur la pièce, comme pour vérifier qu'ils n'avaient rien oublié, puis un sur ses camarades, pour s'assurer qu'ils étaient tous bien d'accord, elle se glissa à son tour par la petite trape, s'accrochant au rebord, se laissant descendre doucement comme pour aviser la hauteur. Puis, elle lâcha prise.
Malgré sa souplesse et son habitude à ce genre d'exercice, Lyanna retomba sur le sol avec guère plus de dignité que la jeune femme précédente. Elle grimaça et se redressa péniblement. Ses articulations lui fesaient mal, meurtrient par le fer et les débris de verres qui l'avaient entaillé un peu partout. Elle découvrit alors à son tour la petite pièce des plus étranges. Les murs étaient couverts de clefs de toutes tailles et formes. Il y fesait terriblement chaud, si bien qu'elle se sentit moite au bout de quelques minutes à peine passé dans cet espace.
Lorsqu'ils les eurent tous rejoint, Lyanna écouta patiemment la jolie brune donner ses recommandations. Pour sa part, Lyanna était très déçue... Naïevement, elle avait espéré qu'une fois passé la trappe, ils n'auraient plus de nouvelles embuches de ce genre et qu'ils pourraient partir le plus vite possible loin de ce sinistre endroit. Mais de toute évidence, ils n'étaient pas au bout de leurs peines... Ni de leurs surprises...

- Ca me va, moi.

Le raisonnement était logique. Chaque faux pas de l'un d'entre eux mettait tout le monde en danger, elle était bien placé pour le savoir. Après tout, elle avait été à l'origine des premières et néanmoins sérieuses blessures de la jeune femme qui se présentait en chef de groupe.
Tout en ballayant la salle du regard, Lyanna avança avec précaution jusqu'à la porte.

- Je vais examiner la serrure, voir si je trouve quelque chose nous permettant d'avancer.

Quelle plaie ! Elle avait laissé le clou à l'étage...
Bon remarquez, vu les résultats de sa dernière tentative de crochetage...
La rousse commença donc par essayer d'abaisser la poignée de la dîte porte. Après tout, un peu d'espoir et de rêverie, ça n'avait jamais tué personne...
Après quoi elle se pencha, regardant les alentours et les matériaux de cette sortie. Elle eximina l'extérieur comme l'intérieur de la serrure, du mieux qu'elle pu, cherchant à voir un mécanisme précis, ou un quelconque indice leur permettant de définir quelle clef pourrait bien en dévérouiller l'accès...

Actions:

Libre, ils étaient enfin libre ! Ou du moins de se déplacer dans la pièce sans chaînes aux pieds, pour sortir de cette situation, il restait encore un long chemin à faire. Artorias se massa les chevilles pendant que le groupe s'occupait du mort enchaînait. Au final ils avaient eut la même idée que lui, le clou était selon lui la plus simple des solutions. Une fois la trappe ouverte, ce fut la femme la plus blessé du groupe qui se proposa pour passer en première. Après tout, pourquoi pas. Il ne savait pas se qui pouvait se trouver plus bas donc autant laisser quelqu'un d'autre prendre le risque non ? C'était pure logique, qui serait assez stupide pour passer le premier ? Si elle se sentait d'y aller, très bien, merci !

- Justement, tu es la plus blessée... je te laisserais pas y aller en première !

Oui, il fallait être stupide pour passer en premier. Artorias s'avança donc vers la trappe et descendit en premier. Il ne tomba pas de si haut et atterrit assez souplement au vu de sa stature. Ne faisant aucun bruit et observant rapidement la pièce, le milicien fut soulagé en voyant qu'il était seul. Artorias appela le groupe et les réceptionna.
La pièce était assez grande et la pénombre régnait ici car seul un four tentait du mieux qu'il pouvait de l'éclairer. Malgré tout, on pouvait difficilement passer à coté de la particularité de cette pièce, les clés. En effet, il y en avait des milliers accrochés aux murs, toutes différentes les une des autres et dans un coin, une porte. Il était assez facile de comprendre le but de cette épreuve, trouver la clé ouvrant la porte. Sauf que la tache s’annonçait énorme !

Puis Isaure décida de prendre les commandes en donnant des instructions au groupe. Pourquoi pas, mais si des jarres pouvaient être facilement piégés puisque l'on ne voyait pas l'intérieur, c'était une autre histoire pour des clés posé sur un crochet... et oui il y avait un four dans un coin, mais Artorias n'avait pas chaud pour autant.

- Tout à l'heure tu disais ne pas être la créatrice de nos chaines... tu es donc forgeronne ? Peut être que d'après la serrure, tu pourrais éliminer une partie des clés non ? Car il y en a vraiment beaucoup...

Çà valait aussi pour la voleuse, si elle avait tenté de crocheter des fers c'est qu'elle devait un minimum s'y connaître. Est-ce qu'il fallait une grosse clé ou une petite ? Une longue ou une courte ?
Et pourquoi des médaillons ? Juste pour les numérotés ? Bordel, celui qui avait fait ça était un vrai maniaque ? Combien de temps avait-il mis pour recueillir autant de clés et de médaillons ? Autant de préparation faisait peur au milicien, quelqu'un qui avait passé autant de temps pour mettre sur pied une situation comme celle ci avait du penser à absolument toutes les situations. C'était un jeu pour lui, chaque chose disposé à l'endroit exact où il devait se trouver, rien n'était laissé au hasard... bordel.

Bref, peu importe, Artorias examina en premier la pièce, cherchant à nouveau une sortie caché, une clé qui se démarquait peut être des autres, il cherchait tout et rien à la fois. Laissant la voleuse examiner la serrure, heureusement elle avait tenté de l'ouvrir... ou du moins, elle avait seulement abaissé la poignée ! Le milicien s'approcha lui aussi de la porte et joua avec la poignée, en haut, en bas, il tira en arrière puis poussa en avant... et il essaya aussi de faire glisser la porte sur le coté !
Il y avait beaucoup de clé, ça laissait penser que le but était de trouver la bonne, mais peut être que l'on avait pas besoin de clé du tout ! Comme un indice inutile qui vous mène sur le mauvais chemin.

Après son intervention, il laissa de nouveau la place à la voleuse qui était bien plus experte que lui pour examiner une serrure. Iris s'était tourné vers le four, ça l'intriguait aussi. Lui aurait caché la bonne clé à l'intérieur du four, au milieu des braises incandescentes.

- Regarde bien dedans, dans le feu !

Le message lui revint en tête “Méfiez-vous de celle à la marque…”, pouvait-il seulement avoir confiance dans les femmes...? Il avait fini par en conclure que le message n'était qu'une tentative pour créer la discorde dans le groupe, mais en voyant cette pièce et en imaginant l'esprit tordu derrière tout ça... et si le message était un vrai indice ? et si l'une des femmes marqués était complice malgré elle ? Possible, mais pour l'instant il n'avait aucune raison de douter... pour l'instant.

Suite à son petit tour de pièce, Artorias se retrouva de nouveau face aux clés. Il s'approcha à quelques centimètres de la numéros 18, il examina le crochet puis la clé, est-ce qu'il y avait quelque chose reliant les deux ? Un fil qui déclencherait un piège ? … il y avait forcement quelque chose, mais il ne pouvait pas rester les bras croisés face à un ennemi invisible ! C'était la plus longue clé qu'il avait trouvé. Artorias décrocha donc la clé numéros 18 en faisant bien attention, il se dirigea ensuite vers la porte pour essayer de l'ouvrir. Il en profita pour examiner la clé et le médaillon, est-ce qu'il s’ouvrait ?

- Allez ma belle !

Artorias tenta d'ouvrir la porte avec la clé numéros 18.

