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 [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Défense] [Clôturé]

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MessageSujet: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Défense] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Défense] [Clôturé] EmptyVen 7 Oct 2016 - 20:08
[Event]
Du pain et des jeux

Groupe Défense
Le Labret, sur la frontière Est

avec Alexandre de Terresang, Eadwin de Rivenoire, Zephyr d'Auvray, Arniel Bleu et Xandra Erkal


L’été. La période que tous attendent le plus, et d’autant plus depuis l’arrivée du fléau. Il fait beau temps, et surtout, les jours sont plus longs. Plus long d’autant d’heures qui limitent la présence angoissante des fangeux, qui préfèrent de loin le couvert des arbres et la fraîche humidité des marais à la sécheresse qui règne et frappe sans pitié à l’extérieur. Ils ne perdent pas courage cependant, ils lancent toujours des attaques nocturnes, rôdent près des fortifications, suffisantes mais néanmoins fragiles, qui entourent le plateau du Labret, durement conquis. Tout le travail estival aurait pu en rester là. Des journées difficiles, certes, surtout pour les paysans et les caravaniers, ne pouvant s’aventurer à l’ombre rafraîchissante des arbres sous peine de servir de goûter aux fangeux et bannis rôdant, à l’affût. Mais le destin décide souvent de perturber, de manière parfaitement inattendue, et particulièrement vicieuse, le quotidien de tout un chacun, surtout quand celui-ci ne doit pas être perturbé. La chaleur fut telle, durant ce mois de juin, le temps si beau - un des étés les plus secs que l’on eût connu ces dernières années - que ce qui devait arriver arriva. Brutalement. Il n’est point bon de laisser tant de chaleur s’accumuler, des jours durant. Si cela s’avère rassurant, car une arme fort intéressante contre la fange, d’autant plus intéressante qu’elle est tout à fait naturelle, le retour de manivelle fut extrêmement brutal.

Les premiers nuages annonciateurs de mauvais temps apparurent en milieu de journée, au large. Sombres, menaçants, ils se rapprochaient d’heure en heure. A vrai dire, leur progression était si véloce que vers seize heures seulement, alors que le soleil était toujours haut dans le ciel, les patrouilleurs commencèrent à faire le tour des champs pour rapatrier tout le monde à l’abri des murs des villages fortifiés, et pour l’excédent, des camps qui avaient été bâtis durant la conquête et juste après. Et les dieux savent s’ils furent fort illuminés de prendre cette décision. Car deux heures seulement après le début des alertes, les herbes commencèrent à ployer sous la force du vent. Puis vinrent le sifflement du vent sur les rochers, et les violentes bourrasques, chargées d’iode et de gouttes d’eau, vinrent faire craquer, grincer, hurler le bois des habitations. L’on entendait, par dessus les hurlements du vent, les premiers coups de tonnerre, porteurs de toute la colère des cieux, qui n’attendait qu’une chose: s’abattre sur le crâne des pauvres hommes qui avaient le malheur de se trouver sur son chemin.

---###---

Tour de Garde frontalière Sarrant - Usson. 18h03.

Le vent soufflait avec une force telle que les miliciens, au sommet de la tour rudimentaire, avaient du mal à s’entendre parler. La coutilerie au complet était là. Le Coutilier Grégoire Harreau, soldat de métier, assimilé à la Milice Extérieure lors de sa création, et ses six hommes. Leur identité n’importe guère : ils vont tous mourir. Grégoire et ses hommes tentaient, avec de plus en plus de difficulté, de garder une concentration et une vigilance parfaites. L’orage n’était pas qu’une épreuve physique. C’était également un test moral, car ce temps n’annonçait pas que la pluie, le vent et les rugissements tu tonnerre. Il libérait, de son souffle hurlant, la place aux fangeux, les invitant à partager sa fureur, à se déchaîner sur les hommes, tandis que lui détruirait leurs habitats branlants, briserait leur volonté, alimenterait leurs terreurs les plus intimes, les plus inavouables. Être orage, c’était être la matérialisation physique du Cauchemar, pour beaucoup. Et aujourd’hui, depuis presque un an désormais, il se trouvait aidé dans sa mission chthonienne par le fléau, son pendant terrestre.

«Coutilier Harreau ! s’exclama l’un des sous-fifres, juste après un puissant coup de tonnerre, qui avait fait trembler toute l’architecture de bois, elle qui vacillait déjà sous les horions de l’autan. N’y voit nib’’ ci haut !

- Foutez donc du papier dans vot’ sonnette, soldat ! Répondit Grégoire, dont l’humeur native déjà exécrable, était rendue littéralement turpide par ce temps aussi infect qu’angoissant. Mais il était gradé, alors… Il fallait donner l’exemple. Et l’abaissement aux injures était plus souhaitable que la pusillanimité. 'Avez entendu les ordres ? On tient position, les engeances risquent de s’pointer à tout moment, faut pouvoir sonner l’tocsin dès qu’ils montrent patte verte. Vu ?!»

Cela ne l’enchantait pas non plus, de rester là. Ils étaient en première ligne. Si jamais le moindre fangeux montrait son horrible faciès, suffisamment près pour que les miliciens puissent le voir au travers des ondes furieuses qui s’abattaient sur eux, des éclats protéens de la foudre, alors il serait déjà trop tard, sûrement, pour que tous s’en sortent. Tous en étaient conscients. Mais ils étaient loyaux au Morguestanc. Ils avaient enduré la conquête, de même manière, et savaient, plus que beaucoup, à quel point la tenue du plateau était importante.

Mais la première vraie menace, ce ne fut pas la fange. Elle vint de sous leurs pieds. La tour était bâtie sur des fondations de pierre, mais l’essentiel de sa structure était constitué de bois. Du bois solide, épais, mais du bois tout de même. Et il pleuvait beaucoup trop. De forme carrée, elle abritait en son centre, au sol, une tente de qualité incertaine, mais qui abritait au quotidien les miliciens de garde à ce poste-là. Ils effectuaient ainsi des tours de gardes, se relayaient, deux par deux, trois fois par jour, trois fois par nuit. Un travail éreintant, à focaliser toute son attention sur l’horizon, à scruter chaque convoi qui passait sur la route en contrebas, des heures durant. Il n’y avait nul besoin de combat, conserver un esprit affûté aussi longtemps était une tâche déjà fort ardue.

De nouveaux grincements firent leur apparition. Il y avait tellement de bruit alentour que les distinguer fut au début impossible. Et pourtant, ils se firent plus profonds, plus constants, plus marqués également. A tel point que les miliciens réfugiés sous la tente sortirent sous le torrent furieux qui s’abattaient sur eux, afin de trouver l’origine de ce cette plainte d’outre-tombe qui semblait résonner tout autour d’eux.

Citation :
TEST D'OBSERVATION


Alertés également par ce bruit étrange, les miliciens lâchèrent quelques instants leurs observations, se concentrant sur ce qui les entourait.

♦️ Grégoire Harreau - Intelligence : 10.
Malus à cause du temps (-1).
Jet : 8. Réussi.
Plus de temps pour l’humeur de chien comblant la peur. Car les fissures, larges et profondes, telles les marques sauvages laissées par quelque fauve chimérique, annonçaient un désastre imminent. Toute la structure supérieure du bois en était parsemée, et les fibres de bois éclatant à intervalles réguliers étaient plus qu’inquiétantes.

♦️ Milicien 1 - Intelligence : 8.
Malus à cause du temps (-1).
Jet : 6. Réussi.
Alors que Grégoire sentait les remugles de terreur se faire déferlement incontrôlable, son subalterne, lui, cédait ouvertement à la panique. Et avec raison. En direction du nord, la terre s’affaissait.

Citation :
TEST D'OBSERVATION

♦️ Milicien 2- Intelligence : 8.
Malus à cause du temps (-1).
Jet : 14. Raté.

♦️ Milicien 3 - Intelligence : 8.
Malus à cause du temps (-1).
Jet : 3. Réussi.
«Quelque chose clochait. Il le vit. Sorti de la tente, alors qu’il entendait les deux miliciens s’égosiller au sommet, et ses comparses chercher l’origine de ce bruit alarmant, il vit que la configuration du terrain, juste là, sous cette tour protectrice, dont l’égide assurait la sécurité des convois et l’alerte juste des autres patrouilles en cas d’attaque, avait changé. L’un des côtés de la tour s’enfonçait d’un bon pied dans le sol de plus en plus spongieux. Il tenta d'alerter ses collègues. Trop tard.»

♦️ Milicien 4 - Intelligence : 8.
Malus à cause du temps (-1).
Jet : 16. Raté.

♦️ Milicien 5 - Intelligence : 8.
Malus à cause du temps (-1).
Jet : 20. Echec Critique.
«Etourdi, peut-être le dernier consommateur de la barrique de vin apportée par un généreux sergent lors de sa dernière inspection, le pauvre homme n’était en état ni de voir ni d’entendre quoi que ce soit. A ses yeux, tout semblait normal, si ce n’est cette atroce pluie qui lui sciait les nerfs. Suffisamment pour qu’il retourne dans sa fichue tente qui commençait à laisser entrer l’eau, et n’en sortirait plus. Ou en tout cas, pas vivant.»

♦️ Milicien 6 - Intelligence : 8.
Malus à cause du temps (-1).
Jet : 12. Raté.

«Euh… Chef… Comment dire… On est dans la merde, lança le milicien d’une voix blanche.»

Et avec raison. A une trentaine de mètres, le sol s’affaissait en effet, et semblait… couler, vers l’est. Au début le dénivelé était discret, mais plus le milicien le regardait, et plus la réalité était cruelle. La rupture de niveau s’étendait sur une grande distance, très, trop grande. Et de seconde en seconde, le Labret semblait se rapprocher d’eux. C’était faux. La terre détrempée se désolidarisait, en partie, de sa masse totale, et semblait prendre son élan, se précipitant avec une vitesse croissante sur la tour, et tout ce qui se trouvait en contrebas.

Le coutilier Harreau n’en menait guère plus large que son subalterne, et cela se sentit immédiatement dans sa voix, lorsqu’il finit par prendre la parole, arraché par quelque miracle, ou peut-être le sursaut sonique et brutal du tonnerre qui venait de réagir. «Vite. Faut s’barrer, retourner au camp. Avertir tout le monde, la route va être bloquée. DEPÊCHE !»

Ils n’eurent, les pauvres, que le temps de saisir leurs armes, avant que la coulée ne soit sur eux. Le mouvement fut lent, mais inexorable. Fauchés par la lame de fond où la fange et la boue se mêlait au roc, aux plantes broyées, les miliciens au sol furent immédiatement emportés. Certains réussirent à conserver la tête hors de la nuée nauséabonde. Et bien mal leur en prit. Car la tour, fragilisée par l’orage, ploya, lentement, d’un côté, amorçant une chute que plus rien ne pouvait arrêter. Trop bien maintenus par la pierre qui désormais se disloquait, les rondins de la structure se rompirent après avoir hurlé leur protestation contre la force qu’ils subissaient. Deux des miliciens qui avaient réussi à attraper quelques rares goulées d’air surchargées de poussière, de boue et d’échardes prirent avec une violence certaine des débris de bois sur le râble, les envoyant au coeur d’un royaume dont ils ne reviendraient jamais, la boîte crânienne pulvérisée. Un autre ne montra plus jamais signe de vie.

Au sommet, la chute lente se transforma en dégringolade cataclysmique dès lors que les piliers de bois rendirent les armes. Alors qu’ils tentaient, dans une vaine tentative désespérée de survie, de s’accrocher aux quelques boudins encore entiers, guettant l’opportunité de sauter dans le tapis coulant de boue, la rupture brutale des appuis précipita cette chute. Le souffle coupé, le subalterne fut projeté en arrière avec une brutalité sans limite, et sentit, dans le bref instant qui accompagna sa dernière expiration, son dos éclaté et sa colonne craquer, grincer, se fissurer avant de rompre, contre un de ces maudits morceaux de chêne. Quant à Harreau, n’ayant même pas vu la mort de son collègue tant elle fut brutale, il tira l’énergie nécessaire, galvanisé par l’urgence et la terreur, la promesse d’une mort certaine, pour s’accrocher à un de ces salvateurs renforts boisés. Sa chute fut rude. Amortie par la boue, le bois offrit néanmoins une protection providentielle contre les rocs, racines et autres débris. Entraînée par le torrent tellurique, le sommet de la tour se retourna, propulsant bien malgré lui le soldat à l’air libre. Il était couvert de boue, avait des côtes fêlées, et il supputa qu’une harde de chevaux paniqués et furieux lui eussent causés moins de dommages que cet effondrement du monde. Il était seul. L’orage hurlait toujours, mais il n’avait plus personne à qui se plaindre. La tour n’était plus qu’un improbable tas de débris, levant son squelette vers les cieux, comme s’ils demandaient “Pourquoi ?”



Harreau rampait. Il rampait vite. Pour une excellente raison. Deux. Il avait entendu, plus haut, au dessus du départ de la coulée mortifère, un bruit de cavalcade, et des cris. Des ordres peut-être. Des miliciens, très probablement. Son salut.

L’autre raison, ce furent les ululements d’outre-tombe qu’il avait très clairement perçu. Et il les avait entendu trop de fois pour une seule vie, à son goût.

«Putain, manquait plus qu’eux...»


Un faible juron désespéré. Il redoubla d’efforts, peu enclin, après sa survie miraculeuse, à finir dévoré vivant par ces bestioles. Et même, quitte à mourir, il fallait qu’il prévienne la cavalerie. La tour détruite, les fangeux… La sécurité de tout le plateau en dépendait. En l’état, outre la fange qui pouvait, et même aller se glisser dans l’enceinte fortifiée sans aucune troupe pour les arrêter, l’absence de poste de garde sur la route la plus fréquentée de l’endroit laisserait également la porte ouverte à tous les bannis qui souhaiteraient entrer. Et le pauvre Harreau ne pouvait pas savoir à quel point la situation était grave. Ce poste n’était pas le seul atteint, la coulée avait été extrêmement large, bien qu’ici à son acmé.