Se libérer et trouvé l’issue n’avaient finalement était que des petites joies brèves, bientôt terrassées par la découverte d’une autre pièce et d’une autre mise en scène étrange. Eurybia regarda d’un oeil peu convaincu les uns et les autres, pour voir qu’au final la plus blessée du groupe ferait office de sentinelle dans un dernier geste sacrificiel. Quelqu’un avait déjà pris la peine de piéger des jarres dans un plaisir sadique, la forgeronne était prête à parier que des pièges bien pire que cela les attendaient. Le blond semblait partager l’idée que laisser la brebis boiteuse se jeter dans la gueule du loup n’était peut-être pas si judicieux, aussi il passa devant pour se jeter dans le trou. Il fut suivi des deux autres femmes. Quelque part, le grenier était devenu un lieu sûr pour la grande blonde, Sept aurait été une compagnie peu ragoutante mais au moins il était inerte, avec sa cervelle en bouillie. Pourtant quelque chose d’autre les tiraillait, car à présent le groupe commençait à se lier et chacun semblait prendre conscience que les actes des uns se répercutaient sur les autres. Plus encore, Iris mit en évidence la nécessité d’éviter de blesser les autres par des actions individuelles. Ainsi chacun acquiesça lorsqu’elle demanda de laisser le groupe prendre du recul lorsque l’on retirait les clés. Eurybia evalua rapidement la hauteur du borgne et jugea :

« T’es le plus grand de nous, pis t’es pas trop épais. Ca sera plus facile pour toi de refermer la trappe. Au pire je te donnerai un appui.» suggéra-t-elle. Il fallait voir les choses comme elles étaient, l’homme svelte qui lui faisait face était plus grand mais plutôt mais à la silhouette sèche contrairement à elle. La musculature de la forgeronne s’était développée pour la puissance pure, pas pour la rapidité de mouvement ni pour un effort de course. A son avis, elle semblait la plus massive du groupe, même parmi les hommes, hors de question de jouer les équilibristes pour faire la demoiselle légère et agile. Au pire si Barral s’offensait de sa proposition, elle était prête à parier que monsieur-héro-je-fonce-je-sais lire ne pourrait pas refuser pour le bien du groupe. Sans vraiment attendre de réponse, puisque dans tout les cas quelqu’un d’autre qu’elle refermerait, elle se laissa tomber dans l’ouverture pour rejoindre les autres. Y faisait-il chaud ? Vaguement, pas plus que devant le haut-fourneau de sa forge en tout cas. Des clés couvraient les murs. Beaucoup de clés. Des médaillons aussi. Eurybia résista à la tentation de toucher à quoi que ce fut, il fallait respecter la décision du groupe : choisir ensemble, agir ensemble. Elle se contenta donc d’observer la porte - plus précisément les gonds de la porte - pour essayer de déterminer s’ils étaient rouillés ou abîmés, y déceler une faiblesse alors que la rousse s’intéressait à la serrure. Puis les clefs quel tas de clefs, ils allaient mettre un moment à toute les essayer. Le lettré se tourna vers elle se rappelant d’une de ses remarques et lui demanda si elle en observant la serrure elle pouvait déterminer le type de clef nécessaire.

« Je suis maître forgeron mon grand, pas serrurier. Je fabrique les pièces pleine du mécanisme, ainsi la clef pleine. Mais c’est au serrurier de les graver et les faire correspondre. Toute fois, tu as raison...» fit-elle en haussant les épaules. La moindre information était bonne à prendre dans leur situation. Elle s’avançant près de la serrure et en se plaçant à côté de la voleuse. « Personnellement, j’aime bien utiliser un alliage similaire entre la serrure et la clef, mais ce n’est pas obligatoire. On cherche une clef de la même couleur si possible. Trouvez-la mais ne la décrochez pas tout de suite. La clef ne peut pas être plus courte que la serrure mais elle peut tout à fait être plus longue. C’est pour ça que parfois on a du mal à les faire s’enclencher dans le mécanisme. Décrochez la plus longue des clefs que vous voyez évaluer la profondeur de la serrure. »

Le lettré trouva la plus longue, elle portait le symbole 18 mais il ne prit pas la peine de le lire. Tout le monde s’écarta pour le laisser faire. Si rien ne se passait, elle allait observer la clef entre ses mains avant de le laisser tester la serrure et juger de la profondeur de celle-ci. Cette opération permettrait sans doute d’éliminer les clefs trop courtes. La forgeronne s'intéressa alors au four. Loin de souffrir de sa chaleur elle n'hésita pas à s'avancer plus près des braises, tenant sa longue chevelure à l'écart d'une main.

Hors-Jeu a écrit:: NB :
- Eurybia se porte volontaire pour faire la courte échelle au dernier qui referme la trappe.
- La clef la plus longue se trouve être la clef n°18
- Eurybia résiste bien à la chaleur.

Citation :: - Eurybia observe les gonds de la porte et y cherche une faiblesse ou un défaut de fabrication.
- Eurybia observe la serrure
- Observe la clef pour essayer de la comparer à l’alliage de la serrure.
- Eurybia observe l'intérieur du four

Enfin libre ! Le milicien frotta rapidement ses chevilles avant de retourner près de leur problème numéro deux. La tâche était sordide. Ce n'était pas dans sa nature d'agir ainsi. Mais la situation l'exigeait et, surtout, il avait dit qu'il s'en occupait. Ce n'était pas le moment de se dégonfler. Pour ainsi dire, en l'observant de l'extérieur, on aurait dit qu'il n'avait jamais fait ça. Ce qui n'était pas totalement faux puisque son engagement dans la milice ne remontait qu'à une grosse année pour lutter contre la fange.

Barral ne prit pas part aux discussions pour savoir qui aurait l'honneur de descendre par l'ouverture en premier. Les volontaires étaient nombreux, et leurs arguments tout aussi valables. C'est alors que la forgeronne suggéra qu'il passe en dernier.

- Ok ! Je ferme la marche.

Qu'y avait-il en bas ? Une nouvelle épreuve ? La fin de leur détention ? Evidemment, le brun voulait savoir. Il avait remis son haut, puis les avait aider à descendre l'un après l'autre par la trappe. Du peu qu'il pouvait voir pour le moment cela semblait bien mieux éclairer que le grenier dans lequel il se trouvait. Il tendit l'oreille, histoire de capter des bruits suspects, mais aucun signe d'attaque sur ses compagnons. Encore une fois, la pièce du bas semblait déserte. Se retrouvant seul, il prit un instant pour se calmer, reprendre ses esprits, ce qu'il avait fait été horrible. Clairement, la situation l'avait poussé à agir ainsi. A présent, il devait se concentrer sur la suite. Mieux utiliser ses capacités.

Passer la trappe fut un jeu d'enfant pour lui. Il n'avait aucune blessures sérieuses. Laissant pendre ses jambes dans le vide, il ramena dans le même mouvement la trappe ainsi qu'une des chaines pour faciliter son passage dans la pièce du bas. Le brun se sentait bien, l'effort lui faisait oublier que dans quelques secondes, il deviendrait surement la bête curieuse avec ses yeux vairons qu'il ne pourrait cacher cette fois puisqu'on l'avait privé de son bandeau. Avec souplesse, il se réceptionna sur ses pieds après s'être laisser glisser le long du petit tronçon de chaîne qui pendait.

Immédiatement, ce qui le frappa, ce fut la différence de température. Ici, il faisait chaud, bien plus que dans leur grenier. Ce qui était étrange car d'en-haut, Barral n'avait pas perçu la moindre chaleur venant du sol. Et puis, ce fut les murs couverts de clés en tout genre qui attira son regard. Comment ne pas les remarquer ? De fait cela voulait dire une fois de plus qu'ils devaient trouver laquelle se mariait avec la porte pour enfin sortir de cette plaisanterie de mauvais gout.

- Artorias, quel était le numéro de la jarre où tu as trouvé la clé ? C'est peut-être simpliste comme idée mais pourquoi ne pas tester celle qui porte le même numéro ?

Une idée comme une autre. On était plus à ça près. Si ils devaient essayer toutes les clés qui figuraient au mur ... alors pourquoi pas un coup du destin ? De toute façon, lui, il ne savait pas lire. Tout ce qu'il pouvait faire c'était tenter d'analyser la forme de la serrure pour choisir une clé.

Pour commencer, Barral examina l'ensemble des murs qui comportaient les clés, à la recherche du moindre indice qui pourrait le mettre sur la piste de la bonne clé comme par exemple l'absence de poussière. Son manège dura un moment, le temps de passer en revu l'ensemble des murs. Longueur, forme, dessin, aucune des clés ne ressemblait à sa voisine même si en regardant rapidement on ne voyait qu'un mur de clés...

Puis il se dirigea vers le four, laissant le soin à celle qui y était déjà de l'inspecter, il s'intéressa plutôt à ses abords. Qui disait feu, disait bois, mais aussi quelques outils, peut-être les moules pour faire les clés?

[
- Suggère de choisir le numéro qui leur à donner la clé des chaines
- Inspecte les murs où pendent les clés sans les toucher à la recherche d'un indice : poussière absente, alignement imparfait avec les autres ...
- Cherche éventuellement les outils pour faire les clés, histoire de voir si par hasard il n'y aurait pas trace d'une récente utilisation ( plan foireux mais bon xD)...et pourquoi pas s'en servir d'armes
]

Citation :

Chute libre

- End de Isaure Hildegarde : 12
10 réussi
Tu parviens à tomber sans dommages.

- End de Artorias : 10
4 réussi
Tu parviens à tomber sans dommages.

- End de Eurybia Pyrit : 11
19 échec
Tu tombes lourdement mais sans dommages.

- End de Lyanna Desroses : 9
15 échec
Tu tombes lourdement mais sans dommages.

- End de Barral Trell : 14
20 échec critique
Tu tombes lourdement et te tord une cheville.
11 réussi
Ta cheville est simplement foulée et non pas cassée.

- End de Lothaire Ferbois : 10
8 réussi
Tu parviens à tomber sans dommages.

C’est ce qui s’appelle tomber bas. Tous purent entendre le sinistre craquement d’une cheville qui cède lorsque le milicien se laissa tomber par l’ouverture. Tous n’étaient pas tombés avec légèreté, ça non, mais au moins sans dégâts notables. Le milicien grogna et s’écroula sous le coup de la douleur mais se reprit vite, après tout la chute n’était pas vertigineuse, juste totalement hasardeuse.

Citation :

Jet d’observation

- Int de Isaure Hildegarde : 10
9 réussi

- Int de Lyanna Desroses : 9
2 réussi

- Int de Artorias : 9
16 échec

- Int de Eurybia Pyrit : 11
10 réussi

- Int de Barral Trell : 11
8 réussi

Tous se concentraient maintenant sur leurs alentours avec plus ou moins de succès, les murs ne révélant que ce qu’ils avaient à dévoiler : un alignement interminable de clefs dont il était impossible de dire si elles étaient piégées ou non. La clef N°18 ne déclencha aucun piège mortel, mais n’ouvrit aucune porte non plus.

La grande porte elle ne bougeait pas d’un pouce, bien serrée dans son chambranle il aurait été impossible de glisser ne serait-ce qu’une lame de couteau dans l’interstice. Et sa serrure ne semblait pas facilement crochetable

Mais revenons au four. Celui-ci portait des traces de sang séché, noirci par la chaleur et à l’intérieur de celui-ci, un crâne reposait sous les braises, avec l’air de ne pas se trouver où il devait être et impassible à la chaleur qui le dévorait pourtant bel et bien. Lorsque la forgeronne se pencha pour observer les braises, une dent du crâne explosa en projetant de petits morceaux d’émail et de braises sur ses parois. Mais surtout, un examen révélait que la porte du dit-four était elle aussi munie d’une serrure, de même type que celle de la grande porte mais plus petite.

En examinant les deux serrures et les murs, il était facile d’éliminer les clefs inutiles. Pourtant il restait encore une bonne trentaine de candidates. Et personne n’avait envie d’être celui qui mettrait la main dessus au risque de la perdre.

Ce n’était pas un vent de panique qui frappait les rescapés mais un vent chaud, sec et brûlant qui leur parvenait des ouvertures du four et semblait consumer le peu d’air dont ils disposaient. La trappe désormais fermée les privait d’un précieux courant d’air et chaque minute qui passait rendrait l’air plus aride et difficile à inspirer.

Il y avait urgence. Mais avaient-ils seulement envie de se presser?

Citation :: Salut à tous!

Alors vous n'avez rien laissé au hasard, bravo! Pour le reste je peux pas vous dire grand chose de plus, vous allez devoir tenter par vous-même

Vous avancez plutôt bien, à ce rythme là vous devriez vous en sortir assez rapidement!

L'évent étant terminé on va pouvoir repartir sur le rythme habituel, désolé d'ailleurs pour ce contretemps!

Date limite de post : le 27/07/19. Prochain tour le : 28/07/2019

Dernière édition par Zizanie le Sam 27 Juil 2019 - 11:03, édité 1 fois

Après quelques minutes d'inspection, Lyanna fit un bilan de leur chances face à cette porte. Elle était belle et bien scellée, solide et la serrure semblait malheureusement bien compliquée à forcer. Même si elle avait eut les outils adéquats, elle doutait avoir pu faire quoi que ce soit pour la déverrouiller.
La jeune femme se recula d'un pas pour laisser la place à ses compagnons qui voulait compléter - ou refaire ? - son observation. Bon... La forgeronne, pourquoi pas? C'était logique et son oeil expert pourrait bien déceler des défauts qu'elle n'avait pas remarqué... Mais le milicien? Celui qui forçait sur la porte? Pensait il qu'elle serait assez stupide pour ne pas y mettre les forces conséquentes?
Levant les yeux au ciel, Lyanna serra les dents. Mieux valait ne pas relever et s'efforcer de garder l'esprit clair. La situation était urgente : tout son corps la faisait souffrir... Les multiples blessures qu'elle s'était faite combinées à ses articulations douloureuses depuis sa chute lui arrachaient par instant de petites grimaces d'inconfort. Et ne parlons même pas de la chaleur étouffante qui englobait la pièce, rendant leurs respirations pénibles et difficiles, les faisant transpirer et assèchant leurs yeux comme leur gosier.
La rousse s'essuya le front, récapitulant à haute voix :

- La porte semble solide... Et cela prendrait une éternité de crocheter la serrure, même avec de bons outils... La seule solution qu'on ait soit d'essayer les clefs restantes au mur...

Elle se tourna vers le milicien qui en avait utilisé une première, sans succès.

- Met la de côté qu'on essaie pas plusieurs fois la même... Peux tu nous dire le numéro de celles-ci et de celles qu'on décrochera? Choisissons plutôt celles semblables à la porte... Et d'au minimum cette taille.

Elle montra de ses doigts la taille requise à la clef.

- Il faut qu'on sorte vite d'ici... Sinon on va tous mourir de chaud et de soif.

S'approchant du mur, non sans grimacer des douleurs récurrentes qui l'assaillaient, elle observa les clefs et en répéra deux l'une à côté de l'autre pouvant faire l'affaire.

- Attention !

D'un mouvement vif et précis de voleuse expérimentée, elles les décrocha les deux en même temps avant de bondir en arrière dans un même temps, dans l'éventualité où des pièges se seraient déclenchés.
Un gémissement s'échapa de ses lèvres alors que ses blessures se réveillaient en même temps.
Si cela fonctionnait, elle essaierait les deux clefs dans la porte... Et pourquoi pas sur le four.

Actions:

Le temps s’écoule et ne se ressemble définitivement pas, la fatigue, la douleur, l’inquiétude sont bien des éléments difficiles à combiner. Silencieuse, je regarde l’ensemble du groupe descendre, je reste dans un coin, je ne bouge pas, je ne veux pas bouger, ou je ne peux pas, je n’en sais rien. Si personne ne semble submerger par cette vague de chaleur, moi je la ressens, elle me replonge dans des souvenirs douloureux et la crispation de mes muscles doit bien trahir ma nervosité. Ce genre de four, je ne le connais que trop bien, je visualise encore parfaitement le bruit du fer qu’on plonge dans les braises, qu’on remue, puis qu’on vient appliquer sur mon avant-bras. L’odeur qui s’en dégage, comme un souvenir maléfique vient immédiatement secouer mes narines, mon odorat et c’est un haut-le-cœur impressionnant qui vient animer mon bas ventre. Je manque de rendre la totalité de mon ventre sur le sol, si bien que ma main abîmée précédemment par les éclats de verre vient se positionner sur le devant de mes lèvres. Le craquement de la cheville ne me fait pas dévier mon attention de ma petite personne, ni même l’ensemble des agissements de mes collègues de désespoirs. Aucune clé ne fonctionne et ce n’est visiblement pas une, mais deux clés qui doivent être trouvées, sinon pourquoi fermer également ce four ? Et que pouvait bien faire ce crâne au milieu des braises ?