Les cris changèrent de timbre. Il avait été aperçu. Finalement. L’un des chevaux, mené d’une main de fer - littéralement - par un gaillard barbu, peu amène, au regard sévère, déterminé. Ses hommes semblaient lui vouer autant de respect que de crainte. Le Sergent Raymond Duguéhan, puisque tel était son nom, guida en toute confiance sa monture, une superbe jument alezane, au travers des sillons boueux, jusqu’à pouvoir tendre le bras au coutilier. Ils étaient dans le même bataillon, se connaissaient. Avaient rallé le plateau avec la procession, en mars. Avaient vu leurs amis et les innocents mourir sous les assauts de la fange. Le Sergent Duguéhan était un homme taciturne, qui avait par trop de fois vu la mort pour savourer encore les plaisirs que la vie avait à lui offrir. Sa loyauté au Duc était le seul moteur qui lui permettait de continuer à vivre.

Raymond Duguéhan:

«Vous m’expliquerez tout sur la route, Harreau, s’exprima Raymond, sur un ton abrupt. L’orage ne va pas s’arrêter, il fait nuit, nous devons rallier le camp. Et vite.»




Le lendemain. Poste de Commandement.

La troupe rassemblée sous la tente de Commandement, frappée aux armoiries ducales, seul élément de couleur, si l’on pouvait dire, était hétéroclite. Des quatre coins du plateau des renforts avaient été réclamés. Des pigeons avaient été envoyés jusqu’en ville pendant la nuit. Les plus hardis venaient d’arriver, après avoir couru la campagne au triple galop. Les autres étaient déjà en poste, et leur affectation avait été changée en urgence.

Raymond considérait ainsi les cinq nouveaux arrivants sous sa tente, d’un air torve. Ils n’avaient pas le temps de faire des palabres pendant des heures, et il connaissait la plupart de ceux qui étaient là, finalement. A part une femme soldat et un homme dont l’identité et la qualité lui étaient parfaitement inconnus. Ils avaient été chacun escortés depuis leur lieu d’origine, pour ceux qui étaient déjà en place au Labret. Volontairement ou non d’ailleurs. Raymond n’avait rien contre les femmes soldat. Il trouvait le concept assez perturbant, mais s’y était fait. En fait, il allait jusqu’à considérer que même les enfants devraient pouvoir être enrôlés, de force s’il le fallait. Peu lui importait que les bras soient ceux de Con ou de Braquemart. Tant qu’ils savaient frapper, c’était le plus important. L’heure était si sombre, les vieux codes lui apparaissaient creux. Tout lui apparaissait creux.

«Bien. Navré messires, et vous autres, mais nous n’avons pas le temps de nous présenter pendant des lustres. Vous êtes sous mon commandement exprès, et il va falloir faire fi quelques instants du protocole. Il jaugea chacun d’entre eux de son regard mort, puis reprit la parole, une carte sous les mains. Il indiqua de la pulpe de son doigt deux emplacements. Pour ceux qui sont arrivés ce matin, vous avez pu constater qu’un glissement de terrain a dévasté une partie de la frontière. Il traça la longueur du sinistre sur la carte. C’était… conséquent. Nous avons perdu la quasi-totalité d’une coutilerie durant l’orage. Un seul survivant, entre la vie et la mort. Il nous a signalé l’apparition de fangeux. Nous ne savons pas combien. Une caravane a également été prise dans les dégâts des eaux, et nous supposons que les fangeux vont ou les ont déjà repérés. Il faut agir vite. Durant la nuit, des bêtes se sont également enfuies, et ont été poursuivies par des paysans, en plein coeur de l’orage. Les imbéciles. Il faut également aller les secourir.»

Il marqua au fusain les deux emplacements. L’un à quelques centaines de mètres des ruines de la tour de garde, l’autre plus à l’ouest, dans un champ de blé. Dernier endroit où ils avaient été aperçus.

«Vous aurez chacun des hommes pour vous aider, c’est évident. J’ai déjà réparti les effectifs, il ne reste plus qu’à prendre la route. Je vous accompagnerai jusqu’aux champs. Si vous avez des questions, posez-les. Nous partons dans vingt minutes.»

[Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Défense] [Clôturé] Zmrx7AH

Citation :
Groupe d'Assaut numéro 1 - Caravane Embourbée


♦️ Alexandre de Terresang
♦️ Eadwin de Rivenoire

Avec vous viennent également 1 Milicien Archer (Lucas), 1 milicien piquier (Jean), 3 miliciens spadassins. (Eric, Ralph, Grammont)

Le temps de trajet estimé est de vingt-cinq minutes. Vous serez à pieds.

Citation :
Groupe d'Assaut numéro 2 - Champ


♦️ Zéphyr d'Auvray
♦️ Arniel Bleu
♦️ Xandra Erkal
♦️ Raymond Duguéhan

Vous accompagnement également 1 milicien archer (Louibert), 2 miliciens spadassins (Joël, André).

---

Citation :

Vous pouvez scénariser votre arrivée pour ceux qui le souhaitent, évidemment. Vous pouvez également poser des questions au Sergent avant que vous ne preniez la route, le trajet et la découverte des zones se feront au prochain tour. Vous pouvez évidemment discuter, ou commencer à élaborer des stratégies, puisque vous connaissez les hommes qui vont vous accompagner.

En d'autres termes : carte blanche pour ce tour-ci.

PROCHAIN POST : 16/10 au soir.






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Alexandre de TerresangVicomte
Alexandre de Terresang



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MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Défense] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Défense] [Clôturé] EmptyVen 7 Oct 2016 - 21:55
Alexandre ne pensait pas que la situation allait à ce point s'empirer. L'humanité ne pouvait-elle pas avoir de repos ? Ne pouvait-elle avoir un répit. Mais non, il fallait que les Fangeux la harcèle et en plus de cela, les éléments en avait envers les humains ... Les Dieux avaient-ils une dent contre les hommes ? 'Fin ... Plus que d'habitude ? Non, parce que les Fangeux, on peut comprendre. Un p'tit châtiment divin ça le vaut bien mais ... Déchaîner encore les éléments pour réduire l'espérance de vie humaine, faut pas déconner.

Le noble était dans sa résidence, dans son cabinet pour être exact. Il avait de la correspondance en retard. En particulier de son avant-poste situé à l'orée des marécages. Des fangeux l'avaient attaqué, il y a peu. Bilan : trois morts et la palissade était affaibli. Hmpf. On signalait également que deux convois de l'Astre d'Azur avait réussi à parvenir jusqu'au pavillon de chasse des Haldonores ... Enfin, des bonnes nouvelles. Mais, il fallait déjà qu'il parvienne jusqu'aux villages qui seront leurs destinations. Il était dans ses pensées en pensant ce que l'humanité allait devenir lorsque on frappa à la porte.

«Oui, entrez.» dit-il en remettant sa plume d'oie dans son encrier.

Un homme, taille moyenne. Des cernes sous ses eux verts montrait qu'il dormait peu depuis quelque temps. Une fine cicatrice sous son oeil gauche, des cheveux filasses, trempés, brun. Entré alors dans la pièce. Il était vêtu d'une tunique de lin délavé. C'était un messager sans aucun doute.

«Oui ? Que puis-je faire pour vous, Gérard ? » Car c'était son nom, le jeune homme était un homme de l'Astre d'Azur, un messager. Il était posté au Labret et avait pour ordre de le quitter seulement pour de tristes nouvelles.

L'homme dit alors, avec un ton calme.

«Vicomte de Terresang Le Plateau du Labret à subit des pertes. La frontière Est est en proie aux intempéries depuis quelque temps, déjà. Usson a était enseveli dans un glissement de terrain, et on commence à appeler aux volontaires.»

Le noble se leva, son crochet sur la table puis dit :

«Avertissez Kira que je part sur le champ. Qu'on me prépare mon armure et mon destrier. Je pars dans l'heure.»

«Oui, monsieur.» Puis il partit à sa besogne.

L'heure qui suivit fut une suite d'adieux envers Kira, car on ne savait pas, si le Vicomte allait survivre à cette aventure. Nombre de personne allait certainement mourir et Alexandre allait peut être de ceux là.
Puis tout cela fait, il partit au triple galop jusqu'au Labret, n'arrivât que vers dix heures du matin.

Il fut accueilli par des miliciens qui l'amenèrent sous la tente de commandement où la il rencontra pour la première fois ceux qui allaient être ses compagnons pour cette mésaventure. Deux hommes d'armes et une femme soldat.

Ça faisait encore bizarre de dire cela : "Une femme soldat". Cela avait commencé avec la jeune Cyrielle Dolwen lors de sa rentrée de campagne à travers le Morguestanc puis, il avait rencontré nombre de milicienne telles que Sydonnie d'Algrange, maintenant il était habitué.

Et un dernier homme, un homme du peuple à en croire sa posture, m'en fin. Il n'y a pas que les nobles qui ont droit à la gloire, le peuple peut essayer aussi.

Il écouta alors les explications de celui qui allait être son ''supérieur'' ici. Cela ne dérangeait pas Alexandre bien au contraire, depuis sa récente prise de commandement lors de la campagne face à la Horde Sauvage, il avait du mal à reprendre le contrôle ... C'est qu'il devient vieux et à bout de patience le petit père.

Bon, des Fangeux repérés, des paysans assez débiles pour chasser les bêtes qui s'étaient échappées en plein orage. Ah et sauver par la même occasion une caravane et bien, allez ! Ils avaient du pain sur la planche.

Alexandre n'avait rien à dire et était prêt à partir, il avait avec lui cinq miliciens et l'homme d'armes aperçu il n'y avait pas si longtemps. Il le salua puis attendit le départ.
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Arniel BleuCharlatan
Arniel Bleu



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MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Défense] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Défense] [Clôturé] EmptyDim 9 Oct 2016 - 10:14




Du pain et des jeux [Défense]



La nouvelle avait atteint tout le monde à l'intérieur de la cité, que l'on soit le plus honorable des sangs bleus ou le plus infect des scélérats de la forteresse, cela concernait tout le monde. Beaucoup devait mettre la main à la pâte pour soutenir le Labret. On aurait pu croire que ça n'intéresserait pas un homme qui tire son profit du malheur des autres, mais passer pour quelqu'un de bien était tout aussi important que leur faire les poches. Et pour améliorer son image, Arniel avait décidé de participer au recrutement qui se faisait en ville. Même s'il utilisait l'expression "mettre la main à la pâte", il avait surtout l'intention d'administrer les tâches, et n'avait pas en tête de vraiment participer.

Le jeune homme, faisant partie du peuple, ne possédait aucun moyen de se rendre au Labret rapidement, et donc comme d'autres, il allait utiliser les chariots de transports qui s'y rendaient. En retard une fois de plus, il réussit tout de même à prendre l'un des derniers chariots qui se rendaient sur le plateau. Bleu s'y installa sans vraiment poser de question après avoir vu la tête des hommes présents, aucun d'eux n'avait une trombine à bavasser pendant le trajet. Tous portaient des armes et armures, très peu, voire aucun d'eux n'avaient l'air de paysan, ouvrier, ce qui interrogea Arniel sur leur présence. Même si ce jour-ci, Arniel portait ses habits de cuir, car il savait qu'il allait se salir, il ne rivalisait pas avec les armures en métal que certains portaient. Mais il secoua ses questions hors de sa tête, et essaya de trouver une position confortable pour le reste du voyage.

Ce périple justement avait été particulièrement long et inhospitalier, sans parler du mauvais temps qui leur tombait irréfutablement sur le haut de la tête. Finalement, son chariot rejoint l'un des campements sur le plateau, aussitôt, tout le monde descendit, jetant ses pieds dans la boue, l'endroit n'était pas celui qu'il imaginait. Après plusieurs coups d’œils rapides à l'intérieur des tentes du campement lui laissait deviner qu'il n'était pas du tout où il croyait. Tous ici, ou presque, étaient des soldats, des hommes d'armes, rien qui ne ressemblait de près ou de loin à quelqu'un comme Arniel. Malheureusement pour lui, il n'eut pas particulièrement le choix, une fois descendit du chariot, un fier gaillard le guida jusque dans une tente où se trouvait plusieurs autres personnes. A l'intérieur, d'autres gens venaient les rejoindre, installant une ambiance très solennelle, une atmosphère dont Arniel n'était pas du tout habitué.

Un climat bien trop sérieux pour que le jeune homme puisse en placer une à vrai dire, malgré son caractère vagabond. Il allait seulement attendre que tout ça soit finit pour s'expliquer se dit-il, rien de plus simple. C'était tout de même intéressant de se retrouver dans ce genre d'endroit, il n'avait jamais fait partie d'un corps militaire. Une fois que tout le monde semblait être présent, l'homme d'arme qui semblait commander expliqua la mission de chacun.
Le jeune homme profita alors de l'instant pour inspecter ce qui devait être ses compagnons s'il faisait partie de ces missions. A l'intérieur, au même niveau que lui se trouvaient trois autres hommes et une femme, chacun d'eux avait l'air bien plus apte à combattre que lui, raison de plus pour ne pas y rester. Bleu finit par reconnaître l'un d'eux, la tâche n'avait pas été facile cependant, car la seule fois où il avait pu l'apercevoir, il était en sous-vêtement. Il camoufla un rire en détournant le regard du chevalier et reprit un air sérieux afin d'écouter la fin des ordres.