Prenant une inspiration, puis une autre, puis encore une autre, je ne sais pas réellement quoi faire ou quoi penser. Chacun va s’amuser à essayer, chacun va récupérer une clé, mais si la clé ne se trouvait pas là, pourquoi nous mettre autant de clés sous le nez si ce n’est pour attirer notre attention. Sans savoir pourquoi ni comment, j’ai la certitude que notre bourreau ne fait jamais les choses sans raison et si jusque-là le pourquoi ne m’a jamais intéressée, il prend soudainement tout son sens. Une rousse certainement voleuse, une forgeronne, un homme peut-être mercenaire ou milicien, un deuxième, un guérisseur et moi, une bannie ? Pourquoi ? Je laisse glisser mes doigts le long des blessures que je sens encore à travers mes bandages improvisés, mon regard recherche un soutien que je ne trouve pas. Je ne peux pas essayer ma clé trouvait juste avant puisque je l’ai laissé à l’étage, mais la différence de taille est suffisamment frappant pour éviter un regret. Silencieuse, aucun mot n’accepte de franchir la barrière de mes lèvres, pire j’ai la sensation de glisser dans un état second, un état de panique inanimé. Je laisse les autres faire, m’éloigne le plus possible de ces maudites clés à chacun fois que l’un d’eux décide d’en récupérer une. Je ne veux rien non, juste que tout ceci cesse, qu’on arrête de s’acharner, oui, n’ai-je pas suffisamment payé déjà !

Visiblement les clés essayées n’avaient pas eu un véritable succès, et je ne voyais aucune autre option aucune autre solution que d’essayer encore et encore et encore. Nouvelle inspiration, nouvelle prise de conscience, il fallait absolument trouver quelque chose. Alors que chacun se concentre sur les clés, moi je décide de faire un tour minutieux de cette minuscule pièce bien trop chaude pour le groupe que nous étions. Tout y passe, le sol les traces, les murs, je regarde la poussière, l’absence de poussière, j’essaie de pousser sur les dalles, je saute parfois, je toque avec l’espoir d’entendre quelque chose de creux. Mon idée est simple repérer un passage, un indice qui nous permettrait d’obtenir la marche à suivre et lorsque j’ai fini mon tour, oui lorsque j’ai fini mon tout petit tour toujours sans formuler le moindre mot, la moindre phrase, je pars à la recherche des clés les plus petits que nous avons à dispositions afin de voir si elles pourraient éventuellement être nos sauveuses

[pardon pour le retard de cette réponse, je suis complètement passée à côté du post MJ =/ désolée ! Il ne faut pas hésiter à me MP quand vous voyez que je traîne comme ça…. Je suis désolée !
Bon côté action pour Isaure, c’est très léger, elle vous laisse beaucoup la main :
- Isaure cherche à faire le tour de la pièce, vérifie les murs, le sol, à la recherche d’une autre éventuelle piste
- Isaure inspecte de nouveau les clés pour repérer les plus petites et essayer de l’utiliser]

La clé n'était pas la bonne, cela aurait été trop simple de trouver du premier coup, mais au moins il ne restait pas les bras croisés. Hors de question de rester passif et d’être simple spectateur d'une telle aventure, de toute façon ce n'était pas dans sa nature. Il lança tout de même un regard en coin sur le médecin qui ne faisait pas d'effort pour aider le groupe.
La chaleur dans la pièce était élevé, mais rien d'insurmontable pour l'instant, par contre avec le temps, la déshydratation risquerait d’être un vrai problème. Mais ils étaient loin de risquer la mort dans les minutes à venir, ils avaient le temps.
Écoutant la voleuse, ils réussirent à éliminer une très grande partie des clés accrochées au mur. Un gain de temps inestimable pour la suite.

- Tu viens de prendre la numéros 20 et la 21.

Il était triste de voir qu'il existait encore des personnes incapables de lire des chiffres aussi basique.
Dans le même intervalle de temps, l'examen du four révéla un crane et un verrou sur sa porte. Une deuxième serrure ? Et à nouveau un crane ? Artorias s'arrêta quelques instants pour réfléchir, il s'écarta de la porte pour laisser la rousse tester les clés qu'elle venait de prendre. Observant sa propre clé, il la fit tourner entre ses doigts. Il était logique de vouloir ouvrir la porte pour passer à la suite, mais il fallait faire les choses dans l'ordre...

- Et si dans un premier temps, nous devions ouvrir le four ? Les clés au mur pour la serrure du four, et comme pour l'étage au dessus, la clé de la sortie dans la bouche du crane ? Ce n'est qu'une supposition bien sûr...

Mais n'était-ce pas logique ? Pour Artorias en tout cas, ça semblait clair d'un seul coup. Avant de mettre de coté sa clé, il l'essaya donc sur le four en faisant attention à ne pas se brûler. Il invita ensuite la voleuse à tester ses clés sur la serrure du four après avoir testé la porte.

Son attention fut attiré par Iris, que faisait-elle ? Elle qui avait eut la bonne idée d'inspecter le four se retrouvait à faire le tour de la pièce sans rien dire... Allait-elle bien ? Peut être que ses blessures commençaient à avoir raison d'elle ! Ou alors elle faisait semblant d'aider, comme une intruse qui connaît les réponses et qui cherche du mauvais coté ! Non, Artorias s'imaginait simplement des choses ! Il ne pouvait commençait à redouter ses partenaires de galères, ca serait simplement contre productif et l’empêcherait de se concentrer correctement !

S'approchant à nouveau du mur, il ramassa la clé numéro 8 et l'essaya sur les deux serrures de la pièce...

Si certains et certaines commençaient à souffrir de la chaleur, haletants ou suants, la forgeronne était tout au plus agacée par son bras et sa chemise tous deux pisseux de sang coagulés qui commençaient à la démanger. Elle avait envie de frotter les plaies pour se débarasser des petites croûtes molles qui s’y formaient déjà mais elle savait qu’elle se remettrait à saigner. Le lettré avait eu l’ingéniosité de vérifier si la porte ne coulissait pas dans différentes directions, ce que la voleuse n’avait pas fait. Cette dernière afficha une mine exaspérée. Etait-elle contrariée de ne pas avoir pensé à plus de possibilités que l’évidence, ou juste imbue de sa petite personne au point de chercher à se rendre utile à tout prix ? Eurybia en vint à se se demander si elle avait déjà réussi à voler quoique ce fut vu l’agilité et la finesse dont elle avait fait preuve jusqu’ici. La rousse semblait à bout, la forgeron s’abstint de tout commentaire. Qu’importait de savoir les numéros ? Les clefs utilisées mises à l’écart, on n’avait nullement besoin de savoir comment s’appelaient leur symbole. La forgeronne fixait à nouveau le crâne dévoré par les flammes. La remarque du blond n’était pas si bête. L’une des clefs qui les avait libérée avait été trouvé dans la bouche de Sept, soit dans son crâne. A nouveaux, ils étaient nez-à-nez avec un reste humain, l’humour lugubre de leur bourreau rendait l’idée que la clef s’y cache plus probable qu’il n’y paraissait. La forgeronne hocha la tête d’un air convaincu.

« Et pour nous rendre la tâche plus difficile, on l’a mis dans les flammes. » Un rictus victorieux s’élargit sur le visage de la commerçante, et le feu renvoyait des éclats dorés dans ses yeux ambrés. Les fours, les flammes, c’était son quotidien, et elle avait une ribambelle d’idées pour sortir le crâne des braises.

« Faut retirer le crâne de là. On pourrait remonter à l’étage et dénicher un objet assez long pour le faire glisser hors du four, et dans le pire des cas, le septième nous donnera gentillement un coup de main, suffira de séparer son bras de son corps. Si on avait eu des outils pour j’aurais pu forger un tisonnier avec les clefs inutiles mais... » Son regard balayas les alentours du four. « ... force est de constater que nos petits farceurs son radins sur les outils. »

Voyant que trois membres du groupes restaient les bras ballants, elle ajouta encore :

« L’un de vous va retourner à l’étage chercher un objet qui me servira à faire glisser le crâne hors des braises, je l’aiderai à se hisser. Au moins celui qui grimpe aura un peu de répit quant à la chaleur de cette pièce. »

Tout en songeant que sa suggestion n’avait rien d’aussi attrayant qu’elle le sous-entendait, elle estima qu’il fallait bien que quelque donne des directions. Elle y serait bien allée, mais elle doutait que quelqu’un puisse la soutenir aussi facilement qu’elle soutiendrait n’importe lequel d’entre-eux.Ils étaient tous dans la merde, pourquoi une partie de groupe continuait à se tourner les pouces tandis que l’autre prenait les risques ? Les risques de descendre en premier, de décrocher les clefs, non. Elle comprenait qu’Iris reste à l’écart vu son état, c’était sans doute la meilleure chose qu’elle ait à faire pour l’instant. Mais le guérisseur et le grand au regard étrange n’avait pas d’excuse. S’il fallait donner des directions pour s’en sortir elle était prête à faire preuve d’une autorité qu’on ne lui connaissait qu’à sa forge.

Tous s’écartèrent de la poisseuse le temps qu’elle décroche ses clefs. Le blond s’en empara d’une troisième alors elle s’avança à son tour pour les imiter. Lequel d’entre eux serait l’heureux gagnant ? Lequel d’entre eux venait de signer leur arrêt de mort ? Les battements de son coeur s’accélérèrent alors qu’elle observait les deux barre droite qui formaient un 11. Une fois que ses camarades s’écartèrent, elle fit une rapide prière aux Trois avant de la retirer du mur. Par la suite elle cherchera comme les autres à déverrouiller le four, puis la porte.

Hors-Jeu a écrit:: NB :
- Eurybia se porte volontaire pour faire la courte échelle à celui qui souhaite remonter à l'étage
- Les clefs 8, 11, 18, 20, 21 on déjà été sélectionnées
- Eurybia résiste bien à la chaleur.

Citation :: - Eurybia décroche la clef 11 et la teste sur le four et la porte

In extremis.

Citation :

Le saut de la foi

- Hab de Lyanna : 13 (Bonus de +1 pour Acrobatie)
13 réussi
Tu peux aller allumer un cierge, même deux!

À l’instant où la jeune rousse bondit en arrière, le sol s’ouvrit brusquement à l’endroit où elle se tenait précédemment, révélant une trappe similaire à celles que l’on utilise sur un échafaud pour pendre un homme. À l’intérieur du trou, des pieux enduits d’une substance noire et malodorante qui n’aurait laissé aucune chance à celui ou celle qui serait venu s’y frotter. Celle qui ne vivait que par son agilité pouvait s’estimer heureuse d’avoir emprunté la voie de la rapine, n’importe lequel de ses camarades d’infortune aurait succombé à ce piège. Et si la chute et les pieux ne l’avaient pas tué sur le coup, la gangrène s’en serait chargée ensuite.

Citation :

Comme un lion en cage

- Int d’Isaure : 10
10 réussi
Je vous donne le numéro de la clef que tu découvres pour vous éviter de perdre un tour à poser la question.

Minutieuse, la jeune blessée observait leurs alentours avec attention. Il y avait forcément quelque chose, un détail à remarquer, une sortie peut-être? En observant bien, et après s’être retenue d’y poser les doigts, la dénommée Iris remarqua une petite cordelette très fine et pratiquement invisible cachée derrière la clef qui portait le N°7. Petite cordelette qui disparaissait derrière une latte de bois pour aller se perdre on ne sait-où.

La clef N°8 eût autant d’effet que les précédentes, à savoir aucun. Elle ne correspondait ni au four ni à la porte et vint vite rejoindre le petit tas de clefs inutilisables qui commençait à s’amonceler dans un coin de la pièce.

La femme homme, la rumeur voulait qu’un certain oiseau l’ait ainsi appelée un jour béni, s’empara de la clef N°11 et une fois que celle-ci quitta son support, un bruit de fin du monde retentir dans la pièce. Tout autour d’eux ce fut comme si mille morts s’étaient réveillés et hurlaient de concert, ou bien était-ce les grincements stridents de plaques de métal qui glissent les unes contre les autres? Impossible à dire, impossible également de discerner l’origine du bruit. Au même moment une braise explosa dans le four et fit tressauter le crâne comme si lui aussi, se réanimait subitement.

Ils n’étaient pas plus avancés. Et le bruit infernal ne faisait pas mine de s’arrêter, encore moins de diminuer.

Citation :: Salut à vous!

Lyanna, vraiment, tu as failli y passer! (Je ne t'aurais pas tuée par contre hein!)

Pour les autres, vous avancez doucement! Je peux pas vous en dire plus!

Lothaire je suis désolé mais ayant manqué deux tours d'affilée, je suis contrait de te sortir du sujet, pour ta cohérence rp tu peux dire que tu t'es reveillé au Temple après t'être évanoui, tu sors sans blessures donc.

Date limite de post : le 03/08/19. Prochain tour le : 04/08/2019

Bien lui avait prit de s'éloigner d'un bond du mur, lorsqu'elle avait ôté d'un seul geste les deux clefs de leur supports. Là où Lyanna s'était trouvée un instant avant, il y avait désormais un trou béant. Avec milles précautions, elle s'approcha du piège dans lequel elle avait manqué de tomber pour en découvrir l'intérieur. Si elle nourrissait un mince espoir que ce fut une échappatoire, elle fut bien vite détrompée. Au fond de la trappe, ce n'était pas une miraculeuse sortie qui l'y avait attendu... Mais des pics, des pieux, sur lesquels elle se serait sans aucun doute embrochée si elle n'avait pas eut le réflexe de s'en éloigner de justesse. La jeune femme contemplait le fond meurtrier, comprenant soudainement à quel point elle venait de passer proche de la mort. Si les pieux ne l'avaient pas achevée sur le coup, nul doute qu'après s'en être extirpée avec toutes les difficultés du monde, elle se serait vidée de son sang, trop sévèrement touchée pour s'en tirer. Et comme si leurs pointes perçantes n'étaient pas suffisantes, les piques semblaient enduites d'une étrange substance sombre à l'odeur forte et inqualifiable, qui ne disait rien qui vaille pour celui ou celle qui en aurait été victime. En bref... C'était un piège mortel, savamment orchestré pour être létale à quiconque tombait dedans.
Prise d'une bouffée de panique plus que de soulagement, la rousse recula et vint s'adosser au mur opposé du trou. Elle respirait fort et vite, son coeur battait la chamade. Par les dieux, qu'elle avait peur ! Qu'est ce qu'elle n'aurait pas donné pour se tirer de cet odieux cauchemar qui lui semblait de plus en plus glauque et malsain ! La jeune femme était blanche comme un linge, semblant sur le point de défaillir. Elle même se sentait au bord du gouffre, aux portes de la folie. Mais il n'était pas temps de s'avouer vaincue, de renoncer ou de lâcher prise. Il fallait sortir d'ici, au plus vite, avant qu'il ne soit trop tard et de mourir soit dans un piège, soit d'asphyxie ou de soif dans cette pièce chaude, étouffante et cloîtrée dans laquelle ils se trouvaient tous coincés.
Déglutissant avec peine, la voleuse releva lentement les yeux vers ses camarades. On pouvait lire dans son regard une peur mal maitrisée, un choc certain, peut être même une forme d'excuse. Si elle avait pu parler, c'était sans doute un "Je l'ai échappé belle" qui serait sorti de sa bouche tremblante.
Si la forgeronne et le milicien noble semblaient encore parfaitement lucides, Iris, elle, marchait à pas lents, longeant les murs. Avait elle perdue la raison? Avait elle renoncé? Ou cherchait elle quelque chose dont elle seule avait le secret? L'autre milicien et le soigneur, quant à eux, restaient proscrits, ne bougeant pas d'un pouce, le regard ailleur, comme en état de choc.
Chancelante, Lyanna s'approcha de la porte d'abord. Elle dut s'y prendre à plusieurs fois, tâchant de calmer et sa respiration et son coeur, pour réduire les tremblements de sa main qui l'empêchaient de viser juste dans la serrure. Or, c'était de toute manière peine perdu... Les clefs n'étaient pas les bonnes. Elle n'eut pas plus de succès en s'essayant au verrou du four brûlant, suivant la bonne logique de ses camarades. Aussi, la voleuse abandonna les trésors qui avaient failli lui coûter la vie dans la pile des clefs inutiles.
N'ayant pas grandement envie de se risquer à nouveau au jeu truqué que leur avait préparer leur bourreau, la jeune femme se tourna vers la forgeronne. Mais elle ne put pas immédiatement s'adresser à elle, car soudainement, alors que son interlocutrice tirait une clef à son tour du mur, un bruit fracassant inonda la pièce, arracha un nouveau sursaut d'effroi à la rousse qui plaque ses mains contre ses oreilles. C'était comme des bruits métaliques, grinçants, s'entrechoquants. Paniquée, la demoiselle regardait vivement, avec un empressement craintif, tout les alentours de la petite pièce close. Pourtant... Rien ne semblait avoir changé, ni bougé. Tout était parfaitement immobile, à l'exception des compagnons piégés, si ce n'était ce bruit d'enfer qui résonnait de toute part, leur vrillant les oreilles, déchirant leurs tympans, leur donnant une migraine de tout les diables pratiquement instantanément. La menace était certaine... Mais encore invisible pour l'heure.
La rousse retira ses mains de son visage, tournant son visage anxieux en direction de la forgeronne. Inutile de tergiverser plus longtemps, ni de perdre du temps en bavardage. Elle voulait sortir, vite... Et entière.