Ce que le commandant avait à dire ne l'intéressait finalement pas plus que ça, car il s'imaginait déjà partir après ce même discours qu'il tenait, il gardait toujours une allure grave. Une fois terminé, il attendit que la plupart des personnes présentes ici quitta la tente, afin de s'entretenir avec l'homme sans avoir à passer pour un fuyard. Même si certains comprendraient certainement qu'un homme du peuple ne savait pas combattre, il préférait garder son image intacte.
Le jeune homme s'approcha alors vers le guerrier aux commandes, les deux mains dans le dos. Il l'interpella d'une voix assurée une fois qu'il n'était plus occupé.

—«Excusez-moi, je crois bien m'être méprit lorsque j'ai cherché à rejoindre le Labret, je comptais regagner la zone où se trouve les champs et non celle-ci. Vous savez, je sais à peine batailler des hommes, alors des fangeux..»

Arniel lui sourit, ne cherchant pas à contrôler la situation, simplement à paraître inoffensif, peut-être l'homme acceptera plus facilement sa reddition de cette façon. De plus, le jeune était assez peu musclé, et très peu imposant comparé à tous les hommes, voire femmes qui se trouvaient ici.

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Xandra ErkalMilicienne
Xandra Erkal



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MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Défense] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Défense] [Clôturé] EmptyMar 11 Oct 2016 - 18:41
La rumeur s’était répandu comme une traîné de poudre aussi vite que les nuages s’étaient fait menaçant. Si Xandra avait tendue l’oreille ce soir là en se dirigeant jusqu’à la caserne pour prendre son service, elle n’avait entendu que des bribes de conversations dans les rues et les informations étaient trop décousues pour qu’elle ne s’autorise à les considérer comme fiable.

Si ce qui se disait au milieu des extrapolations douteuses était vraie et elle le redoutait, Xandra en aurait la confirmation par ses supérieurs. Confirmation qui ne tarda pas arriver, à peine avait- elle franchit les portes. La situation au Labret n’était pas glorieuse, on savait tout et rien et pourtant on jactait beaucoup. On demanda d’abord des volontaires, la rouquine s’empressa de se proposer, avant que ne vienne les commis d’offices.

Avant l’aube une unité de miliciens, plus ou moins ravis, plus ou moins inquiet, quittait la sécurité de Marbrume pour rallier le Labret au plus vite. Si l’on respectait d’ordinaire les bêtes, on tirait tout de même un peu sur la corde, pour gagner du temps parce qu’on avait peur de la colère des Dieux, de cette moiteur dans l’air. Par chance, si on pouvait se permettre de le dire, les Hommes arrivèrent sans avoir rencontré de problème, en avance, les chevaux soufflant et renâclant leur épuisement. Le coutiller avait juré, les hommes étaient devenus livides, les mains s’étaient serrés sur les rennes face au ravage de la terre, du temps.

La rousse avait la certitude de se trouver là ou elle devait être, c’était l’occasion pour elle de se “rattraper”. A défaut d’avoir pu être là pour reprendre Le Labret, elle était là aujourd’hui pour le défendre. A cette époque, elle traînait sur les toits en quête d’un nouveau larcin pour se remplir les poches. Puis il y avait eu cette fois, ou, par bêtise, par naïveté, par habitude elle s’était rangé de l’avis de l’Ecu Rouge en ce qui concernait la noblesse durant la distribution, craché sur les siens, sur la milice, involontairement, par son absence de réaction. C’était l’occasion de se rattraper, de prouver sa loyauté au Duc.

Elle et ceux qui avait fait route ensemble, notamment Eric et Louibert avec qui elle avait eu l’occasion d’échanger quelques mots, malgré l’ambiance pesante, entraient dans la tente de commandement quelques heures plus tard. La rouquine salua son Sergent avec respect, s’inclinant brièvement devant les autres personnes présentes. A leurs allures, leurs tenues, Xandra n’avait aucun doute quant au rang de certains.

Mais pour l’heure, les présentations, le protocole, tout ça lui semblait sans grand intérêt, ce qui en avait, c’était la situation et ce qu’ils pouvaient faire pour arranger les choses, empêcher qu’elles empirent, au moins. Tout le monde le sentait, ressentait cette tension dans l’air, palpable.
En apprenant le décès d’une coutillerie, la rousse avait pâlit, dans sa tête une vague prière avait été débité à toute allure. C’était jamais plaisant de le savoir, de l’apprendre, qu’on connaisse ou non le soldat, c’était de la même race. Elle fixait les traits du sergent Duguéhan à la recherche d’un semblant d’émotion mais n’en décela aucune. Cette homme lui sembla juste vide et fatigué.

Xandra écoutait attentivement, son regard allant des uns aux autres régulièrement, cherchant, tout comme elle l’avait fait avec le Sergent, à se faire une idée de ce qu’ils pouvaient bien avoir en tête, espérant surtout qu’ils en avaient dans le ventre. La situation n’était pas glorieuse. A l’heure ou avait besoin de bras, le mot “imbécile” prenait tout son sens.

La rouquine avait bien une question, mais il était probable que le sergent n’est volontairement pas insisté sur ce point. Combien ? Combien de fangeux, déjà apperçu ? Xandra allait se présenter à ceux qui l'accompagneraient, qui survivrait, ou non, quand l’un d’eux prit la parole. La milicienne lui jeta un regard à fois déçu, navré et un peu trop noir pour être amical.

"Vous savez, je sais à peine batailler des hommes, alors des fangeux.."


Une personne de moins sur qui compter mais qu'on allait pas laisser filer, vu la situation.
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ArtoriusChevalier
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MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Défense] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Défense] [Clôturé] EmptySam 15 Oct 2016 - 20:23
Pas de repos pour les héros d'hier, d'aujourd'hui et peut-être de demain. Sa perception du temps avait globalement changé. Hier, on se cantonnait au changement des saisons, éventuellement des équinoxes, pour peu la compréhension que l'on pouvait en avoir. Aujourd'hui, on retenait davantage les drames, les attaques de la Fange. En réalité, cela faisait presque un an qu'elle était apparue et un peu moins longtemps que l'Ours de Corbeval avait quitté ses terres bien plus à l'Ouest du Morguestanc. Le chevalier de Traquemont avait traversé bien des péripéties et il était encore debout, prêt à servir une fois de plus. Les denrées que tout le monde attendait avec impatience étaient au centre de toutes les conversations. A aucun moment, il ne fallait laisser le Fléau reprendre ce qu'on lui avait glorieusement retiré quelques mois plus tôt. Petit à petit, le Labret s'était repeuplé et un semblant de vie antérieur avait repris. Ce n'était pas suffisant pour oublier les temps difficiles mais c'était un maigre espoir pour croire encore à une possibilité de retour en arrière même si l'humanité serait marquée à jamais en cas de victoire.

Eadwin de Rivenoire avait été plusieurs fois blessé, ébranlé mais comme le contait désormais si bien l’adage, « l'Ours de Corbeval plie parfois mais ne rompt pas. » Ses croyances elle-même avaient été mises à rude épreuve. Pourquoi la Fange s'abattait-elle sur l'Humanité ? Était-ce une cause Divine ? Pourquoi avaient-ils mérité le Courroux des Dieux ? Avec le temps, Eadwin s'était refusé de croire qu'il s'agissait-là d'une cause religieuse. Au contraire, cela l'avait rapproché de Rikni, la Déesse de la Guerre. Tel son Paladin, il était prêt à se jeter corps et âme dans la mêlée pour renvoyer six pieds sous terre ces effroyables immondices. Ainsi, Yseult de Traquemont, sa Châtelaine et Suzeraine n'avait pas eu besoin de discuter très longtemps avec lui pour le convaincre de rejoindre le Labret. Elle le flatta sans nul doute, prétextant qu'il représenterait Traquemont à sa place et en lui rappelant que le Labret était pour elle un intérêt capital. C'était aussi une façon de lui rappeler qu'il avait intérêt à revenir en vie car elle avait encore besoin de lui pour le servir.

« Ma Dame, vos intérêts seront conservés et Traquemont sera une nouvelle fois honorée. J'ignore ce qui m'attend là-bas mais victorieux, nous devons être à nouveau. Je vais revenir, soyez-en assurée. Les nouvelles vous complairont, je m'y engage personnellement. »

C'était sur ces mots-là que l'Ours de Corbeval avait quitté la Châtelaine de Traquemont. Une dernière phrase aux allures de promesse, l'un comme l'autre espéraient se revoir. Peu avant de partir, il s'était dirigé dans ses appartements en toute hâte pour rédiger une lettre de dernière minute à une personne résidant à Marbrume. Une femme, sans nul doute, puisque le contenu lui expliquait d'attendre son retour et s'intéressait surtout au fait qu'il se rendait au Labret pour y livrer une nouvelle bataille contre le Fléau. Affectueusement, la demoiselle en question recevrait donc cette missive lorsque le Chevalier de Rivenoire serait déjà au cœur de la tempête, à défaut d'être proche du sien.

________________________________________

Eadwin de Rivenoire arriva donc aux abords de la tente de commandement avec sa maigre mais précieuse escorte. Fort heureusement, le voyage s'était déroulé sans esclandre particulière. L'ambiance était morbide et les visages croisés trahissaient aisément une certaine tension. La nuit dernière n'avait pas été tendre avec les défenseurs du Labret, il s'était passé quelque chose de déroutant. Les soldats murmuraient certains noms qui étaient déjà arrivés : Alexandre de Terresang était le plus connu d'entre eux. L'Ours de Corbeval ne l'avait jamais rencontré et il avait entendu parler de lui seulement par le biais de sa Suzeraine, Yseult. A priori, il devait connaître l'art de faire la guerre puisqu'il était Vicomte et ordonner et se battre auprès d'hommes ne devait pas lui être inconnu. Cependant, le chevalier de Rivenoire n'avait aucune idée quant au degré de confiance qu'il pouvait placer en lui. Comme beaucoup de choses, il verrait sur le tas. Arniel et Xandra ne lui disaient absolument rien, à priori. A voix basse, on parlait d'un civil, peut-être un artisan et d'une femme milicienne. C'était une bonne chose, la présence de Xandra plaisait déjà à Eadwin. Il n'avait aucun problème quant au fait de se battre aux côtés d'une femme car lui-même était dirigé par quelqu'un du sexe opposé.

« Messieurs, mademoiselle. »

Il lança un regard ô combien froid mais plein de respect à l'égard du commandant en chef des opérations. Dans un coin de son esprit, il nota que dans les heures et sûrement même les jours qui suivraient, il serait sous l'autorité ducale de Marbrume.

« Je suis Eadwin de Rivenoire, je viens représenter Traquemont dans la défense des frontières du Labret. »

Raymond Duguéhan, Alexandre de Terresang, Xandra Erkal et… Arniel Bleu ? Cet homme, là, juste en face de lui. Il le connaissait ! Où l'avait-il déjà croisé ? Plantant sans gêne son regard dans le sien, l'heureux souvenir lui revint. Il s'appelait donc Arniel. Quelques mois plus tôt, il lui était venu en aide pour sauver les vies de Louise Ochaison et son enfant dans un incendie dans le Bourg-Levant, pas très loin de la jonction avec les Quartiers du Temple de la Sainte Trinité. Il n'avait pas l'air d'être un sacré gaillard, le Chevalier de Rivenoire se demandait ce qui pouvait bien l'avoir mené jusqu'ici. Peu importe, il devait avoir ses raisons et pour Eadwin, il avait déjà fait ses preuves une fois. Cela faisait de lui un homme de confiance, pour l'instant.

« Très bien, Commandant. Nous retrouverons cette caravane, quoi qu'il en coûte. Je suppose qu'elle ne contenait que des vivres et des denrées ? Aucun armement ? Quels étaient les effectifs qui l'escortait ? Savons-nous vers où sont partis les chevaux et donc par conséquent, les paysans qui se sont élancés à leur poursuite ? »


Dernière édition par Eadwin de Rivenoire le Dim 20 Nov 2016 - 16:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Défense] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Défense] [Clôturé] EmptyDim 16 Oct 2016 - 9:38
La prise du Labret ne s'était pas faite sans dommages ni pertes d'importance, mais bien que chacun soit certain qu'il faille défendre le Plateau, l'on s'était permis d'espérer, après de longues semaines où l'endroit s'était agrandi, que les Dieux étaient enfin de leur côté et qu'ils leur laissait une chance de reprendre davantage de terrain encore au Fléau. Définitivement remis de ses blessures et commençant à prendre le temps de découvrir Marbrume plus avant, Zephyr n'avait guère pu profiter que d'un mois de tranquillité sous la chaleur estivale avant que le malheur ne frappe de nouveau. Un orage, en d'autres temps, en d'autres lieux aussi, certainement, signifiait une fraicheur bienvenue et de l'eau pour les cultures, une canicule qui ne s'installerait point et qui ne détruirait point tout sur son passage... mais c'était négliger le climat océanique, le fait que si une telle dépression parvenait à franchir le front de mer, cela devenait alors tempête violente et déferlement furieux, l'eau du ciel inondant les terres et le vent dévastant tout sur son passage. Au sein même de la Cité, l'on constata quelques dégâts, mais le Banneret depuis la fenêtre de son domicile avait grimacé de douleur, les blessures dans son dos se rappelant à lui, tandis que sa sœur lui avait demandé la raison de son inquiétude.

- Le Plateau, Idalie. Ma nouvelle armure est à peine prête que je crains de devoir l'éprouver sans attendre.