- Je vais remonter dans le grenier chercher ce qu'il te faut... Tu veux bien m'aider?

Lyanna était plus petite, plus fine et plus légère que sa comparse. Elle attendit qu'elle lui réponde par la négative et grimpa sur ses épaules, avec son aide et son accord, bien entendu. Cette femme était un roc... Elle n'en avait jamais vu avec une carrure pareille. Pour sûr, elle faisait partie de ces personnes dont on préférait ne pas s'en prendre une... Consciente qu'elle n'était dors et déjà pas dans les petits papiers de la grande blonde, et que celle-ci devait être déjà de fort bien mauvaise humeur à juste titre, Lyanna prêta la plus grande attention à ne pas lui faire mal en se hissant sur elle.
Sans perdre de temps, elle s'allongea, cherchant à se rendre le plus grande possible, pour pouvoir repousser la trappe qu'ils avaient précédemment refermée derrière eux. Elle dut user de toutes ses forces – et de bien nombreuses grimaces – pour pouvoir grimper à nouveau dans la première chambre de l'horreur.
Là haut, elle s'accorda une pause de quelques secondes, respirant avec plaisir l'air certes poussiéreux, mais frais de la pièce qui était loin d'être aussi étouffant que celle dont elle venait. Ce faisant, elle ferma les yeux, tâchant de se concentrer, de retrouver son calme, de contenir les larmes qui menaçaient de s'écouler sur ses joues. Elle était livide, faible, nauséeuse. Mais elle n'avait pas le choix. Elle devait se ressaisir et continuer.
Lorsque la voleuse réouvrit les yeux, elle fouilla méthodiquement l'entiereté du grenier, à la recherche d'un objet pouvant être utile à la forgeronne pour son entreprise.
Si elle trouvait, elle le lui tendrait par la trappe et rejoindrait certainement ses camarades en bas, dans la chaleur insoutenable de la chambre aux multiples clefs. Si elle ne trouvait pas, en revanche... Et bien elle pousserait le cadavre du numéro sept pour le précipiter jusqu'à la pièce du dessous.

Actions:

Avait-il offensé les dieux pour se vautrer à ce point ? Le milicien n'avait pas été aussi malchanceux que depuis ses débuts dans la milice. Il s'étala de tout son long lorsqu'il fut dans la pièce avec les autres, une douleur lui vrilla la cheville. Ce n'était pas cassé, cela lui faisait simplement un peu mal, il devrait bien faire avec pour ne pas gêner les autres. Barral n'était pas du genre à se plaindre pour une broutille. Il grogna un vague " j'ai rien ", avant de s'en aller fureter comme les autres. Hors de question de passer pour un incapable ou un attentiste. Non ce n'était pas lui du tout ça. Même si parfois il prenait beaucoup de temps pour être certain de n'avoir rien oublier. Peu de succès dans son petit tour d'inspection.

Et la chaleur qui était toujours autant omniprésente, sauf quand il s'était retrouvé étaler par terre.

- Si vous avez trop chaud, baissez-vous il fait plus frais au raz du sol.

Sortir devenait une nécessité s'il ne voulait pas mourir par manque d'air. Et il existait peut-être bien même plus d'une façon de sortir de cette pièce ! Il savait qu'il tenterait la moindre idée qui lui venait à l'esprit. Après tout, personne n'avait exigé qu'ils sortent par la porte, c'était ceux qu'on voulait les obligé à faire. Malgré tout, le brun entreprit tout de même de sélectionner une clé. Oh! Il avait déjà le numéro en tête, le tout était de mettre la main dessus vu qu'il ne savait pas vraiment lire, il ne pouvait compter que sur sa mémoire.

Sauf que visiblement, et comme il aurait du s'en douter, les clés étaient piégées! De quelle façon ? En faite, maintenant ce n'était plus vraiment important. Elles étaient piégées. Ils devaient se montrer plus malin pour éviter l'empalement ou pire encore.

- Je suggère qu'on ne se tienne pas juste devant la clé que l'on veut prendre, simple précaution après ce qui vient de se passer.

Tout le monde n'avait pas les mêmes talents, ni la même vivacité. La menace au final pouvait venir de toute part. Une trappe avait été révélée mais combien y'en avait -il d'autre? Devait-on se méfiait uniquement du sol ou aussi des murs et du plafond ?

Le brun se mit alors à quatre pattes et collant son nez sur les lattes, il se mit à arpenter le plancher à la recherche d'indice pour déceler d'autres trappes. Tant pis pour sa clé. S'il parvenait à déceler quelques emplacements dangereux ça serait toujours ça de pris. Jusqu'au bord de la fosse, une odeur infecte en émanait. Les pieux ! Quelqu'un était en train de remonter au 'grenier'.

- Si tu trouves un morceau de corde ou de chaîne je suis preneur.

Appliquant ses propres conseils de prudence, il tendit la main vers la clé numéro 13 en se plaçant sur la gauche et la décrochant de son bras entièrement tendu du bout des doigts. Barral était près à réagir au moindre nouveau bruit suspect.

> Inspection minutieuse du sol
> Veut prendre la clé 13 ( attention ça peut être la 31, vu qu'il ne sait pas lire)

Si la situation était déjà cauchemardesque, la suite était pire ! Toutes leurs tentatives avaient échouées, c'était à croire qu'aucunes des clés présente ne pouvaient ouvrir les serrures... mais il en restait encore beaucoup, il était trop tôt pour s'avouer vaincu. Concentré sur son objectif pour éviter de se « disperser », ça devenait de plus en plus difficile de garde son calme. Ils étaient les victimes d'un psychopathe qui les forçait à participer malgré eux à des énigmes mortelles, rien que ça pouvait mettre à mal une personne équilibré, mais avec un cadavre, des blessures et des échecs à répétitions, il était facile de comprendre que quelqu'un craque. Et pour en rajouter une couche, deux pieges se déclenchèrent. Le premier aurait sûrement était mortelle si la voleuse n'avait pas eut la bonne idée de bondir juste après avoir enlevé les clés. Le deuxième bien moins dangereux risquait d'etre plus problématique. Un bruit assourdissant résonnait maintenant en continu dans la pièce. La chaleur et le bruit, des conditions qui sur le long terme allaient poser de vrai problèmes.
Se tenant droit au milieu de la pièce, Artorias observa chacun des membres du groupe. La voleuse était livide, elle tentait de rester forte mais le piège l'avait mis à mal, normal. Le docteur était assit dans un coin sans rien dire, il n'allait plus pouvoir aider le groupe dans son état. Iris avait abandonné sa tache pour observer la pièce, elle aussi commençait à montrer des signes de faiblesse... à un tel rythme, bientôt plus personne ne serait en état de réfléchir calmement et intelligemment.