Il avait le souvenir du métal déchirant sa chair en même temps que les griffes acérées qui avaient tentées de le découper en morceaux, souvenir qui le fit pâlir malgré lui sous sa barbe de trois jours qu'il avait négligé dernièrement pour passer inaperçu au milieu du bas peuple lors de ses sorties hors de l'Esplanade. Et tandis que dehors le vent hurlait et que l'orage tonnait avec fracas, l'homme se détourna de sa fenêtre pour aller préparer son équipement et se rendre présentable : on allait certainement le contacter, que ce soit son Seigneur Ventfroid ou bien le Duc.

--------------------------------------------------

Ce nouveau cheval avait été des plus rapides et le convoi avec lequel il était partit n'avait pas trainassé en chemin. Partout des mines sombres et/ou inquiètes, des visages fermés et des expressions songeuses, parfois même résignées. Les informations arrivées par pigeon voyageur n'avaient point tardé à arriver et le Noble lui-même n'avait guère eu le cœur à tenter de dérider qui que ce soit, tant il se remémorait sa participation à la conquête en Mars. Trois mois, rien que trois mois de presque tranquillité, juste assez pour commencer à espérer, avant que cette nouvelle épreuve ne leur soit envoyé. Qu'à cela ne tienne, ce fut un Zephyr à la mine grave et déterminée qui passa l'entrée de la tente où se tenait la réunion d'urgence avec Raymond Duguéhan, qu'il salua d'un signe de la tête, le regard entendu : ils avaient combattu sur le même champ de bataille, nul besoin de se perdre en conjectures à ce sujet. Les autres personnes présentes ne lui étaient guère familières, mais comme le dit si bien celui qui allait les diriger durant ces opérations, ils n'avaient point le temps de faire les présentations. Dans son armure de combat, le casque tenu sur le côté et sa longue épée accrochée à son flanc, le Banneret plissa ses yeux gris qui paraissaient noirs sous ses sourcils froncés et son expression rude, écoutant avec attention ce qui se disait, jetant un regard à la carte et serra les dents en voyant la large portion que prenait le sinistre sur les alentours : une véritable catastrophe dont il faudrait beaucoup de temps pour se remettre. Silencieux, Zephyr se contenta de secouer légèrement la tête chaque fois qu'il était question de pertes ou d'une mission de sauvetage, comme s'il était lui-même affligé de la bêtise de ceux qui étaient partis à la chasse aux Fangeux sans réaliser l'importance du danger. Hélas, l'on ne pouvait décemment point laisser la moindre âme qui vive périr sans rien faire, ainsi toutes les forces qui auraient du servir à défendre le Labret et le remettre en état se retrouvaient-elles dispersées, amoindries par ces multiples tâches qu'il leur fallait accomplir.

- Aucune question, j'imagine que tout ceci sera semblable à l'Opération de Mars.

Nulle grimace, bien que son expression demeura fermée, car le Banneret savait n'avoir nullement besoin d'en dire davantage pour que le Sergent ne le comprenne en tous points. Droit et en apparence tranquille, le Noble écouta les questions des uns et des autres, mais surtout haussa un sourcil en constatant qu'un potentiel cultivateur se retrouvait au milieu d'hommes armés. Allons bon... Encore un qui n'avait pas pris garde à la caravane empruntée pour venir jusqu'ici, de quoi ne guère s'étonner d'en voir certains courir après les Fangeux avec pour toutes armes des fourches et pour seule protection les liquettes qui protégeaient leur fondement. Un bon coup de pied dans celui de certains d'entre eux leur remettrait peut-être les idées en place.

- Puisque vous êtes ici, vous aiderez, c'est encore le mieux que vous ayez à faire.

Quitte à ce que l'homme resta en arrière s'il était incapable d'encaisser une charge de Fangeux, mais la liberté que venait de prendre Zephyr quant à cette réponse -qui incombait normalement au Sergent- en disait long sur son irritation sous-jacente et jusqu'à présent dissimulée, sur les mauvais réflexes des gens qui, selon lui toujours, se "laissaient vivre" lors des crises comme celles-ci, à se terrer tandis que l'on avait besoin de bras armés. A la place de celui qui avait parlé, le Noble aurait eu honte d'oser dire ne pas vouloir se battre, alors qu'à leurs côtés se trouvait une femme membre de la Milice et déterminée à le faire, elle. Coulant un bref regard en direction de celle-ci, il la scruta avec une vive attention, avant de reporter la sienne sur Raymond et le péquin perdu.
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Entropie
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MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Défense] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Défense] [Clôturé] EmptyDim 16 Oct 2016 - 20:55
Avant le départ. Tente de commandement.


Parmi les miliciens présents, ceux qui étaient envoyés près de la tour dévastée, là où la caravane s’était embourbée, la crainte était perceptible. Ils étaient de braves types, il ne fallait pas en douter. Loyaux, courageux, et mus par une forte volonté de protéger leurs familles. Qui sait, peut-être certains en avaient-ils une ici. Le seul qui semblait insensible à tout cela, c’était le Sergent Duguéhan. Lui n’avait plus rien, il se fichait de tout. Ainsi, pendant que chacun préparait son bagage, que les carquois étaient remplis puis enfilés, que les épées étaient vérifiées, les boucliers poncés, il se harnachait lui-même en prévision des futurs affrontements. Car oui, pour ce qui était de la caravane, il était certain qu’ils auraient à affronter des fangeux. Harreau avait été, malgré son état déplorable, plus que clair. Et Raymond connaissait bien son coutilier, il n’était pas de ceux qui paniquaient pour rien. Il se souvenait encore de la terreur dans son regard, durant le bref moment où il lui conta les événements survenus au poste de garde pendant l’orage. Un très, très bref moment d’intense épouvante avant que les limbes de l’inconscience n’agrippent son esprit de leur étreinte délétère. Mais cela aussi, il s’en moquait.

Les mains occupées avec ses équipements, il jeta un regard au plus bavard - mais pas moins pertinent - d’entre eux, un rictus sardonique dénué de réelle émotion aux lèvres.

«Ravi de voir que Traquemont participe à la défense du Labret. Bien que vous eussiez été utiles bien plus tôt.»

Il se pencha sur la table, et pointa du doigt la caravane dessinée vaguement au fusain.

”Carte de la Zone”:

«Ici donc, la caravane comportait deux chargements. Des grains, principalement, mais également des armes, en effet. Trois miliciens et trois agriculteurs formaient l’escorte. Ils sont présumés morts, emportés, tout comme la caravane, par le glissement de terrain. Il faudra cependant chercher des traces. L’attaque de fangeux, si seulement l’un d’entre eux a survécu… pourrait prendre plus d’ampleur. Il déplaça ensuite sa main jusqu’au coin d’un champ, où avaient été griffonnés quelques bonshommes. C’est ici que les derniers éclaireurs ont vu les paysans. S’il s’était agi de chevaux, la perte aurait été moins grave, mais il s’agissait de trois boeufs d’élevage. Imaginez la quantité de nourriture qu’ils représentent. Il faut retrouver les pauvres imbéciles qui sont partis, surtout parce que nous n’avons pas pu localiser les fangeux depuis qu’ils ont été vus. Mais la priorité est à mettre sur la nourriture, c’est un risque catastrophique pour les éleveurs et donc pour nous.»


Au moment où le départ était, cette fois, imminent, ses réflexions incertaines furent interrompues par l’un des hommes que l’on lui avait amené. Ar… Arniel Bleu ? Il n’avait pas une excellente mémoire des noms. Enfin, il se souvenait d’une chose : c’était le seul entre tous qui n’était ni noble, ni soldat. Cela il s’en souvenait parfaitement. Il l’écouta, et ses traits se déformèrent. Un rictus à mi-chemin entre l’amusement feint et l’exaspération. Non loin de lui se trouvait une femme milicienne, une femme, et elle n’avait osé une telle remarque. Une fichue porteuse, n’avait-il donc aucune honte ?

Citation :
TEST DE PERSUASION


Arniel Bleu - Charisme : 10.
Bonus pour Compétence Baratin (+1)
Jet : 12. Raté.

Raymond Duguéhan - Intelligence : 10.
Bonus pour Compétence Discernement (+1)
Jet : 6. Réussi.

L’allure affable d’Arniel et son comportement sympathique, agréable même, ne suffirent pas à attendrir le vétéran. Il trouva même sacrément culotté qu’un homme se dédouane de ses responsabilités d’humaine, et de sa loyauté envers le Duc.

Conséquence : Pour une durée indéterminée, tu auras un malus de -2 en CHAR pour toute interaction avec le Sergent. Pas de bol t’es avec lui… xD Ce malus peut cependant être inversé. A toi de gagner son respect !

Le sergent fronça les sourcils, et arrêta, membre après membre, avec une lenteur exacerbée par la surprise, de nouer ses ceinturons et baudriers. Il posa les mains à plat sur la table dressée sur la tente, fixant d’un regard vindicatif son interlocuteur.

«Je ne comprends pas. Je ne comprends pas comment un homme, ou soi-disant un homme, peut oser prendre la fuite alors que les derniers vestiges du monde sont en danger. Pensez-vous que l’on a le temps et les moyens de mettre chacun à sa place pour contenter tout le monde ? A l’heure actuelle, nous avons des blessés et des morts par dizaines
— il insista tellement sur le terme qu’il en postillonna un peu partout — et vous, vous ne pensez qu’à votre sécurité ?! Sa voix de stentor vibra une nouvelle fois quand il se redressa, le regard lourd de mépris. Vous prendrez des armes. Un bouclier. Et vous nous accompagnerez. Que des femmes soient plus compétentes que vous au combat, admettons. Mais qu’elles aient plus de courage ? Hors de ma vue, sieur. Rejoignez vos hommes.»

Sa brutale tirade annoncée, Raymond prit son exemplaire de carte, et en traça un deuxième rapidement. Chacun d'entre eux devait savoir où il allait, sans quoi ils couraient à leur perte, et malgré l'insensibilité manifeste du Sergent, il était hors de question de perdre encore plus d'hommes.

Ainsi, Alexandre de Terresang et Zéphyr d'Auvray se retrouvaient chacun en possession d'un morceau de parchemin jauni contenant les informations sur leur mission. Informations qui n'avaient certes l'allure que de vagues dessins, mais capitaux quant aux distances et aux derniers endroits signalés par les éclaireurs.

Une fois à l'extérieur, Raymond compta rapidement chacun des hommes présents, vérifiant qu'ils étaient prêts.

«Il est l'heure. L'unité du Vicomte de Terresang se dirigera donc vers la caravane, et dès que votre mission sera accomplie, revenez ici. Si d'ici la fin de la journée nous ne sommes pas revenus, envoyez un message à Usson pour leur signaler notre mort. Il en ira de même pour nous. Que les Trois vous gardent.»

Cette prière vide de conviction ne suffit pas à rassurer les troupes, qui se mirent en marche, bavardant vaguement, sur un ton un peu terne, monotone, simplement dans le but de se réconforter. Ceux qui se dirigeaient vers la caravane étaient dans un état encore pire. Là-bas, le Fléau sévissait.



[Groupe 1 - Assaut Caravane]

Alexandre de Terresang, Eadwin de Rivenoire, Lucas, Jean, Eric, Ralph, Grammont.


Le trajet ne fut guère long. Tout autour du petit groupe, l'on pouvait ressentir les vestiges de l'orage. Le sol glaiseux collait aux pattes, les mouvements étaient ainsi rendus plus lents, plus mous, et l'odeur d'humus mêlée d'herbe broyée empestait et emplissait les narines à en suffoquer, alors même que cette odeur était délicate et appréciable, quand une averse finissait de purifier l'air de ses impuretés, et qu'on l'on sortait de chez soi, observant les quelques flaques restantes, et les oiseaux, et autres insectes, sortir de leurs abris. Rien d'aussi bucolique, ici. Bien au contraire, tout semblait avoir des teintes vert-de-gris et brun, et les nuages gris flottaient encore au-dessus de leurs têtes.

Mais ce ne fut que broutille lorsqu'ils atteignirent le point de départ de la coulée. Là où s'arrêtait la route tracée par les colons, une brutale rupture d'un bon mètre de hauteur s'étalait sur des centaines de mètres de long. Et en contrebas, on pouvait apercevoir la coulée, immense vague nauséeuse ayant tout emporté sur son passage. A quelques endroit, l'on pouvait apercevoir des tranchées, qui avaient été creusées à la va-vite par ceux qui avaient eu besoin de quitter la place, ou d'y venir. Tout le reste n'était que dévastation. De là où ils étaient, ils pouvaient même apercevoir au loin les restes de la tourelle de garde, squelette de pierre et de bois dressé au ciel en une dernière supplique lamentée. Lucas tritura nerveusement la corde de son arc.

«Putain... Il n'avait jamais assisté à pareil phénomène. C'qu'on a fait aux Dieux pour mériter ça j'vous jure...»


Sa voix mourut lentement, la question était légitime. Mais point le temps de s'attarder. La caravane fut bientôt en vue. Elle était à la fin de la coulée, à moitié ensevelie sous la boue, le bois, la pierre, les arbres. Deux chargements, et l'on pouvait les distinguer facilement. Pas tant à cause de leur réelle séparation, mais à cause des membres brisés des montures qui gisaient et dépassaient de la glaise, comme des panneaux de signalisation indiquant la position de chaque morceau du convoi. Une vision d'autant plus horrifique que le silence était presque total. Plus loin, presque au sommet de la coulée, d'autres débris étaient présents. Des morceaux de la tour croisée quelques centaines de mètres auparavant, mais également des tentes et des caisses éventrées.

Citation :
TEST D'OBSERVATION


Alexandre de Terresang - Intelligence : 9.
Jet : 14. Raté.

Eadwin de Rivenoire - Intelligence : 8.
Jet : 15. Raté.

Lucas - Intelligence : 8.
Bonus pour Acuité Visuelle (+1)
Jet : 7. Réussi.

Jean - Intelligence : 8.
Jet : 4. Réussi.

Eric - Intelligence : 8.
Jet : 18. Raté.

Ralph - Intelligence : 8.
Jet : 20. Echec Critique.

Grammont - Intelligence : 8.
Jet : 9. Raté.

A quelques secondes d'intervalle, Lucas et Ralph se retournèrent vers les deux nobles. Un mouvement avait accroché leur champ de vision. Sortant droit des décombres de la caravanes, deux fangeux avaient senti et entendu l'arrivée de l'unité, et leur fonçait dessus, à une vitesse monstrueuse. Leurs crocs étaient déjà perlés de sang, ce qui signifiait que les victimes étaient toujours là dessous, et qu'il y avait eu des survivants, avant qu'ils ne s'en chargent. Si ce n'était désormais plus le cas... Les hostilités venaient de démarrer.

Citation :
Bon, heureusement que les pnjs vous sauvent la vie, ils allaient apparaître ailleurs sinon. En raison de la distance entre vous et la caravane, et de l'observation réussie des miliciens, vous avez l'initiative du combat, soit quelques dizaines de secondes pour vous organiser comme vous le souhaiter. Le combat démarrera au prochain tour. Pour les prochains tours vous pourrez également poster plusieurs fois chacun même s'il n'y aura qu'un Mjitage à la fin de la semaine, durant lequel je ferai état des diverses actions que vous aurez fait.



[Groupe 2 - Sauvetage Champêtre]

Xandra Erkal, Arniel Bleu, Zéphyr d'Auvray, Raymond Duguéhan, Louibert, Joël, André

Le trajet fut nettement plus long pour le second groupe d'intervention, qui en sus d'avoir une distance plus importante à parcourir, ne savait pas exactement où se situait leur objectif. Néanmoins, les éclaireurs avaient été relativement précis dans leurs relevés. Ainsi, après une heure et quelques de marche, où chacun pouvait constater la désolation laissée par le temps et son ire violente. Contrairement à l'autre groupe, ici les miliciens montraient déjà un peu plus d'entrain. Aucun fangeux révélé par les éclaireurs et leurs rapports, et a priori, ils ne cherchaient que des paysans, ou tout du moins leurs bêtes, ressource extrêmement précieuse. Non seulement ils ne pouvaient guère se séparer d'autant de nourriture, mais qui plus est, la destruction de la frontière avait laissé la porte ouverte de nombreuses heures durant à qui voulait, permettant, par exemple, à des bannis de venir se saisir de biens grâcieusement offerts à leurs mains crasseuses. Raymond était un homme devenu paranoïaque, avec le temps. Toutes ces morts, toutes ces douleurs, ces phénomènes surnaturels — le fléau, s'entend — et les sévices des bannis qui couraient la campagne, sûrement rendus fous par l'exil... voilà des mois qu'il n'avait plus le sommeil tranquille.

«Dès que nous retrouvons les paysans, morts ou vifs, et les bêtes, il nous faudra patrouiller quelques temps dans le secteur afin de vérifier qu'aucun criminel ou... pire, ne se cache dans les champs. Les blés et céréales font d'excellentes cachettes, soyez bien prudents.»

Le ton monotone du Sergent s'éteint alors qu'ils arrivaient juste à l'endroit indiqué par les patrouilleurs. Chacun y allait de son coup d'oeil, essayant de déterminer une piste, peut-être, laissée dans la terre encore détrempée, ou encore autre chose, peu importait quoi, qui puisse leur donner un indice.

Citation :
TEST D'OBSERVATION

Xandra Erkal - Intelligence: 10.
Jet : 3. Réussi.
Ce que tu réussis à voir t'est communiqué par MP.

Arniel Bleu - Intelligence : 8.
Jet : 9. Raté.

Zéphyr d'Auvray - Intelligence : 8.
Jet : 13. Raté.

Raymond Duguéhan - Intelligence : 10.
Jet : 6.Réussi.

Louibert - Intelligence : 8.
Bonus pour Acuité Visuelle (+1).
Jet : 1. Réussite Critique. ENFIN.

Joël - Intelligence : 8.
Jet : 16. Raté.

André - Intelligence : 8.
Jet : 8. Réussi.


Le premier à s'exprimer, fut Louibert. Aventuré entre les épis en éclaireur, il était tombé sur le premier cadavre. Allongé sur le dos, une coiffe de paille sur la tête, il semblait avoir été sérieusement malmené par le temps, vu la boue qui parsemait presque toute la surface de son corps. Le petit détail que remarqua l'archer, en revanche, eut tôt fait de lui faire trembler les genoux. Sous la glaise et les plantes, par dessus sa nuque, du sang s'était étalé, se confondant avec la glaise environnante. Et des marques sauvages de crocs en étaient à l'origine.

Citation :
TEST DE COURAGE


Louibert - Endurance : 8.
Jet : 1. Réussite critique. En forme mon cochon ! Prenez-en de la graine les PJ.

Réussissant à maîtriser ses émotions, le milicien se retira prudemment de là où il était, et revint vers le gros du groupe, leur intimant à tous le silence. Autour d'eux il n'y avait pas de bruit, mais cela pouvait vite tourner au désastre, à plus forte raison s'ils étaient bruyants.

«Ecoutez. Je viens de tomber sur l'un des paysans. Ce n'est pas l'orage qui l'a tué, mais un fangeux. Il y en a sûrement un qui rôde ici, peut-être plus. Si les autres paysans étaient avec lui... il doit se repaître d'eux. Nous allons devoir vite les brûler, et tuer les bêtes.

Vous ne croyez pas si bien dire, répondit Raymond. Il montra de la pointe de son épée un point à quelques mètres au nord. Une peau aux couleurs d'après mort, une démarche erratique, un fangeux semblait en mal de nourriture, et s'avançait. Il n'avait encore vu le groupe d'assaut, mais cela n'allait pas tarder. Aux armes.»

Citation :
Ici, comme pour le premier groupe, vous allez pouvoir faire plusieurs tours de combat. L'odeur du sang des paysans est trop présente dans l'air pour qu'il ait senti la votre, mais au moindre mouvement brusque vous allez être repéré. Vous avez donc l'initiative pour ce combat.

Vous pouvez également disperser les effectifs, il manque toujours les bêtes, ainsi que les victimes. Les deux doivent être retrouvés. A vous d'élaborer une stratégie de recherche et de combat.

Entropie HRP a écrit:

Petite précision : Je n'en ai pas tenu compte cette fois, en revanche la prochaine fois j'y serai contraint. Lisez bien les posts de vos collègues ! En sus de pouvoir vous apporter des informations utiles sur leur comportement et donc affecter les réactions de vos propres personnages, certaines situations n'ont pas été comprises ! Je pense notamment à tous ceux qui étaient là et ont réagi aux paroles d'Arniel, qui a pourtant précisé qu'il attendait la sortie de tous avant de s'adresser au Sergent. Ce n'est pas parce qu'une personne poste avant vous que ce qu'il se passe dans le post se passe également avant, veuillez bien en tenir compte la prochaine fois, merci !


PROCHAIN POST : 23/10 au soir.






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Xandra ErkalMilicienne
Xandra Erkal



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MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Défense] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Défense] [Clôturé] EmptyLun 17 Oct 2016 - 17:19
Xandra se demandait si l’attitude distante du Sergent l’apaisait ou au contraire nourrissait son appréhension pour la suite, pour elle, pour eux aussi. Peut être qu’un petit discours, juste une phrase ou deux pour leurs mentir et leurs promettre que tous s’en sortirait, ça aurait rendu l’attente moins pénible. Dans son cas, c’était évident. Elle jeta un coup d’oeil inquiet à Eric. Il en fallait peu à la rousse pour s’attacher à un collègue. Juste une absence de réflexions pesantes, un petit sourire et ils rentraient dans la catégorie : hommes à protéger à tout prix. Parce le monde avait besoin de ses petits héros anonymes et ordinaires.

Précautionneusement, la milicienne, comme les autres, s’occupa de resserrer ceintures, de réajuster fourreaux, pièces d’armures, de recouvrir de suif ses lames, proposant un coup de main à qui pouvait en avoir besoin pour se préparer. Au passage, elle saisit ce labs de temps pour se présenter officiellement aux autres. Elle restait intimement persuadée que sur le terrain, un nom, un appel, ça pouvait sauver une vie et là, elle ne prenait de temps et ne ralentissait personne.

- Au fait, je suis Xandra Erkal, de la milice extérieure de Marbrume.

Un petit signe de tête pour ponctuer ses mots murmurés un peu timidement, puis son attention, comme celle des autres, fut attiré par le Sergent qui leurs désignait la carte.
La jeune femme ne pipa mots, se contentant d’hocher vivement la tête à l’évocation des bêtes disparus. Difficile dans ses conditions de leurs en vouloir de s’être lancé à la suite de toute cette viande en devenir !

Une fois prête au départ, la rouquine avala difficilement sa salive en écoutant le Sergent. Leurs morts. C’était une probabilité et elle n’était même pas minime, pour elle, elle pesait au dessus de sa tête dès lors qu’elle entendait les lourdes portes de la cité se refermer. Mais aujourd’hui, c’était différent, c’était une certitude, tous ne rentrerait pas. Combien de fangeux rodaient ? Cette question la tourmentait un peu. Ne pas en avoir la moindre idée était peut être une bonne chose, au fond.

S’inclinant devant ceux qui partaient en direction de la caravane, elle lança à Eric dans le seul but d’essayer de détendre un poil l’atmosphère et parce qu’elle avait le don pour les blagues tout sauf drôles :

- Traîne pas, on t’attendra pas pour le dîner !

Moyen un peu maladroit de l’encourager et de lui ordonner de revenir entier, c’était même très mauvais, mais peu importe. Elle n’y arrivait pas, son visage retrouva son sérieux, elle s’adressa à tout le monde.

- Bon courage et bonne chance de votre côté !

Xandra s’approcha à plusieurs reprise du Seigneur porteur de la carte, car son sens de l’orientation était déplorable et qu’on ne savait pas ce qui pouvait se passer. Jeter un oeil ne coûtait rien et l’espace de quelques instant, elle faisait autre chose que de se concentrer sur ce qui les entourait à s’en donner la migraine.

La peur était ténue mais bien présente. Pour le moment, rien n’avait troublé leur progression et rien ne laissait penser que ce serait le cas, mais tous gardait en tête cette possibilité, à n’en point douter. Mais pas de fangeux en vues et pas de fangeux prévues ! Quant aux bannis, sans doute avaient-ils souffert durement eux aussi des intempéries et Xandra espérait plus qu’elle n’était certaine, de ne pas avoir à les affronter.

La rousse cherchait,le souffle régulier, le pas sûr, à apercevoir des hommes ou des bêtes paisibles, surtout les bêtes, à présent que la colère des cieux était apaisée. Elle était convaincue de l’importance de sa mission et son doute quant à sa place au sein de la milice extérieur fut balayé. Elle irait dehors jusqu’à ce que les Dieux décident qu’elles en avaient assez fait, assez subit.

«Dès que nous retrouvons les paysans, morts ou vifs, et les bêtes, il nous faudra patrouiller quelques temps dans le secteur afin de vérifier qu'aucun criminel ou... pire, ne se cache dans les champs. Les blés et céréales font d'excellentes cachettes, soyez bien prudents.»

- Bien Sergent.

La rouquine redoubla d’attention. Les yeux rivés sur le sol malmené, elle cherchait à repérer une empreinte de pas, de sabots, de blessures même, n’importe quoi ! Xandra fronça les sourcils, se figeant soudain, à quelques pas des autres. Il lui semblait avoir vu quelque chose d’anormal mais son collègue Louibert prit la parole, la détournant un instant qui ne servit qu’à confirmer ses propres craintes. Elle n’avait pas rêvé, ça continuait. Xandra ne remarqua pas le fangeux en même temps que ses camarades, ne réalisant sa présence qu’aux mots du Sergent, à la sensation instinctive du danger.

Vous ne croyez pas si bien dire, aux armes !

- Sergent, attendez.

La jeune femme avait parlé d’une voix douce, à peine suffisante pour être entendu. Elle avait levé la main, sans brusquerie, pour ne pas attirer l’attention stupidement sur eux par un geste nerveux.

- Regardez tous, là, à une trentaine de pas. Il y a quelque chose, quelque chose... d’occupé.

Parce que ça remuait là, au coeur des épis couchés, ça remuait doucement, presque en rythme, sans émettre un son. Aussitôt, son imagination, d'autant plus nourrie par la trouvaille de Louibert lui fit visualiser un autre fangeux, occupé à se repaître d’un autre paysan. Ses entrailles protèstèrent à cette vision, un frisson lui parcouru l’échine. Vison qui disparu comme elle prenait à nouveau la parole.

- On devrait peut être se séparer ? Vérifier. C’est tout proche. quoique ce soit on peut le surprendre, mieux vaut lui que nous. Que ça nous tombe pas sur le râble pendant qu’on est déjà occupé à combattre...

Tu recommences avec tes sous entendus, “lui”…

- Si...s’il ne s’agit que d’une bête blessée nous aurons tôt fait de réunir tout le monde de toute façon. Qu'est ce que vous en pensez, qu'est ce qu'on fait ?