- La situation est mauvaise... mais à bien y réfléchir et à part les blessures d'Iris, on va bien, on a encore le temps avant que la faim et la soif ne commence à vraiment nous déranger ! En se serrant les coudes on va réussir à quitter cette maison ! Ce n'est pas le moment d'abandonner, on a encore beaucoup d'options devant nous !

Des paroles sûrement inutiles, mais il suffisait que cela face échos chez une seule personne, il suffisait que ça motive même juste un petit peu le groupe pour que cela ne soit plus vraiment vrai. Artorias avait connu des situations bien pire, il s'était retrouvé à ne plus pouvoir se battre dans les bras d'une comtesse sur une plage face à des bandits et des fangeux... Ce jour la il avait fini par abandonner et accepter la mort, et pourtant il était encore en vie à pouvoir profiter des délires d'un tueur... donc non, il ne fallait pas s'abandonner à la peur et au désespoir ! Même seul, Artorias continuerait jusqu'à son dernier souffle ! Il allait sortir d'ici !

Le milicien déchira une manche de sa chemise et avec le tissus qu'il déchira à nouveau, il fit de petit bout pour pouvoir se les mettre dans les oreilles. Au moins, le bruit le gênerait un peu moins, Artorias laissa le reste du tissus à la disposition des autres personnes. Il devait prendre une autre clé, mais le piège découvert et ceux déclenchés le poussaient à la prudence... mais ne rien faire n'était pas la solution. Attends, il avait peut être une option, fouillant sa poche à nouveau, Artorias en ressortit la clé qu'il avait trouvé à l'étage du dessus. Pourquoi il n'y avait pas pensé avant ! Il est rare qu'une même clé puisse ouvrir plusieurs verrous, c'est pour cela qu'une fois utilisé on a tendance à ne plus vraiment y faire attention, on sait qu'elle ouvre tel verrou donc on ne l'essayera jamais sur un autre... mais quel meilleur piège dans une pièce remplit de clés que d'utiliser les deux clés de l'étage du dessus ?

- Iris ! Tu as toujours la clé que tu as trouvé à l'étage du dessus ? ce n'est qu'une idée, mais ça vaut le coup d'essayé non ?

Artorias essaya donc la clé qu'il avait trouvé au « grenier » sur les deux verrous, par chance il l'avait gardé, mais au pire il suffisait de demander à la voleuse de ramasser les clés encore à l'étage. D'ailleurs, en laissant la trappe grande ouverte, la chaleur pourrait s'évacuer plus facilement non ?

La voleuse bondit en arrière. Eurybia imagina à tors ou à raison, que des années d’expériences dans le désamorçage de pièges en tout genre venaient de lui sauver la vie. Néanmoins l’expression interdite qu’ils échangèrent témoignait qu’ils n’étaient pas aux bouts de leur peines. Leur bourreau avait mis beaucoup d’énergie et de préparation pour échafauder toute cette mascarade. Ils n’étaient plus que des objets de distractions, et leur mort, une rebondissement de plus dans toute cette comédie lugubre. Là où la rousse s’était trouvée quelques instants plus tôt, le sol s’était ouvert sur un trou sinistre hérissé de pals et duquel s’échappait une odeur de charogne en putréfaction.
La forgeronne retint un au le coeur. Elle n’avait pas tenue à s’approcher de Sept, mais son cadavre partiellement brûlé avait gardé sa pourriture pour lui au mieux, enfin jusqu’à ce qu’on se mette à touiller dans sa cervelle par l’orbite. Ce trou dans le sol en revanche avait dû éventrer quelques uns de ses amis, car la najacienne n’imaginait que des organes en décomposition pour arriver à composer ce délicat fumée qui flottait jusqu’à leur narine. Dans sa jeunesse sur le plateau, elle avait trouvé des cadavres de bêtes abandonnés, à moitié dévorés par les prédateurs. Ca empestait oui, plus encore lorsque la bidoche avait été mise à l’air. Une autre époque, si lointaine.

Lorsque la blonde décrocha la clef, un horrible grincement la pétrifia, son coeur loupa un battement, simultanément, le four se mit à cracher faisant tressauter le crâne qu’il retenait précieusement en son foyer. Rien d’autre ne sembla bouger pour l’instant, mais le bruit persistait. La pollution sonore pouvait être une forme de torture. Une fois la surprise passée, le crissement permanent évoquait le bruit presque rassurant d’un bout de métal sur la meuleuse.

Le blond tenta de remonter le moral du groupe, mine de rien un peu d’encouragement et d’optimisme ne leur feraient pas de mal. Ils ne pouvaient pas abandonner maintenant. Pas après tout ça. Petit à petit ils venaient à bout des problèmes au fur-et-à-mesure qu’ils se présentaient, ce n’était pas le moment de lâcher.

Puis, Lyanna se porta volontaire pour retourner à l’étage. Eurybia acquiesça pour toute réponse, la suivit près de la trappe pour l’aider à grimper jusqu’au grenier. La voleuse avait un bon équilibre et elle était plus légère que Barral. La forgeronne l’aida autant qu’elle put pour atteindre les appuis qui lui permettrait de se hisser. La blonde resta un moment en dessous pour s’assurer que sa coéquipière ne retombe pas subitement, puis elle s’écarta et porta sur regard sur chacun d’eux. L’homme au regard étrange s’était remis de sa gamelle, heureusement pour eux tous, il ne s’était rien cassé. Trainer un blessé n’était pas la meilleure chose qui pouvait leur arriver. Il avait remarqué que l’air était plus frais au sol, il ne pouvait qu’avoir raison. La chaleur cherchait toujours à monter. D’ailleurs laisser la trappe ouverte ne pouvait que leur être bénéfique.

« Nous devrions laisser cette trappe ouverte finalement. Sept ne se relèvera plus, ça nous fera un peu d’air, ça sera pas du luxe avec cette puanteur. »

Enchaînant sur ses paroles, la tatouée se mit à nouveau sous la trappe et lança d’une voix forte, mains en porte-voix pour essayer de couvrir le brouhaha désormais persistant.

« Tu laisseras la trappe ouverte, ça évitera qu’on cuise à l’étouffée. » elle se mit à tousser, écoeuré par l’odeur de sang poisseux qui couvrait ses doigts. Elle les écarta de son visage avec une grimace et reprit : « Je ne pense pas qu'un autre piège aurait été disposé, en plus de celui-ci, dans cette zone. Toutes les clefs devant ce trou devraient pouvoir être retirées sans craintes... Que les Trois nous protègent. »

Malgré sa suggestion elle ne s'avança pas pour prouver sa théorie, son attention fut attirée par quelqu'un qui s'agitait. Cette fois ce fut à Artorias de donner de sa chemise. Pas pour protéger son bras, mais plutôt pour faire…. De petits confettis. Eurybia resta perplexe un moment jusqu’à ce qu’elle le vit rouler les petites chutes de tissues pour en faire des bouchons protecteur. La forgeronne se contenta de l’imiter prestement, ce crissement perpétuel commençait à lui entamer l’humeur. Communiquer allait être plus compliquer à présent.

Barral s’approcha pour retirer prudemment une nouvelle clé. Les yeux rivés vers le sol, Eurybia cherchait des défauts dans le plancher qui indiqueraient l’emplacement d’une nouvelle trappe. Quelque part elle doutait qu’on ait placé deux fois le même piège. Si elle avait été l’autrice de ce qu’on aurait pu appeler un escape game mortel en d’autres temps dans un autre monde, elle aurait placé des lames ailleurs. Ses yeux coururent le longs des murs, à la recherche d’interstices suspicieux. Aurait-elle le temps de les déceler avant qu’un nouveau piège ne se déclenche ? Aurait-elle le temps d’empêcher que quelqu’un, ou elle-même ne fut blessée dans l’action. Tout le monde retenait son souffle.