Après tout ce n'était pas à elle de décider. Tandis qu’elle attendait une réponse, ses mains, un peu tremblantes, se saisirent de ses armes. Est ce que c’était bien ce qu’elle craignait ?
Si c'était un fangeux qui les prenait à revers pendant qu'ils combattaient déjà, ou à l'inverse si l'autre se ramenait pendant qu'ils vérifiaient, s'il vérifiaient, attirés pas le bruit, le mouvement, ça sentirait le roussis. Il fallait une stratégie, la sienne, une autre, peut importe.
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Arniel BleuCharlatan
Arniel Bleu



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MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Défense] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Défense] [Clôturé] EmptyMar 18 Oct 2016 - 5:01




Du pain et des jeux [Défense]


Effectivement, Arniel n'avait aucune honte quand il s'agissait d'atteindre son but sans trop salir son nom néanmoins. Cette fois-ci, ça n'avait pas fonctionné du tout, ce matin, il s'était vu à aider des paysans ou des ouvriers, au calme, et maintenant, il se retrouvait sous une tempête à devoir aller prendre les armes. Le sergent l'avait rouscaillé en plus de ça, ça n'avait pas été un simple "non", mais Bleu ne connaissait pas l'humiliation, il tirait toujours le bon du mauvais. Et il ne tenta pas de lui répondre, d'une il ne voulait pas attirer plus l'attention sur lui et de deux, c'était sans doute inutile, les soldats étaient tous têtus, tous. Même si pour lui, sa présence dans une autre zone aurait été tout aussi utile qu'ici, si n'importe quel des postes venaient à céder, les autres suivraient. Mais il se contenta d'un haussement d'épaule et d'un hochement de la tête.

Le jeune du peuple avait donc rejoint le reste des troupes en extérieur, et comme conseillé par Raymond, il s'était équipé d'un bouclier rond en bois. Celui-ci était le plus léger et le plus mobile pour son gabarie et il lui permettrait toujours d'avoir une dernière ligne défensive si les autres tombent. Et dehors, le temps était toujours aussi exécrable, le sol humide se transformait en bourbier et ressemblait presque au Goulot, c'était pour dire !
Malgré sa demande de fuite, Arniel n'était pas particulièrement animé par la peur des bêtes, sa première et dernière rencontre avec l'un d'entre eux l'avait fasciné. Et il savait que tant qu'il restait des personnes à ses côtés, il aurait de quoi se protéger. Alors comme les autres, il s'était préparé convenablement, en plus de son bouclier, il avait resserré ses pièces de cuir sur son corps, afin d'être plus mobile. Ses cheveux étaient maintenant attachés en arrière afin de ne pas le gêner dans ses mouvements. Et... c'était tout, il ne connaissait personne ici, alors les adieux qui étaient faits lui passaient rapidement au dessus de la tête, tout comme la prière du sergent, qui même lui, semblait la faire par obligation.

Il ne chercha alors à parler à personne tant que personne ne venait vers lui, que ce soit sur le campement ou encore pendant la longue marche jusqu'au point sur la carte. Le jeune homme s'était simplement contenté d'observer le paysage dévasté par le temps, repeignant dans ses pensées l'horizon. Arniel était évidemment resté en arrière, laissant, trois, quatre, voire cinq personnes devant lui, on était jamais assez prudent avec sa vie.

Finalement, la troupe avait rejoint les lieux, certains portaient la peur au ventre, d'autres la cachaient, tandis que d'autres encore, comme le sergent, probablement trop habitués par cette guerre, avaient l'air de s'en ficher. La zone était bien comme indiqué, de grands champs de céréales, cependant, à première vue, l'endroit semblait vide de vie. Aucun fangeux ne montrait sa tête, mais comme l'homme aux commandes allait l'indiquer, les champs étaient traître, il était facile de s'y cacher.

—«Dès que nous retrouvons les paysans, morts ou vifs, et les bêtes, il nous faudra patrouiller quelques temps dans le secteur afin de vérifier qu'aucun criminel ou... pire, ne se cache dans les champs. Les blés et céréales font d'excellentes cachettes, soyez bien prudents.»

"Excellentes cachettes", c'était aussi une bonne stratégie défensive pour Arniel, mais s'il devait en venir là, tout le monde serait probablement mort, et se cacher de ces monstres dans ce genre d'endroit n'était pas forcément la meilleure solution. Alors que le sergent donnait ses instructions, Bleu venait alors jeter plusieurs coups d’œils aux alentours, comme tout le monde, s'efforçant de retrouver quelqu'un ou quelque chose. Cependant, il n'aimerait pas être celui à tomber nez à nez avec un fangeux, ou un banni, comme Raymond venait de l'expliquer. Mais de son côté, le jeune n'avait rien vu, à part des toises et des toises de céréales à perte de vue, il revenait alors vers le groupe, alors que l'un des soldats dont il avait oublié le nom, revenait lui aussi. D'après le visage de l'homme, il avait trouvé quelque chose, aussitôt, le groupe se faisait plus calme, bien plus discret à son annonce.
Un cadavre venait déjà de tomber, un paysan, attaqué par un fangeux, il se transformerait alors bientôt, et un monstre se collerait sur leur dos, et combien d'autres encore avaient été attaqués ? Deux, trois, plus ? Arniel avait affronté un de ces monstres et avait eu du mal à se dépêtrer, alors plusieurs...

—«Regardez tous, là, à une trentaine de pas. Il y a quelque chose, quelque chose... d’occupé. On devrait peut être se séparer ? Vérifier. C’est tout proche. quoique ce soit on peut le surprendre, mieux vaut lui que nous. Que ça nous tombe pas sur le râble pendant qu’on est déjà occupé à combattre...»


Le jeune homme, assez grand, s'était courbé pour ne pas être trop visible, aussitôt après l'annonce de cette "chose" qui venait d'être repéré. Encore une fois, Bleu voulait être prudent et cette fois très discret. Au milieu de ces soldats, c'était probablement l'une des seules choses qui lui serait utile avec son agilité, sans aucun doute une qualité que certains n'avaient pas.
La femme du groupe qui venait les prévenir d'un possible danger leur proposait un plan, un plan qu'il, aussitôt, n'hésita pas à contester, malgré le fait qu'il avait essayé de fuir il y a peu. A voix basse, il venait alors répondre à la femme, ainsi qu'à tous les autres sur le même ton.

—«Écoutez, je sais, je n'y connais pas grand chose. Mais si nous allons vers cette.. bête là-bas, en étant séparés, et que celle-ci se met à hurler, c'est certain que ceux là-bas vont être encerclés s'il y en a d'autres aux alentours. Sauf si tu es sûre qu'il s'agit d'un bœuf.»

Arniel jeta un regard ensuite vers cette femme qui le regardait assez bassement depuis le campement. Il reprit ensuite, s'il avait l'attention de chacun.

«On devrait peut-être tenter de repérer s'il y en a d'autres avant de se séparer, pour ne pas être pris par surprise, dans tous les cas tant que l'on reste discret on frappera les premiers, autant être certains, d'après moi.»

Finalement, il regarda sur le côté, en direction d'où Louibert était revenu il y a peu.

«Mais, dans tous les cas, je pense qu'il faut
– il imita une décapitation – celui qui se trouve dans le champ en premier lieu. Mais je ne crois pas non plus que l'on devrait tous lancer nos idées, ce que je viens de faire, je le sais, mais je suivrais dans tous les cas.»

Arniel affichait alors un visage satisfait, qu'on l'écoute ou non, il avait dit ce qu'il avait à dire, d'après lui, son avis était le moins dangereux pour le moment, surtout si ils devaient foncer tête baissée. Bouclier en main, il dégainait ensuite son poignard, qui était parfaitement propre, il leur montrait qu'il était prêt à agir. Même si dans la réalité, il ne prendra que les décisions les plus sûres quand il s'agira de sa vie, Arniel peut être fou, mais il la chérit tout de même avec attention.

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Alexandre de TerresangVicomte
Alexandre de Terresang



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MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Défense] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Défense] [Clôturé] EmptyMer 19 Oct 2016 - 18:35
Alexandre ne pipa mot lors de la réunion de crise. Il était dans un mutisme absolue ne pensant qu'à ce qui risque de se passer lors de cette sortie et à sa femme aussi. M'en fin, il ne devait pas penser à cela aujourd'hui cela ne le ferait que lui occuper l'esprit et peut etre que ce sera ces mêmes pensées qui le conduira à sa perte. 'Fin bref !

Le jeune bleu se fit sermonner comme il le fallait mais ... À la place du Sergent, Alexandre se disait qu'il aurait mieux fait de regarder l'homme. Il ne ressemblait pas à du tout à un homme d'arme mais plus à un paysan. Il aurait pu remplacer les paysans morts lors de l'orage. M'enfin, il n'était pas l'homme en charge de cette mission et il ne voulait pas le devenir ... Malheureusement, une équipe lui fût attribuer ainsi qu'une carte ... Non bah, quand faut y aller, faut y aller. Il partit alors devant avec ses compagnons : cinq miliciens et le chevalier de Traquemont. Bon bah, en espérant qu'ils ne tomberont pas des fangeux.

Le trajet ne fût pas long, le paysage apocalyptique... Les miliciens qui ne parlaient presque pas. Sauf un qui commençait à se demander ce qu'ils avaient fait aux dieux mais Alexandre ne l'écouta que d'une oreille. Il avait sa main droite sur la garde de son épée et la carte était sur son crochet....

Alexandre ne vit pas les monstres comme les autres d'ailleurs sauf deux miliciens qui les avertissaient. On vit alors deux monstres dégoulinant de sang et qui s'approchaient dangereusement...

«Le piquier avec le chevalier de Rivenoire et Ralph vous prenez celui de gauche ... Moi, l'archer en arrière, Éric et Grammont on prend celui de droite. faites attention, il peut en avoir encore dans les parages !» Puis il dégaina son épée de sa main valide.
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Zephyr d'AuvraySergent & Modérateur médiateur
Zephyr d'Auvray



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MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Défense] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Défense] [Clôturé] EmptyJeu 20 Oct 2016 - 8:11
Le calme du Sergent Duguéhan était des plus salutaires. Il interdisait par sa seule présence qu'on puisse céder à la moindre panique, bien qu'il n'y ait encore aucune raison de le faire, mais surtout il diffusait par son attitude tranquille un courant presque paisible qui était bienvenu par les temps qui étaient les leurs. Si le Banneret écouta avec attention les indications sur la carte, puis récolta celle qu'on lui donnait avec précautions, il ne manqua pas de s'étonner de ce qu'il éprouvait : tel le calme avant la tempête, il sentait sourdement que les choses exploseraient d'un seul coup sans crier gare, comme toujours lorsqu'on a affaire à des Fangeux, mais l'idée de devoir de nouveau leur faire face ne générait aucun stress, pour l'instant tout du moins. La Milicienne rousse donna son nom, la voix un peu trop basse pour ne pas trahir quelque appréhension, cependant le Noble n'était pas un rustre et il lui adressa un bref signe de tête, sans sourire certes, mais au moins l'intention y était-elle.

- Zephyr d'Auvray.

Donner son titre ou son affiliation lui semblait superflu en de telles circonstances, sa mise parlant pour lui quant à son statut, le reste importait peu lorsqu'il était question de défendre sa vie et celle d'autrui. L'heure était venue et tous comprenaient fort bien que si à la fin du jour ils n'étaient point revenus, alors personne n'irait à leur recherche. Ce genre d'opération semblait vouloir devenir monnaie courante depuis l'arrivée du Fléau, mais tous s'accordaient à dire que c'était la meilleure chose qu'ils puissent faire, à défaut de parvenir à davantage de résultats. Si Zephyr avait quelques appréhensions, il n'en montra ni n'en dit rien, se contentant de marcher avec Xandra à ses côtés jusqu'à la zone d'où il leur faudrait ensuite fouiller les alentours et au-delà, à la recherche des bêtes perdues et des paysans qui, éventuellement, pourraient refaire surface, morts ou vifs. Il garda le silence tout le long du chemin, son regard se chargeant tantôt de la carte, tantôt des alentours, mais ce ne fut qu'en arrivait sur place qu'il manqua d'observation. Trop occupé à essayer de repérer les lieux sur le parchemin entre ses mains, ce furent les autres qui repérèrent le danger, lui faisant lever le nez et dégainer sans attendre son épée. Chacun y alla de sa proposition et le Banneret, sourcils froncés, secoua légèrement la tête avec un air maussade. La voix basse comme si une bête les épiaient déjà, il se permit lui aussi de faire un commentaire à ce sujet.

- Quoi que vous décidiez de faire en premier, se séparer est une mauvaise idée. Il vaut mieux garder nos forces groupées, d'autant plus si nous sommes potentiellement cernés par un ennemi capable de se tapir hors de notre vue. Avançons lentement, arme au clair, et tâchons d'être prudents. Les champs et les hautes herbes sont plus traitres qu'ils n'y paraissent.

La découverte du cadavre du paysan avait été, à son sens, un avertissement suffisant et il ne comptait pas attendre de voir l'équipe réduite d'un membre pour adopter des mesures de prudence qui, si elles pouvaient paraitre excessives, pourraient fort bien s'avérer salutaires sur la durée. Une voix dans son esprit lui sembla répéter en écho le fond de sa pensée, tel un vieux refrain que tout un chacun aurait du connaitre : "Non ! N'allez pas dans les hautes herbes !".


Spoiler:
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ArtoriusChevalier
Artorius



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MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Défense] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Défense] [Clôturé] EmptyDim 23 Oct 2016 - 18:37
Deux chargements de grains et des armements. Eadwin de Rivenoire était persuadé d'une chose, ils retrouveraient cette caravane mais il se demandait dans quel état elle serait suite à un glissement de terrain. Ce n'était pas une image facile à visualiser dans son esprit mais il en déduisit assez facilement que personne n'aurait emporté ses débris, et donc probablement ses vivres, après si peu de temps. Ce qui était vraiment inquiétant, c'était la présence de cadavres et par conséquent, de Fangeux. Un ou deux seraient déjà un problème, cinq ou six ingérables… alors plus ? Il ne fallait guère y penser. Enfin, avec trois miliciens et trois agriculteurs, le Fléau n'aurait pas grand-chose à se mettre sous la dent, il n'y avait sûrement pas de quoi attirer tout un attroupement. Le regard du chevalier de Rivenoire parcourait la carte annotée par le Commandant. Ils trouveraient donc la caravane ici… Et après ? Miséricorde, on aurait accepté de perdre des chevaux mais pour le coup, il s'agissait de bœufs, d'une source de nourriture conséquente dont on ne s'autoriserait pas le luxe de les perdre. Lorsqu'ils seraient sur place, il faudrait donc se souvenir de chercher des traces de bœufs dans la terre battue pour essayer d'estimer la prochaine direction. Ce n'était ni plus ni moins de l'anticipation, chose nécessaire pour éviter les mauvaises surprises parfois.

Le trajet ne fut donc guère long. Eadwin de Rivenoire pouvait à présent se faire une idée à quel point l'orage avait pu être violent. Des tonnes et des tonnes de boues avaient du se déverser dans ce colossal glissement de terrain et les chances de retrouver un quelconque survivant s'envolaient de plus en plus. Au fond de lui, il ne leur souhaitait pas forcément d'avoir survécu à cela. Il sentait ses propres pieds qui peinaient à décoller du sol parce que la boue semblait presque l'attirer six pieds sous terre. Le Fléau était un sérieux problème, pourquoi fallait-il que la Nature s'oppose à eux ? Lorsqu'il constatait à quel point il était difficile d'évoluer dans ses circonstances pour son groupe, il pensa que les miliciens et les agriculteurs avaient du beaucoup souffrir en encaissant la coulée de boues de plein fouet. Il leur souhaitait donc d'avoir trouvé le repos éternel et sûrement mérité plutôt que de les retrouver en vie mais sûrement démembrés ou désarticulés.

« Ne vous précipitez pas vers la caravane. Nous évoluons sur un terrain défavorable, seuls les Dieux connaissent l'issue de cette rencontre. »

Des perles de sueurs s'écoulaient peu à peu sur le front d'Eadwin de Rivenoire. Il était habitué à participer à ce genre de missions, c'était après tout le quotidien de tout soldat qui officiait à Traquemont. Il était plutôt rare que ce genre de déplacements finissent sans encombre. Il ne pensait pas forcément à la Fange mais des Bannis ou des Hors-La-Loi pouvaient tout aussi bien avoir localisé l'emplacement de la caravane. Des vivres restaient des vivres et en ces temps bien trop difficiles, beaucoup de gens étaient prêts à poignarder leurs voisins si cela pouvait les assurer de survivre encore quelques jours. De son point de vue, chaque nouvelle journée était une survie et non plus une vie. Même pour les Nobles, il fallait maintenant mettre sérieusement les mains dans la bouse pour continuer de faire perdurer leurs privilèges. Les soldats en étaient témoins, un Chevalier et un Vicomte les accompagnaient pour essayer de faire de ce sauvetage de denrées et d'armements un succès.

« Lucas ? Jean ? »

Ils se retournèrent en même temps vers Alexandre de Terresang. Ils avaient aperçu quelque chose qui avait échappé au regard d'Eadwin de Rivenoire. Comment avait-il pu ne pas être suffisamment vigilant pour manquer cela ? Peu importe, quelqu'un d'autre l'avait fait pour lui, il n'y avait pas encore mort d'homme, si on pouvait oser le dire. Deux créatures du Fléau fondaient à vive allure dans leur direction. Ils avaient ni plus ni moins une dizaine de secondes pour se mettre en place. Plusieurs paires de yeux se tournèrent donc vers le Vicomte de Terresang. Qu'allait-il ordonner, très exactement ? Jean, Ralph et Eadwin devaient se charger de celui de droite tandis que Alexandre, Eric, Grammont et Lucas se chargeraient de celui de gauche. Eadwin plissa les yeux, c'était vraiment tout ce qu'il avait à dire ? Il pensa en coup de vent que l'on savait mieux gérer une bataille rangée à Traquemont. Sans perdre plus de temps, le chevalier de Rivenoire tira son épée et plaça son bouclier en protection devant lui tout en dépassant son trinôme.

« Jean à gauche, Ralph à droite. Encerclez-le, tranchez ses jambes et sa tête. »

Il observa du coin de l’œil le groupe voisin. Il espérait sincèrement qu'ils avaient une quelconque idée d'ordre de formation à adopter. Après tout, l'archer devait connaître son travail, non… ? Peu importe, il avait son propre combat à mener. Dans la seconde suivante, il commença à frapper son épée et son bouclier l'un contre l'autre. Il espérait que l'un des spadassins reproduise cet artifice pour l'autre, sans quoi il viendrait à lutter péniblement contre les deux en même temps. En somme, sa stratégie reposait sur le fait de résister suffisamment longtemps pour que ses collègues puissent les neutraliser.

« Lucas ! Armer. Bander. Décocher ! » ordonna-t-il. « Annoncez-nous un quelconque autre mouvement ennemi ! »

Il n'aimait pas ce genre de rencontres. Toute sa vie, il avait été habitué à gérer ses duels seuls, à considérer qu'il avait toujours une chance de surpasser son adversaire. Au jour d'aujourd'hui, ce n'était plus le cas. Il fallait bien se rendre à l'évidence, n'importe quel Fangeux lui arracherait les tripes à la régulière. S'adapter était devenu nécessaire, travailler en équipe plus que jamais également. L'adrénaline atteindrait bientôt son paroxysme, les deux monstres étaient maintenant à deux doigts de se jeter sur eux.


Dernière édition par Eadwin de Rivenoire le Dim 20 Nov 2016 - 16:08, édité 2 fois
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Entropie
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MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Défense] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Défense] [Clôturé] EmptyLun 24 Oct 2016 - 0:39
«Et pendant que se meut la rose et ses cinquante épines, Nature n'a point connaissance de ce que Cauchemar réserve, plume perdue, chemin sinueux, but incertain. Mais la floraison commence et gare aux pucerons.» — Prophétie incertaine

Groupe 1 - Assaut de la Caravane

Alexandre de Terresang, Eadwin de Rivenoire, Ralph, Grammont, Lucas, Eric.



Les choses s’annonçaient mal. Ils étaient certes six, mais cela ne changeaient rien à la voracité des monstruosités qui leur arrivaient dessus. Et surtout, surtout, le commandement militaire semblait à moitié handicapé. Etait-ce dû à un manque d’expérience en matière de combat planifié, ou tout simplement le fait de sous-estimer dangereusement leurs adversaires ? Peu importait, en réalité. Car les fangeux ne se posent pas ce genre de questions, n’essaient pas d’éviter les armes, les boucliers, les armures. Tout ce qu’ils cherchent, c’est la chair. Le sang. La Mort.

Légèrement ahuris, et apeurés, à la fois par les fangeux arrivant à vive, très vive allure, et par le manque d’initiative de leur commandant, un foutu vicomte tout de même comme se disait Grammont, qui doutait de plus en plus sérieusement de revenir en vie. Lorsque les groupes se formèrent, malgré l’aspect parfaitement brouillon de la formation, les fangeux eurent la présence d’esprit, ou non d’ailleurs, de se séparer. Ils étaient très énervés.

Suite à l’ordre pertinent d’Eadwin de Rivenoire, un peu prestement l’archer encocha une flèche, et visa le fangeux qui fonçait sur son groupe. Tête… bras… Peu importe. Il fallait le ralentir. Il ouvrit grand les yeux… retint son souffle, et quand le faciès infâme, tout droit sorti des pires créations de Rikni fut pleinement en vue, au point qu’il en oubliait le reste de la Création, il tira. Et pria. Fort.

Citation :
Lucas tire sur Fangeux

Le groupe ayant l’initiative, et les fangeux trop furieux pour tenter esquive ou parade, il n’y aura ni jet de PAR, ni jet d’INI.


Lucas - Tir : 11.
Bonus pour Acuité Visuelle - (+1).
Bonus pour Tir Précis (1) - (+1)
Malus pour Distance de visée - (-1) - 40m.
Jet : 15. Raté.

La flèche fendit les airs, sifflant désagréablement dans l’air encore humide, mais au lieu de s’enfoncer dans un corps à peu près mort, continua sa course par dessus l’épaule du fangeux, et s’enfonça une dizaine de mètres derrière lui dans la glaise. La créature, elle, ne fit même pas cas de ce tir de semonce qui aurait été plus performant exécuté dans les mains d’un enfant de trois ans.

Cependant, ne pas faire cas serait un terme un peu fort. La colère anima les deux revenants, bien revenus, qui foncèrent sur les lignes tracées par leurs adversaires. Sauf celles d’Alexandre de Terresang, n’ayant donné aucun ordre précis à son unité. De fait, les hommes étant un peu perdus, tentèrent avant tout de protéger leurs avants, levant armes et boucliers, et priant les Dieux pour ne pas se faire déchiqueter en morceaux avant même d’avoir pu faire quoi que ce soit.

Citation :
Positionnement


Groupe 1 (Droite)


En l’absence d’informations complémentaires, je me base sur ce que je sais du groupe et placerai arbritrairement les PNJ accompagnant Alexandre de Terresang.

A l’avant : Eric et Grammont
Au Centre : Alexandre de Terresang
A l’Arrière : Lucas

Groupe 2 (Gauche)


A l’avant : Ralph et Jean
Au centre-avant : Eadwin de Rivenoire

Alerté et attiré par le bruit provoqué par le chevalier de Rivenoire, le fangeux, les sens maltraités par le son insupportable du métal contre le métal, fonça directement sur le colosse en armure. Une attirance presque instinctive, mais qui au moins suivait la stratégie prévue par le représentant de Traquemont. Pendant ce temps, les deux miliciens, à la fois soulagés de ne pas être pris pour cible, et en même temps inquiets pour leur commandant d’infortune, contournaient la bête pour lui asséner des coups le plus meurtrier possible, dès que le choc entre le titan d’acier et le titan putréfié aurait lieu. Et il ne tarda pas.

Citation :
Combat : Eadwin contre Fangeux


L’initiative est donnée au fangeux. En revanche, tu disposes d’une parade automatique, ayant estimé qu’une attaque frontale provoquerait automatiquement ce réflexe pour ton personnage.

♦ Fangeux - Attaque : 14.
Jet : 13. Réussi.
Eadwin de Rivenoire - Parade : 11.
Jet : 1. Réussite critique. Ben gg mon cochon.

La parade est rudement et magnifiquement exécutée, si bien que, cueilli au vol et avec une violence digne de ta carrure, tu l’assommes sur le coup, laissant à tes compagnons le loisir de trancher, comme ordonné, les jambes et la tête du fangeux.

Je suis profondément dégoûté de ce résultat.

Vous pouvez, ainsi, rejoindre vos alliés contre l’autre fangeux, si vous le souhaitez.

Aussitôt arrivé, aussitôt anéanti, le fangeux mangeait la glaise par les narines, se demandant probablement ce qu’il s’était passé pour qu’il se retrouve sous forme de puzzle sans avoir rien demandé à personne, alors qu’en théorie, les trois humains auraient du mourir comme de sombres vers de terre. N’ayant aucun moyen de s’exprimer, étêté comme il l’était, il se mura dans un silence boudeur, maudissant les lois entropiques ayant conduit à sa mort.

De l’autre côté en revanche…

Le fangeux fonçait toujours, et contrairement à Eadwin, dont la stratégie simple, bien que nettement superflue vu sa compétence à parer la mort personnifiée, était claire et énoncée, Alexandre n’avait donné à ses hommes que l’ordre de “se charger d’eux”. Autant dire que se taire aurait eu le même effet. Et le fangeux fonça instantanément sur la première cible à portée : le spadassin Grammont, fébrile, qui n’avait pas eu la chance d’expérimenter le combat contre ces horribles bêtes depuis un bon moment.

Citation :
Combat : Fangeux > Grammont


Fangeux - Attaque : 14.
Jet : 18. Raté. Bordel de merde.

Emporté par son élan et la faim dévorante de chair, son bond, griffes en avant, l’emporta un peu trop loin. Bien trop loin même, puisqu’il atterrit juste entre Alexandre de Terresang et Lucas, l’archer, encore occupé à recharger son arc. Chaque milicien avait cependant reçu une formation en combat contre les fangeux, au moins basiques, et ils ne perdirent pas de temps. Ils foncèrent à l’assaut, les deux spadassins visant les jambes, et l’archer, une fois sa flèche encochée, la tête.

Grammont - Attaque : 10.
Localisation : Jambe droite.
Malus pour visée (-2).
Jet : 19. Nop.

Eric - Attaque : 10.
Localisation : Jambe Gauche.
Malus pour visée (-2).
Jet : 3. Réussi.

Je considère les attaques étant effectuées de dos, ainsi, le fangeux n’a aucune chance d’esquiver les attaques lancées contre lui, même si Grammont s’est démerdé pour foirer son coup.

Lucas - Tir : 11.
Bonus pour Acuité Visuelle (+1)
Malus pour visée précise (-4).
Malus réduit grâce à Tir Précis (1) (-1)
Jet : 2. Réussi.

Eric parvint à asséner un coup en plein dans la cuisse du fangeux, limitant, un temps du moins, ses mouvements. Et mieux encore. Le fangeux, tournant son horrible visage vers son assaillant, offrit le timing et l’angle parfait à Lucas pour arranger son tir, viser, tirer. Et ce, en plein dans le crâne. Avez-vous déjà pris un tir d’arc de guerre en pleine figure ? Non, car vous ne seriez pas en train de lire. C’est évident. Je vais vous le dire en ce cas : non seulement la flèche siffla avec la brutalité et la froideur du courroux de Rikni, mais qui plus est, les ossements se trouvant sous les cheveux filasses, gras et boueux de la créature éclatèrent dans un bruit très net, perceptible même par l’autre groupe. Alors que le projectile s’enfonçât dans la boue avec un bruit mou, la créature, elle, tituba quelques instants, la moitié du crâne pulvérisé, une matière claire gouttant doucement du trou perforé, avant de sombrer définitivement dans les limbes mortelles.