Hors-Jeu a écrit:: NB :
- Eurybia aide Lyanna et lui demande de ne pas refermer la trappe pour permettre à l'air de circuler.
- Les clefs 8, 11, 13, 18, 20, 21, la clé qu'Arto a trouvé dans les jarres ont été testées sans succès
- Eurybia résiste bien à la chaleur.
- Eurybia et Artorias ont désormais des boules quies.
- Artorias n'a plus qu'une manche.
- Eurybia suggère de décrocher toutes les clefs qui sont devant le trous.

Citation :: - Eurybia récupérera tout objet tendu par Lyanna, même si c'est Sept qu'il faut faire descendre...
- Eurybia cherche des interstices pouvant trahir des pièges ou des mécanismes dans le sol.
- Si Isaure décide d'enlever les clés devant le trou, alors Eurybia se placera de l'autre côté de la trappe pour l'aider et les enlever deux par deux. Si Isaure ne prend pas cette décision, Eurybia ne le fera pas avant le prochain tour.

Piège, terrible piège, c’est l’unique chose qui me vient en tête alors que je me recule d’un pas devant la trappe qui se découvre, manquant de justesse d’engloutir avec elle la rouquine malchanceuse. Bon réflexe, ou protection des trois, je ne parviens pas à me décider. Je me contente de la détailler, de l’aviser, de regarder sa poitrine se soulever sous la charge émotionnelle qu’elle vient de vivre, sous son inquiétude devant la réalité : elle est passée à rien de sombrer, définitivement. Inutile de chercher à la réconforter, inutile de chercher à trouver des mots, dans ce genre de situation, rien ne peut paraître rassurant. Non, il n’y a pas grand-chose à faire de plus, ni de moins. Je la laisse se déplacer, je laisse observer cette porte qui ne s’ouvrira d’aucune autre façon que par l’utilisation d’une clé, j’en ai la certitude. Il faut trouver la clé pour le four, puis récupérer celle à l’intérieur pour ouvrir la porte et après ? Je ne sais pas. La sortie peut-être ? J’ai quelque doute, cela serait trop simple, trop...beaucoup trop.

Mon inspection ne donne rien, du moins rien qui puisse m’apaiser ou me tirer un soupir de réconfort. Le sol semble en bon état, les murs aussi, il n’y a que cette petite cordelette autour de la clé dont le chiffre reste inconnu à mes yeux. Un instant, mes doigts effleurent l’élément, comme hésitant, comme si ce simple toucher pouvait me permettre de comprendre, de deviner le piège qui allait s’abattre sur nous si l’une des personnes du groupe avait le malheur de la retirer. Je dois rester un long moment ainsi, à me questionner, à ma demandé pourquoi, pourquoi un individu s’acharnerait à enfermer un groupe, à le tester de cette manière. La chaleur, le bruit devient irritant, tout comme le picotement de mes blessures, ça tire, ça lance, ça démange. Mes ongles viennent rencontrer ma chair, du moins le tissu qui enroule certaine partie de mon corps, gratte, s’insère, comme si simple geste pourrait me soulager, un peu, juste un peu. Mais non. Je finis par me redresser, naïvement sans aucun doute, pointant du doigt la future coupable de nos mots, même si cela ne doit pas intéresser grand-chose, grand monde.

- « Il ne faut pas toucher à celle-ci, il y a un mécanisme. » Je la montre, la démontre, mais je suis incapable de donner le chiffre, de toute façon cela n’a pas d’importance. Le tout c’est de ne pas y toucher.

Puis ce fut ce bruit, désagréable, douloureux, celui qui oblige à froncer les sourcils, à grimacer, à appuyer sur ses oreilles avec force pour essayer de se protéger, juste un peu, un tout petit peu. Je prends une inspiration, puis une autre, avise les actions des autres et finis par les imiter, détruire un peu de tissu pour s’obstruer les oreilles, se protéger, s’isoler un peu. Comment communiquer après ça, comment… Peut-être n’est-ce pas nécessaire finalement. Je reste isolée, immobile dans un coin à surveiller l’ensemble des événements, des actions, inutiles de se marcher dessus, inutile de se bloquer mutuellement. La chevelure rousse finit par rebrousser chemin, repasser par la trappe par l’aide de l’homme femme, de cette blonde qui prétend être forgeronne. Prétends, ou pas, je ne pense pas qu’elle ment, il suffit simplement de regarder ses muscles, sa carrure. Un instant, je scrutais celui dont le bruit de la cheville ne faisait aucun doute, un instant, cela me semblait évident de faire quelque chose, même si l’os n’est pas brisé, même si rien n’est cassé, il ne faut surtout pas forcer. Par expérience, je le sais.

- « Tiens » fis-je en déchirant le bas de mon vêtement, un tissu long, pas très épais « Laisse-moi voir ta cheville, je sais faire ça. » il ne fallait pas croire que je m’étais mise soudainement à l’estimer ou l’apprécier, mais plus il y avait de survivants, plus les chances que je reste en vie étaient grandes.

Je me suis mise à genou, attrapant sa cheville –s’il me laissait faire, sinon je lui donnerais simplement le tissu-, puis j’étais venue, retirer sa botte, pour venir lentement immobiliser sa cheville dans la position que je jugeais la plus confortable. Après ça je m’étais redressée, le détaillant un temps, juste là alors qu’il proposait de ne pas être derrière les clés que l’on attraper. Je m’étais contentée d’un mouvement d’épaule léger. Le milicien, celui-là même qui avait sous-entendu que j’étais celle dans le moins bon état –c’était vrai, il ne fallait pas se mentir, mais ce n’était pas agréable à entendre-, avait fini par me parler, je crois et je dus mettre un sacré temps avant de comprendre ce qu’il me disait. Fouillant une de mes poches, je sortais la petite clé qui avait servi à nous libérer dans la pièce précédente, la montrant pour obtenir confirmation. De là, je m’étais déplacée sur le côté pour l’essayer à la fois sur le four, mais aussi sur la porte, on ne sait jamais.

Après ça, il n’y avait plus beaucoup de possibilités, non, la rousse faisait de nouveau son apparition et j’aidais la blonde à la récupérer, récupérer le corps et/ou toute autre chose. Avant de m’éloigner alors qu’un de nous tentait de récupérer une nouvelle clé, j’avais senti mon cœur battre, battre soudainement, alors que mon regard scrutait notre environnement et puis… Puis, je m’étais dit que peut-être je pouvais crocheter le four… Après tout n’avais-je pas réussi à me libérer d’une multitude de chaînes ? Un four… Non… Je laissais donc à la rouquine son clou, ou son cadavre. J’avais fini par m’approcher lentement, contournant le trou et le piège, pour récupérer une à une les clés se trouvant à ce niveau et les tendres à la blonde. Chaque geste était plutôt tremblant, plutôt hésitante, chaque geste n’était jamais fait sans une observation minutieuse des clés –évidemment si la clé que j’avais démontré piégée était là, je n’y touchais pas-.

- « Vous pensez vraiment qu’une de ses clés va ouvrir le four ? » questionnais-je en articulant le plus possible

Moi je commençais à ne plus y croire.

Action Isaure a écrit:: - Isaure montre la clé piégée
- Isaure tente de soigner la cheville de Barral
- Isaure aide Lyanna à descendre ou récupérer l'ensemble -avec Eury
- Isaure essaie sa clé de l'étage supérieur pour le fou et la porte
- Isaure décroche les clés derrière le trou pour les donner à Eury ou quiconque les réceptionnent
- Les clefs 8, 11, 13, 18, 20, 21, la clé qu'Arto a trouvé dans les jarres ont été testées sans succès +
celle d'Isaue qui a permit de libérer les chaines + les clés qui se trouve sur le mur derrière le piège