Citation :
Bande de cocus… Bon. Devant la totale inefficacité de mes dés, je rends les armes pour l’instant, et vous laisse la suite des opérations. Vous êtes actuellement à cinquante mètres des restes de la caravane décrits précédemment. Vous avez une nouvelle fois carte blanche.

PS : Alexandre de Terresang : Il serait bon que tu prennes des INITIATIVES je n’aurais jamais du décider moi-même de la conduite adoptée par les PNJ. Lorsque je vous donne le commandement, c’est pour que vous commandiez, pas pour que vous me donniez encore plus de boulot. Ecrit ce que ton perso ferait exactement dans ce genre de cas, ne balance pas une phrase sans aucun sens militaire en l’air en espérant que cela joue en ta faveur lors du mjitage, ou je me verrai contraint d’appliquer de réels malus, comme par exemple l’inaction totale des personnages sous ton contrôle.



[Groupe 2 - Sauvetage Champêtre]

Xandra Erkal, Raymond Duguéhan,Zéphyr d'Auvray, Arniel Bleu, Joël, André, Louibert


La créature ne les avait pas encore vus. Et c’était une chance, car il paraissait visiblement difficile de se mettre d’accord. Certains voulaient se séparer pour inspecter la zone, d’autres, jouant la carte de la prudence, préféraient rester groupés. Quand l’on connaissait la force et le danger que représentaient les fangeux, c’était une attitude normale. Mais d’un autre côté… A foncer directement sur lui, peut-être qu’ils prenaient plus de risques.

Ils étaient tous là, au milieu du champ, à prier pour que la fange ne leur tombe pas dessus. Le premier fangeux certifié était encore en errance, probablement repu, mais il humait déjà l’air. Tout n’était qu’une question de temps avant qu’il ne charge sur eux. Ils auraient du le prévoir et anticiper l’action, mais ce ne fut pas le cas. Et Raymond Duguéhan se retrouvait avec trois protagonistes qui avaient tous des avis divergents. Les marques d’une réflexion active durcirent son visage quelques instants. Il tentait de juger quelle approche était la meilleure, ses yeux suivant toujours la créature qui leur faisait dos, au loin. Un petit soupir quitta ses lèvres. Il était homme d’action lui, il ne réfléchissait que lorsque les choix étaient relativement simples, et ne perdait pas de temps. Il y avait souvent assez peu d’enjeux. Alors… Chaque avis ne manquait pas de pertinence d’un autre côté, et ces hommes avaient aussi été envoyés pour les épauler à ce niveau.

Citation :
Test de Conviction


Xandra Erkal - Charisme : 10.
Jet : 4. Réussi.

Arniel Bleu - Charisme : 12.
Malus pour Lâchetée Supposée (-2)
Jet : 5. Réussi.

Zéphyr d’Auvray - Charisme : 8.
Jet : 18. Raté.

La réussite de Xandra étant plus pertinente que celle d’Arniel (différentiel de 6 pour Xand, contre 5 pour Arniel), elle réussit donc à convaincre le Sergent.

«Très bien. Erkal, Louibert, venez avec moi, nous allons inspecter ce que vous avez vu. Quant aux autres… Messire d’Auvray, veuillez vous dissimuler parmi les épis avec Joël et surveillez la première créature. Il tourna un regard sombre vers Arniel. Quant à vous, Messire, allez donc décapiter ce paysan. Vérifiez les traces, tant que vous êtes, les corps apprennent beaucoup de choses sur une bataille.»

Il dégaina son ensis, son bouclier, et suivi des deux qu’il avait désigné, avança à pas de loups vers l’endroit que Xandra avait vu. Il suivit le sentier boueux, essayant d’atténuer au maximum les bruits de succion entre la glaise et ses bottes, le regard entièrement concentré sur sa destination. La zone bougeait toujours de manière régulière, sans aucun autre bruit que… Ah. Si. Un bruit de mastication.

Citation :
Test d’Observation


Raymond Dugéhan - Intelligence : 10.
Jet : 1. Réussite Critique. Sacré Raymond.

Les autres jets ne sont pas nécessaires.

Raymond leva brutalement la main. Il connaissait ce bruit, entre tous. Et mieux encore, il en devina la provenance exacte. A quelques pas d’eux, derrière les épis, la bête était tapie. Et boulottait avec envie le cadavre de paysan sous ses griffes.

«Louibert, restez donc ici. Erkal, avec moi.»

Les deux s’enfoncèrent donc dans le champ pendant que Louibert encocha une flèche, en prévision. Il croisait les doigts pour qu’ils soient suffisamment discrets.

Citation :
Test de Discrétion


Xandra Erkal - Habileté : 10.
Jet : 12. Raté.

Inutile de tirer un autre dé, vous êtes repérés.

Après quelques pas, alors qu’ils avançaient vers la zone bruyante, Xandra eut le malheur de légèrement trébucher, et de provoquer un floc bruyant dans une flaque d’eau. Le bruit de mastication cessa brutalement, et l’on put voir, finalement, entre les épis, une silhouette sombre, courbée, se redresser, et feuler dans leur direction. Ils étaient repérés, comme le grognement mécontent de Raymond.

«Vite, fuyons sur le sentier, il a le champ de vision entravé.»

Il joignit geste à la parole, et rejoint prestement Louibert. Un hurlement se fit entendre, quand le fangeux comprit que ses proies lui échappaient, ou tentaient de le faire. Il fonça au travers des épis en direction des bruits de pas.

Citation :
Bien ! A l’heure actuelle, vous avez l’initiative du combat. Donc vous avez la priorité. Le combat se déroulera donc, selon vos actions, intégralement ou non au prochain tour. Pour ceux qui n’ont pas encore de combat à engager, vous avez le post, donc quartier libre pour vos actions. Si elles nécessitent un mjitage, elles seront donc résolues au prochain tour.

PROCHAIN POST : 30/10 au soir.




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Alexandre de TerresangVicomte
Alexandre de Terresang



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MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Défense] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Défense] [Clôturé] EmptyLun 24 Oct 2016 - 18:52
La mort. Voilà ce qui allait arriver si les Fangeux surpassaient le groupe. La Mort, la douleur, la misère. Voilà ce qu'engendrait les fangeux et Alexandre avait plutôt bien expérimenté ces trois phénomènes entre la mort et la ressurection de sa douce femme qui avait essayé de le dévorer alors qu'il était en transe et sauvé par Kira de Haldonores. La douleur et la misère ? Lorsqu'il perdit sa main suite à une blessure causée par un Fangeux cela le fit tomber dans une dépression profonde à base de pensées impures et d'alcoolisme. Ah et d'hallucinations aussi, peut être.

Apparemment, le groupe du chevalier de Rivenoire avait déjà réussi à pourfendre le premier fangeux, il ne manquait plus que junior. Il arriva alors entre l'archer encore occupé avec son arc, bon dieu heureusement qu'il n'avait pas eu d'arbalète, le groupe serait déjà mort. Mais bref, les spadassins s'occupaient ou tentaient du moins du Fangeux, Alexandre allait asséner un coup de crochet au visage de ce dernier, il allait au moins essayer de ce défendre avant de crever, nan ?

Un des spadassins capta l'attention du Fangeux sur lui en lui assénant un coup d'épée dans la cuisse ... Cela marcha et Lucas , l'archer - Du moins c'est ce que pensait Alexandre... Il n'avait pas une grande mémoire des noms - décocha son projectile mortel en plein dans la tronche du monstre. Le Noble avait assez vu d'horreur lors de ses classes au Mur de Sang et cela en faisait partit ... Sauf que à la place du monstre qui prenait la flèche c'était un envahisseur bien humain, lui.

Il tombait alors à terre et Terresang regarda l'archer avec un demi sourire et hocha la tête dans sa direction. Il rengaina alors son épée qui n'avait servi a rien ... Hein ? Il ne s'était même pas aperçu qu'il avait dégainé son arme ... Bon sang.

*ressaisis-toi, Terresang !* pensa t-il pour lui même.

Il regarda alors tout le monde puis les créatures ... Bon, la créature en hachis parmentier ne sera plus un problème, le truc avec une flèche dans le crâne, non plus ... Il restait les pauvres bougres ensevelis. Avaient - ils étaient mordu ? Certainement. Il fallait donc s'en occuper.

«Grammont, Ralph, moi même et messire de Rivenoire allons nous occuper du convoi. Si vous trouvez un des caravaniers vous le signaler et nous le brûleront. Il ne faut pas que d'autre fangeux apparaissent sur cette zone. Éric, vous vous occuper du bûcher. Lucas, vous êtes bon observateur, j'imagine ? Surveillez la route principale. Bien messieurs au travail, notre priorité est de retrouver un survivant ... Ce qui est peu probable. » il avait dit cela sur le ton de la résignation, après tout qui pouvait survivre à cela ?

Il commença alors à se diriger vers le convoi englouti avec les miliciens et le chevalier pendant que l'archer était d'office l'observateur et devait surveillé le Nord comme l'Est et le milicien Éric qui était de corvée de trouver du matériel ... 'Fin il y en avait partout ici, pour produire un bûcher pour bruler les éventuelles cadavres que le groupe réussira à déterrer.

Alexandre se dirigea alors vers la queuedu convoi pendant que Ralph venait l'aider et que Grammont se dirige vers le milieu de ce bazar.

Foutu guerre.
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Arniel BleuCharlatan
Arniel Bleu



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MessageSujet: Re: [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Défense] [Clôturé]   [Event] Du pain et des jeux - Partie Labret [Défense] [Clôturé] EmptyVen 28 Oct 2016 - 19:01




Du pain et des jeux [Défense]



Hommes et femmes étaient tous là, énonçant leurs idées, ils perdaient du temps, même s'il était mit à profit, s'ils étaient découverts par un fangeux qu'ils n'avaient pas vu, ils seraient en bien mauvaise position. Heureusement pour eux, ce ne fut pas le cas, les militaires eurent le temps d'exposer leurs idées et d'en choisir une, pertinente ou non. Le choix semblait revenir à la personne en charge, et celle-ci, sans surprise, ne choisit pas celle d'Arniel, ils devaient alors tous se séparer.

—« Quant à vous, Messire, allez donc décapiter ce paysan. Vérifiez les traces, tant que vous êtes, les corps apprennent beaucoup de choses sur une bataille.»

Pire que tout, Bleu devait se retrouver tout seul, même s'il savait qu'il ne serait pas bien loin des autres, ils se retrouvaient sans aucune protection à part son propre bouclier. Il lâcha une grimace même si le Sergent avait fait un entre deux, il n'avait pas choisit son idée. Peu importait, en y réfléchissant, Arniel se retrouvait seul, mais il était à l'opposé des fangeux, et dans tous les cas il était caché par les céréales quand il se baissait.
Prenant son courage à deux mains, le jeune homme souffla un coup avant de se rendre en direction du cadavre, il resta courbé, avançant accroupit, il était certain de ne pas être vu s'il ne faisait pas de faux mouvements.

Après plusieurs lents pas, il finit par arriver là où se trouvait le pauvre homme, allongé à terre, le corps était recouvert de boue ainsi que de sang difficile à percevoir avec toute cette saleté. Accroupit près de l'homme, il garda ses deux armes en main, il ne connaissait pas très bien ces monstres, et il pourrait se transformer d'un moment à l'autre. Mais finalement, en retirant le chapeau de paille de l'homme, il put voir qu'il était mort pour l'instant, il jeta un rapide regard à ses blessures, ce qui lui arracha une nouvelle grimace, en plus de l'odeur abominable.
Le jeune homme s'attela ensuite rapidement à la raison de sa venue, il n'avait pas non plus envie qu'il se transforme entre ses doigts. Il lâcha alors son poignard en l'enfonçant dans la boue, et attrapa un morceau de tissu à moitié arraché provenant des habits de l'homme et l'appliqua à sa gorge. Une fois la gorge habillée de plusieurs couches de tissu imbibée de sang et de boue, le jeune homme s'arma de son bouclier pour le soulever et l'écraser contre sa gorge, brisant alors ses os, le tissu venait couvrir le bruit. Ensuite, il reprit sa lame pour venir décapiter l'homme bien plus facilement une fois que ses os ne tenaient plus en place.

Sa besogne dura quelques dizaines de secondes, ce n'était pas la première fois qu'il démembrait un corps humain à en voir par ses gestes assez précis. Un léger bruit de chair arrachée conclut l'affaire, la tête roula alors à côté du corps, une scène presque anodine eut le temps de penser le jeune homme en essuyant sa lame sur la garde de son avant bras. Sans perdre de temps, Arniel jeta un dernier regard aux alentours pour s'assurer d'être seul avant de glisser ses mains entres les habits de l'homme à la recherche de quelconque objet de valeur. C'était un paysan, mais un paysan en fuite, ceux qui fuient emportent toujours ce qu'ils ont de valeur avec eux, puisqu'ils savent qu'ils ne reviendront pas.
Le jeune homme n'avait aucun remord ou regret, il était à l'abri de tout regard ici, entre les épis de céréales. Il finit cependant par s'arrêter en entendant les cris surgirent derrière lui au loin, il se retourna aussitôt en empoigna son bouclier et son arme, il restait accroupit. Il ne voyait toujours personne, mais derrière les plantes, ils pouvaient entendre les gens se presser; leur plan avait échoué, ce qui laissait Arniel susurrer à lui-même :

—« Je l'avais dis pourtant.»


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